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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 06:32

Son Excellence Jean-Marc Simon, ambassadeur de France en Côte d’Ivoire s’est longuement célébré au cours d’une interview fleuve qu’il a accordée à un confrère de la place. L’occasion était belle pour le diplomate de célébrer sa belle et grande France, fille aînée de l’Eglise catholique et avocate acharnée du respect des droits de l’homme (sic).

Dans sa prodada (comme on le dit à Abidjan), l’homme a clamé sans rire que depuis que Ouattara est aux affaires, la ville est propre, la sécurité règne, on circule la nuit sans être importuné à des barrages intempestifs et la criminalité semble régresser. A l’entendre, on croirait que le sieur Jean-Marc Simon parle d’un pays autre que la Côte d’Ivoire tellement ses propos sont renversants.

Emporté par son souci de bien présenter, le diplomate a oublié, que c’est lui le même qui soutenait, il y a peu, devant Claude Guéant, et rapportés par notre confrère français le Journal du dimanche (JDD), que les rues abidjanaises sont dangereuses.

En politique, cela s’appelle faire de la démagogie. Tout simplement. Et comme si Dieu voulait confondre l’ambassadeur, son diagnostic sécuritaire a coïncidé hier avec la nouvelle de la mort de notre confrère Tusty, la « souris » de Nostalgie, abattu samedi dernier par un élément des FRCI.

C’est la meilleure réponse que méritait Jean-Marc Simon et au-delà, tous ceux qui s’évertuent à cacher la réalité des choses en Côte d’Ivoire. Un vrai pied de nez à Hamed Bakayoko, ministre de la sécurité et ironie du sort, grand patron du regretté Tusty. Pars en paix, cher confrère.

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 06:32

Son Excellence Jean-Marc Simon, ambassadeur de France en Côte d’Ivoire s’est longuement célébré au cours d’une interview fleuve qu’il a accordée à un confrère de la place. L’occasion était belle pour le diplomate de célébrer sa belle et grande France, fille aînée de l’Eglise catholique et avocate acharnée du respect des droits de l’homme (sic).

Dans sa prodada (comme on le dit à Abidjan), l’homme a clamé sans rire que depuis que Ouattara est aux affaires, la ville est propre, la sécurité règne, on circule la nuit sans être importuné à des barrages intempestifs et la criminalité semble régresser. A l’entendre, on croirait que le sieur Jean-Marc Simon parle d’un pays autre que la Côte d’Ivoire tellement ses propos sont renversants.

Emporté par son souci de bien présenter, le diplomate a oublié, que c’est lui le même qui soutenait, il y a peu, devant Claude Guéant, et rapportés par notre confrère français le Journal du dimanche (JDD), que les rues abidjanaises sont dangereuses.

En politique, cela s’appelle faire de la démagogie. Tout simplement. Et comme si Dieu voulait confondre l’ambassadeur, son diagnostic sécuritaire a coïncidé hier avec la nouvelle de la mort de notre confrère Tusty, la « souris » de Nostalgie, abattu samedi dernier par un élément des FRCI.

C’est la meilleure réponse que méritait Jean-Marc Simon et au-delà, tous ceux qui s’évertuent à cacher la réalité des choses en Côte d’Ivoire. Un vrai pied de nez à Hamed Bakayoko, ministre de la sécurité et ironie du sort, grand patron du regretté Tusty. Pars en paix, cher confrère.

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 06:27

Pour entretenir la flamme militante chez ses partisans, le Front populaire ivoirien (FPI) a organisé le week-end dernier deux meetings de remobilisation, à Bonoua puis à Port-Bouët. Sur ces deux places, les militants ont connu la même infortune. Avec notamment un décor de guerre fait de coups de feu, d’usage d’armes blanches, de course-poursuite, d’agressions physiques et de dégâts matériels importants.

Au plan humain, les organisateurs notent une vingtaine de blessés et un traumatisme profond chez bien de partisans du président Laurent Gbagbo qui se remettaient justement de l’électrochoc du 11 avril dernier et du climat de terreur qui s’en est suivi. C’est qu’à Bonoua comme à Port-Bouët, certains éléments bien-pensants des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) ont eu l’ingénieuse idée de sortir des armes de guerre et user de la force brutale contre des populations civiles aux mains nues qui ne demandaient qu’à exprimer pacifiquement leur blues dans une Côte d’Ivoire, qui à leurs yeux, va chaque jour à vau-l’eau.

