Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 18:23

On l’a dit dans nos publications antérieures, Alassane Dramane Ouattara finirait par donner dans le copier coller par manque de vision politique. L’actuel chef de l’Etat n’a pas trouvé mieux que de plagier un des piliers sur lequel le concept de la refondation de la Côte d’Ivoire lancé par Laurent Gbagbo est bâti. Il s’apprête donc à … refonder la refondation, à en croire des confrères.

 

 ,« Dissoudre les Conseil généraux » pour instituer à leurs places, des « Gouvernorats régionaux». C’est sous la présidence de Laurent Gbagbo que le Fpi, son parti, a initié sa politique de développement de proximité. En émiettant les pouvoirs concentrés entre les mains de l’exécutif, Laurent Gbagbo procède alors à la décentralisation du mode de gestion pour le rendre proche des populations. L’homme lui-même disait pendant les campagnes électorales de 2000 : « donnez-moi le pouvoir et je vous le rendrai ». Et c’est en grande partie sur la base de ce slogan que les électeurs lui ont accordé leur confiance. Elu en octobre 2000, Le candidat du Fpi n’a pas tardé à lancer son vaste projet de décentralisation.

 

Le résultat n’a pas tardé, l’administration du territoire est scindée en 19 régions, 58 départements, 231 sous-préfectures, 197 communes. Des présidents de Conseils généraux sont élus dans les 58 départements du pays, ceux-ci ont la mission de bâtir le développement avec l’aide de l’Etat. Chaque conseil général est doté d’un fonds qui varie selon sa taille (3milliards de Francs cfa pour les uns, un peu moins pour les autres). Cet argent est prélevé sur les ressources du pays et permet de construire des infrastructures de base : infrastructures de santé primaire, écoles, cantines scolaires, reprofilages des routes villageoises pour l’acheminement des récoltes vers les centres de collecte pour la grande distribution, construction d’hydraulique villageoise avec adduction d’eau potable, connexion au réseau électrique national, etc.

 

Voici les missions qui étaient dévolues aux Conseils généraux. Quant aux 19 régions, le Président Gbagbo avait prévu de leur donner plein pouvoir pour leur auto développement. Ils allaient avoir pour rôles de construire certaines infrastructures aux lourds financements : les Universités, les Centre hospitaliers universitaires (Chu), les grands travaux de viabilisation, les installations agro-industrielles, les usines de transformations de matières premières qui demeuraient une des préoccupations de Laurent Gbagbo et dont les régions avaient été ciblées selon leurs potentialités agricoles, minières, minéralières, fluviales, maritimes, halieutiques, etc.

 

En attendant que les Conseils régionaux deviennent réalité, situation de guerre oblige, le Président Laurent Gbagbo avait pris le soin d’installer momentanément des Gouvernorats militaires notamment à l’ouest du pays, dans le seul souci de résorber les questions sécuritaires inhérentes à la crise qui frappe de plein fouet le pays. Laurent Gbagbo devait passer à la «communalisation» des villages, de sorte à rapprocher encore de plus près le pouvoir, mieux à le remettre à son véritable propriétaire, c’est-à-dire le peuple. L’on a connu le début de la décentralisation avec l’avènement des Conseils généraux malgré le contexte de crise aigüe. La communalisation des villages et l’érection des conseils régionaux devraient être enclenchées dans son mandat qui devait courir fin novembre 2010 après son élection, si une conspiration internationale n’était pas intervenue pour mettre un terme à l’ambitieux projet de société du Président Gbagbo.


Mais voyant l’importance dudit projet, surtout dans son volet social, son successeur Alassane Dramane Ouattara veut - non pas le contourner car ce serait se faire politiquement hara-kiri -, le relancer sous une autre forme. D’où le subterfuge de dissolution des conseils généraux pour les remplacer par des gouvernorats régionaux.

 

La question que l’opinion nationale se pose après la divulgation de cette information, est de savoir où se trouve la différence entre le «Conseil régional» que s’apprêtait à lancer Laurent Gbagbo et le «Gouvernorat régional» d’Alassane Dramane Ouattara ? Assurément, sinon à s’y méprendre, il n’y aura pas de différence ni dans le contenu ni dans les prérogatives, ni dans les attributions, ni dans l’esprit, entre les deux concepts si l’on peut les appeler ainsi.

 

Car il ne s’agit que d’un seul concept, celui initié par Laurent Gbagbo et qui va bientôt être connu sous une autre appellation par Alassane Dramane Ouattara. Ce projet de Gbagbo est contenu dans son livre de campagne intitulé « Cote d’Ivoire : bâtir la prospérité sur la démocratie et la paix ». 

      
Bertina Soro

Partager cet article
Repost0
22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 18:18

15 morts et peut-être une vingtaine et plusieurs dizaines de blessés. Voici le triste bilan de l’attaque meurtrière qu’ont subie, le jeudi 15 septembre dernier, les populations de Tai. Cette attaque est celle d’un funeste commando d’une quinzaine d’hommes lourdement armés venus du Libéria voisin.

