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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 00:57

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Côte d’Ivoire: l’examen de projets de loi sur l’apatridie repoussé devant l’Assemblée nationale

Par RFI

En Côte d’Ivoire, deux projets de loi inscrits sur l’agenda de l’Assemblée nationale en fin de semaine dernière ont été retirés sans explication. L’un sur la lutte contre l’apatridie, l’autre sur les droits des apatrides. Les débats en plénière étaient prévus vendredi et auraient été suivis par des votes. Mais finalement, les députés ont planché sur d’autres thèmes. Les débats ajournés ayant un lien fort avec deux sujets très sensibles, le foncier et la nationalité.

Réforme des lois sur la nationalité et sur le foncier avant la fin de l’année.

Le président Alassane Ouattara en a fait la promesse, pour tenter de régler une fois pour toutes ces questions présentées comme les principales causes de la crise qui a marqué la Côte d’Ivoire ces dernières années.

Mais avant de demander au Parlement de plancher et de se prononcer sur cette réforme, le gouvernement ivoirien semble avoir voulu lancer un ballon d’essai. Il a déposé deux textes suivant « la procédure d’urgence », afin de permettre la ratification de deux conventions internationales, l’une pour lutter contre l’apatridie, l’autre pour renforcer les droits des apatrides.

Menaces de boycott du PDCI et toujours 400 000 apatrides

Un chemin détourné pour éviter des débats qui pourraient laisser des séquelles au sein de la majorité du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Les parlementaires élus sous la bannière du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) n’auraient pas apprécié que les deux projets de loi aient échappé aux débats en commissions.

Certains d’entre eux auraient menacé de boycotter le vote vendredi 18 juillet 2013. Il n’en fallait pas plus pour reporter l’examen des deux textes, le temps d’un lobbying du Rassemblement des républicains (RDR), le parti présidentiel, afin d’éviter un nouveau clash entre les deux piliers de l’alliance RHDP. La question des apatrides en Côte d’Ivoire touche automatiquement celles de la nationalité et du foncier.

Il y aurait aujourd’hui 400 000 apatrides. Les textes en attente de débats et de vote au Parlement pourraient ouvrir la voie à la nationalité ivoirienne de la plupart d’entre eux et donc la possibilité d’être propriétaires de la terre. Un droit que la loi ivoirienne ne donne pas aux étrangers.

Titre: ljdc.info

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 22:11

Yasmina, photo Connectionivoirienne.net

Yasmina Ouégnin photo Connectionivoirienne.net

Lu pour vous – Par Assalé Tiémoko

Comme « L’Eléphant » l’a écrit dans son édition de ce vendredi, les projets de loi sur la réduction des apatrides (sans nationalité), qui devaient être adoptés pour autoriser le chef de l’Etat à ratifier deux conventions qui instituent la primauté du droit du sol sur le droit du sang (cas de la Côte d’Ivoire) pour avoir la nationalité ivoirienne, n’ont pas été adoptés.

Le gouvernement a exigé que les députés adoptent les deux textes selon la procédure d’urgence, c’es-à-dire sans aucun débat.

Mais comme « L’Eléphant » l’a écrit, de nombreux députés issus notamment du Pdci refusent cette procédure et veulent qu’il leur soit laissé le temps du débat avant quelque vote que ce soit, les questions de nationalité étant, selon eux, étroitement liées à la question du foncier rural.

Réunis ce matin en session ordinaire, les députés n’ont pu voter, la séance a été reportée pour plus tard, probablement en août, en session extraordinaire. Alors que le Chef de l’Etat voulait un « vote immédiat », comme « L’Eléphant » l’a affiché en grande « Une ».

Assalé Tiémoko

Titre: Le Journal de Connection ljdc.info

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 22:08
Photo d'archives

Photo d’archives

ABIDJAN (© 2013 Afriquinfos) – Le corps agit parfois tout seul, sans qu’on s’en rende compte. Une étude ivoirienne a révélé que les femmes d’Abidjan, quand elles étaient en face d’un homme séduisant qui ne les laissait pas indifférentes, faisaient presque toujours exactement le même geste…

C’est bien connu, les hommes et les femmes ont parfois du mal à se comprendre mutuellement. Alors si en plus l’inconscient s’en mêle, le problème se transforme en véritable énigme… Sauf si des étudiants de l’université de Félix Houphouet Boigny à Abidjan décident soudain d’analyser ce que font les gos quand un homme leur fait envie.

