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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 03:37

maca3(1)

Communiqué du Collectif des Femmes (épouses, mères, enfants, sœurs et amies) DES DETENUS DE LA CRISE POST-ELECTORALE

MESDAMES ET MONSIEURS

ORGANISATIONS NATIONALES ET INTERNATIONALES DE LA DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME
TRES CHERS AMIS JOURNALISTES

IVOIRIENS, IVOIRIENNES
TRES CHERS FRERES, TRES CHERES SOEURS

Nous sommes encore une fois meurtries, encore une fois épeurées car nous venons d’apprendre par la voix de la presse que dans la nuit du 23 au 24 Juillet 2013, deux de nos époux, deux de nos enfants, deux de nos pères, deux de nos frères et deux de nos amis détenus illégalement que sont Akesse Agnero Cyrille et Koffi N’Dri Boniface ont perdu la vie au environ de 21h 30 après avoir reçu des balles étant dans leurs cellules respectives….

Selon la presse nationale les tirs ont survenu lorsque le détenu de droit commun du nom de Yacou, chef du bâtiment C a refusé d’être transféré à la prison de Dimbokro. Selon les informations obtenues grâce aux personnes sur place, depuis 5heures du matin les détenus sont étouffés par les gaz lacrymogènes et les grenades offensives.

Les conditions actuelles sont alarmantes car l’on nous annonce un bilan de 57 morts dont 16 femmes qui si rien n’a été fait pour ramener de l’ordre risquerait de s’alourdir.

Face à cette situation qui n’a toujours pas pris fin plusieurs questions nous viennent à l’esprit.

-Avaient-ils besoin de tirer à balles réelles dans le vide ?

-Le détenu YACOU est-il la cible réelle ?

-Pour le transfèrement d’un détenu, les administrations pénitentiaires avaient elle besoin de traiter des détenus comme des brebis galeuses?

-Cette histoire n’est-il pas un prétexte pour déporter encore une fois les détenus politiques et militaires vers les prisons de l’intérieur ?

Tant de questions restent encore une fois sans réponses.

Nous condamnons cet acte criminel et irresponsable dont les auteurs ne sont que les agents pénitentiaires.
Nous déplorons le fait que nos époux, Pères, frères et amis soient traités comme des animaux et non des êtres vivants.
Nous lançons un cri de cœur !
Nous interpellons la communauté internationales, les organisations des défenses des droits de l’homme, l’onuci et le gouvernement ivoirien afin que ce traumatisme prenne fin et que les droits des détenus politique et militaire soient respectés.
Nous ne pouvons terminer sans avoir une pensée noble pour toutes les familles qui sont aujourd’hui victimes de cet acte barbare, nous pouvons terminer sans avoir une pensée pieuse pour ces âmes qui nous ont quittés !
Akesse Agnero Cyrille et Koffi N’Dri Boniface nos cœurs saignent ENCORE !

QUE DIEU NOUS CONSOLE !
QUE VOS AMES REPOSENT EN PAIX !

Mlle Douati
Chargée de communication du collectif des femmes des détenus de la crise post-électorale

Le titre est du Journal de Connection [ljdc.info]

mac

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 11:43

La Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) risque de connaître des bouleversements au niveau de son organigramme, ces jours-ci.

Selon l'hebdomadaire Jeune Afrique, n°2741 du 21 au 27 juillet 2013, qui livre l'information, dans la perspective du prochain passage de la Côte d'Ivoire à la radio et à la télévision numérique, le Directeur général de la Rti, Ahmadou Bakayoko, compte procéder à une suppression de deux postes au niveau de l'institution qu'il dirige. Il s'agit des postes de directeurs généraux adjoints. Ces derniers vont être remplacés par un secrétariat général fort, comme c'était le cas au temps du président Laurent Gbagbo.

En dehors de ces postes, l'homme fort de la télévision ivoirienne, dans le cadre de ses reformes, entend créer au sein de la Rti une société de diffusion et de production qui sera pilotée par Adama Yéo, actuel directeur général adjoint.