 

Les villages ciblés sont Ziriglo (Guiglo) et Nigré (Grabo) des localités ivoiriennes sensées être sous la protection des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), l’armée du président Alassane Dramane Ouattara, le chef suprême. Ces tueries sont également perpétrées au nez et à la barbe d’une coalition de forces militaires. Il s’agit non seulement des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), mais aussi des forces de l’Opération des nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) et des forces françaises Licorne. les deux dernières forces sont basées en Côte d’Ivoire juste après le déclenchement de la crise en 2002. c’est-à-dire après la Table ronde de Linas Marcoussis et le réunion de Kléber en janvier 2003. La Côte d’Ivoire est rythmée depuis cette crise née en 2002 de la volonté de la rébellion des Forces nouvelles (coalition rebelle composée de Mpci, Mpigo, Mjp) par de violents affrontements, d’imposer l’ex-leader du nord Alassane Dramane Ouattara le président du Rassemblement des républicaines (Rdr) à la tête de la Côte d’Ivoire.

 

La crise a connu son pic à l’issue de l’élection présidentielle de novembre 2010 sanctionnée par la victoire du Président Laurent Gbagbo déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel. Une victoire que n’a pas reconnue la communauté internationale amenée par la France qui s’était s’appuyée sur la certification anticipée du Représentant du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, le Coréen Yong-Jinh Choi lequel se basant sur la première étape de la proclamation des résultats (verdict de la Commission électorale indépendante (Cei), déclarait Alassane Dramane Ouattara vainqueur. Un bras de fer s’était alors engagé entre le régime légal et constitutionnel du Président Gbagbo et les forces alliées qui soutenaient l’opposant Alassane Dramane Ouattara.

 

A l’issue de ce bras de fer, Laurent Gbagbo est arrêté, fait prisonnier, lui, son gouvernement, les dirigeants de son parti et ses proches et déportés au nord de la Côte d’Ivoire. ils s’y trouvent encore.  La semaine dernière, les chefs d’Etat de la sous-région ouest africaine, de Sierra Leone, Sénégal, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Libéria et Nigeria s’étaient réunis à Abuja (Nigéria) au Sommet de Mano River.

 

Deux jours avant l'attaque (mardi 13 septembre), à la demande des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), une rencontre des chefs d’Etat-major de la sous région avec la participation des chefs d’opération de Licorne (France), Onuci (Onu en Côte d’Ivoire) et Minul (Onu au Libéria) a eu lieu à Monrovia. Ce, en vue d’évaluer la situation sécuritaire dans la sous-région ouest-africaine. Officiellement, il s’agit de prendre des dispositions pour sécuriser les futures élections au Libéria et de garantir la sécurité aux frontières ivoiro-libériennes. Officieusement, ces différentes rencontres ont le souci de mettre sous l’éteignoir toutes les bandes armées qui pullulent la sous-région et qui constituent une menace pour chacun des régimes. Notamment l’actuel régime ivoirien qui s’en est servi durant dix longues années qu’a duré sa crise avec la Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo, pour arriver au pouvoir.

 

Les anciennes recrues des ex-rebelles, ces mercenaires éparpillés dans la nature, à la solde de tout venant, continuent de constituer un vivier pour quiconque voudrait s’accaparer d’un pouvoir en Afrique de l’ouest où ceux-ci monnaient leurs services. La Libye qui est leur dernier champ de bataille est en passe d’être pacifié et cette main d’œuvre bon marché pourrait se retrouver oisive, faute de terreaux. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le président ivoirien peine à rassurer les Ivoiriens.

 

Le danger est permanent à tous les coins de rue tant dans les grandes  villes que dans les petites localités. La sécurité en Côte d’Ivoire est devenue très préoccupante selon les organisations des droits de l’homme dont les rapports successifs accablent le régime Ouattara de tueries massives. Depuis la  prise du pouvoir par Alassane Dramane Ouattara, les populations vivent angoissées du fait de l’insécurité grandissante tant en interne qu’aux frontières. Si ce n’est pas sa propre armée, les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) qui tue, pille, saccage, détrousse et rackette les populations qu’elle n’hésite pas terroriser quotidiennement, ce sont des mercenaires qui sévissent aux frontières. Ces derniers, habitués aux maniements des armes, ont travaillé pour les ex-rebelles du Secrétaire général Guillaume Soro actuel Premier ministre de Côte d’Ivoire avant de se retrouver désœuvrés.


Bertina Soro

Partager cet article
Repost0
22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 18:11

Ce n’est plus la sérénité dans les rangs du pouvoir depuis que la Côte d’Ivoire a décidé de briser la peur de la dictature. Cela fait six mois que la France est au pouvoir en Côte d’Ivoire par Ouattara interposé, après avoir déployé avions de combat et chars contre le peuple  ivoirien. La situation sécuritaire s’est par la même occasion, dégradée avec les massacres et pires exactions sur les partisans du Président Gbagbo.

 

Ouattara qui redoute une situation normalisée maintient  volontairement la Côte d’Ivoire dans ce climat de terreur généralisée. Et cela, avec le soutien des Forces françaises et onusiennes. Car à l’Elysée  tout comme au siège de l’Onu à New-York, la vérité qu’on tente de cacher  est que Ouattara qui n’est visiblement pas le choix des Ivoiriens ne saurait tenir le coup dans un climat politique normalisé.

