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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 18:37

Les nouvelles en provenance de la prison de Boundiali où sont incarcérés plusieurs proches de Laurent Gbagbo ne sont pas agréables. L’ex-ministre de la lutte contre le sida, Christine Nebout Adjobi qui y est, lutte contre la mort. Agée de 63 ans, l’ex-ministre de la lutte contre le Sida, Christine Adjobi est incarcérée à la prison de Boundiali au nord de la Côte d’Ivoire où elle est rongée par une drépanocytose et des problèmes de nerfs aigus.

 

Un diagnostic qui, au dire d’un médecin dépêché par le régime Ouattara, nécessite un accès rapide à des soins adéquats donc inéluctablement une hospitalisation afin de la remettre d’aplomb. Hélas, une décision du «tout puissant » procureur de la République lui a refusé ce droit à la santé.

 

Sous le fallacieux prétexte que c’est elle qui aurait caché la fortune de Simone Gbagbo, elle aussi détenue à Odienné. En effet, selon des sources proches du cabinet du procureur Simplice Kouadio et de la division des droits de l’homme de l’Onu, les prisonniers proches de Laurent Gbagbo qui sont arbitrairement détenus dans cette prison ont leur état de santé qui va de mal en pis au fur et à mesure que passent les jours.

 

C’est fort de cela, que le médecin désigné pour les consultations a jugé nécessaire de l’hospitalisation de deux d’entre eux. Notamment Christine Adjobi et l’ex-gouverneur de la Bceao, Dacoury Tabley. Seul l’ex-gouverneur a pu obtenir l’autorisation d’être évacué dans un centre hospitalier aux fins d’y recevoir des soins intensifs que nécessitait son état. Livrée à son sort, l’ex-ministre est obligée de confier son sort au Dieu créateur afin qu’il la gratifie de son souffle de vie.

 

Car en plus de son âge avancé et des problèmes de santé dont elle souffre, l’ex-ministre de la lutte contre le Sida souffre également d’une blessure à la cuisse, contractée lors de son arrestation par les forces pro-Ouattara après le bombardement de la résidence de Laurent Gbagbo par l’armée française. Et qu’elle est obligée d’attacher avec des morceaux de pagne pour pouvoir se déplacer. H. Djea Nouveau Courrier

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 20:38

Sale temps pour les économistes tropicaux qui se brûlent actuellement les ailes à force de s’être trop rapprochés du feu de la politique. Ils ont confondu la docilité des chiffres de la comptabilité à la gestion des hommes. Ils ont pensé, l’un pour accéder au pouvoir, qu’il suffisait que le président Laurent Gbagbo soit extirpé de son fauteuil présidentiel, pour qu’en s’y hissant, d’un coup de solution magique, il règle tous nos problèmes ; l’autre, pour régler les comptes d’une haine sécularisée, avait pensé pouvoir réconcilier les Ivoiriens sans le célèbre prisonnier de Scheveningen. Ils ont totalement oublié ou ils n’ont jamais su que la politique avait ses raisons que les raisons arithmétiques ignorent.

 

En termes simples, la politique n’a jamais été de l’arithmétique. Il ne faut donc pas s’appuyer sur ses connaissances comptables de base pour prétendre conduire le destin des hommes. Viennent-ils de s’en rendre compte ? En tout cas, il se raconte que Charles Konan Banny, sous instruction de Dramane Ouattara, après s’être cassé le nez un an durant à rallier la majorité des ivoiriens à leur cause, viennent de prendre la décision d’intégrer le président Laurent Gbagbo à leur programme de réconciliation. Sauf revirement de dernière minute, ce qui ne nous surprendrait pas de la part de personnes aux egos surdimensionnés, Charles Konan Banny devrait se rendre à la Haye la semaine prochaine. Après avoir essayé de l’ignorer durant toute une année, c’est toute honte bue que le régime de Dramane Ouattara se rend finalement compte que sur l’échiquier politique ivoirien, le Woody de Mama s’est rendu incontournable.