Mais le hic à présent, c'est la réserve de Affoussiata Bamba Lamine, ministre de la communication, recommandant au secrétariat général, la journaliste-présentatrice Habiba Dembélé-Sahouet, qui le retiendrait encore. Alors qu'il bénéficie déjà du soutien de Pascal Aka Brou, président du conseil d'administration de la Rti.

Ahmadou Bakayoko va-t-il s'opposer ou abdiquera-t-il à la décision de la première responsable de la Communication en Côte d'Ivoire ? Les jours à venir nous situerons.

 

Séverin DJAHA (Stg)

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 11:40

Le secrétaire national de la Jeunesse du Front populaire ivoirien (JFPI) par intérim, Dahi Douhouré Nestor, a mené une mission dans les bases du parti de Laurent Gbagbo dans la région de Soubré et à Gagnoa.

Cette mission qui s’inscrit dans le cadre de l'opération ‘’éveil de conscience’’ initiée par le Bureau national de la JFPI, se fait en compagnie du président du comité de crise des parlements et agoras de Côte d’Ivoire, Gnahoré Achille. Pour cette première étape, c’est la sous-préfecture de Galébré qui a accueilli la délégation de la JFPI, le vendredi 19 juillet 2013. Village natal de Dahi Nestor, Galébré est situé sur l'axe Gagnoa-Soubré. « La vérité a fini par rattraper le mensonge. La politique de M. Ouattara a été construite sur du mensonge. Car en Côte d'Ivoire, il n’y a pas de problème entre le nord et le sud. Tout cela a été une invention de M. Ouattara. J'appelle tous les Ivoiriens à s’unir car si M. Ouattara fait 10 ans au pouvoir, la Côte d'Ivoire risque de disparaître au profit d'un autre peuple. Il travaille pour les intérêts des étrangers. Il se moque que les Ivoiriens ne se nourrissent ou ne se soignent pas », a asséné Dahi Nestor, soulevant des applaudissements dans la foule qui est sortie nombreuse pour l’écouter.

Il a salué le peuple de Galébré au nom du président du FPI par intérim, Miaka Oureto Sylvain, avant d’inviter les militants de ce parti à se préparer à accueillir Laurent Gbagbo, qui est emprisonné à la Haye depuis plus de 2 ans. Dahi Nestor, qui s’est aussi rendu à Grand-Zattry puis à Soubré, a rencontré une mobilisation particulière. Le dimanche 21 juillet 2013, la fédération de Gagnoa a reçu le remplaçant de Koua Justin à la tête de la JFPI. Cette rencontre consistait à préparer une visite à Gagnoa, les 10 et 11 août 2013.

Hervé KPODION
Ser.com JFPI

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 11:37

Au mois trois personnes ont trouvé la mort dans la nuit de mardi à mercredi lors d’une évasion des détenus de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA), a appris APA de source sécuritaire.

Selon une source policière, les détenus du bâtiment C ont cassé leur cellule avant de casser celles du bâtiment A et B aux environs de 21 heures Gmt. Trois morts et plusieurs blessés ont été enregistrés du côté des détenus lors de l’intervention des forces de l’ordre.

‘’Les forces de l’ordre ont pu mettre la main sur plusieurs évadés mais, il y a en ce moment une dizaine de prisonniers qui ont réussi à s’évaporer dans la nature’’, a ajouté la même source, sans préciser les raisons de cette ’’insurrection’’ des prisonniers.

Des riverains de la zone de la MACA, contactés par APA ont confirmé des tirs nourris. Les habitants de ce secteur de Yopougon (Ouest d’Abidjan)terrés chez eux pour éviter des balles perdues, ont laissé régner un calme de cimetière.

La MACA a dépassé sa capacité d’accueil qui est de 1.500 places lors de sa construction en 1980. Elle compte à ce jour près de 5 000 détenus ’’entassés’’ dans des cellules.

Elle a avait été fermée après la violente crise post électorale de décembre 2010 à avril 2011 qui a fait au moins 3000 morts. Sa réouverture a eu lieu le 16 août 2011, après une réhabilitation assurée par les partenaires au développement, notamment l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI).