 

C’est même pourquoi les forces françaises et onusiennes  paradent dans les rues d’Abidjan  prétendument à la recherche des Frci. Alors qu’en réalité, ce sont eux qui actionnent en sous mains ces éléments qu’ils appellent supplétifs de la rébellion aujourd’hui au pouvoir. La réalité est que si ces Forces veulent vraiment faire partir les Frci, ils savent où les trouver. A l’intérieur, ils sont quasiment voisins de ces éléments incontrôlés sans dire le moindre mot.

 

Au corridor de la ville de Duékoué, tout se passe devant la base de l’Onuci. Il en est de même pour la ville d’Issia et bien d’autres. C’est donc clair, Ouattara et ses soutiens français et onusiens travaillent à maintenir la Côte d’Ivoire dans cet état où la notion de République est foulée aux pieds. C’est bien le moment rêvé pour piller la Côte d’Ivoire. L’Onuci et la Licorne peuvent piller et violer, personne ne leur demandera des comptes. Ce sont eux  qui font  le pouvoir Ouattara. Le Rhdp et ses autres démembrements peuvent  pour leur part se permettre tout. Ils ne seront jamais inquiétés. Parce qu’il est su de tout le monde qu’ils ont fait le pari de la soumission à la France. Le plus important pour eux, c’est bien le pouvoir par tous les moyens. Ce que l’autocrate Houphouët, le pion de la France n’a pas pu  faire. «Ouattara n’est pas prêt pour normaliser la situation politique. Parce qu’il sait que ça ne l’arrange pas» constate à ce propos, Koua Justin qui assure l’intérim de Navigué, à la tête de la Jfpi. Remarque juste dans la mesure où la Côte d’Ivoire vit désormais au rythme des exactions des Frci, mais aussi des mandats d’arrêt d’un Procureur de la République plus militant qu’homme de droit.

 

Au point où ses mandats sont devenus banals. Il ne s’empêche pas de qualifier les Frci de «libérateurs». En fait, en Côte d’Ivoire, c’est le  monde à l’envers. Tous ceux qui osent contester l’autorité de Ouattara  risquent un mandat d’arrêt s’il n’ont pas les Frci à leurs trousses.

 

Finie l’époque de Gbagbo où l’opposant était pratiquement roi. Adieu aussi aux acquis démocratiques. Une évidence que même la France a du mal à effacer avec sa machine à noircir. Mais il se trouve que le peuple ivoirien ne peut continuellement subir ce pouvoir qui ramène la Côte d’Ivoire loin en arrière. Après un long moment d’observation à cause du traumatisme causé par la crise, les esprits et les consciences se lâchent.

 

Le Fpi a donné le ton dans la commune de Koumassi avec un meeting qui a réuni des milliers d’Ivoiriens à l’initiative du député Jules Yao Yao. Une rencontre qui fait mentir Choi et ses satellites onusiens et fançafricains qui parient sur la mort du Fpi. Bien  d’autres manifestations sont d’ailleurs  prévues les jours à venir, dans d’autres communes. Et déjà, le pouvoir donne des signes de fébrilité et de panique. «Le Fpi provoque Ouattara», s’est pour sa part permis la presse qui lui est proche. Sans expliquer  en quoi  le fait de dire que  Gbagbo va revenir au pouvoir est une provocation. Amadou Soumahoro, le secrétaire par intérim du Rdr  pris de panique a quant à lui donné libre cours à ses émotions comme son parti sait bien le faire. «Toute manifestation  arrogante sera matée» s’est- il permis de dire, sans toutefois prendre le soin de donner un sens juridique à ce qu’il appelle une manifestation arrogante. Parce qu’une manifestation est autorisée ou pas dans un pays qui se veut de droit.

 

En fait, le Rdr voit son ombre de parti putschiste partout. Pris de panique, Ouattara qui aime bien imiter Gbagbo ne s’empêche pas de dire à chacune de ses sorties «Je dors bien». Cela en comptant sur la France et l’Onu. Il leur offre de ce fait  le territoire ivoirien. C’est bien à sa demande que ces Forces survolent chaque jour, le ciel ivoirien à la recherche de l’ennemi qu’il voit désormais partout.  En pensant que Gbagbo fera comme lui, c'est-à-dire se mettre dans une logique de déstabilisation de la Côte d’Ivoire. Les Ivoiriens sont à nouveau  terrifiés par les ballets aériens des avions de guerre de l’Onuci et de la Licorne, la vraie armée de Ouattara, les Frci n’étant là que pour la forme.

 

Car  son vrai Cema  se trouve au 43e Bima. La fébrilité du pouvoir s’est encore accrue avec la jeunesse du Fpi qui a décidé de faire un meeting le 15 octobre prochain, à la place Cp1 de Yopougon, fief de Gbagbo. Déjà, dans les rangs du pouvoir,  c’est le branle-bas. Tout est fait en comptant sur les forces françaises encore appelées au secours.  Ou du moins mises en branle après la sortie de Koua Justin, le samedi dernier au siège du Cnrd. Alors que ces jeunes ne projettent qu’une manifestation démocratique pour dire non à la dictature. En Afrique, la France se permet ce qu’elle ne ferait pas chez elle. On appelle ça regarder le continent africain avec du racisme.