 

Il n’a pas eu besoin de forcer la porte du cœur des Ivoiriens. Il a simplement fait de la politique. Il aurait simplement fallu que tous ces apprentis qui se prennent pour des maîtres adoptent quelques uns de ses principes. Le président Gbagbo a tellement bien compris la psychologie politique de ses concitoyens qu’il ne lui est jamais venu en tête de cherche à écraser ses adversaires politiques. On ne l’a plus jamais vu ruer dans les brancards de Félix Houphouët dès que celui-ci a tiré sa révérence. Il a pratiquement fait la cour à Robert Guei pour que ce dernier, qui s’était retiré à Gouessesso, rentre dans la République. Il a fait rentrer Konan Bédié d’exil. Contre ses propres intérêts, il a fait accepter aux ivoiriens la candidature exceptionnelle de Dramane Ouattara. Il a offert à Soro Guillaume, le rebelle à son régime, un blanc seing pour la politique. Aucun opposant, sous Laurent Gbagbo, n’a connu la prison.

 

D’aucuns ont pensé qu’en faisant tout cela le président Gbagbo se trompait. Au regard de ce qu’entreprennent aujourd’hui Dramane Ouattara et Konan Banny, nous nous rendons à l’évidence que l’homme s’est rarement trompé en politique. Il est certainement le seul homme politique ivoirien qui a compris que la politique, ce n’est pas la guerre ! Ce n’est même pas la loi de la majorité contre la minorité. C’est plutôt l’art de gouverner en tenant compte des aspirations de chaque citoyen. Si un homme politique s’imagine conduire la société des hommes en laissant sur le bas coté un seul sociétaire, qu’il renonce, il n’en a pas l’étoffe, puisque c’est simple : c’est là que commence l’idée de l’indivisibilité d’une Nation.


Joseph Marat

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 20:36

 

L’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI) attire l’attention des autorités ivoiriennes sur des faits graves dont elle a été saisie.

 

En effet, répondant dans l’après-midi du vendredi 1er juin 2012 à une invitation à se rendre à une séance de travail au Ministère d’Etat, Ministère de l’Intérieur, un dirigeant de banque et son collaborateur ont été, après ladite réunion, directement conduits à la police économique pour y être gardés. Devant cette situation grave, l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers de Côte d’Ivoire élève la plus vigoureuse protestation.


Elle tient à rappeler que l’exercice de la profession bancaire est strictement règlementé. A ce titre, ni les banques, ni leurs dirigeants ne sont au-dessus de la loi. En revanche, il n’est pas admissible, qu’en dehors des procédures judiciaires appropriées, il soit porté atteinte à la liberté individuelle de dirigeants et agents de banques pour des faits qui seraient reprochés à l’institution bancaire dans laquelle ils ne font qu’exercer un mandat social ou une fonction.

 

La banque exerce son activité avec sa clientèle et ses partenaires sur la base de conventions dont les termes et conditions sont librement consentis. En cas de manquement présumé par une banque à l’une de ses obligations contractuelles, il appartient à la partie s’estimant lésée d’user de toutes les voies de droit notamment la saisine des juridictions compétentes pour apprécier la responsabilité de la banque, en tant que personne morale, qui est totalement distincte de celle de ses dirigeants et agents.


L’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI) dénonce la détention abusive de dirigeants et agents de banques et appelle les autorités à mettre un terme à ces pratiques.


Fait à Abidjan, le 04 juin 2012
APBEF-CI

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 20:30

Le Pdci devrait-il fermer les yeux sur la gestion peu rassurante, de l’avis de bien d’Ivoiriens, du pouvoir d’Etat, sous prétexte qu’il mange à la même écuelle que le président Alassane Ouattara ? Non, par devoir d’honnêteté et par respect pour les gouvernés pris ainsi à témoin au nom du principe sacro-saint de faire connaitre la vérité de tous.

 

De fait, le président Alassane Ouattara et son parti le Rdr devraient, dans un élan d’humilité, saluer la franchise des remontrances à eux faites par leur allié qu’est le Pdci-Rda. Ils auront compris que le parti d’Henri Konan Bédié ne veut nullement entretenir avec eux des rapports hypocrites, basés sur le mensonge et la langue de bois. Sans faux fuyants, le Pdci, qui n’entend plus se bercer d’illusions au parfum de ‘’tout ce que le chef fait est bien et bon’’, a pris la responsabilité d’attirer l’attention du président Ouattara sur certaines défaillances et maladresses du régime au pouvoir.

