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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 12:08

Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) a organisé un séminaire de formation à l’intention des commissions locales de la région des Lagunes le lundi 21 janvier 2013 au siège de l’Institution à Cocody . A l’ouverture des travaux, Charles Konan Banny a appelé ses hôtes à se mettre au travail.

Le président de la Cdvr a instruit les membres des six commissions locales de la région des Lagunes sur les objectifs qui leur sont assignés. Il s’agira pour ces commissions composées notamment d’hommes religieux, des jeunes et des femmes de la société civile à promouvoir la paix et le dialogue dans leurs différentes localités. «Il est temps que vous vous mettiez au travail. La réconciliation c’est l’affaire de tous. Il faut joindre l’acte à la parole. L’objectif est de créer les conditions pour que le plus grand nombre d’Ivoiriens participent à la réconciliation. Il faut donner la parole à ceux qui ont souffert», a conseillé Charles Konan Banny. Qui a fait remarquer que la réconciliation est une mission d’avenir.

 

C’est pourquoi, il a salué la présence significative dans les commissions locales des jeunes et des femmes. Ces dernières ont été invitées à redoubler d’ardeur pour ne pas prêter le flanc aux hommes qui estiment qu’elles ne sont pas disponibles. Au demeurant l’ex-gouverneur de la Bceao a insisté sur la nécessité pour les Ivoiriens de tourner le dos à la guerre qui engrange des sommes importantes. Il a cité l’exemple du Mali dont le coût de la guerre est estimé à 500 milliards de FCFA.

 

Pour CKB toute cette manne de guerre aurait pu contribuer au développement du pays, donc bénéfique aux populations. ‘‘La justice transitionnelle’’; ‘‘le mandat, les missions et le chronogramme d’actions de la Cdvr’’, ‘‘les causes profondes de la crise ivoirienne’’, ‘‘les consultations nationales’’, ‘‘audition des victimes et enquête’’ et ‘‘les missions des commissions locales’’ sont les grands thèmes sur lesquels ont été instruits les membres des commissions locales de la région des lagunes.

Touré Abdoulaye

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 12:02

S’inspirant de la crise militaro-politique de septembre 2002 à avril 2011, le roman ‘’Tout grand changement est un ouragan’’ est sortie récemment. L’auteur, Charles Nokan décrit une situation de guerre qui impacte négativement la cellule familiale.

 

Une famille asphyxiée économiquement du fait de la crise. Un pays où tout flambe sur le marché, où les foyers n’en peuvent plus : Parents et enfants au bord du gouffre. C’était ce que les Ivoiriens appelaient ‘’mort subite’’ (mangé une fois par jour). La situation étant intenable, certaines familles ont choisi le plus vieux métier du monde : la prostitution.

 

Mais tout n’est pas que lugubre dans le roman de Charles Nokan. Après le passage de l’ouragan, il faut bien que le pays, renaisse de ses cendres. Il y évoque donc une lueur d’espoir, un lendemain meilleur. Charles Nokan, Docteur en Philosophie et ès-Lettres et Sciences humaines des Universités de Poitiers (Paris) et Félix Houphouët-Boigny, trempe sa plume dans l’encre de l’histoire douloureuse de la Côte d’Ivoire pour interpeller les consciences.

 

Charles Nokan membre de l’ASCAD (Académie des Sciences, des arts, des Cultures d’Afrique et des Diasporas africaines) n’est pas à sa première écriture. ‘’Violent était le vent’’ (Roman), ‘’Abla Pokou’’ (théâtre), ‘’La voix de tous les peuples’’ (poèmes bilingue français/anglais), ‘’Les affres de l’existence’’ pour ne citer que celles-là. ‘’Tout grand changement est un ouragan’’ est un roman édité, publié et diffusé par les Editions ‘’L’encre bleue’’ du groupe EBSG. Ce livre est un résumé, une sorte de rétroviseur qui évoque la crise de 2002 à 2011. Le parcourir, transporte dans le passé sombre de la Côte d’Ivoire, débouchant sur l’espoir : celui de croire en une résurrection.

BT.

