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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 14:31

20110519 lepatriote 3450

Ci-dessus, la presse qui a droit de cité en Côte d'Ivoire. Gouvernementale et entretenant d'incestueuses relations avec le personnel politique (Le Patriote appartenant de notoriété publique au "ministre" Hamed "The Thing" Bakayoko, dit "le Plissé" ou "l'Obstacle"). Osant en Une, comme on le voit, des accusations aussi calomnieuses que débiles. Lorsqu'encore, comme l'épouvantable, voleur et malhonnête Nouveau Réveil, elle ne pratique pas directement le vol de dessins !!! *


Cette même presse ouattaristo-soro-iste était, rappelons-le, tout à fait libre sous Gbagbo (aucun journaliste emprisonné, à part des pro-Gbagbo !!!, suite à une manoeuvre de pontes de la filière café-caco). Elle se permettait toutes les outrances. Impunément. On est loin aujourd'hui de la réciproque. Entre les communiqués-foutaises émis par le Conseil national de la presse, de l'inquiétant Raphael Lakpe, interdisant aux organes de presse de mentionner le prénom complet d'Alassane Dramane Ouattara, les arrestation scandaleuses, injustifiées, les blâmes, les interdictions...


L'association Survie, le 5 février (article rédigé le 4/12/12), donnait la parole, sous couvert d'anonymat à un confrère ivoirien désireux de dire au monde ce qui se passe dans son pays. Nous republions ce témoignage choc paru sous le titre "Je crains le pire pour mon pays".


Lamine est le pseudo d’un journaliste ivoirien réfugié en France depuis quelques mois. Il a dû fuir précipitemment son pays après avoir réalisé une enquête environnementale qui a eu un énorme retentissement auprès des populations. Au grand dam des autorités. Pour des raisons évidentes de sécurité, nous avons choisi de taire son identité et tous les détails susceptibles de l’identifier, ses proches résidant en Côte d’Ivoire.


Dans quelle circonstance avez-vous fui la Côte d’Ivoire ?

J’ai réalisé et diffusé un reportage environnemental. J’ai voulu à travers ce reportage faire entendre la voix d’une couche sociale vulnérable dans la société ivoirienne. Cette frange de la population manque de tout et se sent exclue. Ce qui naturellement, réveille en elle un sentiment de révolte et de colère contre l’autorité. Les autorités ivoiriennes ont considéré mon reportage comme incitatif à la violence et à la désobéissance. Pour exprimer leur mécontentement, mon lieu de travail a été saccagé. J’ai été ensuite sommé de me rendre à la police judiciaire. Une convocation-ordre que j’ai refusée, connaissant les méthodes d’interrogatoires barbares de la police judiciaire ivoirienne. J’ai pu fuir vers la France où j’ai déposé une demande d’asile.


Quel est le sort fait aux journalistes convoqués par la police ?

Torture et emprisonnement très long. Pis pour certains sans possibilité de jugement. J’exhorte la communauté internationale à faire pression sur le pouvoir ivoirien pour qu’il libère mes confrères qui se trouvent depuis plus d’un an derrière les murs de la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). La liberté d’expression est universelle.


Quelle est la situation sociale aujourd’hui ?

Très difficile. Les prix sur les marchés flambent, le panier de la ménagère est plus que vide au sens propre du terme. L’Ivoirien n’a plus de pouvoir d’achat. « C’est mal dur » comme on le dit chez nous. En Côte d’Ivoire, on ne vit plus, on survit. Cette situation de précarité généralisée va de pair avec la question sécuritaire. Les attaques à répétition, les exécutions sommaires, les règlements de comptes entre les anciens rebelles et les enlèvements sèment le doute chez les investisseurs. Le blocage est total même si le pouvoir ivoirien tente de prouver le contraire. Ce qui est certain, c’est qu’Alassanne Monsieur Ouattara n’a aucun contrôle sur son armée.


