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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 18:26

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Nommé par Alassane Ouattara, Ali Coulibaly, qui a pris possession de l'ambassade ivoirienne mardi, présentera ses lettres de créances à l'Elysée vendredi.

Le nouvel ambassadeur de Côte d'Ivoire en France, Ali Coulibaly, présentera ses lettres de créances* à l'Elysée dès demain vendredi dans l'après-midi. Désigné voilà peu par Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale mais encore reclus à l'Hôtel du Golf, sur la lagune d'Abidjan, Coulibaly a pris possession mardi des locaux de l'ambassade ivoirienne, située avenue Raymond-Poincaré, dans le 16e arrondissement de Paris. Et ce avec le concours d'un serrurier et sous la protection d'une demi-douzaine de policiers français.

Logé pour l'heure à l'hôtel, l'ancien conseiller diplomatique de Ouattara, qui fut dans une vie antérieure le patron de la RTI -la Radio-Télévision nationale-, attend toujours le départ de son prédécesseur Pierre Kipré, un historien proche de l'ex-chef de l'Etat Laurent Gbagbo, toujours maître du palais présidentiel, pour s'installer dans la résidence dévolue à l'ambassadeur du pays des Eléphants. Selon une source du Quai d'Orsay, Kipré, invité par le clan Gbagbo à "résister", se serait néanmoins engagé à vider les lieux au plus tard ce dimanche. Reste semble-t-il à régler un contentieux portant sur l'une des deux voitures de fonction dont dispose le sortant, et qu'il rechignerait à restituer. Pour l'heure, Ali Coulibaly s'emploie à " habiter la fonction." Hier mercredi, il a ainsi assisté à la réception offerte par le nouveau ministre de la Coopération Henri de Raincourt aux ambassadeurs du continent noir et à une poignée de parlementaires hexagonaux.

 

 

Commentaire :

 

Je préviens tous les Français qui voudraient se faire délivrer un visa a cette ambassade que  les visas "coulibaly" sont refusés a l'entrée sur le territoire ivoirien.  La Côte d'Ivoire étant dotée d'institutions ne reconnaît pas l'ambassadeur nommé par Ouattara l'usurpateur. La douane étant fidèle au Président Gbagbo elle refuse l'entrée sur le sol Ivoirien aux détenteurs de tels visas.

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 18:08

ADDIS ABEBA- Les deux protagonistes de l`élection présidentielle en Côte d`Ivoire, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, "doivent négocier face à face", a estimé vendredi devant la presse le médiateur de l`Union africaine dans la crise ivoirienne Raila Odinga.

M. Odinga a cependant laissé clairement entendre qu`il considérait toujours M. Ouattara comme le vainqueur du scrutin présidentiel contesté du 28 novembre, et son entourage a ensuite précisé que les discussions ne pourraient porter que sur un gouvernement d`union incluant certains partisans de M. Gbagbo.

"Le sommet (de l`Union africaine) doit envoyer un message fort et sans équivoque (qui est) que les deux parties doivent négocier face à face", a affirmé à Addis Abeba le médiateur et Premier ministre kényan.

M. Odinga lisait une déclaration juste avant de faire son rapport devant le Conseil de paix et de sécurité de l`UA, et à l`avant-veille d`un sommet de l`organisation continentale prévu dimanche et lundi.

Si le médiateur de l`UA n`a donné aucune précision sur l`enjeu des négociations qu`il appelle de ses voeux, il a fait référence à la position de l`Union africaine, qui a très vite reconnu Alassane Ouattara comme président élu de la Côte d`Ivoire à l`issue du scrutin présidentiel du 28 novembre.

"La Côte d`Ivoire symbolise la grande tragédie qui paraît frapper l`Afrique, à savoir que certains (présidents) sortants refusent de céder le pouvoir quand ils perdent", a déclaré M. Odinga.