C’est la réponse du régime au Front populaire ivoirien (FPI) vu en Ouattarandie comme un acteur politique capricieux et empêcheur de gouverner tranquillement. De là à relever la collusion entre les pagailleurs du week-end écoulé et le régime, il n’y a qu’une marche que les partisans du président Laurent Gbagbo ont vite fait de franchir car ils s’imaginent difficilement que dans une République bien organisée et qui fonctionne normalement, comme se veut la Côte d’Ivoire, des individus ne peuvent pas sortir des armes aussi lourdes sans prendre langue au préalable avec la hiérarchie. Et c’est justement cette observation qui donne froid dans le dos dans un pays où les activités des formations politiques ne sont pas suspendues et où le chef de l’Etat n’a de cesse de tendre la main à ses opposants, du moins les plus significatifs.

A l’approche du scrutin du 11 décembre prochain, il faut craindre que ce genre de scènes ne se multiplient avec notamment des candidats qui seraient bien inspirés de s’attacher les services de loubards ou autres miliciens qui foisonnent du reste sur le marché, pour intimider leurs plus sérieux adversaires politiques, censés leur faire de l’ombre. Aujourd’hui avec les armes que l’on retrouve à tous les coins de rue de la cité, ce n’est pas l’exercice le plus difficile à réaliser. D’ailleurs les supplétifs des FRCI qui ne rentrent pas dans les plans d’insertion des autorités sécuritaires et qui refusent jusque-là de rendre leurs armes ne demandent que cela.

Déjà samedi dernier à Port-Bouët, l’on a pu voir quelques uns d’entre eux à l’œuvre, aux côtés des loubards arborant des tee-shirts estampillés « RHDP », détruisant tout sur leur passage. Comme à la belle époque du régime PDCI où le pouvoir envoyait régulièrement ces jeunes gens tout en muscles et réputés mauvais garçons, casser de l’opposant. Ces derniers se vantaient même d’être rémunérés mensuellement par les gouvernants là où les jeunes diplômés avaient du mal à décrocher le moindre boulot. Ces bad boys de la cité avaient pratiquement disparu de la circulation avec l’écroulement du régime et jetés aux oubliettes par les orateurs des parlements et agoras qui foisonnaient sous le règne du président Laurent Gbagbo.

A la différence des premiers qui ne s’exprimaient que par la force brute, eux,  célébraient plutôt la parole, privilégiant de loin les débats d’idée. Pour rappel, c’est le quatrième rassemblement des partisans de Laurent Gbagbo qui est ainsi vandalisé par les aficionados de Ouattara. Jusqu’où nous mènera cette option guerrière ? Wait and see, diraient les Anglais.

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 06:21

C’est une information exclusive. Les pays membres de la zone CFA n’ont pas fini de souffrir. Cette fois, c’est le noir qu’ils vont commencer à broyer. Si rien ne vient entre temps changer la donne, dès le 1er janvier 2012, c’est-à-dire dans 40 jours, le FCFA sera dévalué à nouveau. La parité fixe qui jusque-là était de 1 euro=655,59 FCFA, passera à 1 euro=1000FCFA. Selon un diplomate européen, c’est pour apporter cette information aux chefs d’Etat de l’Uemoa qu’Alassane Dramne Ouattara a fait le tour de la sous-région la semaine dernière. Il a été mandaté, selon le diplomate, par le président français Nicolas Sarkozy.


«En Afrique centrale, c’est à Denis Sassou Nguesso que la mission a été confiée d’informer ses homologues de la CEMAC mais aussi des Comores», ajoute notre source. Le diplomate assure que Sarkozy, compte tenu des problèmes que le Président sénégalais rencontre actuellement et surtout à cause de sa grande susceptibilité, a tenu à parler personnellement à Abdoulaye Wade lequel devrait informer son petit voisin Bissau-guinéen.


Comme on peut s’en douter, cette mesure de dévaluation du FCFA est venue de la grave crise que traverse en ce moment l’Europe de l’euro et que seule, l’Allemagne supporte à travers ses caisses. C’est donc la Chancelière allemande, Angela Merkel, qui, selon nos sources, a demandé à son homologue français, Nicolas Sarkozy, de mettre de l’ordre dans les ex-colonies françaises avant qu’il ne soit tard. Mais si l’on regarde bien le schéma, il ne s’agit pas, à travers cette mise en garde de Mme Merkel, de sauver les économies des pays de la zone FCFA. Il s’agit bien d’aider la France à éviter de sombrer, ce qui pourrait plomber la zone euro, l’Allemagne ne pouvant plus à elle seule financer les déficits de cette zone.