Des ex-combattants ont été récemment formés pour le renforcement des effectifs des gardes pénitentiaires après des évasions récurrentes constatées dans certaines prisons du pays. La Côte d’Ivoire compte 33 prisons sur l’ensemble de son territoire national.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 11:25

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le récent passage à Abidjan de la procureure de la Cour pénale internationale (Cpi) a jeté l'émoi dans le camp des personnes soupçonnées d'être dans le viseur de cette juridiction internationale ; notamment dans les rangs des pro-Ouattara.

Fatou Bensouda a en effet réaffirmé que la Cpi se donnera les moyens d'inculper tous ceux qui auraient commis, durant la crise post-électorale, des crimes relevant de ses compétences, c'est-à-dire des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité ou des crimes de génocide.

Au terme de son bref séjour en terre ivoirienne vendredi 19 et samedi 20 juillet dernier, elle a laissé entendre qu'aucune de ces personnes qui auront été épinglées à l'issue des enquêtes, ne sera épargnée. « Dès que les juges de la CPI décideront sur la base de la loi et des preuves présentées par mon Bureau, de demander l’arrestation et la remise à la Cour d’un autre suspect – peu importe son nom, son rang, son parti politique, ou n’importe quelle autre considération – le gouvernement ivoirien devra respecter ses obligations et remettre cette personne à la cour pour qu’elle réponde de ces accusations devant la justice », a prévenu la procureure de la Cpi, non sans insister sur l'obligation qu'ont les autorités ivoiriennes de livrer toute personne qui aura été mise en cause à l'issue des enquêtes.

« Cette obligation bien sûr inclut les mandats d’arrêt et demandes de remise à la Cour émis par les juges de la CPI dans le cadre de nos enquêtes et poursuites. Cela vaut donc pour le mandat existant contre Madame Simone Gbagbo ainsi que pour tout autre suspect, dans l’avenir. Les autorités ivoiriennes ont réitéré leur volonté d’assurer le suivi diligent de nos demandes », a martelé la procureure de la Cpi.

A travers son bout de phrase, « ainsi que pour tout autre suspect dans l'avenir », Bensouda souligne que d'autres personnalités ivoiriennes pourraient être poursuivies par la justice internationale. Et cela, de quelque bord qu'elles soient.

La Cpi, assure-t-elle, n'hésitera pas à engager des poursuites contre tous ceux dont la responsabilité sera établie dans les crimes commis pendant la crise post-électorale, même s'ils sont proches du pouvoir. D'où cette précision : « peu importe son nom, son rang, son parti politique ou n'importe quelle considération ».

Ces propos de Bensouda ne laissent aucun doute quant à la détermination de la Cpi à débusquer tous ceux qui auraient commis des crimes de guerre et crimes contre l'humanité pendant la crise post-électorale, notamment ceux qui se trouveraient dans le camp des vainqueurs de la guerre post-électorale. Alors que ces personnes croyaient pouvoir se soustraire aux griffes de la justice internationale, cette mise au point de Fatou Bensouda va sûrement susciter des inquiétudes voire la peur dans leurs rangs.

D'ailleurs, le successeur de Luis Moreno-Ocampo a laissé entendre qu'une liste de personnes serait déjà établie, sur laquelle figurent les noms de Laurent et Simone Gbagbo.  «  Dans les médias, il est dit que le Bureau du procureur est en train de poursuivre telle ou telle personne, mais nous n'avons poursuivi personne à part les personnes qui sont déjà sur la liste, c'est-à-dire M. et Mme Gbagbo », a déclaré Bensouda. De quelle liste s'agit-il ? On n'en sait pas davantage, pour l'heure. Toujours est-il que cette fameuse liste noire nourrit les spéculations les plus folles, dont certaines font les choux gras des médias. Evoquant cette liste tenue secrète, Guillaume Soro avait déclaré en juillet 2012, sur les antennes de Rfi : « Jusqu’à présent, la Cpi a été appelée à venir investiguer en Côte d'Ivoire.