 

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 11:57

L’Intelligent d’Abidjan barrait à sa UNE du samedi 19 janvier 2013: «Qui a tué l’ambassadeur du Niger et son épouse ?». Dans cet article, L’IA a repris l’article d’un confrère belge qui a indiqué que les corps sans vie de l’ambassadeur du Niger Djibo Issaka et de son épouse ont été découverts au matin du vendredi 18 janvier 2013 à leur domicile d’Uccle à Bruxelles.

 

«Le parquet de Bruxelles a été avisé de ces décès. Un employé au domicile ucclois de l’ambassadeur du Niger et de son épouse a appelé la police locale hier vers 09h45 car il était sans nouvelles de ses employeurs. Il a ensuite téléphoné à la fille du couple, qui s’est rendue chez ses parents et a découvert les corps sans vie dans leur chambre à coucher », avait repris L’Intelligent d’Abidjan le samedi.

 

Le nouveau procureur de la République de Côte d’Ivoire Adou Christophe, qui a n’a pas encore mis en place une véritable cellule de communication autour de lui, s’est laissé emballer de loin, par la UNE. Sans avoir lu l’article, et pensant qu’il s’agissait de l’ambassadeur du Niger en Côte d’Ivoire, il a demandé séance tenante que L’IA soit entendu sur la publication de cet article qui paraissait, à première vue comme une fausse information, puisqu’à la lecture des autorités judiciaires, policières et politiques ivoiriennes, aucun diplomate du Niger avait été tué en Côte d’Ivoire.

 

Des autorités policières ont reçu des instructions pour enquêter sur le sujet. Après enquête preliminaire, le parquet se rend compte que non seulement l’information est réelle, mais que ce drame s’est passé en Belgique, soit à 6000 km de la Côte d’Ivoire. Au niveau de la communauté nigérienne vivant en Côte d’Ivoire, l’intuition fut la même. Plusieurs Nigériens pris de panique, avaient donné des coups de fil à leur ambassade en Côte d’Ivoire pour en savoir davantage sur ces décès. Tout est bien qui finit bien, tandis que l’enquête suit son cours en Belgique.

Dosso Villard

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 11:53

 

   

Les actes de l’atelier sur les mécanismes de protection des droits politiques et civils des citoyens en Côte d’Ivoire de même que la version numérique du recueil des instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l’homme, ont été remis au Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés publiques, le vendredi 18 janvier 2013.

Recevant ces documents, à savoir les actes sur les mécanismes de protection des Droits politiques et civils et le Recueil des instruments juridiques internationaux, le ministre Gnénéma Coulibaly a exhorté les organisations de défense des droits de l’homme à les vulgariser. «Cela s’avère indispensable au regard non seulement de l’ambition de la Côte d’Ivoire de devenir un pays émergent, respectueux des droits de l’homme à l’horizon 2020, mais aussi et surtout de satisfaire aux conditions du Millenium Challenge Corporation (MCC) nécessaire dans le cadre de la réduction de la pauvreté en Côte d’Ivoire à travers une croissance économique durable et un renforcement de la bonne gouvernance», a fait savoir Gnénéma Coulibaly, en présence de SE Mme Chantal de Varennes, ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire.

Qui ne reste pas indifférent de l’analyse des performances pour l’éligibilité de la Côte d’Ivoire au programme du Millenium Challenge Corporation (MCC). Celle-ci relève l’existence de certains handicaps, en dépit des efforts du gouvernement pour bénéficier d’appuis financiers, dont le montant varie entre 50 et 350 milliards de FCFA, de la part du Congrès américain. Mais, le hic, souligne les conclusions de l’agence de notation Freedom House, «la Côte d’Ivoire n’est pas une démocratie, l’élection en 2011, après de nombreux reports a été suivie de violence, chacun des deux candidats au deuxième tour s’est déclaré élu (…) la suspension des messages SMS du 31 octobre 2010 au 31 décembre 2011». Dans ce rapport de plus de quatre-vingt (80) pages, les experts chargés des questions des droits politiques et civils des citoyens et de gouvernance estiment que la Côte d’Ivoire a encore beaucoup d’efforts à faire, si elle souhaite être éligible au programme MCC. Ils ne peuvent donc attribuer une bonne note au pays tant que la corruption continue d’exister, tant que la justice continue de s’abstenir à poursuivre les actes de corruption, ou que les obstructions au processus de normalisation politique et au retour de la paix demeureront. Toujours au titre des raisons de l’attribution de mauvaises notes à la Côte d’Ivoire, le rapport relève : «Des personnalités impliquées dans des détournements des fonds sont blanchies par les enquêtes pour des motifs politiques ; le non respect de la liberté d’expression garantie par la Constitution ; les magistrats qui ne sont pas indépendant».