Mais qu’est-ce que la dévaluation du FCFA peut bien apporter à la France au plan financier et budgétaire ? Beaucoup, beaucoup trop même. Au travers de la guerre militaire qu’elle a menée ouvertement en Côte d’Ivoire pour renverser Laurent Gbagbo, la France a réussi à mettre sous l’éteignoir, tous les nationalistes et autres souverainistes dont le fondement de la politique est de redonner à l’Afrique, toute sa dignité. Laquelle devrait lui permettre de diversifier ses relations commerciales et politiques avec le reste du monde et non plus seulement avec l’ancienne puissance coloniale.

Le cas de la Côte d’Ivoire est édifiant à cet égard. Aujourd’hui, tout semble dire que les accords de 1961, lendemain des indépendances, ont été réveillés. Les sociétés françaises ont récupéré tous les marchés. Bouygues est présent partout et il ne serait pas surprenant que, pour acheter désormais sur le marché mondial, l’Etat de Côte d’Ivoire passe forcément par l’Etat français. En d’autres termes, c’est en France que nous allons désormais acheter tout. Et comme tout cela se fait en devise (euro), nous allons dépenser beaucoup de CFA pour obtenir peu de produits. Ce qui arrangerait vraiment la France si l’on tient compte de l’ensemble des pays de la zone CFA qui vont acheter sur le marché français ou qui vont être obligés de faire transiter leurs marchandises par les ports et aéroports français. Si l’on ajoute à cela l’exploitation honteuse de nos ressources à laquelle se livre en toute impunité la France, on peut dire que le pari est gagné pour Paris de trouver les milliards d’euro qu’elle cherche partout pour combler son déficit. De l’avis d’un expert, les pays africains vont contribuer, avec cette mesure, pour 40% de leurs avoirs, au colmatage du déficit français.


Comme en janvier 1994, lors de la première dévaluation, les pays africains qui font la manche recevront encore beaucoup d’argent des pays européens. Puisqu’il leur suffit de dégager 1 million d’euro pour que cela se transforme en 1milliard de FCFA. Parions ! Les hagiographes des différents palais présidentiels chanteront à l’unisson la fameuse chanson qui ne leur réussit pourtant pas : «Pluie de milliards !!!». Oubliant que cet argent est à rembourser non seulement avec des intérêts mais en devise. Conséquence, la dette des pays africains toujours sous la coupole de Paris va accroître de façon vertigineuse. Sacrifiant ainsi les futures générations africaines qui, une fois aux affaires, passeront le clair de leur temps à rembourser des dettes.


Depuis que Ouattara est parvenu au pouvoir, les prix des produits alimentaires de première nécessité ne font qu’augmenter à la vitesse grand V. A partir du 1er janvier prochain, ça va être plus grave. La dévaluation ne peut nous servir que si nous exportons beaucoup. Tout le monde le sait. Tous les pays de l’espace francophone importent presque tout : produits manufacturés, riz, bois, poisson etc. A partir du mois de janvier 2012, c’est maintenant 1000 fcfa pour un euro. Au moment de servir le marché intérieur, les commerçants revendeurs devront tenir compte de cette nouvelle parité fixe. Les prix vont donc gonfler et ça va chauffer dans les marmites ! Le prix du carburant va suivre la flèche dans le sens verticale. Et on n’y pourra rien. Malheur aux pauvres populations africaines !

 


Abdoulaye Villard Sanogo

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 06:18

( Jeune Afrique ) À l’approche des élections législatives prévues pour le 11 décembre, la tension monte d’un cran en Côte d’Ivoire. Armes à la main, des vandales ont empêché  un meeting du FPI de se tenir à Abidjan. Une enquête a été ouverte.

Le gouvernement ivoirien a ordonné l’ouverture d’une enquête sur les violences qui ont émaillé un meeting de partisans de l’ancien président Laurent Gbagbo, dimanche à Abidjan. Bien qu’ayant refusé de participer aux élections législatives du 11 décembre, le Front populaire ivoirien (FPI), parti de l’ex-chef de l’État  Laurent Gbagbo poursuit sa campagne de remobilisation.

Le parti avait programmé deux meeting, le week-end dernier, l’un dans la capitale économique ivoirienne et le deuxième à Bonoua, ville natale de Simone Gbagbo, ex-vice présidente du FPI. Si dans cette dernière ville, malgré quelques échauffourées, le meeting a pu se tenir, ce n’est pas le cas à Abidjan, où plusieurs dizaines de vandales munis d’armes à feu et de machettes, se réclamant du camp d’Alassane Ouattara, ont attaqué les militants et tout détruit sur leur passage.