Mais en ma connaissance, elle n'a émis que quatre mandats d'arrêt, qui évidemment ont été émis contre monsieur Laurent Gbagbo, Simone Gbagbo, Blé Goudé et le général Dogbo Blé ». A l'époque, le mandat d'arrêt lancé contre Simone Gbagbo n'avait pas encore été rendu public par la Cpi. Pourtant, des mois auparavant, Soro l'avait éventré.

On comprend alors que la presse nationale évoque régulièrement des noms de personnalités pro-Ouattara qui seraient, elles aussi, dans le viseur de la procureure de la Cpi. Les dernières déclarations de Fatou Bensouda à Abidjan sont, en tout cas, loin de rassurer ces personnes.

Assane NIADA

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 11:22

En 2002 et 2003, au moment où les Ivoiriens du sud du pays se préparaient, comme ils pouvaient, pour aller combattre la rébellion du nord qui massacraient de pauvres gens, des cadres du Pdci initiaient une contre-campagne pour demander à leurs parents ou à leurs amis «de ne pas se mêler de cette affaire» qui ne les concerne pas. Un haut dignitaire du centre a même franchi le rubicon en déclarant devant les caméras : «Cette guerre n’est pas la nôtre».


Bien que cette déclaration ait scandalisé nombre d’Ivoiriens lucides, elle a fait cependant son chemin chez certains Ivoiriens qui, mettant en pratique le conseil du dignitaire, ont offert gîte et couvert aux rebelles dans les grandes villes comme Bouaké, Man et les villes sous leur contrôle. A peine installée, la rébellion s’est mise à «mélanger tout le monde» dans sa recherche de pitance quotidienne. Cela jusqu’à la présidentielle de 2010 où le comble de l’horreur a été atteint.


Aujourd’hui, devenus maîtres de la Côte d’Ivoire, ils n’ont aucune peine à imposer tout à tout le monde. Les domiciles des cadres Pdci ont été pillés comme ceux des autres Ivoiriens qui les combattaient. A l’ouest (Cavally), Guéré et Baoulé sont chassés de leurs terres et plantations par des Burkinabè armés jusqu’aux dents qui en deviennent les maîtres. L’ouest mis en coupe réglée, le cap est mis sur le centre, précisément à Bouaflé, en pays baoulé.


«Angovia est comme la Côte d’Ivoire. Nous avons offert l’hospitalité, en retour c’est la désolation que nous avons récoltée. Ce sont des Burkinabè arrivés ces derniers temps et qui n’ont pas de dortoir fixe qui ont fait ça. Ils ont reçu du renfort venu de Kossou et Toumbokro. Ils voulaient nous chasser et accaparer nos terres». Le chef de terre Diby Kouassi, qui a tenu ces propos à notre envoyé spécial à Angovia, relatait ainsi les souffrances de ses populations après le passage des Burkinabè qui ont surpris nuitamment les populations de ce village et brûlé toutes les maisons. Comme ils le font un peu partout à travers le pays où, aidés de leurs fusils d’assaut et autres Kalachnikovs, ils chassent les populations ou tirent sur elles.


A Angovia comme à Toulépleu, Bloléquin, Taï, Guiglo, Duékoué, Bangolo etc., les populations passent le plus clair de leur temps à refaire ou reconstruire leurs habitations. Brûlées ou détruites par les hommes de Ouattara (pour la plupart des Burkinabè), ces habitations donnent une image triste des villages dans lesquels la couleur dominante est la fumée noire.

Y a-t-il quelqu’un pour sauver les Ivoiriens ? Y a-t-il quelqu’un pour aider Angovia ?

Serions-nous en train de pleurer, en train de déplorer de nombreuses pertes en vies humaines et en matériels si nous avions fait comme les leaders chinois pour chasser l’envahisseur japonais lors de la guerre de 1937-1945? Cette année-là, alors que le général Tchang Kaï-chek était en guerre contre son frère Mao Tsé Toung, il décida de déposer les armes et de rejoindre Mao pour repousser l’armée japonaise qui venait d’envahir le territoire chinois. Une fois la victoire obtenue, Tchang Kaï-chek retourne à sa base et reprend le combat contre Mao. Même si Mao l’a vaincu, il aura montré le visage d’un vrai patriote dont toute la Chine s’est toujours souvenue.