Concernant le point relatif aux magistrats, le rapport dénonce le fait que ceux-ci soient exposés à des interventions extérieures ou même qu’ils soient nommés sur la base de critères politiques. Selon le rapport, les mauvaises notes attribuées à la Côte d’Ivoire par rapports aux indicateurs liés aux droits politiques et libertés civiles 2011. Pour le prochain rapport, l’on garde tout de même l’espoir, quant aux efforts déjà réalisés par la Côte d’Ivoire, de mai/juin 2012 à mai 2013, en matière de consolidation de la démocratie, des libertés publiques et de la presse, d’indépendance de la Justice, seront prises en compte pour l’attribution de la note de la Côte d’Ivoire en vue de son éligibilité au MCC.
Olivier Dion

 

 

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 11:39

La mutuelle des agents de la SIR (MutaSIR) a renouvelé ses instances dirigeantes au cours d’élections survenues au mois de novembre 2012. Yao Kobenan Dongo a ainsi été réélu à la tête de la mutuelle pour un autre mandat. De même que le comité de gestion de l’entreprise qui comprend 9 membres.

 

L’investiture et la prestation de serment du nouveau bureau a eu lieu le jeudi 17 janvier dans l’enceinte de la société. Ce moment a été l’occasion pour le président réélu de saluer le respect du directeur général Camara Thomas pour la structure dont il tient les rênes. Durand ce mandat Yao Kobenan Dongo promet d’œuvrer à l’amélioration des conditions de vie des agents de la société à travers l’acquisition de logements pour les nouveaux agents ‘’Dans 2 mois, vous aurez des actions perceptibles’’, a-t-il déclaré.

Le président réélu a parlé en outre de la circulaire de l’UEMOA qui stipule que le volet santé des entreprises doit revenir aux mutuelles. Le directeur général Camara Thomas a, pour sa part, insisté sur l’importance des mutuelles dans la vie sociale en entreprise.

 

‘’Même en temps de crise, nous n’avons pas supprimé la subvention que nous accordions à la mutuelle. Elle était certes payée de moitié mais désormais ce sera la totalité’’, a promis Camara Thomas. Le dg par ailleurs président d’honneur de la mutuelle a invité le président réélu à œuvrer pour l’intérêt général et celui des agents de la société.

FO

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 11:31

Les acteurs du monde des transports ont présenté leurs vœux pour l’année 2013 à leur ministre de tutelle, Gaoussou Touré, le jeudi 17 janvier 2013 à l’auditorium de la Caistab au Plateau. Le ministre des Transports a saisi cette occasion pour faire l’état des lieux et dégager le point des perspectives de son département afin de donner un nouveau souffle à tous les secteurs des transports en Côte d’Ivoire.

 

«2013 sera l’année des transports en Côte d’Ivoire eu égard au fait qu’elle permettra de démarrer de multiples projets. Le secteur du transport routier est celui qui nous cause le plus de problèmes ; le mois de février prochain nous permettra d’avoir un seul interlocuteur avec l’élection du délégué des transports routier, mais aussi, le démarrage de nombreux projets. Notamment, le démarrage du projet de construction de la plus grande gare routière de l’Afrique de l’Ouest à Adjamé», a promis Gaoussou Touré. S’agissant du secteur ferroviaire, le premier responsable des transports en Côte d’Ivoire projette la réhabilitation des chemins de fer et ambitionne faire du port de San Pedro, un port minéralier.

S’adressant aux acteurs du transport aérien, le ministre Gaoussou Touré a indiqué que le challenge le plus grand à relever est la certification de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny. «Ce qui nous disqualifie, c’est notre indiscipline. Tout le monde veut être sur la plateforme aéroportuaire ; et sur ce point, le ministère ne lésinera sur aucun moyen pour atteindre l’objectif de la certification», a-t-il rassuré. Au niveau maritime, il a réitéré la volonté de son département à faire adopter le code maritime par l’Assemblée nationale et à faire en sorte que le transport par bateau-bus s’accentue. Il s’est, par ailleurs, félicité de l’engagement des acteurs des transports à ses côtés et les a exhorté à s’investir davantage pour faire des transports un secteur clé dans le redécollage économique de la Côte d’Ivoire.