 

Il ne s’agissait pas, comme on a pu le comprendre, d’une foire aux dénigrements contre Ouattara et son parti, mais d’observations franches et constructives. Le parti cinquantenaire croit que toute amitié, sincère du reste, se nourrit de vérité. Alors, était-il de son devoir de cracher des vérités à son allié pour lui éviter de foncer dans le mur et se casser donc la tête. Il échet de faire remarquer que le plus vieux parti du pays était, en cela, guidé par le souci de voir son alliance avec le Rdr se renforcer davantage et le moyen pour y arriver est de marquer une pause ; juste pour voir ce qui marche et ce qui ne marche pas.

 

Quand on est allié ou qu’on mène une vie de couple, n’est-on pas, de façon naturelle, appelé à nous soumettre à cet exercice qui consiste à dire à l’autre ce que l’on n’aime pas afin qu’il en tienne compte dans nos rapports dans la seule perspective de les raffermir ? Conscient que tout échec du président Ouattara et du Rdr serait aussi celui du président Bédié et de son parti, le Pdci, au terme de la réunion de son bureau politique, le samedi dernier 2 juin 2012, a posé des problèmes qui lui paraissaient nécessaires d’aborder en vue de trouver des solutions idoines.

 

Les nominations colorées, le mauvais découpage électoral, l’intention de réviser la loi sur le foncier, la non maîtrise de la cherté de la vie, absence d’un minimum de règles dans leur alliance, gestion non rassurante du pouvoir, sont autant de reproches à prendre au sérieux plutôt que de voir en l’action du Pdci la manifestation du diable. Car au bout du refus de la critique, le culbute ! Et bien d’amateurs dans la gestion d’un Etat en ont fait les frais dans notre pauvre Afrique ! Le Pdci a donc courageusement prévenu et on s’en souviendra. Pour sûr !


Alain BOUABRE

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 20:28

Les armes « se baladent » partout, c’est le cas de le dire. Chaque jour pratiquement, on en découvre. Et partout, en plus. Même dans les lieux les plus inattendus.


Le jeudi 10 mai 2012, c’est à Yopougon, dans les locaux de l’Ecole primaire publique Sicogi 4, qu’une arme à feu  été découverte. Il s’agit d’un fusil de calibre 12, de fabrication artisanale.

 

Selon nos sources, c’est pendant la récréation à 16h, que les écoliers jouant dans la cour de l’école, tombent sur l’arme à feu.  Personne parmi eux, ne s’avise à jouer avec cet objet qu’ils savent très dangereux. Vite, ils alertent leurs enseignants. K.N, le directeur de l’établissement scolaire, est également saisi.

 

C’est lui qui récupère l’arme et va la confier au commissaire de police du 16ème arrondissement. Une enquête est en cours, pour savoir comment et qui a pu mettre cette arme à feu, dans cette école primaire ? En tout cas, avec toutes ces armes ramassées pratiquement en tout tempe et en tout lieu, c’est à croire qu’on est au far West.


KIKIE Ahou Nazaire

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 19:58

 

Gbagbo au premier rang des personnalités africaines les plus populaires, bien que déporté à la prison de La Haye.

 

A deux semaines de sa seconde comparution, le père de la démocratie en Côte d’Ivoire  fait plus que jamais bonne figure, avec «un moral d’acier», selon les personnes proches de La Haye.

 

Le complot ourdi par ceux qui voulaient sa perte n’a pas entamé la popularité de cette grande figure de la lutte pour les libertés et la démocratie en Afrique. Une Afrique pour laquelle il s’est toujours battu pour l’indépendance et la souveraineté. Contre les néo-colons occidentaux, mais aussi et hélas contre les colonisés qui s’acceptent. Au contraire la notoriété de ce grand dirigeant qui a osé dire non au diktat de la cynique France sarkozienne s’est doublée d’une célébrité au plan mondial avec la mobilisation historique des démocrates du monde entier qui demande sa libération.

 

A la veille du second round de son procès, l’atmosphère à La Haye vibre des échos du «Village de la liberté» qui est en train d’être mis en place. Des nouvelles fraîches nous annoncent que les dispositions pratiques ont été prises dans ce sens. Il y a quelques jour, Serge Kassy annonçait les couleurs : «Tout se passe bien. Nous nous sommes mis à la disposition des mouvements patriotiques pour demander la libération du Président Laurent Gbagbo. A cet effet, nous nous préparons pour le 18 juin prochain. Toute l’Europe va bouger ce jour là. En tout cas, tout est fin prêt». Et il n’a pas tort de le dire. Car, depuis plusieurs mois les hôtels affichent complets à La Haye. Pour ne pas dire qu’ils refusent du monde. Au niveau de la diaspora, tout est déjà fin prêt.