En Côte d’Ivoire, la méchanceté des uns contre les autres a plongé le pays dans une situation d’où seul le miracle peut le sortir. Des gens ont agi comme s’ils étaient devenus aveugles ou comme s’ils avaient tout perdu. Il n’était même pas rare d’entendre certains dire : «Je préfère un étranger à un Ivoirien». Pauvre de nous !

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 11:20

Une cinquantaine de personnes se réclamant d’un collectif des personnes handicapées diplômées sans emploi (COHDISE) ont entamé, mardi, en fin de matinée, une grève de la faim sur l’esplanade de l’Assemblée nationale, à Abidjan, pour revendiquer de l’emploi, a constaté l’AIP sur place.

‘’Nos vies contre de l’emploi pour les personnes handicapées’’ ou ‘’l’emploi, notre combat pour la dignité’’, pouvait-on lire sur deux affiches à même le sol sur les marches à l’entrée de l’hémicycle, du côté du stade Houphouët-Boigny.

Selon M. Konan Vick Durante David, président dudit collectif, cette grève intervient après l’échec de plusieurs rencontres avec le ministère de l’emploi, des affaires sociales et de la formation professionnelle (la tutelle) et le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (MFPRA). ‘’Nous avons adressé des courriers à notre ministère de tutelle et rencontrer le directeur de cabinet adjoint du MFPRA pour notre cas mais sans succès", a-t-il déclaré.

Source AIP

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 11:17

Le lead vocal du groupe Magic System n’a pas attendu longtemps pour réagir aux accusations de plagiat portée contre lui relativement à la reprise de la chanson ‘’Kappa’’ de Poignon, une des figures de proue du Zouglou.

Le samedi dernier 20 juillet 2013, saisissant la tribune de l'émission ‘’Carrefour week-end’’ de Radio Fréquence 2, animée par Didier Bléou et Patricia Kouadio, A’salfo qui séjourne actuellement en Europe, a tenu à mettre les choses au clair. Il s’est d’abord dit surpris de cette sortie de Poignon.

Ensuite, il a reconnu avoir utilisé cette chanson qui est de l’ex-lead vocal du Zougloumania. « Oui, nous avons utilisé sa chanson. Mais nous l’avons fait avec son autorisation », a-t-il clarifié, non sans s’interroger sur les raisons sur ces allégations de Poignon. « Jusqu’à preuve du contraire, je n’arrive pas à comprendre qu’il ait attendu tout ce temps, pour revenir sur cette affaire. Et où ? dans la presse », a-t-il déploré. Aussi a-t-il regretté que Poignon ne dise alors que « quand nous sommes à Abidjan, nous nous voyons». Et d’ajouter « Il aurait pu m'en parler et on aurait trouvé une solution au problème ». Il a ironisé en lançant cette maxime chère aux zougloumen « en Zouglou, le linge sale se lave en famille ».

Bien avant, l’auteur de ‘’Premier gaou’’ a justifié le choix du groupe à reprendre ce titre culte de Poignon. « En interprétant le morceau ‘’Kappa’’ de Poignon, c'était pour nous une manière d’honorer un aîné du Zouglou », a-t-il précisé, avant de regretter cette suite judicaire. Toutefois, il s’est dit disposé à répondre à cette plainte afin que ce contentieux soit définitivement  vidé. « Nous attendons de voir clair dans la plainte qu’il a déposé au Burida. (Bureau ivoirien du droit d’auteur :Ndlr) (…)  S’il m’avait approché pour m’expliquer qu’il n’avait pas encore touché les droits concernant sa chanson, cette affaire aurait été vite réglée », a-t-il insisté.

 DIARRA Tiémoko

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 11:13

On a pensé qu'il n'allait plus arriver. La presse nationale et internationale, venue en grand nombre, a attendu de 11 h 30 -heure prévue pour le début de la conférence à 13 heures passées.