Et aussi simplement que ça, le secret est révélé : 98% des femmes interrogées, quand elles sont en face d’un homme qui leur plaît, croisent les jambes et se frottent les orteils, machinalement. La plupart ne s’en rendent même pas compte, toujours est-il que le pourcentage est éloquent. En fait, ce geste intervient comme un réflexe, sans qu’aucun influx nerveux dans le cerveau ne le commande.

Si la découverte paraît anodine, elle n’est certes pas dénuée d’utilité, pour les hommes comme pour les femmes. Gardez l’œil ouvert et faites en bon usage…

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 22:05

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Côte d’Ivoire: la nouvelle représentante de l’ONU « partiale », selon le camp Gbagbo

ABIDJAN (Région des Lagunes), Le parti de l’ex-chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo s’est livré vendredi à un réquisitoire contre la nouvelle représentante de l’ONU dans le pays, Aïchatou Mindaoudou, la jugeant « pas crédible » en raison de sa « partialité » présumée en faveur du pouvoir actuel.

Dans un communiqué signé de son porte-parole Richard Kodjo, le Front populaire ivoirien (FPI) « émet formellement de sérieuses réserves » sur la nomination de la nouvelle chef de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), voyant dans ce choix un « obstacle » à la résolution de la « crise » dans le pays.

Selon le FPI, Mme Mindaoudou s’est illustrée dans le passé, comme ministre nigérienne des Affaires étrangères, par sa « partialité » quand elle s’est impliquée dans les efforts de médiation menés par l’Afrique de l’Ouest durant la crise ivoirienne ouverte par le putsch raté de 2002.

Elle s’est « toujours affichée comme une partisane inconditionnelle » d’Alassane Ouattara, aujourd’hui président, a accusé l’ex-parti au pouvoir.

La nouvelle représentante de l’ONU n’est « pas crédible » et « ne saurait être juge ou arbitre dans la normalisation » de la situation du pays, a affirmé le FPI, qui appelle l’ONU et l’Union africaine à « rassurer toutes les parties au conflit, singulièrement l’opposition ivoirienne ».

Mme Mindaoudou a pris ses fonctions début juillet comme chef de l’Onuci. Elle s’est engagée à oeuvrer à la « réconciliation » ivoirienne, toujours en panne.

La Côte d’Ivoire a été plongée en décembre 2010-avril 2011 dans une crise post-électorale ayant fait quelque 3.000 morts, aboutissement d’une longue décennie de tourmente politico-militaire.

La crise de 2010-2011 a été déclenchée par le refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010 face à M. Ouattara. Le FPI maintient cependant que son champion – détenu depuis fin 2011 par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l’humanité – a remporté ce scrutin.

tmo/ck/jlb

AFP

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 22:02
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Photo Connectionivoirienne.net

 

Correspondance particulière de Gbahouo Fulbert à Guiglo

La ministre Anne Ouleto parrainait le samedi dernier une cérémonie des Femmes à Guiglo.

Durant son intervention, la ministre RDR pose la question suivante au préfet militaire de la région du Cavally, l’ancien ministre rebelle sous Gbagbo, Koné Messemba. «Pourquoi y a-t-il eu la guerre à l’ouest ? » Koné Messemba de répondre qu’il s’agissait d’ « une question FRAR madame la ministre » [question à réponse inconnue]. Soulevant de forts murmures dans la foule.

A Ouléto ensuite de continuer son show de la journée: «Pourquoi nos frères sont-ils en exile ?» faisant allusion aux cadres proches de Laurent Gbagbo entre autres Marcel Gossio, Hubert Oulai, Pol Dokui originaires de la région, tous des exilés politiques depuis la perte du pouvoir par leur mentor. La ministre sera interpellée à ce niveau par Mme Guiro Jeannette, présidente des femmes du Cavally sur le cas de Laurent qu’elle n’avait pas citer. La ministre RDR ne tournera pas par mille chemins avant d’assener que « Gbagbo n’est pas mon frère », soulevant des gestes de désapprobation chez une bonne partie de l’assistance.