Plusieurs mois après l’installation de Ouattara, la situation sécuritaire n’est toujours pas maîtrisée. Y a t-il un problème avec les anciens com’zones installés à Abdijan ?

Les com-zones, vous faites allusion aux anciens chefs rebelles ... Oui, ils veulent leur part du gâteau. Le partage vient de commencer : trois d’entre eux viennent d’être nommés préfets de régions. Ne cherchons surtout pas à savoir s’ils ont le niveau intellectuel ni même les compétences. Car, Ouattara en a décidé ainsi. La Côte d’Ivoire n’est pas encore sortie de la crise. La réconciliation est en panne, les Ivoiriens ne se parlent plus. Les frustrations de part et d’autre se font de plus en plus sentir. Si rien n’est fait très rapidement, je crains le pire pour mon pays.


Photo - dr    Texte - Raphael de Benito


Survie

Bonus : * On s'en souvient, l'atroce et voleur Nouveau Réveil s'est permis, avec un cynisme qui n'a d'égal que sa bêtise, de publier en Une, comme s'il lui appartenait, comme s'il l'avait payé, un dessin de notre collaborateur Fabien Hulot représentant Laurent Gbagbo.

 

cap Nouveau réveil 2

 

@LEGRIGRIINTERNATIONAL

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 13:29

Le conseil d'avocats de Charles Blé Goudé, l'ex-leader des "jeunes patriotes", farouches partisans de l'ex-président Laurent Gbagbo, dénoncent les " conditions inhumaines" de détention de leur client "dans un lieu tenu secret".

 

"Charles Blé Goudé continue d'être détenu au secret dans une chambre d'un domicile privé, dans l'isolement total, sans possibilité de communiquer avec ses avocats alors même qu'il est inculpé et placé sous mandat de dépôt", dénonce son Conseil dans une déclaration transmise vendredi à Xinhua.

 

Arrêté à Accra (Ghana) le 17 janvier et extradé à Abidjan le lendemain, M. Blé Goudé a été inculpé par la justice ivoirienne pour diverses infractions et placé sous mandat de dépôt le 21 janvier. Jeudi, le ministre ivoirien de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, a indiqué que Charles Blé Goudé n'est "pas détenu de façon clandestine" mais qu'il est dans une "résidence protégée". "J'ai des informations qui font état de menaces sur sa vie. Il est, dans ses conditions, difficiles d'assurer sa sécurité dans une maison d'arrêt", a-t-il justifié.

 

Pour les avocats, la "résidence protégée" est une "mesure illégale et violatrice des droits humains et des droits de la défense" de l'ex-leader des "jeunes patriotes".

 

Ils exigent la fin de ce régime de détention "contraire à la Constitution et aux lois ivoiriennes" non sans dénoncer "avec vigueur la torture morale, les traitements cruels, inhumains et dégradants" dont M. Blé Goudé fait l'objet.

 

"Nous exigeons qu'il soit détenu dans les conditions légales applicables dans un Etat de droit", écrivent les avocats. Mercredi, Charles Blé Goudé a été présenté à un juge au tribunal d'Abidjan pour un interrogatoire au fond sur les infractions pour lesquelles il est poursuivi.

 

Selon ses avocats, il a refusé de se soumettre aux questions du juge d'instruction estimant ne pas être dans les "dispositions idoines" parce que "moralement torturé" par sa détention dans une chambre d'un domicile privé.

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 13:25

Le pétrolier français battant pavillon luxembourgeois de la société Sea Tankers, détourné dimanche au large d’Abidjan par des pirates avec à son bord 17 membres d’équipage, "a été libéré", a-t-on appris mercredi auprès de la compagnie basée à Mérignac (Gironde).

 

Le Gascogne "a été libéré très tôt mercredi matin. Les pirates ont quitté le navire qui est sous le contrôle du commandant", a indiqué un porte-parole de la société, ajoutant que deux des 17 marins à bord "ont été légèrement blessés et pris en charge médicalement".