 

Pour sa part, le représentant des structures et directions sous tutelle du ministère des transports, l’ancien ministre Adama Coulibaly, a témoigné la satisfaction de ses pairs quant à l’engagement et à l’efficacité du ministre à aider le secteur à se moderniser. Quant à MM. Yacé et Camara Abdramane, respectivement représentant des acteurs du secteur maritime et du secteur terrestre, ils se sont félicités du bilan satisfaisant du ministre Gaoussou Touré depuis sa nomination à la tête du département des transports.

 

Par contre, ils ont plaidé auprès du ministre afin qu’ils exhortent les partenaires banquiers à leur octroyer davantage de prêts. «Nous vous remercions pour la sollicitude dont nous avons bénéficié de votre part. Notamment, la réduction des taxes aéroportuaires et votre combat pour la certification de l’aéroport. Que le dynamisme que vous avez insufflé continue et se renforce», a souhaité Mme Kra Patricia au nom des acteurs du secteur aérien.

L.Barro

 

COMMENTAIRE DU BLOGUEUR FOU :

 

Tant qu'il y aura des pseudos douaniers (ex FRCI) anlphabètes et qui prendront votre passeport a l'envers, qui fouilleront vos bagages et qui vous racketteront cela sera difficile d'obtenir une certification pour l'Aéroport FHB !!

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 11:30

Transformer la centrale thermique à cycle simple d’Azito en une centrale à cycles combinés dont la puissance installée atteindra environ 430 mégawatts. Ce projet dont les investissements proviennent en majeur partie du groupe Globeleq Holding (Azito) Limited pourra maintenant être mené à terme.

 

Le groupe de la Banque Mondiale à travers son institution de garantie des investissements, s’engage à couvrir les risques pouvant être encourus par l’investisseur principal qu’est Globeleq Holding (Azito) Limited. La couverture offerte, répond au souci de voir les pays qui se relèvent de crise d’amorcer leur développement par l’implication efficiente du secteur privé. Cette garantie couvre les investissements sur une période de 20 ans.

Et ce, au cas où l’Etat ivoirien mettrait un terme au contrat qui le lie à Globeleq Holding Holding. « La garantie de la MIGA a joué un rôle déterminant dans la décision de procéder à l’expansion de la centrale d’Azito. L’appui fourni par la MIGA et la participation des institutions de financement de développement nous ont permis d’accroître nos investissements. L’énergie supplémentaire ainsi générée aura une incidence positive sur la vie des Ivoiriens »,a déclaré Mikael Karlsson, directeur général de Globeleq. A terme, ce projet permettra, selon ses initiateurs, de faire de la centrale d’Azito le premier producteur indépendant d’énergie électrique d’Afrique subsaharienne.

L.Barro

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 11:27

Directeur général d’African village, Jean Marcel Tapé, présente le dispositif de sa structure pour la prise en charge des supporters. Il s’est confié à L’Intelligent d’Abidjan.


Nous sommes à quelques heures de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2013. African village est-il prêt ?

Nous sommes prêts et nous avançons. Mais d’un point de vue engouement, nous ne sommes pas surpris et nous travaillons dans ce sens. Pour la mise en place, nous sommes prêts depuis plus de six mois. C’est le flux qui n’a pas été au rendez-vous. Nous ne sommes pas surpris. Nous le savions plus ou moins. L’engouement autour de la Can, est différent de la Coupe du monde. Ce qui corse cette situation, nous avons eu deux Can, en moins de deux ans. En terme de finance, cela ne facilite pas la tâche aux supporters. Au niveau de la Côte d’Ivoire, les Ivoiriens ont tellement cru que la Can 2012 à Malabo et à Libreville allait être celle des Eléphants, ce qui n’a pas été le cas. Les supporters ivoiriens sont restés sur leur faim. Le changement d’entraîneur en pleine préparation de la Can 2013 a créé le doute dans l’esprit des Ivoiriens. Mais petit à petit, les gens commencent à se retrouver. Toutefois, ils demeurent sceptiques. Nous sommes dans un domaine où nous côtoyons le peuple. Nous savons ce qui se dit, ce que pensent les citoyens. Nous savions qu’au premier tour, il n’y aurait pas d’engouement. Au vu de cela, nous pouvons dire que les objectifs ne pourront pas être atteints en terme de chiffre concernant les clients supporters, mais qu’aux quarts de finale avec la bonne performance des Eléphants, ce sera l’expression.