Des invités iront jusqu’à rappeler à la filleule de Dominique Ouattara, qu’étant elle-même Ouleto de mère Bété « Gbagbo était son frère ». Mme Guiro Jeannette souhaitant éviter la polémique s’adressera à Anne Ouleto en ces termes : « Soyez notre interprète auprès du président Ouattara afin qu’il libère nos enfants, maris et pères qui sont détenus sans procédure judiciaire…»

Mais s’en était pas fini avec les « frasques » de dame Ouleto à Guiglo. Que dire d’autres quand la ministre affirme que durant les 7 ans qu’elle a passés en service à Tengrala « les dozos n’ont jamais tiré sur quelqu’un » donc pour elle, il n’est pas vrai d’affirmer que les dozos dans l’ouest de la Côte-d’Ivoire «ont tiré et tué» des gens.

Ce négationnisme des crimes attribués aux dozos par plusieurs ONG des droits de l’homme, était en réponse à une question d’un des vice-présidents du conseil général de Guiglo, qui souhaitait connaitre les mesures prises par le gouvernement Ouattara face aux problèmes des dozos en armes, que l’on trouve partout dans l’ouest. Les populations locales présentes ne manqueront pas à nouveau de faire savoir à Anne Ouleto, leurs craintes des dozos. «Ce n’est pas normal que nos voisins ou manœuvres agricoles soient tous devenus dozos pour nous menacer avec leurs armes. Quand tu as affaire à ces gens, même à ceux qui ne sont pas dozos, ils deviennent automatiquement dozos dans les heures ou jours qui suivent». Propos d’un chef de village Guéré, visiblement en colère contre la sortie de Anne Ouleto à Guiglo. Une visite à vite oublier.

Gbahouo Fulbert

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 21:53

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Avec le ministre ivoirien de la Justice Gnénéma Coulibaly

 

Abidjan, 19 juil (AIP)- La procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Ben Souda, est arrivée vendredi à Abidjan, où elle dit être venue pour un « complément d’enquête » dans l’affaire Laurent Gbagbo où l’ex-président est soupçonné de divers crimes contre l’humanité.

Le 3 juin, les juges de la Chambre préliminaire 1 de la (CPI) avait ajourné la décision de confirmation ou non des charges de crimes contre l’humanité contre M. Gbagbo, demandant à la procureure de fournir des « preuves additionnelles ou de conduire des enquêtes supplémentaires » au plus tard le 15 novembre.

« Ma mission est technique, elle se situe dans le cadre de la décision des deux juges d’apporter des informations additionnelles dans l’affaire Laurent Gbagbo. Je suis venue rencontrer toutes personnes qui pourraient m’appuyer dans cette mission, pour avoir plus d’informations et m’assurer que mon équipe sur place travaille dans de bonnes conditions », a déclaré Mme Ben Souda au sortir d’une audience avec le ministre ivoirien de la Justice et des Libertés publiques, Gnénéma Mamadou Coulibaly.

« L’affaire Gbagbo est la première affaire et non la dernière dans le cas de la Côte d’ivoire », a-t-elle réitéré, récusant les accusations récurrentes d’une « justice partiale » à l’encontre de la CPI.

« J’estime qu’il s’agit d’une désinformation. Dès le début de l’affaire, mon bureau a indiqué qu’il cherchera de tous les côtés, dans tous les camps. Et il faut bien commencer quelque part. Mon mandat n’est pas d’arrêter qui que ce soit, mais de bien investiguer, de bien enquêter, c’est ce qui se passe », a-t-elle dit.

Agé de 68 ans, Laurent Gbagbo est soupçonné « de meurtres, de viols et d’autres violences sexuelles, d’actes de persécution et d’autres actes inhumains, qui auraient été perpétrés dans le contexte des violences post-électorales survenues sur le territoire de la Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011″ ayant fait plus de 3000 morts.