Et des informations ont commencé à circuler qui annonçaient que Kouadio Konan Bertin dit KKB n'allait plus venir, ce mardi 23 juillet 2013, à la maison du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), pour échanger avec la presse. Le président de la Jeunesse du Pdci (Jpdci) est arrivé finalement. Et a martelé : « Je vous ai appelés pour que vous constatez, avec moi, que je peux mettre les pieds au siège du Pdci-Rda. Je vous ai appelés pour que vous constatez avec moi que depuis 99, je suis le gardien de cette maison, le gardien du temple. Personne ne peut m'empêcher de mettre mes pieds à la maison du Pdci-Rda. Et des rumeurs persistantes étaient en train de faire croire que j'étais interdit de séjour ici. Je suis venu là pour que ces rumeurs ne prospèrent point ».

KKB, expliquant son retard, a informé qu'il a pensé que la réunion de son groupe parlementaire à laquelle, il était convié, à l'Assemblée nationale au Plateau, allait finir avant 11 h. Mais, selon lui, des questions lui étant directement destinées, il était dans l'obligation d'attendre la fin de la rencontre avant de venir honorer son face-à-face avec la presse.

Et comme nous l'annoncions dans notre parution du mardi 23 juillet 2013, le leader de la Jpdci a répondu à Michel Coffi Benoît, révélant ce que ce dernier disait de Bédié en 2000. Pour étayer ses propos, KKB a brandi le journal l'Inter N° 578 du mardi 28 mars 2000 dans lequel, Michel Coffi Benoît affirmait, en Co-Une : « nous sommes contre le retour et le maintien de Bédié » à la tête du Pdci-Rda. Le président des jeunes du « vieux » parti de faire ces commentaires : « C'est ce Michel Coffi Benoît qui est devenu Bédéïste au point de penser qu'il va m'interdire, moi, l'accès à une tribune du Pdci-Rda. Il est bon que ces choses-là soient sues de l'ensemble des militants. Mais, ce que je dis de Michel Coffi Benoît aujourd'hui est valable pour beaucoup d'autres. Et chacun aura son tour devant son propre miroir. Qu'il s'agisse d'Adjoumani Kobenan Kouassi, qu'il s'agisse de Guikahué Kacou Maurice, on va leur donner leur propre miroir, ces Bédéïstes des temps nouveaux ».

C'est que Michel Coffi Benoît, assurant l'intérim du Secrétaire général du Pdci, a indiqué dans Le Nouveau Réveil du lundi 22 juillet 2013 que KKB n'est pas invité au conclave de Daoukro prévu début août prochain. « Ce sont des choses qu'il ne faut pas laisser passer. Je voudrais lui rappeler tout simplement que, depuis le congrès de 2002, je suis le Secrétaire général-adjoint chargé de l'organisation et de la mobilisation du Pdci-Rda avec Kacou Guikahué Maurice. Et il ne peut pas se tenir une cérémonie au sein du Pdci-Rda sans que je ne sois là. Rien qu'en cette qualité, je serai présent à ce conclave », a craché le conférencier sous les applaudissements de ses partisans présents dans la salle.

La transparence des élections exigée

Comme deuxième raison, il a affirmé qu'en tant que candidat déclaré à la présidence de ce parti, il ne peut pas se tenir un événement qui concerne le Pdci-Rda, et surtout qui traite de son avenir sans qu'il ne soit présent. « Je serai donc présent au conclave de Daoukro », a coupé court le vice-président du groupe parlementaire Pdci à l'Assemblée nationale. « Mieux, les « Bédéïstes » des temps nouveaux, qui se croient l'armature nécessaire de faire la morale aux gens, il est bon que nous puissions leur donner leur propre miroir pour qu'ils se remirent et qu'ils voient à quoi ils ressemblent », a-t-il lancé dans le jardin de ses détracteurs.