 

"Une partie de la cargaison a été volée", a-t-on par ailleurs indiqué de même source, ajoutant qu’il "n’est pas souhaitable de donner la localisation du bateau ni où il se rend pour des raisons de sécurité".

 

Parti du port ivoirien d’Abidjan le 31 janvier avec 3.000 tonnes de gasoil, le navire en avait déchargé une partie sur un autre bateau avant d’être détourné à 139 kilomètres du port.

 

La société Sea tankers a tenu à "remercier les forces navales, les autorités locales et toutes les autres personnes qui ont permis cette issue favorable".

 

Les dernières nouvelles sur la localisation du navire remontent à lundi. Il avait alors été repéré à l’est du Nigéria, selon Bertin Koffi Tano, le directeur des Affaires maritimes de la Côte d’Ivoire. lab/mck/jmg

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 13:23

La rencontre prévue hier en fin d’après midi entre le Premier ministre Daniel Kablan Duncan et la Coordination des Syndicats des personnels soignants de la santé a été reportée à une date ultérieure. Les raisons de ce report restent encore un mystère. Mais vraissemblement, ce report semble avoir quelque peu froissé les grévistes qui selon eux, avaient placé beaucoup d’espoir dans cette rencontre avec le chef du Gouvernement.

 

«(…) Le cabinet du Premier ministre nous a informé que la rencontre a été reportée à une date ultérieure. Pour nous, le Premier ministre Duncan ne veut pas nous recevoir. Nous irons en assemblée générale vendredi 8 février, à l’effet de faire le point de cette grève de cinq jours et adopter une conduite à tenir», a expliqué hier, le porte parole de la Coordination des syndicats de la santé, et par ailleurs Secrétaire général du Syndicat National des Cadres Supérieurs de la Santé en Côte d’Ivoire (Synacass-Ci), Dr. Atté Boka Ernest.

 

Il a affirmé que le mot d’ordre de grève est ‘’largement suivi’’. Pour lui, la revendication, la plus importante est le paiement des 400 et 150 points d’Indice acquis depuis 2007. «Nous réaffirmons que le seuil de satisfaction des personnels soignants reste la prise en compte du paiement de ces Indices», a insisté Dr Boka.

 

Mais cette revendication semble être ‘’bottée en touche’’ par le Directeur de Cabinet du Ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida, Pierre Douhou. Selon lui, la revendication relative à la revalorisation de Indices n’est pas actée, du moins, elle n’a fait l’objet d’aucun décret. Invitant les syndicalistes à l’apaisement.

 

AC

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 13:20

Les hôpitaux et écoles de Côte d'Ivoire sont menacés de fermeture dans les prochains jours en raison d'une grève annoncée du personnel médical et des enseignants.

 

Les agents de santé qui attendent également depuis plusieurs mois la mise en oeuvre de promesses des autorités relatives à la revalorisation des salaires ont décidé de débrayer à partir de lundi. "25% des indemnités que nous avons demandées ont été versées par le gouvernement fin janvier, mais cela est insuffisant", a soutenu le président de la coordination du personnel soignant, le docteur Ernest Boka.

 

Les agents de santé exhortent ainsi les autorités à prendre en compte de manière effective leur revendication indiciaire.

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 13:18

Au moins cinq enfants ont trouvé la mort dans des parkings en un mois à Abidjan et à l' intérieur du pays. Vendredi, deux enfants ont été retrouvés morts dans un véhicule stationné dans le quartier Cocody-2Plateaux .

 

Les parents des victimes qui étaient à la recherche de leurs progénitures depuis plusieurs jours sont tombés des nues après la découverte de leurs corps dans une voiture défectueuse aux vitres montées.