(AIP)

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 21:47

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L’intelligent d’Abidjan

SUCCÈS. Cette Franco-Ivoirienne, qui a créé un groupe immobilier et racheté les salons Jacques Dessange aux États-Unis, est devenue il y a trois ans la Première Dame de Côte d’ivoire. Et se consacre désormais à sa Fondation Children of Africa.

Elle a fait de son sourire, immuable, son arme de prédilection. Et une protection commode, aussi. Bien qu’aujourd’hui Première Dame de Côte d’ivoire, Dominique Ouattara n’a pas toujours vu la vie en rose, comme dans les romans sirupeux de Danielle Steel qu’elle affectionne tant. Avant de devenir l’épouse d’Alassane Ouattara, cette femme blonde, directe et spontanée, a en effet connu des hauts et des bas. D’autres vies, aussi. Au moins trois. Être devenue Première Dame de Côte d’ivoire et «femme de» n’est pas un aboutissement pour elle. Plutôt un pas de côté dans une vie professionnelle qu’elle avait jusqu’alors menée au pas de course. Avec un sens aigu des affaires, un entregent certain et un carnet d’adresses conséquent.

Dans le salon de sa résidence d’Abidjan (le couple n’habite pas au palais présidentiel), Dominique Ouattara sourit donc, comme sur tous ses clichés, mais elle est sur ses gardes. Méfiante. La voix douce mais le regard déterminé, elle craint d’être épinglée comme elle l’a été dans le passé. Parce qu’ancienne chef d’entreprise. Parce que française (elle a la double nationalité), blanche et catholique, mais cela elle ne le dit pas. Parce que, surtout, «femme de», dans un monde politique où l’on cherche souvent des noises à celle qui est derrière le «grand homme».

Alassane Ouattara serait-il devenu président de la République de Côte d’ivoire sans elle ? «Je crois qu’Alassane a un destin et je l’ai accompagné sur cette route», botte-t-elle en touche. Elle dit ça, mais, au fond, elle le sait bien: son rôle a été fondamental. La preuve ? Lorsqu’on a voulu atteindre son mari, on a cherché à la toucher, elle. «Les adversaires d’Alassane trouvaient que je lui donnais de la force, ils ont donc essayé de me démolir sur le plan moral, de me salir. Ils m’ont fait suivre», relate-t-elle. Dominique Ouattara ne s’étend pas. Elle pourrait pourtant.

Lorsqu’elle dit que «la politique est un monde dur», comme l’estiment la plupart de ses «collègues» Premières Dames, elle sait de quoi elle parle. Elle sourit, encore. Sourire mécanique ? Parfois, sûrement. Mais exprimant aussi, derrière une apparence extravertie, une forme de pudeur. «Elle a beaucoup souffert de tout ce qui leur est arrivé, des journalistes aussi», confirme Elisabeth Gandon qui l’a remplacée à la tête de son groupe immobilier AICI et la connaît depuis vingt ans. «Quand elle me dit qu’elle va très, très, très bien, je lui dis qu’il y a en un très de trop». Il faut dire que Dominique Ouattara a connu avec son mari des périodes agitées. En 2010, encore, alors que le Président Gbagbo refusait d’admettre l’élection de son rival, le couple ainsi que le gouvernement ont dû passer sept mois en captivité à l’Hôtel du Golf, à Abidjan. «On était enfermés, avec les orgues de Staline constamment sur nous. On se demandait si on allait en ressortir», se souvient-elle, évoquant cette période de guerre civile. Quelques années plus tôt, en 2002, les Ouattara avaient failli être assassinés et avaient dû quitter leur maison assaillie par les chars des forces de sécurité proches du président Gbagbo. Ils avaient trouvé refuge à la résidence de France, des semaines durant, avant d’être exfiltrés par hélicoptère.

«Une fonceuse»

Le genre d’épreuves qui forgent un caractère. Et un couple. Alors, aujourd’hui, quand on évoque les attaques, les insinuations désobligeantes dont elle est encore parfois l’objet, elle prend sur elle. Et se tient soigneusement à l’écart de tout ce qui est politique. «Alassane connaît mon caractère, il ne m’impose pas de l’accompagner où je n’ai pas ma place». Du caractère, la dame en a, c’est clair. «C’est une fonceuse, elle n’a pas froid aux yeux», souffle admiratif un banquier qui la connaît.

