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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 15:05

Une délégation des Nations unies a rencontré, hier à l’Assemblée nationale, le Secrétariat général du Front populaire ivoirien (Fpi). La participation de ce parti et de ses alliés aux futures élections législatives était au centre des discussions.

Le Front populaire ivoirien ((Fpi) et ses alliés de La majorité présidentielle (Lmp) et le Cnrd veulent aller aux futures élections législatives. Mais, pas à n’importe quel prix. Hier, lors de la séance de travail que le Secrétaire général du parti, Miaka Ouretto, a eu avec la délégation de l’Organisation des Nations unies (Onu) conduite par M. Ali-Diabaté Tadjoudine, Directeur adjoint du département des affaires politiques de l’organisation, ils ont soulevé certaines questions qui leur paraissent importantes.

 

Ces questions se résument en quatre points essentiels. Il s’agit, selon le Secrétaire général du Front populaire ivoirien, de la composition de l’organe à charge de l’organisation des élections, c'est-à-dire la Commission électorale indépendante (Cei), de la question sécuritaire, du financement des partis politiques, du désarmement de ceux qui détiennent des armes alors qu’ils ne sont pas autorisés à le faire.

 

S’agissant de la composition de la Cei , Miaka Ourétto, qui était accompagné de plusieurs membres du secrétariat du parti, a fait savoir qu’il faut que le bureau soit équilibré. «Il y a 31 membres qui composent la Cei. Après l’élection présidentielle, certains membres notamment le Mjp, Mpigo, Mpci sont aujourd’hui dans le Rhdp. Ce qui signifie que leur place n’est plus nécessaire dans la commission», indique-t-il. Pour lui, il faut réajuster les choses. Aussi souhaite t-il que l’opposition ait 15 membres et le parti au pouvoir ait également 15 membres. La trente et unième (31ème) personne selon le Secrétaire général du Front populaire ivoirien doit être le Représentant du Président de la République.

 

Parlant de la question sécuritaire, la délégation du Front populaire ivoirien a été claire. «Il y a trop d’armes qui circulent. Il faut que ceux qui ne sont pas autorisés à avoir ces armes soient purement et simplement désarmés», a-t-il lancé. Au nombre des éléments qui préoccupent l’ancien parti au pouvoir, il y a bien sûr la sécurité de leurs camarades qui sont à l’extérieur du pays ou en détention. «Beaucoup de nos camarades qui sont à l’extérieur du pays ou détenus sont des potentiels candidats à ces élections. Ceux qui sont hors du pays ont peur de revenir. Quant aux autres, ils ne savent pas réellement quelles sont les charges retenues contre eux», a ajouté Laurent Akoun, le Député de la circonscription électorale d’Alépé.

 

Le dernier point dont le Front populaire ivoirien et ses alliés ont discuté avec la mission de l’Organisation des Nations unies, c’est le financement des partis politiques. Miaka Ouretto s’est empressé de faire remarquer que les cadres de son parti et leurs alliés ont été dépouillés de leurs biens. Et que ceux qui peuvent les aider sont sous sanctions onusiennes. C’est pourquoi, il souhaite de tous ses vœux l’indulgence des nouvelles autorités ivoiriennes pour que les partis politiques soient financés, comme l’a fait l’ancien parti au pouvoir.

La délégation onusienne a pris bonne note des préoccupations des membres du parti de Laurent Gbagbo. Elle entend transcrire toutes ces doléances dans son rapport pour les étudier. Outre le Front populaire ivoirien et le Rhdp, la mission va rencontrer les populations de certaines villes de l’intérieur pour se faire une idée claire de la situation sécuritaire.

Joseph Atoumgbré

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 15:00

L'INTER :

 

Alassane Dramane Ouattara, président du Rassemblement des Républicains (RDR) au pouvoir après le scrutin présidentiel du 28 novembre 2010, est appelé à quitter la tête de son parti. Et déjà des voix s’élèvent pour faire de Guillaume Soro, son successeur à la présidence du parti. C`est le cas, du moins, du mouvement du Consensus pour une nouvelle génération politique (CNJP), dirigé par M. Bamba Ahmadou, président régional de la jeunesse du RDR de la Vallée du Bandama.