Guéhi Brence

Partager cet article
Repost0
22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 18:07

Par un heureux hasard, je suis tombé sur l’un de ces feux follets de l’intelligence, sujets de l’émission télévisée « Quotient I ». Régulièrement inscrit dans une grande école de commerce à Yamoussoukro, ce qui impressionne, c’est l’âge de cet enfant pour qui la valeur n’a vraiment pas attendu le nombre des années. Imaginez un enfant de 15 ans consultant en économie.


Ce n’est pas courant. C’est suite à l’une de ses démonstrations sur le commerce que je me suis timidement approché. Je voulais m’enquérir des prévisions économiques pour notre pays. Est-ce qu’on peut s’en sortir avec la politique économique de Ouattara ? A son âge, il sait déjà l’art de l’esquive politique qui exonère de la barbarie. Il se contente seulement de me parler de trois grands économistes. Le premier, Adams Smith, un Anglais du 17eme siècle, a été le premier à élargir le concept d’économie à presque tous les secteurs de la vie. Pour lui, la rébellion, l’insécurité, la façon même de parvenir au pouvoir pour un chef d’Etat sont des facteurs qui influent sur l’économie d’un Etat.


Le second, Jean Baptiste Stays, est un Français contemporain. Il a pour lui la théorie des débouchés ; il dit en substance que c’est l’offre qui crée la demande. Plus vous produisez et plus vous achalandez le marché, plus la demande et la consommation s’accroissent. Cela dit, une politique basée sur l’endettement massif pour consommer sans produire est nuisible pour un Etat.

 

On ne devrait donc pas se réjouir des randonnées du Fmi et de la banque mondiale. Le dernier cité se nomme John Meynard Keynes. Il est Américain. Pour lui, l’expérience a montré que la politique économique de l’Etat providence est nettement mieux que celle du libéralisme sauvage.


Il part du principe simple que toute politique moderne se marque par la sortie du désordre. Une bonne politique économique doit donc combattre la jungle du libéralisme sans bornes. Sans quoi le fossé de la disparité sociale s’agrandit. Les plus riches deviennent des monstres économiques et l’assiette de la pauvreté s’élargit. En clair avec la politique des privatisations tous azimuts la Côte d’Ivoire est mal partie avec Ouattara.


Joseph Marat
cafe

Partager cet article
Repost0
22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 18:04

Voilà un banquier qui crie sur tous les toits qu’il est un grand économiste mais qui n’a qu’une seule méthode. C’est vraiment bizarre ! Alassane Ouattara ne fait qu’une et une seule chose, fouiller dans les poches des Ivoiriens pour y prendre, souvent illicitement, leur argent et gérer le pays avec.

 

L’homme qui, entre 1990 et 1993 a renvoyé plus de 12000 fonctionnaires et agents de l’Etat et de nombreux autres du privé est de retour. Avec les mêmes vieilles recettes qui n’ont jamais pourtant fait recettes. Ce qu’il sait faire de mieux en matière de gestion économique, c’est licencier des travailleurs et récupérer leurs salaires là où la bonne vision conseille de permettre aux plus petits d’avoir quelque chose à faire pour investir dans la consommation. Plus grave, l’homme venu du FMI et qui n’a qu’un programme prêt à appliquer augmente tout sur le marché. Il l’a fait du temps où il était Premier ministre d’un Houphouet gravement malade, il reprend ça encore. Les prix des produits vivriers et autres de première nécessité sont intouchables sur le marché. Les 50 kg de riz local qui coûtaient avant bon an mal an entre 17 et 18500FCFA sont passés aujourd’hui à 25000FCFA. Même le cube maggi qui coûtait 25F s’achète aujourd’hui, sous Ouattara, au prix double, c’est-à-dire à 50F. Savez-vous que trois piments se vendent 50F si l’on a la chance d’en trouver sur le marché ? Où allons-nous ?


Pour faire appliquer ses mesures qu’il sait impopulaires, il se réfère toujours au package que lui a donné le FMI. A savoir, instaurer la violence, la peur et la terreur au sein de la population. On se rappelle qu’au début de sa primature, il avait mené une guerre sans merci aux syndicats du pays notamment ceux qui ont eu le courage de dénoncer ses mesures. On l’a vu aussi faire descendre des policiers aux abords et dans les mosquées pour aller faire vendre ses cartes de séjour afin d’assurer les fins de mois aux fonctionnaires.

 

Ce n’est pas tout. Il s’en est pris violemment aux partis politiques et à la presse indépendante pour obtenir leur silence. N’est-ce pas dans cette même situation que nous sommes encore aujourd’hui ? Partis politiques, syndicats, presse de l’opposition etc., tous clandestins. Une armée privée qui fonctionne sans aucune règle et qui oblige chacun des Ivoiriens qui veut critiquer une action du gouvernement à être sûr qu’il ne sera pas dénoncé. On a même peur de son ombre.