Au moins quatre blessés

Le bilan provisoire fait état d’au moins 4 blessés et de nombreux dégâts matériels. Un des assaillants a été mis aux arrêts par la gendarmerie ivoirienne. Du côté du gouvernement, l’affaire est prise très au sérieux. « C’est un meeting autorisé que des vandales encore non identifiés ont empêché. Des armes à feu et des armes blanches ont été utilisées. La ministre de l'Intérieur a ordonné une enquête qui ira à son terme », a confié un haut responsable du ministère. Quant au FPI, les responsables ont porté plainte. Et espèrent que les coupables seront identifiés et punis.

___________

Par Baudelaire Mieu, à Abidjan

 

 Côte d'Ivoire : une enquête ouverte après l'attaque d'un meeting du FPI

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 06:13

Il animait quotidiennement sur Radio Nostalgie-Abidjan, une rubrique devenue célèbre intitulée « la souris de la route ». L’animateur et slameur (rappeur),Tusty, est mort tragiquement, samedi dernier, suite à des tirs de sommation des Frci qui tentaient d’intercepter, en vain, un automobiliste.

Le drame s’est produit à un barrage tenu par les Frci à la Riviéra3 (Cocody). Atteint grièvement à l’abdomen, l’animateur-rappeur a été transporté à la Pisam où il est décédé. Sa dépouille se trouve actuellement à la morgue du Chu de Cocody.

Tusty revenait de deux spectacles, dans la nuit du samedi dernier. Il était à bord d’un taxi-compteur quand les Frci ont mis fin de façon inattendue et tragique à sa vie. L’insécurité galopante observée depuis l’installation de Ouattara au pouvoir, en avril dernier, est devenue irréversible et de plus en plus inquiétante pour les populations.

 

Didier Depry

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 06:10

(Xinhua) Le président par intérim du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) Sylvain Miaka Oureto invite le Pouvoir à ne pas négliger la participation de cette formation politique aux prochaines élections législatives ivoiriennes.


"Le FPI représente tout de même 46 % de la population selon les résultats de la dernière élection présidentielle", a indiqué M. Oureto dans une déclaration diffusée dimanche par des médias ivoiriens.

Pour le scrutin prévu pour le 11 décembre, le responsable du FPI a estimé que les conditions minimales pour la participation du Front populaire ivoirien ne sont pas remplies.

Ces conditions s'articulent selon lui autour de la libération des militants emprisonnés, du dégel des avoirs, et du financement des partis de l'opposition qui selon lui devrait leur permettre de prendre part au scrutin.

"Nous n'avons pas envie de nous faire ridiculiser. Si les conditions ne sont pas mises en place, nous n'irons pas à ces élections", a-t-il énoncé, accusant le Pouvoir de vouloir empêcher le FPI de participer aux législatives.

Pour sa part, le Pouvoir estime avoir plusieurs fois tendu la main aux pro-Gbagbo et à tous les autres partis en vue d'une élection inclusive.

Lors d'un point de presse vendredi, le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara a écarté toute possibilité de report de la date du scrutin, soulignant que "le dossier est clos".

Après plusieurs prorogations, la Commission électorale a publié le 10 novembre la liste des candidats retenus, faisant également savoir que la date arrêtée pour le scrutin est "immuable".

Les Ivoiriens se préparent à aller aux élections législatives devant permettre le renouvellement du Parlement ivoirien.

La participation officielle du FPI aux législatives est incertaine, mais plusieurs cadres pro-Gbagbo ont déposé leur dossier de candidature contrairement au mot d'ordre, estimant qu'il ne faut pas se tenir à l'écart du Parlement qui est le centre de décisions.

Pour ceux-ci, il faut reconnaître les acquis obtenus dans les négociations et continuer de dialoguer avec le Pouvoir.

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 06:06

L’information émane de sources judiciaires. Le journaliste Hermann Aboa emprisonné depuis quatre mois par le régime Ouattara, en toute illégalité, passera enfin devant le juge, sauf changement, ce lundi matin. Il sera reçu par le juge du 3ème bureau du Tribunal d’Abidjan-Plateau où Hermann Aboa aurait introduit, a-t-on appris, une demande de liberté provisoire, le lundi 14 novembre dernier.