"Ce refus est particulièrement flagrant en Côte d`Ivoire, car jamais il n`y a eu une telle unanimité parmi les institutions indépendantes, dans la région et dans le monde, à propos du résultat d`une élection contestée en Afrique", a
poursuivi le Premier ministre kényan.

Le porte-parole de M. Odinga, Salim Lone a ensuite souligné à l`AFP que les négociations ne pouvaient pas porter sur l`issue du scrutin, alors que certains pays africains paraissent sensibles aujourd`hui à la proposition de M. Gbagbo d`un recompte des voix.

"Ce sommet de l`UA doit absolument accoucher d`une position unifiée" sur la Côte d`Ivoire, a insisté le porte-parole de M. Odinga.

Mais les discussions entre protagonistes ivoiriens ne pourraient porter selon lui que sur une répartition des  portefeuilles ministériels au sein de la future équipe gouvernementale sous présidence de M. Ouattara.

M. Odinga avait déjà assuré lors d`une de ses médiations à Abidjan que M. Ouattara était disposé à laisser un quart des portefeuilles ministériels à des partisans de M. Gbagbo, a rappelé M. Lone.

"Mais la seule pré-condition à ce dialogue face à face est la levée du blocus" de l`hôtel où se trouve M. Ouattara par des forces fidèles à M. Gbagbo, a insisté M. Lone.

Raila Odinga a mené deux missions de médiation qui se sont soldé à chaque fois par un échec qu`il a imputé au président sortant Laurent Gbagbo, et notamment à son refus de lever le blocus de l`hôtel du Golfe à Abidjan.

 

COMMENTAIRE :

 

Aujourd'hui j'étais content j'entendais sur France info qu'il fallait que Ouattara et Gbagbo discutent face a face, ce qui a toujours été le leitmotiv de L. Gbagbo. Hélàs cette dépêche AFP m'apprends ce qu'il en est réellement et que les négociations seraient a sens unique et forcément favorable a M. Ouattara. M. Raila Odinga outrepasse ses fonctions puisqu'il a été récusé comme médiateur par une des parties et que d'autre part de nombreux pays africains sont d'accord pour mettre en place une commission indépendante chargée de l'examen des résultats du second tour des élection présidentielles. Et le poids de l'Afrique du Sud va se faire entendre dans les discussions.

 

D'autre part j'aimeraui savoir si M. Odinga serait capable de réclamer la même chose à M. ALI BONGO puisque selon lui "à savoir que certains (présidents) sortants refusent de céder le pouvoir quand ils perdent", a déclaré M. Odinga. Or tout le monde connaît grace au documentaire Françafrique le tripatouillage électoral qui a eu lieu lors des dernières élections, M. Bongo étant battu par son adversaire aujourd'hui sous la protection de l'ONU.

 


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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 14:23

Dépêche AFP :

PARIS - La France privilégie les sanctions financières, plutôt qu`une intervention militaire africaine, pour forcer le président sortant de Côte d`Ivoire Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir, a déclaré vendredi la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie.

Interrogée sur la chaîne I-télé et Radio Classique, la ministre a affirmé que les chefs d`Etat de l`Union africaine, qui se réuniront dimanche à Addis Abeba, allaient accroître la pression sur Laurent Gbagbo. "Il y aura probablement des mesures supplémentaires qui vont être prises à cette occasion", a-t-elle dit.

Le président Nicolas Sarkozy, président en exercice du G8 et du G20, doit participer à ce sommet de l`UA.


Selon Mme Alliot-Marie, une opération militaire de la Communauté des Etats indépendant d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) pour chasser Laurent Gbagbo "ne peut être qu`un dernier recours que nous voulons absolument éviter". "C`est la raison pour laquelle nous essayons d`agir par le biais des pressions sur tous ceux qui refusent autour de M. Gbagbo --et sur M. Gbagbo lui-même-- d`accepter les résultats des élections où les Ivoiriens se sont très clairement prononcés", a-t-elle déclaré.