Et même si elle évoque souvent «son cher époux», elle n’a vraiment rien d’une potiche. C’est d’ailleurs ce qui a plu à son présidentiel mari. «Quand Alassane m’a rencontrée, il a aimé le côté femmes d’affaires, indépendante». Elle dit femme d’affaires, même on lui a déconseillé d’utiliser ce terme, et elle assume. Oui, c’est une femme d’affaires. Qui a fait de la petite agence immobilière de deux personnes, rachetée à Abidjan, en 1979, un « groupe qui emploie aujourd ’hui deux cents personnes » et est la première agence immobilière d’Afrique, Implantée également à Paris et à Cannes. Elle a également racheté du temps où Alassane Ouattara qu’elle a épousé en 1991 – travaillait à Washington comme directeur adjoint du FMI, le groupe Dessange aux États-Unis, en 1996, puis le groupe Radio Nostalgie, en Afrique.

Dominique Ouattara reconnaît que «cela n’a pas été facile d’abandonner ce qu’elle avait construit», même si elle n’a pas vraiment coupé les ponts en plaçant notamment sa fille à la vice-présidence de son groupe immobilier dont elle est toujours actionnaire. Ce n’était pas facile car ce n’était pas rien pour la petite fille née Dominique Nouvian, à Constantine, en Algérie, et qui s’était mariée jeune avec un ingénieur, Jean Follouroux, avec qui elle s’était installée à Abidjan.

Aujourd’hui, la Première Dame de Côte d’ivoire a décidé de reporter toute son énergie dans sa fondation Children of Africa, créée en 1998. Une Fondation qui milite pour le bien-être des enfants vulnérables d’Afrique dans les secteurs de l’éducation, de la santé et social. Children of Africa vient ainsi de mettre en œuvre la construction d’un hôpital spécialement dédié à la mère et à l’enfant à Bingerville. La semaine dernière, assistant dans un ensemble en tissu africain, à la cérémonie de la pose de la première pierre de cet hôpital, qui portera son nom, la Première Dame, entourée de des «invités VIP» (parmi lesquels la marraine de la Fondation Ira de Fürstenberg), a écouté les hommages vibrants à « Maman Dominique», comme on l’appelle en Côte d’ivoire, se succéder. Et notamment celui de son mari qui a dit combien il était fier de sa femme. De quoi se convaincre que faire du bien a du bon.

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 21:45

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Après une tournée de ré mobilisation des délégations Européennes du PDCI RDA ,qui l’a conduite en(Suisse, en Angleterre,en Allemagne puis en France),en vu de la préparation du congres dudit parti.


L’Honorable Kouadio Konan Bertin, Président National de la JPDCI(jeunesse du parti démocratique de Cote D’Ivoire),et candidat à la présidence du PDCI arrive à Abidjan ce jour 19/07/2013 à 18h00 GMT à l’aéroport Félix Houphouet Boigny.

A cet effet un accueil lui sera réservé par les militants du PDCI.

Veillez prendre attache avec,la cellule communication pour confirmé votre presence et éviter tout désagréments.

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 21:41

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La direction du Front populaire ivoirien, incarnée par Sylvain Miaka Oureto, est sur plusieurs fronts. En plus de la guerre qu’elle livre au régime Ouattara, elle a décidé de procéder au nettoyage des écuries d’Augias. Après avoir refusé d’intégrer le gouvernement, la main tendue du président Ouattara pour embarquer dans le train de la réconciliation nationale et boycotté toutes les élections, le Fpi a veut démanteler le dispositif de Charles Blé Goudé dans les liens de la détention depuis le 17 janvier 2013. Le président fondateur du Cojep, on le sait, était le pion clé dans le dispositif de Laurent Gbagbo.

De fait, Blé Goudé était perçu dans la galaxie Fpi comme le dauphin putatif de Laurent Gbagbo. Or Blé a toujours affirmé qu’il n’est pas militant du Fpi. Dans l’entourage de l’ancien président, il était devenu l’homme à abattre pour tous ceux quise réclament Fpi pur sang. Même après son arrestation, les frontistes n’ont pas renoncé à cette volonté de le neutraliser. Les cibles désignées sont ceux qui sont chargés de gérer son héritage, en l’occurrence les dirigeants du Cojep.

