Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 15:36
 

Depuis plus d’une vingtaine d’années, la Côte d’Ivoire ploie sous les coups de boutoirs de ceux qui ont décidé de faire une entorse grave à l’histoire de ce pays. Durant plus de 20 ans, des actions agressives de toutes sortes, à objectif de déstabiliser l’Etat, allant de la guerre du cacao jusqu’à l’accompagnement dans la mort du vieux président Houphouët-Boigny, puis des coups d’Etat,  ont été menées. Le pays résista, farouchement, avec ses fils et filles, dans la dignité, jusqu’à cette journée fatidique du 11 avril 2011. Un jour de deuil ! Dans tous les sens de cette assertion ! Un jour de crise pour toutes les valeurs enseignées de générations en générations, pour l’équilibre des sociétés et du monde ! Alors, déroutés, déboussolés, désorientés dans les fondements que nous croyions les plus sûrs, nous en arrivâmes à nous demander si ce jour était le jour de la fin ! Etions-nous à la fin de tous nos semblants de certitudes, la fin de toutes nos espérances, la fin de toutes nos illusions ?...On a pu le croire : l’onde de choc qui nous atteignit était si violente qu’il était devenu probable que nous arrivions à la fin de tout. Et pourtant, rien n’est certain dans la situation actuelle.


Les agresseurs du pays et leurs obligés sont-ils si heureux de leur coup ?


Les dirigeants occidentaux et leurs relais régionaux, ceux qui ont prêté leurs armes et leurs soldats, leur presse et leurs arcanes diplomatiques, devraient jubiler maintenant. Ils continuent, aujourd’hui encore, par leurs larbins locaux et autres eunuques zélés,  de massacrer sans aucune pudeur tous ceux qui ne sont pas de leur camp ou ne les applaudissent pas de tous les membres. Et la communication, les canaux d’information, qu’ils tiennent captifs, pour leurs désirs de vampires, distillent à travers le monde le venin du mensonge grossier et criminel, faisant passer les bourreaux pour les victimes et les victimes pour des riens dont il n’y a aucun raison de se préoccuper ! Ils ont décidé de fixer à trois milles (3.000) le nombre des victimes de leur agression contre notre pays ! Un nombre arbitraire, comme toutes leurs actions qui tendent à transformer le monde en une jungle primitive où seul a raison celui qui tue le plus !  La communauté internationale ! Leur création tout aussi arbitraire, se gargarise de leurs mensonges sadiques, et on traite de tous les noms le président Laurent Gbagbo, l’homme que le peuple de Côte d’Ivoire s’est choisi à la tête de son Etat ! S’étant transformés en dieux au-dessus de Dieu, pour le malheur de l’humanité, comme aux origines, Lucifer voulut se mettre au-dessus du Créateur, les occidentaux mènent leurs « crimes contre l’humanité » et attribuent les pires rôles à des innocents qui n’ont de tort que celui vouloir exister en tant que personnes humaines ayant une identité propre ! Les plus zélés dans les crimes au profit de l’occident sont récompensés : Beugré Mambé est bombardé gouverneur d’Abidjan, pour avoir voulu, toute honte bue, grossir le nombre des électeurs au profit du pion de l’imposture ! On l’avait pris la main dans le sac et il avait été remplacé par Youssouf Bakayoko, qui se révéla pire et reste aujourd’hui « indéboulonnable » à la CEI, pour avoir réussi la plus grossière malhonnêteté de l’histoire du pays ! Cet homme continue allègrement la ronde des parodies d’élections dans le pays. Les autorités de l’occident semblent maintenant rire jaune : leur situation n’est pas meilleure qu’avant le coup ! Et tous leurs pantins de supporters n’ont pas vraiment part au gâteau du crime contre la Côte d’Ivoire : ils sont nombreux, sur le terrain, ceux d’entre ces supporters aveugles, qui subissent avec nous toute la misère réservée à la terre de nos ancêtres pour le bonheur de l’étranger.
 
La Côte d’Ivoire, une victime résignée ?