Pour la communauté internationale, c`est Alassane Ouattara, déclaré vainqueur des élections par la commission électorale ivoirienne, qui est le président de la Côte d`Ivoire. Mais Laurent Gbagbo, proclamé vainqueur par le Conseil constitutionnel, se maintient au pouvoir depuis le second tour du scrutin qui a eu lieu le 28 novembre.

La France compte sur les sanctions financières pour faire partir Laurent Gbabgo. "Ce que nous essayons de faire, c`est de le couper de ses sources financières, qui permettent notamment de payer l`armée", a expliqué Mme Alliot-Marie. Dans quels délais, une telle démarche est-elle susceptible de produire ses effets ? "Je ne peux pas le dire au jour près", a-t-elle admis.

L`Union européenne a notamment gelé à la mi-janvier les avoirs financiers de Laurent Gbagbo et de quelque 90 personnes membres de son entourage. Par ailleurs, les institutions financières communes aux Etats d`Afrique de l`Ouest ne reconnaissent plus que la signature d`Alassane Ouattara.

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 14:14

DAVOS(Suisse)-Le secrétaire général de l`ONU, Ban Ki-moon a exhorté vendredi à Davos le président sortant de Côte d`Ivoire, Laurent Gbagbo, à "respecter la volonté" du peuple qui a choisi son rival Alassane Ouattara lors de la présidentielle de novembre.

"J`appelle une nouvelle fois le camp de Gbagbo à respecter entièrement la volonté du peuple ivoirien", a expliqué M. Ban lors d`une conférence de presse lors du Forum économique mondial dans l`est des Alpes suisses.

Selon le dernier bilan de l`ONU, les violences nées de la crise entre les deux présidents ivoiriens auto-proclamés a fait depuis la mi-décembre 271 morts.

Alassane Ouattara a été reconnu président par la quasi-totalité de la communauté internationale.

Mais plusieurs manifestations de compréhension vis-à-vis de Laurent Gbagbo, qui détient de facto le pouvoir à Abidjan, ont commencé à s`exprimer en Afrique ces dernières semaines, alors que l`impasse politique perdure, que les
tensions s`accroissent et qu`aucun compromis n`est en vue entre les deux rivaux.

"Je suis préoccupé parce quelques différences d`opinion apparaissent" au sein de l`Union africaine, ce qui n`est pas "souhaitable", a observé par ailleurs M. Ban.

Il a relevé que la situation en Côte d`Ivoire "avait pris beaucoup de son temps et de son énergie" à Davos, lors de rencontres avec des "dirigeants africains clé", avant le sommet de l`Union africaine à Addis Abeba.

 

Commentaire :

ATTENTION ! BAN KI MOON fait du lobbying a Davos avec les chefs d'états africains ! Cela prouve s'il était encore nécessaire de le prouver que le doute s'est immiscé au sein même de l'ONU !! Ban ki moon est obligé de couvrir son compatriote M Choï mais il n'en est pas moins conscient de la gaffe que celui-ci a commis en Côte d'Ivoire. gaffe qui se compte en vie humaines et dont l'ONU aura a répondre un jour ou l'autre comme au Rwanda !

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 13:55

Dépêche AFP :

 

Le choléra a tué sept personnes à Abidjan, capitale économique de la Côte d`Ivoire qui traverse depuis deux mois une grave crise politique, a annoncé jeudi le Fonds des Nations unies pour l`enfance (Unicef).

L`épidémie s`est déclarée dans le quartier populaire d`Adjamé (nord d`Abidjan), selon un communiqué du Fonds. "A ce jour, 35 cas sont confirmés avec sept décès, ce qui fait un taux de fatalité de 20 pour cent, c`est inacceptable", a déclaré Sylvie Dossou, de l`Unicef Côte d`Ivoire, citée dans le texte.

Quelques 250.000 barres de savon, des kits de traitement du cholera et 3.000 affiches de sensibilisation sur les mesures d`hygiène ont été fournis par l`Unicef et ses partenaires pour lutter contre l`épidémie, est-il ajouté.