 

Après une tournée de sensibilisation dans la quasi-totalité des régions du pays, lui et ses camarades ont animé le 21 juin dernier, un point presse dans la salle de réunion de la chambre de commerce de Bouaké. « Nous avons fait une tournée dans toutes les  régions cadres des Forces nouvelles à saisir la main qu’ADO leur a tendue au dernier  congrès du parti », a d’entrée indiqué Bamba Ahmadou qui vise à convaincre les plus sceptiques du parti d’Alassane Ouattara à épouser cette cause. « sommes reconnus dans leur combat et nous les avons soutenus. Je pense que le 
 Premier parti », a-t-il soutenu.

 

Au cours des échanges avec la presse, le président du CNJP a clairement dit leur intention de voir Guillaume Soro accéder à la tête du Rassemblement des Républicains.

 

« le monde entier, ce sont les jeunes qui sont au-devant de la scène. On ne peut pas  parler de politique aujourd’hui en Côte d’Ivoire sans parler de Soro Guillaume », a-t-il tranché. Mais pour bénéficier de l’onction des militants du parti d’ADO, Soro Guillaume doit selon lui faire le premier pas en intégrant le RDR avec ses hommes. « Pour diriger le RDR, il faut l’avoir intégré(…). Ensuite il faut demander  qu’il soit le président du RDR. Mais c’est au congrès de le décider. S’il ambitionne  d’être le président du RDR, il se donnera les moyens pour le faire », a martelé le conférencier.

 

A la question de savoir si le combat qu’il mène pour l’adhésion de Soro Guillaume au parti de la rue Lepic épouse la volonté de ce dernier, Bamba Ahmadou a fait savoir que le rôle d’arbitre dévolu au patron de l’ex-rébellion dans le processus de sortie de crise est contraire à l’appartenance à un parti politique. « Soro dans sa position d’arbitre ne pouvait pas saisir la main tendue par ADO. La période est venue pour que cette main soit saisie », a-t-il soutenu, non sans prévenir que « ceux qui vont empêcher cela n’auront pas servi le RDR ».

 

Pour faire aboutir ce combat qui selon lui déterminera l’avenir de son parti, Bamba Ahmadou et ses amis du CNJP veulent implanter leur structure dans toutes les régions du pays.

Francis N’Goran à Bouaké

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 14:55

Une réconciliation est par essence le rapprochement entre deux ou plusieurs entités marquées par des divergences. Pour ce qui est de la Côte d’Ivoire post-crise, une réconciliation sincère et durable suppose le rapprochement entre deux blocs. L’un, celui qui a pris les armes ainsi que tous ses soutiens sincères ou conjoncturels représentés par Alassane Dramane Ouattara et l’autre qui a fait face à ce dernier dont Laurent Gbagbo constitue l’incarnation. Au regard de la profondeur de la fracture sociale, étouffer, damner l’entité défaite militairement ne saurait être la panacée idoine. Ce serait juste une terreur passagère qui durera le temps que les uns et les autres se découvrent la capacité de dominer la peur pour faire face à l’adversité.

Par ailleurs, la personnalité de l’instigateur de la réconciliation, celle du maître d’orchestre du processus, les signes précurseurs du processus et la présence d’une force militaire dissuasive sont autant d’éléments nécessaires à la réussite de la réconciliation. Une réconciliation souhaitée de tous les ivoiriens.

Cette réconciliation est-elle accessible sous Alassane Ouattara ?


Mieux, à son initiative ? Alassane Ouattara depuis le 21 mai, a été investi Président de la République de Cote d’Ivoire par Mme Dagri Diabaté qu’il avait déjà nommée avant même d’être investi (passons sur cette incongruité). Ce, après un contentieux électoral de près de cinq mois.

Au terme du contentieux, Alassane Ouattara est-il Président parce que la majorité des ivoiriens lui ont accordé leurs suffrages ? Le doute est total et le contentieux électoral lui-même encore entier. Aucunement, une armée étrangère ne peut vider le contentieux électoral d’un pays tiers. Fut-il le plus petit des pays. Surtout que l’adversaire au pouvoir réclamait le recomptage des voix.