Incarcéré au camp de la gendarmerie d’Agban avant d’être transféré à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), Hermann Aboa n’avait jamais été entendu par un juge. Alors qu’il est inculpé « d’atteinte à la défense nationale, attentat ou complot contre l’autorité de l’Etat, constitution de bandes armées, direction ou participation à une bande armée ; participation à un mouvement insurrectionnel, atteinte à l’ordre public, rébellion, usurpation de fonction, tribalisme et xénophobie ».


En réalité, le pouvoir Ouattara reproche au journaliste de la Rti d’avoir fait son travail sous le régime Gbagbo. En effet, Hermann Aboa était l’un des animateurs d’une émission de débat sur le déroulement du second tour de l’élection présidentielle de 2010 intitulé « Raison d’Etat » diffusée sur la première chaîne de la télévision ivoirienne.

Aujourd’hui contrôlée par le pouvoir Ouattara et soumise à un régime de pensée unique, la Rti a jeté à la porte Hermann Aboa et 321 autres agents. On annonce également le licenciement d’environ 250 autres agents. Pendant ce temps plus d’une centaine de personnes ayant travaillé à Tci (la télé pirate de Ouattara) et à la Radio-pirate du président du Rdr ont été intégrés à la Rti.

 

 Didier Depry didierdepri@yahoo.fr

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 06:02

« Alassane Ouattara a doté chacun de ses ministres d’une superbe Mercedes classe E, l’un derniers modèles du constructeur allemand. Une quarantaine de ces Berlines ont été achetées auprès de Star Auto, le concessionnaire de la marque en Côte d’Ivoire dirigé par Eric Ouassénan. Ce dernier est le fils du général de gendarmerie à la retraite et baron du Pdci-Rda, Gaston Ouassénan Koné ». C’est l’information rapportée par la publication La Lettre du Continent dans son édition n°623 du 17 novembre 2011.

Un tour rapide sur internet permet d’évaluer le coût de ces 40 véhicules de luxe. En effet, une Mercedes Berline classe E coûte environ 39,900£ TTC ; soit 26,158 millions fcfa (1€=655,99 fcfa). Il en résulte que ces 40 Mercedes ont valu aux contribuables ivoiriens, la faramineuse somme de 1.046.321.640 fcfa ( un milliard quarante-six millions trois cents vingt un mille six cent quarante francs cfa).

Ainsi donc, Alassane Dramane Ouattara et ses ministres s’offrent le luxe démesuré pendant que les Ivoiriens meurent dans les hôpitaux par manque de médicaments. La gratuité de soins brandit par le gouvernement Ouattara n’étant qu’un leurre. Il suffit de faire un tour, par exemple, aux Chu de Treichville, Cocody ou Yopougon, pour s’en rendre compte.

Il y a aussi le fait que les populations croupissent dans la misère parce que le coût de la vie est devenu insupportable depuis avril dernier. De sorte qu’aujourd’hui, l’Ivoirien survit. Il faut ajouter à cela, l’école qui n’existe pratiquement plus. Tant les problèmes qui l’assaillent sont énormes.

L’insécurité galopante, depuis avril 2011, est devenue un cauchemar. Les licenciements des travailleurs sous le régime Ouattara sont légions. Il est donc ahurissant voire révoltant qu’au moment où le gouvernement Ouattara a livré des millions de familles à la misère, il soit préoccupé par le luxe pour lui-même.

Et pourtant il détient tous les véhicules de commandement des ministres du gouvernement Aké N’Gbo. Récupérés dès les premiers jours du renversement du Président Gbagbo par l’armée française.

 
Boga Sivori bogasivo@yahoo.fr

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 05:59

Les femmes enceintes et en voie d’accouchement n’ont plus accès à la maternité de la Pmi de Yopougon. La raison, en guise de solidarité envers leurs quatre collègues enlevées par des éléments des Frci, vendredi dernier, et écrouées au violon du Commissariat du 16ème arrondissement du Yopougon, les sages-femmes de la maternité ont fermé les locaux à double tour.

Elles protestent ainsi contre l’arrestation jugée arbitraire de leurs collègues, Mmes Séa, Tokou, Koné Apiotcho (sages-femmes) et Oulaï (fille de salle) à la suite, récemment, du vol d’un nouveau-né dans la salle de suite-couche de la maternité par une dame vêtue d’une blouse médicale.

Les fétiches d’un marabout dans l’enceinte de l’hôpital et les séquestrations des éléments des Frci basées au Commissariat du 16ème arrondissement de Yopougon n’ont pu aboutir à l’interpellation de la voleuse de bébé. Le raccourci trouvé par les Frci est l’emprisonnement de toutes les sages-femmes de service le jour des faits.

 

Didier Kéi

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