Le choléra est une infection intestinale hautement contagieuse. Il se manifeste par de violentes diarrhées et une forte déshydratation.

Depuis la présidentielle du 28 novembre, la Côte d`Ivoire est plongée dans une grave crise opposant les deux présidents proclamés Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara.

 

 

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 13:39

Article LE PARISIEN :

 

La décision de Laurent Gbagbo de mettre fin à l’accréditation de l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire a beau être considérée comme «nulle et de nul effet », par le gouvernement d’Alassane Ouattara, rival du chef d’Etat ivoirien sortant, autant que par Paris, elle risque de créer quelques désagréments aux voyageurs français.

Vendredi, des Français arrivés à l’aéroport d’Abidjan avec un « visa Coulibaly » — du nom du nouvel ambassadeur ivoirien en France favorable à Ouattara et reconnu par Paris — ont été refoulés à l’aéroport par des policiers qui les attendaient. Ce qui confirme que les visas Coulibaly ne seront pas acceptés par les douaniers restés fidèles à Gbagbo et que les Français ne pourront plus voyager en Côte d’Ivoire, sauf ceux qui disposent d’un visa de l’administration du président sortant. Quant à l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, prié de repartir en France par le gouvernement Gbagbo, il dispose d’un « délai raisonnable»pour faire ses valises. Les choses pourraient s’accélérer car la France a donné samedi trois jours à Kipré, l’ambassadeur pro-Gbagbo à Paris, pour quitter la résidence et céder la place à AliCoulibaly, celui de Ouattara.

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 20:40

Dépêche Xinhua :

 

 

Les forces de sécurité pro- Gbagbo ont refoulé mercredi des véhicules de l'ONU au check-point de Tiébissou (centre, 280 km d'Abidjan).

Selon des témoins, deux véhicules de l'ONU en provenance de Bouaké (centre, fief de l'ex rébellion) et en partance pour Abidjan ont été stoppés au corridor par des soldats et soumis à une fouille minutieuse.

Les fonctionnaires onusiens n'avaient pas au départ accepté une fouille de leur véhicule, ce qui avait engendré des échauffourées qui ont duré au moins deux heures.

Mais après la fouille du premier véhicule estampillé du sigle de l'ONU, les forces de sécurité ont identifié le deuxième véhicule civil qui suivait comme répondant au signalement des véhicules "camouflés" de l'ONU donné par le chef d'état-major de l' armée pro-Gbagbo le général Philippe Mangou.

En fin de compte, les soldats se sont opposés au passage des véhicules onusiens et leur ont demandé de retourner à Bouaké, leur lieu de provenance.

Laurent Gbagbo et ses partisans sont en brouille depuis plusieurs semaines avec les forces de l'ONU présentes en Côte d' Ivoire depuis 2003 pour une "mission de paix".

Gbagbo reproche à l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) de mener des actions de connivence avec son rival Alassane Ouattara et a demandé le départ des Casques bleus de Côte d'Ivoire.

Le chef d'état-major de l'armée pro-Gbagbo le général Philippe Mangou lui a emboîté le pas pour demander à ses troupes de fouiller désormais "avec rigueur et fermeté" tous les véhicules de l'ONU, donnant même des immatriculations de véhicules 4X4 civils supposés appartenir à la structure onusienne.

Dans cette mouvance, les soldats de l'ONUCI ont subi plusieurs attaques des partisans de Gbagbo qui ont refoulé, brûlé ou saccagé plusieurs véhicules de la mission onusienne.

Le procureur de la Cour pénale internationale Luis Moreno- Ocampo a déclaré mardi que la Cour a ouvert une enquête pour déterminer s'il y a des attaques contre l'ONU en Côte d'Ivoire et compte engager le cas échéant des poursuites contre les auteurs des attaques.

La Côte d'Ivoire fait face à une crise entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara depuis le second tour de l'élection présidentielle.

Les deux candidats au scrutin se sont déclarés président de la république et ont chacun formé un gouvernement.