 

Une semaine plus tôt, ce sont deux enfants qui ont été découverts dans une situation similaire à Koumassi. Parmi les deux enfants retrouvés "emprisonnés" dans un véhicule stationné depuis belle lurette, l'un a pu être sauvé mais l'autre a été retrouvé mort.Plusieurs jours auparavant, les corps de deux fillettes ont été également découverts par des passants à Sikensi.

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 13:14

La mort de John Atta Mills et l’élection de John Dramani Mahama ne changent pas les choses rien que pour les Ghanéens. Pour les pro-Gbagbo aussi, le changement de régime s’accompagne d’une évolution dramatique.

Jouissant de leurs libertés et comptant sur une bienveillance du Ghana du temps du président Mills, ils sont aujourd’hui traqués et illico remis entre les mains du pouvoir ivoirien. Charles Blé Goudé d’abord, ensuite Jean-Noël Abéhi et Jean-Yves Dibopieu viennent de réaliser avec amertume cette évolution dans l’approche des autorités ghanéennes. Traînant plusieurs chefs d’accusation, ils risquent tous de très lourdes peines de prison et voient, pour certains d’entre eux, leurs ambitions politiques particulièrement menacées.

 

Naturellement, pour les autorités ivoiriennes, c’est un peu du pain béni. Même si la réconciliation nationale risque d’en prendre un coup. Visiblement, John Atta Mills était celui qui manifestait de la sympathie pour les pro-Gbagbo qui avaient trouvé refuge dans son pays. En tout cas, depuis l’installation de trois barons de l’ancien homme fort d’Abidjan qui viennent de tomber dans les filets de la police ghanéenne... Ce fut d’abord le plus illustre d’entre eux en la personne du "général de la rue", Charles Blé Goudé. Mais le même sort qui vient d’être réservé à Jean-Noël Abéhi et Jean-Yves Dibopieu, signifie que c’est plutôt une nouvelle tendance qui est en vigueur.

 

Les autres adversaires au régime d’Alassane Ouattara se trouvant au Ghana n’ont qu’à bien se tenir tranquilles. Il n’est bien entendu pas exclu que le pouvoir à Abidjan ait âprement négocié pour s’assurer les faveurs des autorités ghanéennes. En effet, c’est toujours réconfortant pour un pouvoir de voir le cercle de ses adversaires se réduire. Or, dans le cas d’espèce, c’est bien cela dont il s’agit. Alassane Ouattara et son entourage peuvent savourer leur victoire.

 

Sauf que cette dernière pourrait être de courte durée et même quelque peu trompeuse. Car la traque des anciens partisans de Laurent Gbagbo n’est pas sans conséquence sur la réconciliation nationale. Déjà, avant même ces derniers événements, certains observateurs n’avaient cessé de pointer la justice sélective du régime ivoirien. Et la situation actuelle n’est pas pour arranger les choses. Loin s’en faut.

 

SOURCE : GuineeConakry

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 13:05

 

 

Législatives partielles Les résultats proclamés, Le PDCI et les indépendants supplantent les candidats du RDR. Les résultats officiels des élections législatives partielles organisées le dimanche 3 février 2013, dans six (6) localités sont connus. La CEI, à travers son président, Youssouf Bakayoko, a proclamé les résultats le mardi 5 février 2013, tels qu’ils ont été communiqués par les superviseurs de la CEI repartis dans les localités concernées, à savoir Koumassi, Divo, Bangolo, Facobly, Issia et Bonon et validés par les commissaires centraux de l’institution en charge des élections.

Le premier constat après la proclamation de ces résultats, c’est que le parlement ivoirien affiche désormais complet, avec 255 députés.

 

Le deuxième constat, c’est que tous les candidats présentés par le RDR ont fait une piètre prestation en se faisant supplanter par les candidats du PDCI et les indépendants.