Que réserve African village à ses adhérents en Afrique du Sud ?

C’est une version améliorée de ce que nous avons fait en 2010. Sur le plan transport, c’est le même système de travail, avec des compagnies aériennes. Cette année, nous avons une compagnie qui fait la ligne directe. Ce qui facilite les choses. En dehors de ça, pour les grands groupes, nous avons prévu d’affréter des avions pour le transport des supporters. Pour le premier tour, nous allons travailler essentiellement avec les compagnies aériennes pour convoyer les supporters que nous avons. Ceux qui partirons pour l’Afrique du Sud, auront sur place leurs kits étiquetés African village. Nous leur présenterons tout avant leur départ. Ils sauront où descendre, où dormir, se nourrir, comment ils arrivent au stade et l’heure d’arrivée, ce qu’ils feront au stade, ce qu’ils feront après le stade. Tout cela a été prévu. Nous avons choisi un endroit prisé d’Afrique du Sud. Une façon pour nous, de mettre les supporters dans de meilleures conditions. Un endroit qui permettra à des hommes d’affaires qui iront en Afrique du Sud avec African village, d’avoir des rencontres.

Pour l’heure, comment se présente la nomenclature des supporters qui feront le départ ?

Il faut dire qu’en Côte d’Ivoire, le taux n’est pas encore élevé. Mais, au nivau des pays comme le Togo, le Mali et le Ghana, le taux est beaucoup plus conséquent. Le Mali, où nous avons fait le gros score; a été revu à la baisse. A cause des problèmes actuels dans ce pays, nous avons demandé de mettre le grand contingent jusqu’au niveau des demi-finales, si le Mali venait à atteindre ce niveau. Sinon, nous étions partis pour accompagner 160 personnes au niveau du Mali. Il y a tout de même un monde plus ou moins important par rapport à la Côte d’Ivoire que nous allons convoyer à partir de ce pays. Le retour d’Adebayor, depuis quelques jours, fait qu’il y a beaucoup d’appels au niveau du Togo. Ce qui est encourageant. Nous saurons demain (ndlr, l’interview a été réalisé le jeudi 17 janvier 2013) le nombre de personnes qui partent à partir du Togo, du Ghana et du Niger. Au niveau de la Côte d’Ivoire, comme je l’ai dit, c’est beaucoup plus calme. Nous avons, toutefois, eu l’occasion de mieux discuter avec les clients, de les rencontrer afin de connaître leurs préoccupations pour améliorer certaines choses. En somme, c’est un bilan satisfaisant.

Pour ceux qui seront intéressés, au cours de la compétition, à faire le voyage pour Afrique du Sud , quelles sont les dispositions pratiques à prendre ?

Depuis un certain temps, nous avons commencé à travailler sur les quarts de finale, demi-finales et la finale. Parce que, la plupart des personnes avec qui nous avons discuté, sont plus intéressées à aller au deuxième tour. Des supporters prendront confiance à voir les Eléphants à partir de leur prestation du première tour. Cela va convaincre plus d’un pour aller soutenir les Eléphants. La deuxième raison, elle est économique. Ce n’est pas facile de vivre 22 jours dans un pays comme l’Afrique du Sud. Cela coûte cher. Les gens ont préféré faire des économies. Et comme ils ne peuvent pas partir et revenir, ils ont préféré attendre le deuxième tour. Nous avons mis en place un pack, en dehors des packs que nous faisons. Ce sont des packs du premier tour, eco qui était à 2 500 000 ( Deux millions cinq cent mille ) FCFA, et le pack Vip qui était à 5 000 000 (cinq millions) FCFA. Nous avons fait deux autres packs spéciaux. Le pack Vip de 5 millions FCFA permet d’assister à la demi-finale et à la finale et un pack eco à deux millions FCFA qui permet de suivre la demi-finale et la finale. Nous avons concentré nos énergies sur la finale à Johannesburg, où nous allons faire beaucoup d’évènements pour égayer tous nos supporters. S’agissant de la Côte d’Ivoire, nous avons mis l’accent sur la demi-finale et la finale.