A défaut de faire une fusion-absorption du mouvement de Blé Goudé, le Fpi a décidé d’affaiblir au maximum ceux qui refusent d’épouser la ligne dure et qui acceptent de négocier avec le pouvoir.C’est dans cette dynamique que les caciques du Front ont suscité un bicéphalisme à la tête du Cojep pour affaiblir,voire éjecter le président intérimaire du Cojep, Joël Poté, qui, à leurs yeux, louvoie avec l’administration Ouattara.

Pour accompagner cette stratégie, les journaux proches du Fpi ont reçu l’ordre de faire un black-out sur les activités de Joël Poté. Pour le Fpi et ses relais, c’est désormais Bly Rosselin qui porte la voix officielle du Cojep. Mais fait curieux, ce dernier est un militant pur et dur du Fpi pour être président du Cojep transformé en mouvement politique. Bly Rosselin est en effet le fédéral adjoint de la Jfpi de Yopougon. C’est donc l’homme idéal pour faire le basculement du Cojep au Fpi. Malgré cette mise en quarantaine, Joël Poté et son équipe, qui agissent avec l’onction de Blé Goudé, parviennent tant bien que mal à mener leurs activités. Ils ont même initié une caravane pour l’adoption d’une loi d’amnistie générale, seule alternative, selon eux, de sauver la tête de leur mentor. A ce titre, Joël Poté rencontre les états-majors des formations politiques pro-Gbagbo qui apportent leur soutien à cette équipe qui a repris l’ascendance sur Bly Rosselin dans la communication.

A cet titre, Joël Poté et ses hommes ont déjà rencontré le Cap-Udd de Gervais Coulibaly et l’Urd de Danièle Boni Claverie. Aujourd’hui, ils devront rencontrer la direction du Rdr. Cette remontée en puissance a inquiété le Fpi. De fait deux réunions se sont tenues avec les deux tendances du Cojep au Q.G du parti de Laurent Gbagbo sis à Cocody Attoban. Le mardi 9 juillet, le Cojep version Joël Poté a été reçu par la direction du Fpi en présence du président Miaka Oureto qui avait à ses côtés Dano Djédjé, Tapé Kipré et Assouman Juliette. Le Cojep était conduit par son vice-président, Blé Seppé Marc, accompagné du secrétaire général, Eric Bayala.

Une semaine après, changement de cap. Miaka et les siens s’étant rendu compte de l’erreur politique qu’ils viennent de commettre reçoivent l’autre tendance du Cojep incarnée par Bly Rosselin. Le lendemain de cette rencontre d’Attoban, Gnamaka Dogbo Eric, président des jeunes du Cojep (Uj-Cojep), effectue une sortie dans la presse pour clouer au pilori Joël Poté qu’il accuse d’être un collabo. Mais le vrai enjeu de cette guerre de leadership réside dans la récupération du Cojep qui est passé de groupe de pression en mouvement politique. Selon toute vraisemblance, le Fpi estime que si le contrôle de cette machine lui échappe, ses dirigeants peuvent s’allier à n’importe quel parti politique. Ce qui serait préjudiciable à la formation de Laurent Gbagbo. C’est donc tous ces calculs qui font que la direction du Fpi veut à tout prix saborder l’héritage de Charles Blé Goudé pour le fondre dans le Fpi.

Kra Bernard

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 21:35

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La sociéte civile ivoirienne conseille une approche inclusive et consensuelle sur la nationalité, le foncier, le code électoral, la CEI et le secteur de la sécurité

TROISIEME CONFERENCE PUBLIQUE TRIMESTRIELLE DE LA CSCI

Abidjan, le 16 juillet 2013

La Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI) a organisé, ce mardi 16 juillet 2013 à INADES-Formation, sa Troisième Conférence Publique Trimestrielle sur le thème :

« L’émergence : Quelle forme de gouvernance en Côte d’Ivoire?»