La Côte d’Ivoire souffre, c’est le moins que l’’on puisse dire, de l’imposture à elle imposée. Mais il ne sera pas dit que la nation ivoirienne aura disparu de la surface de la terre, par la volonté des impérialistes sans cœur et leurs serviteurs zélés. C’est vrai que ce qui arrive à notre pays est inimaginable et s’inscrit en dehors de tout bon sens ; mais c’est pour cela que notre situation n’en restera pas là ! Le 11 avril 2011 est certes un jour fatidique, c’est même un jour de la fin de nos illusions, par rapport à bien des choses ! Mais ce n’est assurément pas le jour de la fin de la Côte d’Ivoire ! Ce pays ne se résignera jamais à subir une situation aussi inacceptable que celle qui lui est faite aujourd’hui. Car, au-delà de toutes les apparences, il existe une nation ivoirienne qui saura se départir de tous les gênes de déconstruction qui ont été posés pour, dans un sursaut patriotique, rebondir et renaître des cendres de l’imposture. Oui !  Du nord au sud et de l’est à l’ouest, les fils et les filles de ce pays ne perdront pas de vue tout le mal que l’ennemi fait. Ils sauront en tirer les leçons qu’il faut, pour repartir d’un bon pied ! Nous sommes nombreux à savoir que notre pays, notre nation trouvera les ressources nécessaires pour vaincre le mal qu’on lui fait, alors le monde entier sera surpris de la reprise dont le temps n’est plus loin !

Le 11 avril 2011 est le jour d’un nouveau départ !

Une nation est définie comme « une communauté humaine caractérisée par la conscience de son identité historique ou culturelle ». La nation ivoirienne en construction a comme point focal de son histoire la colonisation française. Or ce qui nous arrive depuis ces 25 dernières années n’est le fait que de cette colonisation. C’est le temps d’une génération, même si l’on considère que les effets se prolongeront encore quelques années. Certes le facteur division a été mis en avant par le colonisateur, pour nous affaiblir et mieux nous asservir, mais nous avons l’intelligence nécessaire pour dépasser les clivages souvent artificiels, érigés par l’impérialiste, et aller de l’avant.


Toute histoire fonctionne comme un récit et les chocs événementiels constituent les perturbations qui engendrent les péripéties de la narration. Autrement dit, les chocs font que l’histoire va dans un sens ou dans un autre. Si nous en sommes arrivés aux extrémités actuelles, c’est que notre histoire n’avait pas une si bonne orientation ! Il s’agit donc de tirer les leçons de cette immense crise, pour donner l’orientation qu’il faut à la vie de notre nation. Au demeurant, le tort qui est fait à la Côte d’Ivoire ressemble à l’ouverture de la « boîte de pandore », tant la ruse de l’impérialisme cachait à la majorité les desseins vampiriques du colonisateur. C’est à nous qu’il revient de ne pas perdre de vue l’essentiel qui est que la Côte d’Ivoire, c’est un peu plus de 332. 000km2, avec un peuple affable et hospitalier (en tout cas en majorité), à la culture pluriel,  une terre riche  et généreuse, avec une histoire dans laquelle les cruautés colonialistes tiennent une grande place. Nous ne devons jamais oublier que notre bonheur ne viendra jamais de l’autre qui n’a d’ambition que celle de s’approprier l’héritage de nos ancêtres ! Nous qui sommes de la génération d’avant la FESCI, nous savons ce qu’est la Côte d’Ivoire, un pays où l’ethnie n’a de sens que pour les taquineries amusantes du genre « le Bété a digba (gros) mollets », « L’Adjoukrou mange l’ atiéké sans boire de l’eau », « le Tagbana a de petits pieds (jambes) »… Et nous avons la capacité de faire le bond qualitatif, en laissant de côté toute rancœur, pour nous rassembler, à partir du tort d’indicible ingratitude qui nous est fait, pour recoller les morceaux en vue  d’une Côte d’Ivoire plus rassemblée et plus prospère.

Que Dieu nous assiste !
 
BEDI HOLY,Enseignant

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog de yakocotedivoire.over-blog.com
  • : Blog créé à la suite de la crise post électorale en côte d'ivoire afin de me servir d'outil de compilation d'informations de toutes provenances.
  • Contact

Recherche

Archives

Liens