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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 20:24

Amis lecteurs, bonjour. Bienvenue à notre revue de presse nationale sur linfodrome.com. Ce jeudi 11 avril 2013, nous avons comme sujets d’information : les deux ans de la chute du régime Gbagbo, la réponse des députés à Ouattara et la relation entre partis politiques. Bonne lecture à tous !


Deux ans de la chute de Gbagbo


11 avril 2011-11 avril 2013, exactement deux ans que le régime de Laurent Gbagbo est tombé. En ce jour commémoratif, les journaux en parlent. Dans un dossier spécial intitulé ‘‘Gbagbo raconte le chaos’’,  Le Temps présente les faits, le rôle joué par les différentes personnalités et institutions engagées dans la crise postélectorale. De Gbagbo, il livre des grands extraits de ses confidences à l’écrivain Charles Onana, sur les points saillants de la crise, notamment le bombardement de sa résidence er de son arrestation par les soldats français. « Les Français ont encerclé la résidence et au lieu d’achever le travail, c’est-à-dire de venir me prendre, ils ont envoyé les rebelles me prendre. Je tiens à préciser qu’ils ont envoyé les rebelles m’arrêter devant les caméras. Toutes les images que vous avez reçues sont des images des soldats français ». Le journal parle aussi de ce qu’est devenue la Côte d’Ivoire sous Ouattara, surtout ses promesses de « pluies de milliards qui se sont transformés en mirage ».

 

Le Nouveau Courrier note, quant à lui, que « deux ans après le chaos, le rattrapage ethnique continue ». Lui également, après avoir retracé la crise jusqu’au transfèrement de Gbagbo à La Haye, écrit que la démocratie est assassinée et on assiste au règne du chaos. Il relève une politique ethno-tribaliste ‘‘rattrapage’’ au profit des ressortissants du nord de la Côte d’Ivoire, la confiscation de la liberté syndicale, le musèlement de l’opposition, l’arrestation des dirigeants de l’opposition, la violation des droits de l’homme, etc. A ce propos, Diabaté Bêh, un témoin oculaire qui a vécu auprès de Gbagbo ses derniers instants dans sa résidence, raconte dans Notre Voie que « c’est un assassinat manqué » qui a eu lieu. Il a raconté la vie dans la résidence Gbagbo au moment du bombardement. Les Ivoiriens eux ont fait le point de ces deux ans de chute de Gbagbo et de règne de Ouattara.

 

Dans un panel de L’Intelligent d’Abidjan, la plupart des intervenants dénoncent la cherté de la vie, l’insécurité, que ce que le pouvoir actuel a critiqué, c’est ce qu’il fait. Quelques-uns ont estimé qu’il y a des avancées et que les investisseurs frappent à la porte du pays.


La réponse des députés à Ouattara


Le chef de l’État avait demandé aux députés de lui permettre de prendre par ordonnance des mesures relevant de la loi. Les parlementaires lui ont donné leur réponse. A en croire Le Patriote, les députés qui ont planché sur la question hier à l’hémicycle, ont donné quitus au Président Ouattara. La volonté du chef de l’État de prendre des décisions relevant du domaine de la loi est expliquée par son désir de mettre en exécution son programme en matière économique et financières. Cela est-il légal ?

 

Certainement pour éclairer la lanterne des ivoiriens et éviter toute polémique sur le sujet, Fraternité Matin titre : « Gouvernement par ordonnance, ce que dit l’article 75 de la Constitution ». Ledit article stipule que « le Président peut, pour l’exécution de son programme, demander à l’Assemblée nationale, l’autorisation de prendre par ordonnance, pendant un délai limité, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi. Les ordonnances sont prises en Conseil des ministres après avis éventuel du Conseil constitutionnel. Elles entrent en vigueur dès leur publication… ».

 

Le Nouveau Réveil vient clarifier en posant cette question : « Ouattara peut-il gouverner par ordonnance ». La réponse est donnée par le président de la commission économique et financière de l’Assemblée nationale, Koné Ibrahim qui a éclairé que « le recours aux ordonnance s’avère une nécessité dans le fonctionnement de nos institutions. Encore qu’il ne prive pas le parlement de ses compétences et de ses moyens de contrôle ». Cette loi a été adoptée à la majorité des 183 votants contre quatre oppositions et une abstention, précise le quotidien.


Difficiles relations entre partis politiques


Les élections locales sont une épreuve à la cohésion de la coalition au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour le Développement et la Paix (RHDP).

 

Soir Info titre : « Municipales et régionales 2013, le RHDP au bord de l’éclatement ». Il écrit que la rivalité entre des candidats du PDCI et ceux du RDR, opposés dans le cadre des élections couplées, menace sérieusement l’alliance longtemps entretenue par ces formations politiques. Il évoque les palabres entre certains candidats tels que le maire N’dohi (PDCI) et son adversaire, le ministre Bacongo (RDR) à Koumassi, et l’ex-ministre Banzio (PDCI) et son adversaire, la ministre de la Famille Anne Ouloto (RDR) dans le Cavally.

 

De l’autre côté, Le Quotidien d’Abidjan affiche que «24 heures avant sa rencontre avec François Hollande, chaudes empoignades entre Ouattara et Soro ». Selon le quotidien, Ouattara qui est France en visite privée depuis le 9 avril, au cours de laquelle il rencontrera le Président français aujourd’hui, n’aurait pas apprécié le séjour trop prolongé de Soro Guillaume à l’extérieur. Il lui aurait exigé des explications sur ce fait. « Mais le ton et la forme utilisés par le chef de l’État a suscité de chaudes empoignades entre les deux hauts responsables du pays. Soro n’aurait pas aimé cette injonction du chef de l’État  qui l’aurait, selon des indiscrétions, soupçonné d’accorder des audiences informelles à des autorités françaises de premier plan », a dit une source.

 

Plus grave, le mouvement d’un député du RDR dénommé ‘‘Coalition pour la Changement’’ a porté plainte contre un autre député, Konan Kouadio Bertin  (PDCI) pour propos tribalistes auprès du Procureur de la République. Il lui reproche d’avoir appelé les populations de Diégonefla à voter sur la base de leur ethnie et de leur tribu et de ne pas accorder leurs suffrages aux candidats qui ne sont pas de leur région ou ethnie.


(linfodrome)

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