La menace des «kodjo rouges» sur Ocampo


A travers l’Europe, via la France, les convois annoncés seront aux couleurs du prisonnier. Malgré les actes de sabotage destinés à faire croire que les démocrates sont divisés par des querelles, la synergie d’action est parfaite. Et rien n’est laissé au hasard. A chaque capitale européenne ses posters, ses tee-shirts et ses gadgets souvenir à l’effigie de Gbagbo. Du côté des Usa,  les Ivoiriens et les démocrates américains tombés sous le charme de Gbagbo se préparent à effectuer le déplacemennt de La Haye. Ils vont répondre à l’appel lancé en août 2011 par Mme Marie Antoinette Singleton, fille du couple présidentiel Gbagbo, par l’ancien Ambassadeur de Côte d’Ivoire aux Usa,  Pascal Kokora et  par Brian Becker, le coordinateur national du mouvement activiste pacifiste américain Answer Coalition. Brian Becker ayant demandé au gouvernement américain d’œuvre à «relâcher Gbagbo et tous les prisonniers politiques en Côte d’Ivoire» au cours d’une conférence organisée à ce effet à Washington Dc par le Cri-Panafricain Usa.

 

Dans les capitales africaines, à Yaoundé, Libreville, Pretoria, Luanda, Accra, Lomé,   Cotonou…, les démocrates vont «s’indigner» contre l’arbitraire  en se déplaçant à La Haye, pour soutenir Gbagbo. La mobilisation des Africains qui s’apprêtent à déferler sur La Haye fera pâlir de jalousie les dictateurs impopulaires et esseulés qui mènent un combat d’arrière-garde contre les peuples dignes du continent.

 

On évoque même la possibilité que de  braves femmes patriotes s’organisent pour montrer leurs redoutables «kodjo rouges» à Ocampo, après Sarkozy. Si jamais le procureur argentin venait à traîner dans les couloirs de la Cpi après le 16 juin, date de son départ. Mais toute cette déferlante va se mettre en branle dans le calme et la discipline, de façon pacifique. N’en déplaise au pouvoir Ouattara et au Rdr  qui, sous Sarkozy,  ont échoué à freiner la mobilisation des patriotes et des démocrates à La Haye. En effet, des sources à La Haye nous avaient révélé, il y a des mois de cela, que le pouvoir sarkozien avait tout tenté pour empêcher la tenue de l’arbre de Noël organisé en décembre 2011 par plus de  15.000 démocrates qui se sont rendus à  la Cpi,  pour passer le réveillon de la Nativité avec le président Gbagbo.


Le désarroi du Rdr


Sarko avait, nous a-t-on confié,  demandé aux autorités néerlandaises de déployer des forces de sécurité pour arrêter les organisateurs  et décourager les soutiens spontanés, à défaut  d’annuler toute manifestation pro Gbagbo à La Haye. Les autorités françaises d’alors avaient même initié des tractations pour faire annuler des vols en direction  de La Haye et essayé de  convaincre des restaurateurs de fermer leurs portes aux démocrates, dans le but d’affamer les visiteurs du président Gbagbo. Ou pour amener des hôteliers à ne pas accepter ceux qui ont effectué le déplacement dans  leurs réceptifs. Mais en vain. D’ailleurs, les démocrates mobilisés pour Laurent Gbagbo étaient «prêts, nous l’avion dit, à traverser, s’il le fallait, l’Afrique, l’Europe, L’Asie et les Usa  à pied pour se rendre à la Haye et dormir dans le froid et dans la neige, à la belle étoile».

 

On sait que la France a même envisagé de faire infiltrer ces manifestations pacifiques par des casseurs du Rdr qui devaient se livrer à des actes de vandalisme  pour  troubler l’ordre public. Dans le but de faire accuser les démocrates de «violences planifiées par le partisans de Laurent Gbagbo». Mais cette option ayant échoué, le Rdr et Amadou- Cimetière ont perdu la maîtrise de leur nerfs et menacé ouvertement de se rendre à La Haye pour «frapper les militants  de Fpi et  les empêcher de se mobiliser le 18 juin 2012».