 

«Ce qui confère à une élection son caractère démocratique, ce n’est pas la victoire de tel ou tel camp, de tel ou tel candidat ou de tel Parti, mais la transparence dans la consultation et l’acceptation du verdict des urnes par tous», a souligné Youssouf Bakayoko avant de proclamer les résultats aussitôt transmis au Conseil constitutionnel et à l’ONUCI.

 

Le président de la CEI s’est réjoui de l’environnement apaisé qui a entouré ce scrutin, pendant la campagne ouverte du 27 janvier au 1er février 2013, le jour du vote et lors du dépouillement des bulletins. Olivier Dion L’Intelligent d’Abidjan Encadré La liste des 6 nouveaux députés élus : 1- Circonscription N° 091 : Fakobly, Guezon, Koua, Semien et Tieny-Seably, communes et sous-préfectures : M. MEAMBLY TIE : 3 449 voix soit 57,81 % – Indépendant

2- Circonscription N° 135 : Bonon et Zaguiéta, communes et sous-préfectures : M. Kouadio Kouassi Denis avec : 5 927 voix soit 67,81 %, Indépendant

3- Circonscription N° 086 : Bangolo, Gohouo-Zagna, Kahin-Zarabaon et Zou, communes et sous-préfectures : M. Sah Tietemomon Evariste avec 3 479 voix soit 38,87 % – Indépendant

4- Circonscription N° 125 : Chiépo, Didoko, Nebo et Ogoudou, communes et sous-préfectures, Divo, sous-préfecture : M. Kédi Zabé avec 2 280 voix soit 33,70 %, candidat PDCI-RDA

5- Circonscription N° 042 : Koumassi, communes : M. Innocent Claude avec 5 991 voix soit 52,66 %, PDCI

6- Circonscription N° 102 : Boguédia, Issia, et Tapéguia, communes et sous-préfectures : Issiaka Koné avec 4755 voix soit 50,09 %, Indépendant

 

2 Le conseil constitutionnel donne un délai de 5 jours francs pour toute réclamation

 

Aux termes des dispositions de l’article 101 du Code électoral, le Conseil Constitutionnel donne 5 jours francs à tout électeur pour contester les résultats provisoires annoncés hier, par la CEI. Ce jour, mardi 05 février 2013, la Commission Electorale Indépendante vient de proclamer les résultats des élections législatives partielles du 03 février 2013. Aux termes des dispositions de l’article 101 du Code électoral «le droit de contester une élection, dans une circonscription électorale, appartient à tout électeur, tout candidat, toute liste de candidats ou au parti ou groupement politique ayant parrainé ladite candidature, dans un délai de cinq jours francs, à compter de la date de proclamation des résultats».

 

Pour préserver les droits des citoyens, autant que pour respecter la loi, le Conseil constitutionnel apporte les précisions suivantes: - Le délai de cinq jours francs commence à courir le mercredi 06 février 2013, à zéro heure; - Ce délai expire le dimanche 10 février 2013, à minuit.

 

Le Conseil constitutionnel reste ouvert tous les jours pendant cette Période de 8 heures à minuit.

 

Pour le Conseil constitutionnel

Le Président Prof. Francis Wodié

 

Fait à Abidjan, le 05 février 2013

 

La CEI incapable de proclamer les résultats après 48 heures

 

Six localités étaient concernées par ces législatives partielles du dimanche 3 février 2013. 48 heures après le scrutin, les résultats officiels restent inconnus du grand public. Seuls quelques privilégiés et les candidats eux-mêmes savent quel est le sort des uns et des autres. Comme à l’accoutumé, l’institution dirigée par Youssouf Bakayoko est grippée par sa machine lourde caractérisée par la procédure de transmission des résultats. Il faut attendre le retour des superviseurs de la CEI déployés dans les circonscriptions pour la centralisation des données au regard des procès verbaux.

 

Les résultats passent ensuite à l’étape de la consolidation par la confrontation des données fournies par les CEI régionales. La CEI centrale a 72 heures pour boucler tout ce processus. Mais l’on apprend de sources proches de la CEI que des résultats pourraient être proclamés dans le courant de la journée de mardi.