Pour cette conférence, le Coordonnateur National de la CSCI, Dr KOUAME Christophe, était encadré par Dr KOFFI Anderson, à sa gauche et à sa droite, M. ANGAMAN Paul, tous membres du Bureau de Coordination.

Dans le cadre normal de ses activités, et en vue de contribuer à la consolidation d’une cohésion sociale à travers un dialogue social inclusif, la Convention de la Société Civile Ivoirienne a tenu sa Troisième Conférence publique Trimestrielle.

Cette conférence a permis à la CSCI de se prononcer sur la méthodologie employée par le gouvernement dans le traitement des questions de la nationalité, du foncier, du code électoral, de la réforme de la CEI, ainsi que du dialogue politique. L’objectif final étant de contribuer à l’émergence de la Côte d’Ivoire.

Cette activité s’est tenue en présence des organisations membres de la CSCI et elle a été rehaussée de la présence des représentants de plusieurs Institutions dont le Conseil Constitutionnel, le Ministère d’Etat, Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, le Ministère d’Etat, Ministère du Plan et Développement, le Ministère de la Justice, le Ministère de l’Agriculture, mais aussi de l’ONUCI, de la Commission de la CEDEAO, de la Délégation de l’Union Européenne, de l’Ambassade des Etats-Unis, de Freedom House, du CN MCC.

Nous vous proposons, ci-dessous, l’intégralité de la déclaration de la CSCI et quelques images de l’activité.

Vous pouvez également lire l’article de l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP) sur le lien : http://news.abidjan.net/h/465533.html

CONFERENCE PUBLIQUE TRIMESTRIELLE,

mardi 16 juillet 2013, Inadès -Formation

DECLARATION DE LA CSCI

I-LES FAITS

I1-La Côte d’Ivoire sort d’une décennie de crise politico-militaire. Cette crise s’explique principalement par une attitude unilatéraliste des gouvernements successifs de la gestion de la chose publique (prééminence de l’exécutif sur les autres pouvoirs, répartition non équitable des richesses du pays…) et surtout de la privation cyclique des libertés d’une frange de la population, adversaires politiques, leaders de la société civile, leaders communautaires, chefs religieux ou syndicalistes.

Plusieurs accords dont celui de ‘’LINAS MARCOUSIS ‘’ ont été signés pour aboutir à une paix durable.

Deux ans après la crise post électorale, l’Administration OUATTARA a entamé les réformes édictées par les accords de ‘’LINASS MARCOUSSIS’’ et suivants au sein desquels un consensus sur les questions d’intérêt national avait été trouvé. Il s’agit notamment du code de la nationalité, du foncier rural, du code électoral, de la Commission Electorale Indépendante (CEI), du secteur de la sécurité, de la justice et de la constitution.

Pour rappel, la gestion non satisfaisante par les gouvernements successifs pour tout le corps social de ces questions d’intérêt national, avait conduit au coup d’Etat du 24 décembre 1999, au conflit armé du 19 septembre 2002 et à la crise poste électorale de 2010.

I2-La croissance économique est en nette augmentation (le taux de croissance économique est passé de 8,1% en 2011 à 9,8 % en 2012) mais les retombées sur les populations ne sont pas encore perceptibles.

Le taux de pauvreté avoisine les 5o% et le taux de chômeurs, selon le Bureau International du Travail (BIT) avoisine les sept (7) millions.

La corruption est omniprésente dans tous les secteurs d’activités. Le classement 2012 de l’indice de perception de la corruption de Transparency International situe la Côte d’Ivoire au 130ème rang sur 176 pays.

I3-Les populations ont un accès difficile à la justice ; mieux, ils n’ont pas confiance en leur justice. Les décisions rendues par les juridictions ne sont pas toujours suivies d’effet. Le cas de la CSCI en est une parfaite illustration.

Si à Abidjan le niveau de sécurité est de plus en plus acceptable, ce n’est point le cas à l’intérieur du pays où la question des « coupeurs de route » reste encore préoccupante, en raison de l’impunité et de la mise en œuvre insuffisante de la Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS).

II-ANALYSE DES FAITS

II1-La CSCI reste très préoccupée par la méthodologie adoptée par l’Administration OUATTARA pour conduire les réformes relatives à la nationalité, au foncier rural, au code électoral, à la CEI, au secteur de la sécurité, de la justice et à la constitution.