Ainsi, l’action militaire de la France et de l’ONU par amitié de Sarkozy pour Ouattara fait de ce dernier aux yeux des ivoiriens à tort ou à raison plus un représentant des intérêts des puissances occidentales que ceux de la Côte d’Ivoire et ne saurait conquérir le cœur des Ivoiriens. Ainsi, régler le contentieux électoral par un recomptage clair des voix serait le premier acte majeur de la réconciliation. Ainsi, on aura rassuré les Ivoiriens sur le fait que c’est effectivement le Président de leur choix qui gère la Côte d’Ivoire et non un Président nommé par l’extérieur Au-delà de ce fait, M. Alassane Ouattara ne pourrait asseoir une réconciliation en Côte d’Ivoire quand on sait qu’il est trempé jusqu’au cou dans la souffrance des Ivoiriens. (…). Ainsi, pour accéder au pouvoir d’Etat M. Alassane Ouattara a sacrifié des milliers de vie. Les orphelins, les veuves, les veufs… continuent de pleurer pendant qu’il célèbre sa victoire… (J’y reviendrai dans ‘’Au nom des victimes de la guerre de Cote d’Ivoire‘’). (…) Un élément essentiel du processus de la réconciliation à venir doit être la personnalité du maître d’orchestre notamment celle de l’ancien Premier Ministre Charles Konan Banny récemment nommé président de la Commission chargée de réconcilier les ivoiriens. Celui-là dont l’échec dans sa tâche de Premier Ministre de réconciliation est encore retentissant dans la mémoire du plus petit des Ivoiriens. Pis, Monsieur Banny est trop marqué politiquement pour être supposé au-dessus des intrigues politiques. Il sera juste une caisse à résonance de M. Alassane pour qui il a battu compagne et avec qui, il partage les mêmes opinions dans la crise ivoirienne. Ce forum sera une grosse farce pour donner bonne conscience à M. Ouattara mais ne peut prétendre rapprocher les Ivoiriens ; il ne sera, en réalité, qu'un procès en règle contre le Président Gbagbo et ses partisans.

En plus, la réconciliation des cœurs est-elle possible lorsque les faits et gestes de ceux qui prétendent réconcilier heurtent leurs propos. M. Banny, nommé pour réconcilier les Ivoiriens a eu pour premier acte, aller à un forum sous-régional et porter des critiques acerbes contre Laurent Gbagbo et ses partisans. (…). Ainsi, M. Banny ne manque-t-il pas d’occasion pour étaler sa haine contre le Président Laurent Gbagbo. Par conséquent, comment peut-il réconcilier les Ivoiriens quand il hait une bonne partie. Peut-être qu’il est réconciliateur des membres du RHDP !!!! Pire que M. Banny, Alassane Dramane Ouattara, lui veut casser du Gbagbo. Il n’a qu’un seul objectif actuellement comme en février 1992, condamner Gbagbo et espérer avoir la quiétude. Ainsi, M. Alassane Ouattara veut être justicier au nom de la réconciliation.

Ainsi, veut-il regarder Laurent Gbagbo dans son miroir à lui. Un miroir qui reflète les tueries massives… Un miroir qui montre, des femmes, des enfants et des hommes pleurant leurs parents morts, des invalides à vie… Non !!! Monsieur Alassane, c’est belle et bien votre image et non celle du Président Gbagbo. Vous ne pourriez jamais la lui attribuer. Même au nom de la réconciliation !!! Cette réconciliation qui doit être également et certainement être scellée par les arrestations de tous les proches de Gbagbo ainsi que l’expropriation de ceux-ci de tous leurs biens. Apres les avoir faits piller par les FRCI, ce sont les comptes qui sont bloqués au nom de la réconciliation. Ce sont autant de signes que Monsieur Alassane donne aux uns et autres pour aller à sa réconciliation.

Que dire de l’armée, ce pion nécessaire à la réconciliation vraie qui est sans repère depuis deux mois que dure la prise de pouvoir militaire de M. Ouattara. Une armée en déconfiture dans laquelle les professionnels des armes sont malmenés par des prisonniers armés par Monsieur Ouattara en vue de la conquête d’Abidjan. Une armée ou les caporaux se sont bombardés commandants, colonels… pour avoir sous leurs ordres les hommes et les femmes de métier qui ont fait de prestigieuses écoles militaires. Une armée multinationale dans laquelle les dozo (chasseurs traditionnels venus du nord) font la loi. Une armée où la suspicion, la méfiance, l’intimidation, l’inimitié sont les règles de la collaboration entre frères d’arme. (…). Cette armée, qui est aujourd’hui juste un agrégat des personnes aux intérêts divergents ne peut rien apporter à la réconciliation surtout qu’en son sein, la réconciliation est pratiquement impossible. Nous attendons de voir M. Ouattara relever le défi de constituer une armée nationale cohérente, disciplinée…

Au regard de ce qui précède, on conclut aisément que M. Alassane Ouattara est très mal placé pour réconcilier les Ivoiriens. Et pourtant, la réconciliation est un impératif à la reconstruction et à la relance de l’économie ivoirienne. La bonne nouvelle, c’est que la réconciliation se fera. Mais au temps marqué par Dieu. C’est le lieu de demander aux Ivoiriens ainsi qu’à tous ceux qui aiment la Cote d’Ivoire d’avoir foi en notre Dieu. Il est puissant, à lui rien n’est impossible.