Ces méthodes qu’il a tenté d’imposer au moment où on sortait à peine du parti unique ont été tout de même combattues avec la dernière énergie par un peuple qui cherchait à goutter au charme de la démocratie. Et Ouattara a reculé pour se retrouver au FMI. Ce même peuple qui a pris goût aux mets succulents de la démocratie, ne se laissera certainement pas déborder impunément par des mesures anti-sociales qui sont inopérantes dans nos sociétés modernes. Ne croise-t-il pas déjà le fer, un peu partout, avec les soldats de Ouattara ?

 


Abdoulaye Villard Sanogo

Partager cet article
Repost0
22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 18:00

A l’effet d’aider les entreprises du secteur privé sinistrées du fait de la crise, une enveloppe de 12 milliards de FCFA a été décaissée. Lors de l’annonce de la mise à disposition de la manne financière, le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, a suggéré au secteur privé de faire fructifier ce fonds, à travers des mécanismes d’emprunt et autres, ou même le placer auprès d’une structure bancaire sous forme de fonds de garantie.

 

Etant donné que la part, dont pourra bénéficier chacun des ayants-droit de ces milliards décaissés, s’avère insignifiante. Mais voilà des mois que les entreprises du secteur privé n’arrivent pas à s’accorder sur le mode de gestion des 12 milliards de FCFA qui ne sont en réalité, qu’une aide. Pour certains acteurs du secteur, il faut partager cette somme, et pour d’autres, il faut placer ce montant auprès d’une structure bancaire, sous forme de garantie.

 

De sorte que les entreprises sinistrées puissent contracter des prêts en vue de la poursuite de leurs activités. En dépit de ces propositions, certains acteurs souhaitent coûte que coûte le partage. Toute chose qui a amené un acteur du secteur privé, à interpeller publiquement le ministre de l’Economie et des Finances, lors de la conférence de presse marquant la fin de la mission conjointe composée du Fonds monétaire international, la Banque mondiale et la Banque africaine de Développement.

 

Surpris que la gestion du fonds pose problème, Charles Koffi Diby promet rencontrer les gestionnaires du fonds. Mieux, il a assuré les recevoir dès son retour de Washington pour qu’un bilan exhaustif de la gestion dudit fonds lui soit fait. Selon le ministre, au cas où il ne sera pas convaincu, le gouvernement prendra ses responsabilités. Autrement dit, si le secteur privé n’est pas à mesure de gérer les 12 milliards de FCFA, l’Etat se verra obligé d’assurer la gestion de ce fonds afin d’éviter les effets de surprise.


H. Kouassi

Partager cet article
Repost0
22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 17:56

(Le Mandat )La nuit du mardi 20 au mercredi 21 septembre a été particulièrement mouvementée dans le village de Blockhaus, situé dans la commune de Cocody. Et pour cause, une dispute a opposé des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et la population du village. Bilan, trois blessés dont un par balles et deux par machette, selon des témoins et une voiture militaire de type 4x4 brûlée.

 

Les circonstances de cette dispute ne sont pas pour l’instant élucidées. Mais selon des informations recoupées auprès de certains habitants de Blockaus, c’est dans la nuit du mardi, aux environs de minuit, qu’une dispute a éclaté entre quatre éléments des Frci, présents dans un maquis situé a proximité de la gare Sotra de Blockhaus et des jeunes du village. Qu’est-ce qui nécessitait la présence de ces hommes en armes dans un tel lieu, à cette heure tardive de la nuit ? Etaient-ils en faction dans ce quartier ? Difficile de répondre à ces préoccupations.

 

Cependant, à en croire des témoins rencontrés hier, par notre équipe de reportage dans le village, un des éléments Frci a fait usage de son arme et a ouvert le feu sur le jeune Awo avec qui il était en altercation verbale. La victime a été atteinte à la jambe. Ce qui a alerté tout le village et fait monter la colère au sein de la population.

 

Face donc à la foule qui accourait de partout, les quatre hommes en treillis auraient tiré en l’air des coups de sommation rapportent nos informateurs. Mais cela, dit-on, n’a pas suffi pour calmer l’ardeur des populations qui voulaient en découdre avec leurs visiteurs en armes. Sentant la menace réelle, les éléments des Frci ont abandonné leur véhicule de type 4x4, des fusils et ont quitté le village en trombe à bord d’un taxi précise un des témoins. « C’est dans leur fuite, que les quatre soldats se sont attaqués à l’arme blanche à deux habitants du village », fait remarquer un autre témoin.

 

Des versions que nous avons tenté en vain de vérifier auprès du détachement des Forces républicaines basées dans la Commune de Cocody. Les épaves de l’engin incendié, sont encore présentes sur le lieu de la bagarre. Contacté, le chef du village de Blokhauss, qui s’attèle à concilier les deux positions, a promis s’exprimer bientôt.


JERÔME N’DRI

Partager cet article
Repost0
22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 17:51

Thabo Mbeki, ancien président de l’Afrique du sud, appelle les Africains à une union véritable pour défendre leurs intérêts face à l’Occident. Il est formel : «L’Afrique doit se dresser contre l’Occident».