 

Hélas, pour le pouvoir Ouattara et son fidèle  lieutenant Amadou-Cimetière dit «La Mort»,  les militants du Rdr ne bénéficieront plus des visas Schengen que Sarkozy avait promis de leur octroyer en masse, dans le but de les convoyer en paquets à La Haye, pour agresser les démocrates en cassant tout sur leur passage. Malheureusement pour Ouattara qui se retrouve seul aujourd’hui dans le complot, le  projet de violence des fauteurs de troubles du Rdr est tombé à l’eau. Qui plus est, les autorités néerlandaises qui ont déjà mis en garde contre une telle aventure,  ont fait remarquer que  les manifestations en faveur de Gbagbo à La Haye ont toujours été pacifiques et n’ont jamais donné lieu à des dérapages. Le 18 juin à La Haye, «nous irons jusqu’au bout».
K. Kouassi Maurice

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 09:02

Abidjan - Le Rapport 2012 sur l’empreinte écologique de l’Afrique publié vendredi, à Arusha (Tanzanie), révèle un recul de près de 40% de la biodiversité en Afrique ces quatre dernières décennies.

Cette baisse reflète une dégradation des systèmes naturels dont dépend la prospérité actuelle et future de l’Afrique, prévient le rapport lancé en marge des Assemblées annuelles par la Banque africaine de développement (BAD) et le Fonds mondial pour la nature (World Wide Fund for Nature, WWF).

Toutefois, selon les recommandations du rapport sur l’empreinte écologique de l’Afrique, les infrastructures vertes pour la sécurité écologique du continent pourraient avoir des impacts sociaux et économiques majeurs si elles sont prises en charge par les décideurs et les investisseurs.

"Notre infrastructure écologique : les écosystèmes terrestres, d’eau douce et marins, est aussi capitale pour le développement humain que les infrastructures industrielles et sociales telles que les routes, les écoles, les hôpitaux et l’approvisionnement en énergie", fait remarquer le directeur général de WWF, Jim Leape.

Il met l’accent sur la possibilité et l’urgence d’agir pour assurer un accès adéquat et équitable à l’eau, aux combustibles et à la nourriture dans les décennies à venir.

Le Rapport sur l’empreinte écologique de l’Afrique met en valeur les initiatives évolutives réussies à travers l’Afrique dans les énergies renouvelables, la gestion intégrée des ressources en eau, l’écotourisme et la conservation des forêts.

"J’exhorte les décideurs à agir en conséquence", a déclaré Jim Leape.

Le rapport qui insiste sur le maintien du capital naturel de l’Afrique, comme fondement du développement durable et inclusif, est destiné à alimenter la réflexion sur un développement plus écologique en Afrique et à rallier l’action des décideurs et des investisseurs dans le cadre des préparatifs de Rio +20, la Conférence des Nations Unies sur le développement durable, qui aura lieu plus tard ce mois-ci au Brésil.

Pour le président de la BAD, l’Afrique doit "adopter une approche plus durable de développement peut générer des avantages en termes de sécurité de l’environnement, de bien-être humain, et une compétitivité accrue".

Ce rapport qui est le premier produit conjoint de ce partenariat BAD-WWF officiellement signé un en juillet 2011, pour le développement de partenariat gagnant-gagnant avec les économies émergentes et le renforcement de la coopération Sud-Sud, ainsi que l’appui au partage du savoir et à la diffusion des produits du savoir pour la croissance verte et le développement durable, et le changement climatique.
(AIP)

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 09:00

PARIS - La France "n`a pas vocation à intervenir directement" en Afrique, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, réaffirmant dans un entretien au journal Le Monde de mardi son soutien aux organisations régionales pour résoudre les crises.

Face aux crises qui secouent le continent, notamment au Mali où "la situation est très préoccupante", "ce qu`il faut, c`est une action globale de la communauté internationale qui conjugue stabilisation, développement et renforcement de la sécurité", affirme le ministre.

"La France, pour sa part, n`a pas vocation à intervenir directement. Nous préférons de beaucoup que les autorités africaines, et notamment la Cédéao (Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest), soient à l`action", explique-t-il.

Cette position était déjà celle de Paris sous la présidence de Nicolas Sarkozy (2007-2012), qui avait promis "un nouveau partenariat" avec le continent noir et affirmé que la France n`avait plus vocation à être "le gendarme de l`Afrique".