Ce justicier impartial ne laissera pas le mal triompher du bien. Refusons le désespoir qui tend à lancer certains très proches du Président Laurent Gbagbo dans des compromis de compromission avec les victorieux du 11 avril. Il n’y a aucun lien et il ne doit y avoir aucun lien entre le jour et la nuit…

Soyons fidèles, patients, dignes dans ce désert temporaire car il annonce CANAAN. Aussi, devons-nous sortir des quêtes de solutions humaines à ce que nous vivons. La crise a un fondement spirituel et sa résolution sera également divine….



Gardons la foi et regardons à notre Dieu. Apres la justice divine, la réconciliation ira de soi.



Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire!

Dosso Charles Rodel D.

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 14:47

LE PATRIOTE :

 

 C`est un budget de 7 mois et Ouattara y consacre au moins 840 milliards de FCFA pour soulager la population. Cette somme décaissée en faveur des couches les plus pauvres de la population, sera affectée prioritairement au développement rural, à la construction d`infrastructures de base, à l`éducation, à la santé, à l`amélioration de l`accessibilité des populations à l`eau potable et à l`électricité, aux problèmes d`insalubrité. La population est donc au cœur des préoccupations du gouvernement Ouattara. Le Chef de l`Etat l`avait promis une fois élu, et les actes déjà posés sont en train de démontrer qu`il est un homme de parole.

JEA

 

COMMENTAIRES DU BLOGUEUR FOU :

 

C'est très bien toutes ces belles promesses mais a force d'additionner ces dizaines et ces centaines de milliards à quel total va t on arriver ? Je sais que lors de la campagne électorale M. Ouattara avait promis 12 000 Milliards de francs CFA mais il me semble qu'a l'époque c'était sur cinq ans...N'allons pas trop vite en besogne et ne mettons pas la charrue avant les boeufs. Le coiffeur  ne rase pas gratis...et un jour ou l'autre il faudra bien rembourser tous ces emprunts que nous ont consenti les différentes institutions financières. Et là ca sera au tour du contribuable ivoirien de mettre la main à la poche. 

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 14:44

Bureaux pillés et saccagés. Des tas de documents éparpillés au sol, le matériel informatique emporté. Les services financier et informatique également pillés. Tout est sens dessous dessus. Il ne reste plus rien à la Présidence de l'Université de Cocody.

 

La scolarité centrale mise également à sac par des vandales. Pour se faire lui-même une idée des dégâts causés par des individus sans loi ni foi, le Premier ministre Guillaume Soro à la tête forte délégation composée des ministres de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Ibrahima Cissé Bacongo, de l'Education nationale, Kandia Camara et de l'Enseignement technique, Albert Flindé a sillonné une dizaine d'établissements dans le district d'Abidjan.

 

Ce, sous une forte pluie. Dans les résidences universitaires le constat est alarmant. Tout a été détruit. Des chambres des filles transformées en salon de coiffure et pressing. Des installations électriques détruites. Mais bien avant, l'université de Cocody, la délégation est allé évaluer les dégâts perpétrés à l'ex-ESIE (Ecole Supérieure Interafricaine d'Electricité) de Bingerville. Dans ce démembrement de l'Université de cocody, tout a été volé dans les bureaux du président de l'université.

 

Le problème d'étanchéité fait que les flaques d'eau stagnent dans les différents bureaux. Par contre l'ENSEA et l'Institut d'Histoire, d'Art et d'Archéologie Africaine (IHAAA) à Treichville sont restés intacts. Ces deux Instituts n'ont enregistré aucun dommage. Du côté du lycée Technique de cocody, l'atelier de menuiserie a été littéralement pillé et tout le matériel a été emporté. Dans cet établissement, le Premier ministre a été happé par une foule d'élèves qui non seulement semblaient être contents de le voir, mais ont également profité pour poser le problème du paiement de leurs bourses. «On veut nos bourses ! On veut nos bourses !» scandaient-ils. Les élèves ont tenu le même refrain jusqu'à ce que Guillaume Soro quitte les lieux.