L'ancien président sud-africain, Thabo Mbeki au forum mondial de l'économie.


Dans une interview au Sunday Times, Thabo Mbeki s’indigne du comportement des Occidentaux en Libye et en Côte d’Ivoire. Et estime que le centenaire de l’ANC doit être une occasion pour relancer le combat de libération du continent.


Ex-chef de l’Etat et figure centrale de l’ANC, Thabo Mbeki est en colère. Et il est décidé à lancer sa nouvelle croisade : celui du nécessaire combat contre un Occident de plus en plus agressif contre l’Afrique. Alors qu’il était très en retrait de l’activité de son parti politique, il revient au devant de la scène à l’occasion des célébrations du centenaire du parti.

 

«Nous ferons de notre mieux pour que l’anniversaire soit célébré comme il se doit. Un centenaire, ça arrive une seule fois par siècle et je suis sûr que c’est une occasion de réflexion pour le peuple», a-t-il dit lors d’une interview avec le Sunday Time. «Je sais que les camarades de l’ANC préparent activement la célébration du centenaire l’année prochaine. Cela doit être un jour important pour réfléchir sur le passé mais, plus particulièrement, pour regarder le présent et le futur. Où en est le processus qui a abouti sur l’indépendance du continent africain et sur la fin de l’apartheid? Où en sommes-nous aujourd’hui et où en serons-nous demain?»


Evoquant les bombardements aériens de l’OTAN en Libye, mais aussi l’implication française dans le conflit ivoirien, Mbeki a appelé à des protestations de masse sur tout le continent, rapporte le Sunday Times. Il a aussi appelé les gouvernements à condamner ce type d’actes. Choqué, Thabo Mbeki n’a pas manqué de s’indigner.


« En tant qu’Africains, nous avons besoin de faire notre introspection et de nous dire ce que nous devons faire pour défendre nos intérêts. La question que nous devons nous poser est : pourquoi sommes-nous si silencieux ? Ce qui est arrivé en Libye peut très bien être un signe précurseur de ce qui peut arriver dans un autre pays. Je pense que nous devons tous examiner ce problème, parce que c’est un grand désastre», a-t-il dénoncé.


«Un grand désastre»


Thabo Mbeki compte donc faire du centenaire de l’ANC un moment-clé pour nos luttes communes. Ses propos interviennent à un moment de violence extrême sur l’Afrique et de prise de conscience de certains milieux, jusque-là plutôt conservateurs et complaisants avec les Occidentaux.

 

Ainsi, l’on a entendu Jean Ping, le secrétaire général de l’Union africaine charger Louis Moreno Ocampo, Procureur près la Cour pénale internationale, le qualifiant de «plaisantin» après ses manœuvres politico-judiciaires contre Muammar Kadhafi. Il l’a invité à dire le droit au lieu de faire de la politique et s’est demandé pourquoi il n’y avait que des Africains qui étaient poursuivis devant la «Cour pénale internationale».


Source : nerrati-press

Partager cet article
Repost0
22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 17:42

Alassane Dramane Ouattara, a effectué son énième tour de pigeon-voyageur sur la France. Le prétexte trouvé cette fois, est la cérémonie de remise du prix Houphouët Boigny pour la paix. Passons le nombre pléthorique de personnalités hétéroclites composant sa délégation, allant de présidents d’Institutions, de ministres, aux suiveurs de la république. Le tout, bien entendu, aux frais du contribuable ivoirien.

 

Des chefs d’Etats françafricains non plus, n’ont pas manqué à l’appel. Soit ! Nos projecteurs aujourd’hui, tout comme ceux de la chaîne de télévision française TF1, seront braqués sur l’invité du jour, Monsieur Alassane Ouattara,  qui à l’occasion,  a accordé un entretien à cette chaîne privée.

 

Premier hic,  réception d’un chef d’Etat, sur un plateau de journal télévisé. Ce rôle de président de seconde zone dans lequel se complait Ouattara, et cela lui sied à merveille, ne devrait d’ailleurs étonner tous ceux qui suivent attentivement l’actualité ivoiro-française. Recevoir un chef d’Etat, telle une banale personnalité, au cours d’un journal d’une chaîne de télé privée, fut-elle la propriété d’un riche homme d’affaire français appelé Bouygues, ami personnel de Nicolas Sarkozy, ne saurait être vu comme un honneur. Avec tout le respect dû à son rang, si du moins il en a, on s’étonne qu’un président d’une république, de surcroit de la Côte d’Ivoire et donc représentant les ivoiriens, se présente pour un entretien d’à peine quelques minutes.