 

Entre temps, c’est la porte ouverte à toutes les spéculations, à la fuite des résulcompris leur manipulation éventuelle par des gens véreux. A qui la faute si l’institution ne se donne pas les moyens pour fournir les résultats en temps réel pour seulement six localités.

 

SD

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 12:02

Encore des arrestations et extraditions de proches de l'ex-régime ivoirien. Le commandant Jean-Noël Abéhi et Jean-Yves Dipobieu ont été arrêtés, lundi 4 février 2013, au Ghana. Le premier est l'ex-Chef du Groupe de l'escadron blindé (Geb) de la Gendarmerie d'Agban à Abidjan. Et le second, ancien Secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci).

 

Ces deux proches du régime Gbagbo ont été extradés, mardi 5 février 2013, par voie terrestre, vers la Côte d'Ivoire, leur pays. Une source proche du ministère d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la sécurité a indiqué à l'Agence France presse (Afp) qu''ils ont été récupérés à la frontière ce (mardi) matin, ils sont en Côte d'Ivoire".

 

Nos sources, aussi bien au Ghana qu'en Côte d'Ivoire, n'ont pu nous relater exactement les circonstances de ces nouvelles arrestations dans le camp des pro-Gbagbo en exil.

 

Alain Toussaint, ex-Conseiller en Communication de Laurent Gbagbo, a, pour sa part, écrit, sur facebook, que les familles d'Abehi et de Dibopieu confirment « leur disparition depuis lundi soir à Accra, au Ghana », précisant que l'ex-leader estudiantin bénéficiait du statut de réfugié politique délivré par le Haut commissariat chargé des réfugiés (Hcr). « Ces deux personnes seraient actuellement détenues à Abidjan, selon des sources policières ivoiriennes. Il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'un enlèvement orchestré par la police d'Alassane Ouattara en territoire ghanéen », a fait savoir Toussaint Alain, soulignant qu'un collectif d'avocats a été désigné pour les défendre. « Me Félix Bobré et le collectif d'avocats ont été désignés par les familles pour représenter les deux nouveaux otages de ce régime (...) qui mène la "réconciliation" selon son propre agenda », a informé M. Toussaint.

 

Avant le commandant Abéhi et Jean-Yves Dibopieu, c'est Charles Blé Goudé qui a été arrêté à Accra, jeudi 17 janvier 2013. Il a été extradé en Côte d'Ivoire dès le lendemain. Visé par des sanctions de l'Onu depuis 2006, l'ex-leader de la jeunesse pro-Gbagbo a été inculpé, lundi 21 février 2013, par la justice ivoirienne notamment de « crimes de guerre ».

 

Le départ d'Abéhi d'Abidjan...

 

Quid du commandant Abehi et de Dipobieu ? Officiellement, les autorités ivoiriennes n'avaient pas encore communiqué -au moment où nous mettions sous presse- sur les raisons de ces dernières extraditions. Mais l'ancien patron du Geb était particulièrement visé par un mandat d'arrêt émis par Abidjan. Un des piliers de l'appareil de défense et de sécurité du régime Gbagbo, le commandant Abehi est accusé de nombreuses exactions durant la crise post-électorale. Le régime ivoirien le considère aussi comme l'un des cerveaux des dernières attaques contre l'armée. Il avait quitté la Côte d'Ivoire, lundi 4 juillet 2011, soit près de trois mois après la chute de Laurent Gbagbo.