 

Ils accusent deux ans d'arriérés de bourses impayées. Les lycées municipaux d'Attécoubé 1 et 2, et le Groupe scolaire Abobo-Doumé Lagune ont subi quelques dégâts dus aux éclats d'obus. Quant au lycée Pierre Dadié, l'administration a été incendiée. Et un pan de la toiture du collège Moderne d'Anyama a été détruite par un obus. Des dégâts sont énormes, a reconnu le Premier Ministre Guillaume Soro.

 

Il a indiqué que certains établissements ont subi les affres de la guerre, car il y des impacts de balles partout. « Mais à l'Université de Cocody, il y a eu un auto-pillage », a-t-il déploré. Annonçant qu'il a donné deux semaines aux ministres techniques (Enseignement supérieur, Education Nationale et Enseignement Technique et la Formation Professionnelle) pour faire un état des lieux précis des dégâts et de proposer une communication en conseil des ministres. « Le coût et la date du démarrage des travaux de réhabilitation ou de reconstruction doivent être connus » a-t-il insisté, ajoutant qu'il attend un Plan d'action suivi d'un chronogramme d'exécution des travaux.

Anzoumana Cissé

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 14:42

L'INTELLIGENT D'ABIDJAN :

 

Alors que le ministre de la Culture et de la Francophonie, Bandama Kouakou Maurice, ne voyait pas en la nomination d’un directeur général du Palais de la Culture, une priorité. Koné Dodo a été choisi pour occuper les bureaux vitrés du premier étage, succédant ainsi à Sidiki Bakaba. 

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 14:39

LE NOUVEAU REVEIL :

 

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Ce n`est pas moi qui le dis. C`est le sentiment et le ressentiment de la population ivoirienne. Et, à l`encontre de qui ? Des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (Frci). L`habit ne fait pas le moine, mais il permet de le distinguer parmi tant d`autres.

Et, on ne le juge que par le comportement. Les combattants Frci nous sont arrivés en libérateurs. Quand nous sommes sortis de nos terriers, suite à la grande peur installée sur le pays par l`ancien président, nous avons découvert des jeunes gens avec des tenues qui sortaient de l`ordinaire. Pour nous qui croyions que les Forces républicaines, c`était à la fois les ex-Forces nouvelles et des ex-forces de défense et de sécurité, donc des éléments rompus à la sécurisation des personnes et des biens, la bravoure à la rodéo des libérateurs va semer en nous des doutes. Mais, nous nous sommes dit, avec le temps, ils sauront faire la part des choses. Cependant, plus le temps passe, plus le doute premier se transforme en crainte. Quand quelqu`un vous donne l`impression que tout se règle à coups de muscles, et au bout du fusil, il y a de quoi avoir peur. Or, malheureusement, c`est l`aura que certains éléments des Frci, heureusement pas eux tous, dégagent. Au point qu`un monsieur, qui a failli être renversé par une colonne de véhicules estampillés (Frci) qui allait dans un sens interdit, et à quelle allure !, s`est écrié : " Ces gens-là effraient la population et nous font peur ! "

 Vivement que les commandants des zones soient un peu plus regardants sur le comportement de leurs " petits " ! Il y va de leur crédibilité de chefs.

Gnamantêh

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 14:36

Au Tribunal de Première Instance de Yopougon, comme a pu le constater le ministre d’Etat, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Me Ahoussou Jeannot, tout est à refaire. Parce qu’il n’y a plus d’archives. Les jugements et les décisions, pas forcément celles de condamnation, mais des jugements supplétifs de naissance comme de décès qui ont été rendus, n’existent plus.

 

Cependant, hier jeudi 23 juin, en visite dans ce Palais de justice et également à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA), le Ministre d’Etat, a tenu à rassurer les 2 millions d’habitants que compte cette commune, d’une part et d’autre part, l’ensemble des Ivoiriens sur la prochaine reprise des activités de ce Palais de justice et la réouverture de la MACA. « Il faut remettre rapidement en marche la justice civile », a-t-il annoncé.