 

Deuxième hic. Ouattara se présente sur le plateau de 20h. Récite des réponses à sept petites questions bien préparées. Disparait aussitôt de l’écran. Cet entretien à la sauvette, laisse croire que l’homme voulait d’une certaine façon échapper aux ‘’manifestants de la liberté’’, anti Sarkozy-Ouattara-Wade-Aziz, qui, à l’annonce de l’arrivée de ces chefs d’Etats africains sur le sol français, se sont donnés rendez-vous via les réseaux sociaux, pour réserver à ces arrivants un accueil des plus ‘’chaleureux’’. L’on a encore à l’esprit, les manifestations de rue dans la ville de Paris, notamment devant le siège de l’Unesco où se tenait la cérémonie de remise du prix. Cette médiatique et surtout expéditive sortie du filleul de Sarkozy, cache en réalité une stratégie savamment ficelée entre Paris et Abidjan.

 

Jetons-y un regard critique.


Dans la forme, cela se conçoit aisément, il s’agit de répondre aux besoins impératifs de publicité pour la chaine de télé TF1. Ensuite, il s’agit, sur ordre du sarkozy, bien sûr d’envoyer un message subliminal à l’opinion publique française. Car souvenons-nous que depuis l’intervention de l’armée française dans la crise ivoirienne, le régime de Sarkozy n’a de cesse du justifier son ingérence dans cette crise ivoirienne. Il faut donc pour les autorités françaises, montrer le bien-fondé de leur intervention militaire. Montrer à travers les propos flatteurs Ouattara, que ce dernier est le bon cheval sur qui Sarkozy a misé par rapport à Laurent Gbagbo le nationaliste. Le tout sur fond de pré campagne présidentielle en France.


Dans le fond, on remarque que les questions de la journaliste ont d’emblée tourné autour de la capture (et non ‘’capturation’’ !), et l’emprisonnement du Président Laurent Gbagbo. Comme on l’entend souvent, selon des observateurs: « L’ombre de Gbagbo planera sur la Côte d’Ivoire, tout au long (si Dieu le veut, ndlr) du mandat d’Alassane Ouattara » et nous ajouterons qu’il hantera aussi longtemps encore la conscience, s’ils en ont, de ces assassins français, ivres du sang des fils et filles de la Côte d’Ivoire. Sur la question se rapportant au lieu de détention, et la date du jugement de ce dernier, Ouattara affirme : « Laurent Gbagbo est (…) en résidence à Korhogo dans de bonnes conditions.... (…), une résidence bien équipée... ». Qu’est ce qu’une ‘’résidence bien équipée’’ et ‘’bonnes conditions’’ si l’on n’a pas  la possibilité d’aller et de venir ?

 

Valéry Giscard d'Estaing, ex-président français, pouvait affirmer  à ce sujet: « La prison c'est la privation de la liberté d'aller et de venir et rien d'autre ». Il faut donc appeler les choses par leurs noms, même si Ouattara se refuse à l’avouer, Laurent Gbagbo est en prison, lui, sa femme, son fils, et ses collaborateurs et avec eux, de façon symbolique, tous les ivoiriens qui se reconnaissent en l’homme, en ses idéaux pour  la Côte d’Ivoire et pour l’Afrique. Ouattara dit avoir du respect pour la dignité et de la considération pour Gbagbo.

 

Des propos qui contrastent nettement avec ceux de Maître Emmanuel Altit  Avocat du Président Gbagbo, Avocat inscrit à la Cour Pénale Internationale, qui dénonce les conditions insupportables de détention du Président Gbagbo à Korhogo. Dans un rapport en date le 10 août 2011, il écrit : « Le Président reste enfermé 24 heures sur 24 dans une chambre close, à peine éclairée, aux fenêtres bouchées. Il n'est autorisé à en sortir que lors de repas frugaux qu'il prend avec son médecin, lui aussi détenu au secret. Il ne dispose pas d'affaires personnelles et il lui est interdit d'en faire venir. Au contraire, la volonté systématique d'humiliation de ses geôliers se manifeste dans le fait que depuis quatre mois, il est forcé à porter les mêmes vêtements et de dormir dans les mêmes draps; il lui est interdit aussi de se faire couper les cheveux... ».


La loi sera la même pour tous, clame l’invité du jour. L’impunité ne sera pas tolérée. (…) Les violations de droits humains, les crimes seront punis. Oui, cela se comprend aisément : quand il s’agit des pro-Gbagbo, point n’est besoin de faire des enquêtes. Ils sont systématiquement emprisonnés ou traqués. Quant aux tueurs de Ouattara, l’ont devra attendre d’hypothétiques rapports d’enquêtes que lui, Alassane Ouattara, devra personnellement superviser, bien sûr, en tant que juge et partie. Pourtant de nombreuses organisations des droits de l’homme, dont la cellule des droits de l’homme de l’Onuci, ont déjà publié des rapports accablants ses chefs de guerre et leurs apprentis-sorciers. A quand donc cette ‘’loi’’ sera-t-elle la même pour tous et que l’impunité ne sera plus tolérée ? Seul Dieu nous le dira un jour ! Voilà ainsi présentée cette justice à double vitesse que refusent de voir et dénoncer les média occidentaux.