 

Bien avant ce départ, qui avait fait couler beaucoup d'encres et de salives, le Commandant Abehi avait été sorti du camp Agban par Charles Konan Banny. Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) l'avait envoyé, lundi 16 mai 2011, à la Primature, chez le Premier ministre d'alors, Soro Guillaume. « La réconciliation ne pourra pas se faire sans nos enfants, sans nos jeunes qui sont dans la carrière militaire et qui, à un moment donné, se sont battus, peut être les uns contre les autres, pour des causes qu'ils ont crues justes. Mon rôle, c'est de faire en sorte que tous les enfants de Côte d'Ivoire se retrouvent. Aujourd'hui, je suis venu avec un des fils de Côte d'Ivoire qui s'est battu pour la République, voir le Premier ministre pour qu'il se mette à la disposition de la République. Je veux parler du commandant Abéhi... », avait notamment déclaré M. Banny en présence de Nanan N'Goran Koffi 2, chef du canton Faafouê de Gossan et de Konan Lucien, porte-parole du Roi des Baoulé.

 

Le choix de ces autorités coutumières n'était pas fortuit : Abehi est originaire du même espace géographique que ces chefs. Quant à Jean Yves Dipobieu, il fait partie des responsables de jeunes patriotes, proches de Laurent Gbagbo. Ex-leader de la Fesci, membre de l'Alliance des jeunes patriotes de Charles Blé Goudé, il avait fondé un mouvement dénommé « Solidarité africaine » (Soaf).

 

Une source contactée au Ghana nous a informé que Dibopieu a confié à l'un de ses proches, lundi 4 février 2013, qu'il sortait pour une course. Mais il n'est plus revenu à son lieu d'habitation, a précisé ce proche.

 

Le site koaci.com a rapporté que les deux extradés ont été envoyés dans les locaux de la Direction de la surveillance du territoire (Dst) à Abidjan-Cocody. « Abéhi serait entendu. Dibopieu présenterait des signes de fatigue dus à des soucis de santé et aurait été convié à une visite médicale dès son arrivée à Abidjan », a révélé ce site.

 

Affaire à suivre !

 

 

 

 

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 09:23

« La ponction sur les salaires des grévistes est en cours. Mais il appartient au gouvernement de décider. Nous partons d’un principe. Si nous sommes en négociation et que vous décidez d’aller en grève, c’est que vous avez des moyens de subsistance. Quand on ne travaille pas, on ne peut pas non plus obliger son employeur à payer les salaires », a déclaré Ibrahima Kourouma, Inspecteur général de l’inspection générale, coordonnateur général (Igen Coordo) du ministère de l’Education nationale et de l’enseignement technique (Menet), par téléphone, quand nous l’avons joint par téléphone, le mardi 5 février 2013, pour lui demander si les salaires des grévistes seraient retenus, au prorata du nombre de jours non travaillés.

 

« La procédure de la ponction sur les salaires des grévistes est engagée. Mais il appartient au gouvernement de décider. Nous partons d’un principe. Si nous sommes en négociation et que vous décidez d’aller en grève, c’est que vous avez des moyens de subsistance. Quand on ne travaille pas, on ne peut pas non plus obliger son employeur à payer les salaires », a déclaré Ibrahima Kourouma, inspection générale, coordonnateur général (Igen Coordo) du ministère de l’Education nationale et de l’enseignement technique (Menet), par téléphone, quand nous l’avons joint par téléphone, le mardi 5 février 2013, pour lui demander si les salaires des grévistes seraient retenus, au prorata du nombre de jours non travaillés.

 

Il a soutenu que des mesures seraient prises contre les enseignants grévistes, sans en préciser leur teneur. Notons que la Menet, Kandia Kamissoko Camara, à la veille de la grève de dix jours de l’Intersyndicale du secteur Education/Formation (Isef) qui a démarré, le lundi 4 février 2013, avait instruit les chefs d’établissements de relever les noms de tous ceux qui seraient absents, pour raison de grève.

 

Soulignons que l’article 8 de la loi n°92-57111 septembre 1992 stipule que l’absence de service fait à la suite d’une grève entraîne une réduction proportionnelle du traitement ou salaire et de ses compléments.

 

Dominique FADEGNON

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