 

En effet, nombreux sont les justiciables et autres usagers qui n’attendent que ce moment pour se faire établir, soit des jugements supplétifs de naissance comme de décès, des certificats de nationalité, des casiers judiciaires qui, en somme, sont des documents administratifs d’une importance capitale dans la vie de tout citoyen. Parce que, force est de noter que pendant la crise postélectorale, toutes les archives du Palais de Justice de Yopougon ont été détruites. Puisque, comme l’a souligné le Ministre d’Etat, Ahoussou Jeannot, lors de cette visite, « le beau joyau affecté au travail des magistrats a été saccagé et pillé ». C’est pourquoi, il a eu, selon lui, « mal au cœur de voir comment les archives judiciaires ont été déchirées détruites ».

 

Cependant, le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice pense trouver la solution pour qu’une telle déconvenue ne se reproduise plus. Il a estimé qu’il faut concevoir une numérisation des archives pour avoir des archives électroniques. « Nous devons informatiser rapidement la justice ivoirienne pour la mettre à l’heure des Techniques de l’Information et de la Communication afin que des documents numérisés puissent être sauvés ailleurs », a-t-il plaidé. Pour lui, « il faut sécuriser ces documents dans d’autres pays de la CEDEAO ». En effet, on ne peut faire des copies de documents dont on possède à Yopougon. Ce, parce qu’il n’y a plus de référence. Le Ministre d’Etat en charge de la Justice a donc demandé au greffier en chef, au Président du Tribunal d’essayer de reconstituer les documents capables d’être sauvés. Le message du Président Alassane Ouattara l’exigeant.

 

Pour le Chef de l’Etat, il faut créer une Côte d’Ivoire moderne qui aspire à rentrer dans le concert des grandes Nations. « Il faut pour cela se mettre au travail. Nous avons de très grands magistrats, de très grands avocats, de très grands huissiers, de très grands Officiers de police judiciaire. Nous allons aménager une dizaine de bureaux avec le greffe », a suggéré Me Ahoussou Jeannot à ses collaborateurs.

2 milliards de F Cfa pour la réhabilitation de la MACA


Tout comme le Tribunal de Première Instance de Yopougon, la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA) n’a pas été épargnée du pillage systématique. L’on a même enregistré le décès de l’ex-contrôleur des établissements pénitentiaires, Ouya Mathieu. Tous les bureaux, les équipements, les portes blindées, les barreaux métalliques et, les bâtiments ont été détruits. Il faut donc tout reprendre et permettre à la MACA d’être à nouveau opérationnelle. Pour la réfection de cette prison, le Président de la République a, selon le Ministre Ahoussou Jeannot, pris la décision de « mettre à notre disposition, la somme de 2 milliards suite à un appel d’offre restreint qui a été fait. Le contrat a été signé sous la supervision du Ministère de l’Economie et des Finances et la Direction des Marchés Publics ».

 

Et l’entrepreneur est depuis 4 jours à l’ouvrage. Il est en train de changer au fur et à mesure toutes ces portes pour créer les conditions de sécurité. Parce que, toutes les portes métalliques sont appelées à être changées de même que tous les barreaux. « Dans 45 jours, la MACA sera opérationnelle et la justice pénale pourra fonctionner à Abidjan en toute sécurité, en toute confiance », a promis l’entrepreneur au Ministre d’Etat, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Me Ahoussou Jeannot et à M. Patrice Yao, Attaché des services pénitentiaires dans les fonctions de Régisseur de la MACA.

JULES CESAR


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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 14:14

Le président de l’Alliance pour le changement (Apc), Soro Alphonse a été reçu en audience hier par le premier ministre Charles Konan Banny à son domicile. L’essentiel du rendez-vous était de faire une mise au point sur le processus de réconciliation nationale avec Banny et lui soumettre des propositions afin de bien mener la mission à lui assignée.

 

Selon l’hôte du président de la Commission dialogue –vérité-réconciliation, le plan de travail qu’ils ont esquissé doit permettre aux ivoiriens de sortir définitivement de la crise à travers une réconciliation réussie, en vue d’une paix durable. Préoccupé par ce souci, Soro Alphonse a souhaité que « l’esprit de la réconciliation occupe le centre de tous les débats ». Tant au niveau individuel que collectif. « Il s’agit de parler de la réconciliation nationale. C’est un sujet assez important auquel il faut accorder toute la place .Si nous voulons reconstruire la Côte d’Ivoire. Et nous avons largement débattu de la question. Nul n’ignore que la Côte d’Ivoire vient de loin. C’est pourquoi chacun doit donner son avis pour la réussite de la réconciliation », a convaincu le président de l’Apc à sa sortie d’audience avec le chargé du processus de réconciliation en Côte d’Ivoire.