Sans ciller, Ouattara, annonce : «… nous sommes en période de réconciliation ». Vous avez dit réconciliation ? C’est bien lui et ses tueurs à gages, avec l’aide des la forces franco-onusiennes qui ont semé la mort et la désolation dans ce pays. Bombardant, pillant, assassinant et brûlant tout sur leurs passages. Kidnappant le président élu par les ivoiriens et faisant de lui un prisonnier. Ouattara le sait très bien : la libération, sans condition, de Laurent Gbagbo et de tous les prisonniers politique, reste la condition sine qua non pour un début de réconciliation en Côte d’Ivoire. Même s’il feint de le savoir, cette vérité le rattrapera tôt ou tard. Alors, de qui Ouattara veut-il se moquer ? Ce que Ouattara ne dit pas aussi, en affirmant : « Nous avons maintenant la paix », c’est que des milliers d’ivoiriens sont encore en exil hors du pays, vivants dans des conditions parfois inhumaines. N’étant toujours pas à l’abri d’arrestations, voire d’exécutions. N’a-t-il pas, il y a quelques semaines, réhabilité les prisons en Côte d’Ivoire ? Ces prisons, en vérité n’attendent, ni plus ni moins, que ces ivoiriens black-listés et attendus de pied-ferme par le régime de Ouattara.


A la question sur la relance économique, notre super-économiste, sourire aux lèvres, répond : « La Côte d’Ivoire va connaître en 2012, un taux de croissance de 8%... ». Que fait-il d’extraordinaire ou que fait-il de plus que le Woudy de Mama ? On se souvient que ce dernier aussi, en pleine crise et surtout avec seulement une moitié du pays, avait réalisé, des prouesses sur le plan économique, sans rien quémander de l’extérieur. On n’a même envie de dire à Ouattara, au-delà des chiffres, auxquels le citoyen lambda ne comprend d’ailleurs absolument rien, les ivoiriens veulent du concret. Surtout dans leurs assiettes et dans leurs poches. Ils veulent aussi être débarrassés de tous ces voyous et meurtriers armés incontrôlés, qu’il a déversé aux quatre coins du pays, pendant que policiers et gendarmes sont absents dans plusieurs régions du pays, sans armes, ni équipement nécessaires.


Parlant des relations entre la France et la Côte d’Ivoire, notre invité affirme : « (elles ndlr) sont actuellement très fortes ». Ouattara reste redevable à la France, qui peut encore en douter ? En effet, le Président Gbagbo lui-même, parlant des relations avec la France, a qualifié ces relations de ‘’rapport dialectique du cavalier et de la monture’’. Ici, Sarkozy=cavalier et Ouattara=monture. Et Gbagbo d’ajouter : « … Je reste persuadé que (…), quelles que soient la qualité et la quantité du foin que le cavalier donne à la monture, la position de celui-là (le cavalier) reste largement confortable par rapport à la position de celle-ci (la monture). Voilà en substance comment on pourrait évidemment désigner les relations France-Côte d’Ivoire, sous le règne de Ouattara. La dernière question, de la journaliste, concernant les révélations de l’avocat français, Robert Bourgi, a été posée, bien plus pour remuer le couteau dans la plaie que pour la réponse attendue. L’occasion fut belle pour trainer à nouveau Jacques Chirac et Dominique de Villepin dans la boue, bien entendu, eu égard à la  prochaine campagne présidentielle de 2012 en France, dont Sarkozy caresse le secret espoir de remporter, et plus loin Laurent Gbagbo, pour servir aux français, l’image d’homme corrompu.


Quoi qu’il dise, le préfet Ouattara Alassane, aux ordres de Paris, récite habilement la leçon donnée par Sarkozy et apprise par cœur. Qu’est ce que donc, les ivoiriens peuvent-ils attendre d’Alassane Ouattara, dans l'affirmation de leur souveraineté, préalable à tout épanouissement ?


Une contribution de Marc MicaelZemami1er@yahoo.fr

Partager cet article
Repost0
22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 17:38
Le Front populaire ivoirien ne participera certainement pas aux prochaines élections législatives annoncées pour le mois de décembre. En effet, dans une lettre datée du 20 septembre, le Fpi annonce qu’il suspend sa participation à toutes les activités de la commission électorale indépendante (voir courrier).
La lettre a été reçue hier au siège de la commission. Conséquence : les deux représentants de l’ancien parti au pouvoir au sein de cette institution qui compte 31 membres n’y siégeront plus jusqu’à la résolution des questions soulevées dans le courrier. MM. Tapé Kipré et Bayoro Dagrou Salomon ne participeront donc plus aux réunions ni à aucune autre activité de la structure chargée des élections jusqu’à ce que les faits dénoncés disparaissent.
« Il s’agit pour le pouvoir de mettre son opposition en confiance comme avait su le faire Laurent Gbagbo pour son opposition ; car les élections, c’est une question de confiance », a réagi M. Tapé Kipré. « En attendant les discussions, nous refusons d’accompagner le pouvoir », a-t-il ajouté. A noter que l’Udcy de Mel Théodore suspend également sa participation à la Cei.

Augustin Kouyo in Notre Voie
Jeudi 22 Septembre 2011
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de yakocotedivoire.over-blog.com
  • : Blog créé à la suite de la crise post électorale en côte d'ivoire afin de me servir d'outil de compilation d'informations de toutes provenances.
  • Contact

Recherche

Archives

Liens