Pour la sécurité des supporters, qu’est-ce qu’African village prévoit ?

Nous avons toujours mis un point d’honneur sur cet aspect de nos différents voyages. Nous avons signé des conventions avec des sociétés de sécurité sud-africaines, spécialisées dans le domaine. Ceux qui étaient à la Coupe du monde le savent, nous avons travaillé avec Business security, qui est l’une des plus grandes sociétés de sécurité au monde qui se trouve en Afrique du Sud. Nous sommes toujours en collaboration avec cette entreprise. L’organisation de l’arrivée des supporters, leur mise en place, leur sécurité, leurs déplacements et leur nourriture ont été soigneusement étudiés et pris en compte. A ce niveau, il n’y a donc pas de problème.

A côté de l’encadrement des supporters, comment Jean Marcel Tapé voit le parcours des Eléphants à cette Can ?

Le destin des Eléphants se trouve dans leurs mains. Tout le monde est unanime sur le talent de nos footballeurs. La seule différence, c’est la touche de l’entraîneur. Nous avons fini la dernière Can sans prendre de buts. Pour cette Can, il ne s’agira pas de prendre ou de ne pas prendre de buts. Le plus important, c’est de la remporter. Ce qui est nouveau dans le groupe, c’est l’entraineur. Et qu’est-ce qu’il apporte de nouveau ? C’est ce que tout le monde attend. Je pense que jusqu’au 31 janvier, les Ivoiriens saurons de quoi est capable le jeune Sabri Lamouchi. Nous entendons dire qu’il est très fuité et intelligent, malgré son manque d’expérience dans la haute compétition. Cette génération de joueurs mérite de remporter cette Can. Chacun d’entre eux a déjà prouvé dans son club. Yaya Touré a remporté la Champion’s League, pareil pour Didier Drogba. Pour la Côte d’Ivoire et pour eux, ils doivent finir leur carrière avec le trophée continental. Le dernier mot se trouve dans leurs jambes.

R.Dibi

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 11:24

Comme il l’avait annoncé jeudi, Ken Adamo, le président de l’Union nationale des artistes de Côte d’Ivoire (Unartci), s’est rendu vendredi à la direction de la Police économique pour être auditionné. Le 11 décembre 2012, son trésorier général (d’alors), l’artiste Tolio Anatole avait porté plainte contre lui pour détournement de vingt (20) millions de FCFA. L’ex-trésorier de Ken Adamo donne les dessous de sa plainte. Morceaux choisis.

«Pour la tournée de réconciliation, les artistes venus de l’Europe se sont taillés la part du lion. Nous avons en quelque sorte fait une sous-traitance dans leur demande qui a été agréée par l’Etat et nous n’avons eu que vingt (20) millions FCFA. Le bureau exécutif de l’Unartci ayant pris connaissance de cette information, s’est réuni et a décidé de revoir à la hausse ce montant parce qu’il était insignifiant. Pour le grand nombre que nous sommes, le artistes locaux, il fallait que le ministre de la Culture ou l’Unartci argumente ce montant. Au cours d’une réunion, nous nous sommes donnés deux à trois jours pour conclure et aller ensemble voir Vodoo et le ministère pour qu’on puisse augmenter l’assiette qui nous concernait – au lieu de vingt millions FCFA. C’est tout ce que nous avons convenu avec le président (Ndlr ; Ken Adamo) et nous avons arrêté une date pour qu’on parte tous là-bas ».