Kouadio Konan Bertin a souligné qu'il va exiger des conditions pour la transparence de l'élection à la présidence du parti d'Houphouët Boigny. « Je suis candidat et nous allons exiger la mise en place des comités paritaires pour l'organisation de ce congrès. Nous allons exiger que les règles de jeu démocratique soient établies pour que nous nous mettions d'accord sur le mode opératoire de ce congrès, sur les participants », a-t-il fait savoir en présence des députés Kramo Kouassi de Bocanda et Dibahi Dodo Amédé d’Iboguhé (Issia). « Étant donné que nous sommes tous conscients qu'on ne peut pas regrouper tous les membres statutaires actuellement dans une même salle, il faut qu'on trouve ensemble, de façon consensuelle, le mode opératoire. Il est hors de question qu'on coopte quelques uns d'entre nous pour aller faire la mascarade », a-t-il insisté. « Donc, nous allons exiger que les règles du jeu démocratique soient mises en place pour que chaque candidat soit tenu de respecter le verdict des urnes », a précisé KKB.

Relativement aux lois sur la nationalité et le foncier que le gouvernement veut envoyer sur la table des députés, il a dit qu'il n'y avait pas d'urgence, plaidant pour que le pouvoir se concentre plutôt sur l'unité nationale.

Répondant à une question, le premier responsable des jeunes du Pdci a dit qu'il n'est pas exclu que Bédié et lui se retrouvent à la fin. KKB ira-t-il accueillir le président du  Pdci à son arrivée de Paris ? « Oui », a-t-il répondu, ajoutant que Bédié demeure président du parti. Et qu'en tant que tel, il ira l'accueillir en sa qualité de leader de la Jpdci prônant le respect des textes. « Nous devons sortir de ce congrès avec le rajeunissement pour repartir à la reconquête du pouvoir d'État avec le Pdci. Je dis aux Ivoiriens et aux militants, l'échéance pour nous, c'est 2015. Le  Pdci-Rda doit revenir au pouvoir en 2015 et ceci doit être un rêve pour tous les militants du parti », a lancé KKB, annonçant son investiture pour début septembre 2013.

 

SYLLA Arouna

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 10:50

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Paru dans le journal Arc en Ciel [journal dirigé par le président du groupe parlementaire UDPCI, député de Biankouma, Dély Mamadou] du vendredi 19 juillet 2013.

Le Président de l’UDPCI, par ailleurs Ministre du plan et du développement, devant ses coordonnateurs de la région des savanes, s’agissant des mécontentements quand au partage du pouvoir au RHDP, répondait en substance ceci: « c’est le RDR qui est au pouvoir, le Président fait ses nominations comme il veut. Concernant le mauvais partage du pouvoir dont on parle au RHDP, il n’y a pas eu d’accords écrits. »

Toujours dans le même journal paru hier lundi, on nous apprend que MABRI a demandé à ses parents [DAN] de voter ADO [Alassane Ouattara] à 100 % en de 2015.

L’examen de ces deux articles nous amène à plusieurs réflexions et interrogations:

De toute évidence, quand Mabri dit que c’est le RDR qui est au pouvoir, il veut justifier le fait que ce n’est pas lui qui nomme et que la responsabilité du partage ne lui incombe pas et que si l’UDPCI s’en sort avec un mauvais compte, c’est par la faute du PR. Mais ce qui est incongru dans cette affaire c’est qu’il ajoute qu’il n’a pas eu d’accords écrits. Cela voudrait dire que MABRI a trahi les siens en les envoyant dans une alliance où ils ne gagneraient pratiquement rien parce qu’il faut signaler que sous Gbagbo, l’UDPCI avait pratiquement les mêmes avantages que maintenant.

Deuxième chose assez incohérente. Comment appeler à voter en 2015, quelqu’un qui a déjà fait preuve d’égoïsme envers nous et dont on est pas sûrs de l’évolution des choses, car c’est son dernier mandat.

On en vient à la conclusion que soit MABRI joue le jeu et il se dédira après, ce qui ne serait pas étonnant, soit il se contente en tant que Président du quatrième parti de Côte-d’Ivoire de son seul poste de Ministre d’état qui lui donne l’impression d’être le tout puissant dans ce parti et en même temps de rester dans les bonnes grâces du PR au grand détriment du parti.

Cela reste une grande interrogation ?

JM

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