 

Se prononçant sur ses récentes critiques faites à Banny, il a soutenu que loin de toute attente, il ne s’agissait en aucun cas de lui nuire. Mais il était plutôt question de faire des observations sur la méthodologie de travail du ministre pour éclairer les Ivoiriens sur sa démarche. A l’en croire, le premier ministre a apprécié les actes de l’Apc allant dans le sens de la réconciliation. Et a aussi rassuré l’alliance que les Ivoiriens seront informés dans deux semaines, des dernières orientations du processus dont il est le garant. Cette période sera aussi le moment où la commission de Banny aura toutes ses attributions pour pleinement fonctionner.

Sylvain Beugré

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 14:10

· Ce que le chef de l’Etat prépare

Le président de la République Alassane Ouattara n’a pas encore la mine gaie après deux mois d’exercice réel du pouvoir d’Etat. Pis, le numéro un ivoirien ruminerait une grosse colère face à la lenteur ou à la non exécution de certaines tâches qualifiées d’urgentes.

 

Selon des sources proches de la présidence de la République, Alassane Ouattara est particulièrement préoccupé par la question sécuritaire dans le pays. Il vit très mal les dérives quasi quotidiennes de certains éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). Les condamnations incessantes des Associations et organisations de défense des droits de l’Homme, en rajoutent au stress du chef de l’Etat. Qui a décidé de suivre personnellement la mise en œuvre des décisions prises au plan sécuritaire.

 

Avec le premier ministre-ministre de la défense Guillaume Soro, et le ministre d’Etat-ministre de l’intérieur Hamed Bakayoko, a-t-on appris, des points sont faits constamment sur la question. Le président de la République, souligne nos sources, ne cesse de rappeler à tous ceux qui s’occupent du volet sécuritaire, que ‘’les Frci doivent entrer en caserne le plus tôt possible’’.

 

Autre sujet qui soulève la colère du président de la République, la lenteur dans la mise en œuvre du programme présidentiel d’urgence (Ppu) dont le montant initial est de 45 milliards de Fcfa. Ce programme, faut-il le rappeler, concerne les 19 régions du pays, et devrait prendre en compte des investissements importants dans des secteurs tels que l’eau et l’électricité, le reprofilage des voies et la santé. Ce programme n’aurait pas été exécuté entièrement dans certaines régions. Toute chose qui n’est pas du goût d’Alassane Ouattara qui tient à réaliser ses promesses.

 

Par ailleurs, le président de la République qui, certainement a eu vent de l’anarchie qui règne au niveau de la constitution des cabinets ministériels, entend y mettre de l’ordre. D’ailleurs, le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 22 juin 2011, est clair sur la volonté du chef de l’Etat. ‘’…Et l’autre (décret), relatif à la mise en place d’un comité restreint de nomination, chargé de valider les organigrammes des ministères et d’évaluer les propositions de nomination des membres des cabinets ministériels. Ce comité s’assurera notamment que les recrutements des membres des cabinets ministériels sont effectués sur la base de la compétence et de la bonne moralité, afin que tous s’astreignent à travailler dans le sens de l’intérêt supérieur de l’Etat et du pays’’, mentionne ledit communiqué.

 

Face à tous ces balbutiements, le président de la République aurait décidé de jouer la carte de la fermeté dans l’application des décisions. Aussi, révèlent nos sources, Alassane Ouattara qui a déjà commis des experts européens pour surveiller la gestion des ministères, aurait tout de même décidé d’évaluer à son propre niveau, le fonctionnement de ces entités. Avec l’adoption du budget de l’Etat, le président ivoirien, n’entend pas faire de cadeau aux départements ministériels qui traîneront les pas. Ceux des ministres qui ne suivront pas le rythme qu’il entend imprimer désormais au Gouvernement, pourraient être débarqués avant même la tenue des élections législatives que le président ivoirien souhaite ‘’avant la fin de l’année (2011)’’.

 

Toujours selon nos sources, Alassane Ouattara va s’installer bientôt à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire. Il veut coûte que coûte réaliser de véritables progrès à tous les niveaux avant le début de l’année 2012. Il va sans dire que le président de la République mettra davantage la pression sur le Gouvernement et sur les directeurs généraux et centraux de l’administration.

BAMBA Idrissa


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