Le début du problème

«A la date indiquée, le président Ken Adamo s’est rendu seul sur les lieux. On ne sait pas quel accord il a passé et il a endossé, mains en mains, les vingt millions FCFA sans qu’il y ait de traces dans le livre comptable de l’Unartci et le compte bancaire de l’Unartci logé à la Bni. Voici où commence le problème. En ma qualité de trésorier, j’ai le droit de valider les entrées et les décaissements de tout ce qui rentre pour le compte de l’Unartci. Ken Adamo a trouvé que j’en faisais trop quand j’ai commencé à lui poser ces questions. Il m’a répondu qu’il n’a de compte à rendre qu’au ministre, pas à moi. Car c’est le ministre qui l’a envoyé en mission. Je lui ai rétorqué que le ministre n’est pas l’organisateur de la caravane pour la réconciliation nationale. Ayant une trésorerie, nous devions avoir un plan de validation des dépenses. A la question de savoir comment les artistes seraient rémunérés, Ken a répondu que c’était géré. Sur le terrain, en ma qualité de trésorier, je ne savais pas combien il dépensait.

Le commissaire aux comptes, Johnny Lafleur, était sur les lieux en tant qu’artiste, il n’avait pas un droit de regard au même titre que moi. Au retour (Ndlr ; Abidjan), nous avons appris des uns et des autres que l’argent qui avait été promis pour chaque artiste, pour chaque prestation et dans chaque ville, n’a pas été ce qu’ils ont reçu. Certains ont reçu 35.000 FCFA quand d’autres ont reçu 50.000 FCFA, etc. Nous n’avons pas apprécié cela. Les livres comptables de l’Unartci ne mentionnent nulle part que l’union a reçu 20 millions FCFA pour cette organisation. En ma qualité de trésorier général, ce sont des choses auxquelles je dois veiller parce qu’à l’Assemblée générale, il y a un bilan moral et financier. C’est un acte citoyen et l’Unartci est une association. Trouvant que j’en faisais trop, il a émis une demande auprès de la Bni, leur disant que je ne suis plus signataire des comptes de l’Unartci. En lieu et place, ce sont Akissi Delta (trésorière générale) et Chérine (Mlle Aka Bissié Opportune - trésorière générale adjointe) qu’il nommait. Ayant introduit cette demande auprès de la Bni, la banque me l’a signifiée, puisque nous sommes les deux signataires. La Bni a demandé à Ken de joindre à ce document un procès verbal de l’Assemblée stipulant que je ne suis plus signataire. Il en a été incapable.

Puisqu’il me conteste mon titre, c’est comme si je l’avais usurpé et fait du faux pour me donner cette qualité de trésorier général. Donc, pour ce qu’il a dit que je ne suis pas, le même document je l’ai brandit à l’autorité pour justifier. Jusqu’à ce que je ne sois plus pour Ken trésorier général de l’Unartci, je maintiens que cet argent a été détourné. Il n’a pas été déposé sur le compte de l’Unartci. Les dépenses n’ont pas été certifiées par les commissaires aux comptes. Quand le problème s’est posé et que je suis venu porter plainte, il a été invité à la police pour l’entendre sur ces faits, il n’a pas répondu à deux convocations. Le sachant Boudhoux et Don Mike Legourou (commissaire aux comptes) ont répondu à la convocation. Que veut cacher Ken Adamo ? Nous sommes à la poursuite de la vérité, il faut qu’elle éclate».

Propos recueillis par Koné S.

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 11:22

ABIDJAN - Des opérations d'enlèvements d'enfants menées par des inconnus se succèdent ces derniers jours ont fait deux morts au sud du pays.

Deux fillettes âgées d'environ quatre ans ont été retrouvées mortes dans un vieux véhicule immobilisé à Sikensi (sud), plusieurs heures après leur disparition.

A en croire des habitants, ces tout-petits qui avaient vu leurs parents dans la journée, ont vraisemblablement été détournés par des inconnus mal intentionnés alors qu'ils étaient sur le chemin de la maison.

A Grand-Bassam (sud d'Abidjan), cinq enfants ont été enlevés en milieu de semaine par une dame à bord d'un véhicule.

Celle-ci a réussi à se volatiliser avec les mômes après qu'elle leur eut proposé une forte somme d'argent pour les appâter.

L'un des enfants, Herman Toualy, qui a réussi à s'échapper, a averti les forces de sécurité qui se trouvent à la recherche des quatre autres gamins.

Le phénomène de l'enlèvement d'enfants prend de l'ampleur dans les villes ivoiriennes et jette l'émoi au sein des populations.

A plusieurs occasions, les autorités et les organismes de protection de l'enfance ont appelé à un renforcement des mesures sécuritaires et à plus de vigilance des parents à l'égard de leurs progénitures.

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