II2-Pour la majorité des citoyens, les fruits de la croissance économique n’ont pas encore d’impact sur leur quotidien, en dépit des efforts du Gouvernement. La création d’emploi, priorité du gouvernement, constitue un véritable défi.

La volonté affichée de l’exécutif dans la lutte contre la corruption n’est pas visible. Les accords de ‘’LINASS MARCOUSSIS’’ ont prévu l’adoption d’une loi sur l’enrichissement illicite et le contrôle effectif des déclarations de patrimoine des personnalités élues.

II3- L’occupation illégale du siège de la CSCI, le gel des comptes domiciliés à ECOBANK et BIAO-CI, ont amené 100 organisations membres sur les 129 ayant voix délibérative, à signer une pétition pour manifester leur engagement citoyen en faveur d’une société civile forte, crédible et indépendante.

Le Préfet d’Abidjan, Monsieur DIAKITE Sidiki, au mépris de la loi 60-315 du 21 septembre 1960 relative aux associations, a délivré une « attestation de constatation de changement de coordonnateur » qui n’est pas un acte administratif, donc dépourvu de valeur juridique.

Le silence du Premier Ministre, Ministre de l’Economie et des Finances, du Ministre d’Etat ministre, de l’Intérieur et de la Sécurité, du Garde des seaux, Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques, sur cette situation que vit la plus grande faitière de la société civile ivoirienne, est de nature à annihiler les efforts du gouvernement pour l’amélioration de l’environnement des affaires, la gouvernance, l’équité, la justice sociale et à réinstaurer la confiance au sein de la population et des investisseurs internationaux.

Pis, l’image internationale de la Côte d’Ivoire obtenue aux prix d’offensives diplomatiques soutenue risque d’être entachée si l’on ne traite pas avec célérité cette situation.

III-LES RECOMMANDATIONS

La CSCI salue les efforts du Gouvernement, des Partenaires Techniques et Financiers pour les réformes en cours, toutefois, elle fait les recommandations ci-après :

III1- Au Président de la République :
- Exprimer une volonté et un engagement forts dans la lutte contre la corruption, l’enrichissement illicite et l’impunité ;
-Prendre de façon impérieuse une loi spécifique sur l’enrichissement illicite, dans la perspective de l’émergence de la Côte d’Ivoire (conformément aux accords de LINAS MARCOUSIS) pour compléter le dispositif institutionnel de la lutte contre la corruption ;
- Se pencher sur la situation de la CSCI.

III2- Au Gouvernement :
-Privilégier une approche inclusive et consensuelle (dialogue politique incluant les forces politiques de l’opposition et la société civile) pour les réformes délicates et cruciales relatives à la nationalité, au foncier rural, au code électoral, à la CEI, au secteur de la sécurité, à la justice et à la constitution ;
-Intensifier les efforts pour améliorer la gouvernance, facteur indispensable, afin que les fruits de la croissance soient profitables à l’ensemble de la population.

III3–A l’Assemblée Nationale :
- Procéder à de larges consultations nationales, pour les réformes qui engagent la vie du pays, à l’exemple de la loi de 1998 sur le foncier rural.

III4-A l’opposition :
-Poursuivre le dialogue politique avec le gouvernement dans l’intérêt de la nation.

III5-Aux populations :
-S’impliquer dans le processus de prise de décisions et jouer son rôle de contrôle citoyen de l’action publique.

III6-A l’ONU, à l’Union Africaine et à la CEDEAO :
-Œuvrer dans l’optique d’une sortie définitive de crise en Côte d’Ivoire en tant que témoins de la signature des accords de ‘’LINASS MARCOUSSIS’’.

Fait à Abidjan, le 16 juillet 2013

Pour la CSCI,
Le Coordonnateur National

Dr KOUAME Christophe

Secrétariat Administratif CSCI
08 17 24 34
40 38 39 74
22 44 35 01
Site web: www.societecivile-csci.org
Email 1: convention@societecivile-csci.org
Email 2: csci2006@yahoo.fr

 

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