Comme son prédécesseur, François Hollande a promis une "rupture" définitive avec la "Françafrique", vocable désignant ce mélange d`influences occultes, chasses gardées commerciales et clauses politiques secrètes, qui a marqué les relations entre Paris et ses anciennes colonies depuis les années 60.

Un des premiers actes, fort en symbole, de cette volonté de renouveau est la suppression du ministère de la Coopération, remplacé par un portefeuille du Développement et confié à un jeune député européen écologiste spécialisé dans la lutte contre les paradis fiscaux, Pascal Canfin.

M. Fabius, qui a promis lors de sa prise de fonction un "partenariat d`égal à l`égal" avec l`Afrique, a affirmé vouloir "accompagner son développement" et "ne pas réduire aux crises" l`approche française.

"S`agissant de l`Afrique, vous n`entendrez assurément pas - et heureusement- un nouveau discours de Dakar", a ajouté le ministre, en référence au discours de Nicolas Sarkozy, qui avait affirmé en juillet 2007 que "l`homme africain n`est pas assez entré dans l`Histoire", scandalisant à la fois sociétés civiles et dirigeants africains.

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 08:53

ABIDJAN - La justice ivoirienne a entendu vendredi Michel Gbagbo, fils de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, dans le cadre des premières auditions de personnalités détenues de l`ex-camp au pouvoir, a annoncé à l`AFP l`un de ses avocats.

Le Franco-Ivoirien Michel Gbagbo, 42 ans, inculpé d`infractions économiques, dont le détournement de deniers publics, était détenu à Bouna (nord-est) depuis environ un an, avant d`être récemment hospitalisé à Abidjan.

Il "a été entendu" à Bouna par un juge du tribunal d`Abidjan, a affirmé Me Toussaint Zahui Dako, joint par téléphone depuis la capitale économique ivoirienne. "Nous l`avons trouvé bien moralement et physiquement", a-t-il ajouté.

Fin mai, sa mère française, Jacqueline Chamois, avait affirmé à l`AFP que Michel Gbagbo était "un prisonnier d`opinion" et elle avait demandé un "rapatriement sanitaire" pour son fils "très éprouvé".

Jeudi et vendredi, l`ex-chef du parti de M. Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N`Guessan, a aussi été entendu. Déjà poursuivi pour "crimes économiques et atteinte à la sûreté de l`Etat", il est désormais inculpé en outre de "crimes de sang, génocide, attaque des populations civiles, vols aggravés", a précisé son avocat.

Ces audiences marquent le début des premières auditions sur le fond d`une vingtaine de pro-Gbagbo détenus dans plusieurs villes du Nord ivoirien depuis plus d`un an. Cette série d`auditions est censée s`achever en octobre, selon le programme fourni par les avocats.

Ces personnalités, parmi lesquelles figure l`ancienne Première dame Simone Gbagbo, détenue à Odienné (nord), avaient été arrêtées puis placées en détention à la fin de la crise politico-militaire meurtrière de décembre 2010-avril 2011, pour atteinte à la sûreté de l`Etat et/ou infractions économiques.

Née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à l`élection de novembre 2010, la crise a fait quelque 3.000 morts.

Le camp Gbagbo réclame sans relâche la libération de ses responsables en détention, l`ex-président en tête, incarcéré à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l`humanité.

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 08:39

Des "coupeurs de route" ont attaqué, lundi, sur l’axe Ferké-Ouangolo, un autocar de transport, dépouillant ses passagers d’environ cinq millions de FCFA, a appris l’AIP auprès de la brigade de gendarmerie de Ferkessédougou. Le véhicule, un autocar de la compagnie CTK de Korhogo, en partance pour le Mali voisin, avec à son bord des commerçants en majorité, a été stoppé au PK 05, entre Ferkessédougou et Ouangolodougou, par dix individus encagoulés et armés de kalachnikov. Plusieurs heures durant, ces bandits, de véritables coupe-jarrets, vont en toute quiétude dépouiller les passagers de leurs biens, argent et matériel, avant de fondre dans la nature, selon les témoignages.

 

COMMENTAIRE DU BLOGUEUR FOU :

Pas sérieux ça M. Soro, en tant que député de Ferkéssedougou et Président de l'Assemblée Nationale vous devriez être le premier concenré par la séccurité de vos con,citoyens . Notamment en tant qu'ex premier ministre et ministre de la défense protégé par une armée de 300 soldats ! Tout citoyen ivoirien n'a pas votre degré de protection monsieur le député !


 


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