Les violences post-électorales qui ont éclaté dans plusieurs régions du pays ont fait plus de 260 morts depuis la mi-décembre selon l'ONU.

 

 

 

 

Commentaire :

 

Le ton des agences de presse commence à changer. Ce n'est plus une opinion braquée contre Gbagbo et favorable à Ouattara !! On voit s'installer un subtil équilibre même dans les dépêches AFP pourtant généralement peu favorables a Gbagbo. Font encore de la résistance France 24, RFI, et quelques autres médias.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 20:30

BRUXELLES - Le ministre français de la Défense Alain Juppé s`est dit jeudi de nouveau favorable à un renforcement des sanctions contre le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo et son clan, excluant une initiative militaire unilatérale de la France.

"Je pense que c`est la position de l`Union européenne et de la Communauté internationale", a déclaré à Bruxelles M. Juppé à la presse qui l`interrogeait sur la possibilité de renforcer les sanctions déjà prises par l`UE contre M. Gbagbo et ses partisans.

"M. Gbagbo doit partir et un renforcement des sanctions financières serait de nature à faire changer les choses", a estimé le ministre français, à l`issue d`un entretien avec la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, centré sur la relance de l`Europe de la défense.

Cependant, M. Juppé a réitéré que les 900 soldats français de la force "Licorne" en Côte d`Ivoire étaient là "pour protéger les ressortissants français et les évacuer. Rien d`autre".

Il a concédé que cette force était "là aussi pour protéger l`ONUCI", la force des Casques bleus en Côte d`Ivoire. Mais, a-t-il souligné, "nous ne prendrons d`initiative militaire qu`à la demande du Conseil de sécurité".

"Il n`y aura pas d`initiative militaire de la France", a-t-il martelé.

M. Juppé s`était déjà exprimé le 4 janvier en faveur d`un accroissement des sanctions contre le clan Gbagbo, après que le président ivoirien sortant et ses proches eurent été privés fin décembre de visa d`entrée dans l`UE.

Entretemps, les Européens ont gelé à la mi-janvier les avoirs de près de 90 personnes membres de son entourage et plusieurs entreprises.

L`UE a décidé vendredi d`ajouter le gouverneur de la Banque centrale des Etats d`Afrique de l`Ouest et un autre responsable ivoirien de l`institution à la liste.

Bruxelles n`a pas exclu lundi de recourir à terme à l`arme de l`embargo commercial sur la Côte d`Ivoire si le président sortant Laurent Gbagbo persiste à rester en poste, tout en jugeant qu`elle ne serait pas envisagée à court terme.

La Côte d`Ivoire est plongée dans une grave crise politique depuis la présidentielle du 28 novembre, Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo s`estimant chacun président légitime, mais la communauté internationale ne reconnaissant que le victoire du premier.

 

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 20:15

Dépêche AFP :

 

MALABO- Gilbert Ake Ngbo, le Premier ministre de Laurent Gbagbo, un de deux présidents ivoiriens déclarés, a été reçu mercredi à Malabo par le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, pressenti comme futur président de l`Union Africaine (UA), a indiqué jeudi la radio d`Etat.

"Je suis venu pour donner l`information réelle sur les causes de conflit post-électoral" a affirmé M. Ake Ngbo dont les propos ont été rapportés par la radio. Il a quitté Malabo jeudi matin.

Cette visite d`une délégation dépêchée par Laurent Gbagbo survient 72 heures après celle de Guillaume Soro, le Premier ministre de l`autre président déclaré Alassane Ouattara, soutenu par la communauté internationale.

Le président Obiang Nguema va proposer au prochain sommet de l`Union africaine (UA) la création d`une "commission spéciale sur le règlement" de la crise en Côte d`Ivoire, privilégiant "une solution pacifique", avait annoncé lundi un de ses conseillers lors de la visite de M. Soro.

 

 

 

 

Commentaire :

 

Après le Gabon, qui se réveille, les pays composant l'UA, commençent a entrevoir la lumière au bout du tunnel et à se rendre compte de la réalité des faits. De plus en plus de pays réclament la composition d'une commission chargée d'examiner de près le processus électoral lors du second tour des élections présidentielles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 17:57

Extrait de l'excellent site web : legrigriinternational.com que je vous encourage vivement a consulter.

 


Jeudi 27 janvier 2011
Cette nuit à Libreville, les forces françafricaines du faux président Ali Bongo ont chargé les Gabonais réunis autour du vrai président élu André Mba Obame

Considérant les révélations dues au documentaire La Françafrique, diffusé en décembre dernier sur France Télévision, dans lequel on apprenait, de sources diverses, sûres et concordantes (trois officiels français, ancien des services, de la cellule Afrique et diplomate), que le résultat de la présidentielle gabonaise de 2009 avait été "inversé" au profit du dynastique perdant Ali Bongo, le 25 janvier dernier, le "vrai président vraiment élu" par les électeurs gabonais, André Mba Obame a officialisé sa victoire en formant un gouvernement vraiment légitime, puisque vraiment issu des urnes... La France politique ou médiatique, si prompte à dénier en Côte d'Ivoire la vraie victoire du Président Laurent Gbagbo contre le tricheur Alassane Ouattara, quitte pour cela à fouler des deux pieds la constitution, les institutions et les choix du peuple ivoirien, refuse de fait de reconnaître au Gabon, une fois encore, la réalité électorale et choisit de miser sur le perdant tricheur... en s'abritant, duplicité d'ancienne puissance coloniale, derrière le respect des institutions gabonaises ! La Françafrique : 15 poids et 15 mesures.

Hier, le président élu Mba Obame est allé se mettre sous la "protection" de l'ONU. Devant le PNUD, avec son gouvernement et le peuple gabonais. Après avoir dissous le parti de l'Union Nationale (ancien premier parti d'opposition, (re)devenu le parti vainqueur), ce qui témoigne du sens démocratique et multipartiste de l'illégitime régime dynastique Bongo, dans la journée, les usurpateurs ont fait donner l'armée et la police tard dans la nuit. Ce qui n'entame en rien la détermination du nouveau président, de son gouvernement et du peuple gabonais. Mba Obame est venu jusqu'à l'ONU pour "déposer une lettre à M. Ban Ki-moon (secrétaire général de l'ONU, ndlr). On attend ici (sa) réponse. Mais les militants et nous ne partirons pas tant que nous n'avons pas une réponse claire". Pour l'heure, l'AFP, si sujette à caution, tant ses mensonges, approximations et alignements sur Paris dans la crise ivoirienne sont apparus, continue de ne voir en Mba Obame qu'un opposant... qui serait non pas à la tête d'un peuple, mais de "sympathisants". La preuve : "La dispersion s'est produite à l'aube et était l'oeuvre de gendarmes et militaires - des bérets rouges -. Il y a eu des tirs de grenades lacrymogène. Il y a eu des blessés et une trentaine d'arrestations", a affirmé à l'AFP Michel Ongoundou, opposant et "ministre de la défense" dans le "gouvernement" dévoilé mardi par le président autoproclamé." Les Gabonais goûteront certainement ces guillemets méprisants autour de ministre de la Défense et le choix du terme "opposant. Toujours selon la même "source" : "Un journaliste de l'Agence France Presse s'est rendu brièvement sur les lieux à 06H15 avant d'en être reconduit poliment par la gendarmerie. A 06H15, les gendarmes nettoyaient la rue devant le PNUD ramassant divers débris: sacs poubelle, cailloux, bouteilles plastique. La tente, les chaises en plastique et les appareils de sonorisation qui avaient été installés la veille pour les militants devant le PNUD avaient disparu. Aucun militant n'était visible." D'ici à ce que l'AFP nous dise sans rire qu'il ne s'est rien passé cette nuit à Libreville...



Photo - dr Texte - J.O.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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