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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 18:02

Dans la déclaration qui suit, les Bi-nationaux, en majorité des ressortissants français, écrivent aux députés français pour leur demander d’user de leur poids pour arrêter l’hémorragie en Côte d’Ivoire. Ci-dessous, l’intégralité de la déclaration. 

Adresse aux parlementaires français

Nous, binationaux (section France), résidant en Côte d’Ivoire, réaffirmons notre attachement à la Côte d’Ivoire, notre terre d’accueil, et, bien sûr, à notre mère patrie, la France. Ce faisant, Mesdames, Messieurs, Honorables Députés de la République Française, nous vous interpellons pour vous demander d’user de votre conscience citoyenne et humaniste, de toute votre influence, aussi, auprès du gouvernement français pour qu’il renonce à l’option de guerre envisagée en Côte d’Ivoire. En effet, vous députés français, vous êtes la voix du peuple de France, pays des droits de l’Homme et berceau de la démocratie. La crise a rebondi avec l’élection présidentielle de novembre 2010. Elle est politique, et doit trouver sa résolution de manière politique et diplomatique. Nous avons vécu, de près ou de loin, des faits surréalistes : des péripéties sordides, inhumaines, dans la zone CNO (Centre-Nord-Ouest), lors du 2è tour des Elections Présidentielles. Dans ces zones règnent en maîtres les rebelles (sous le commandement de M. Soro Guillaume, aujourd’hui dit premier ministre par/de M. Alassane Dramane Ouattara).

* la « proclamation des résultats » par M. Youssouf Bakayoko, Président de la CEI (Commission Electorale Indépendante), hors délais, en l’absence de tout autre membre de la CEI, hors du siège de cet organisme, dans l’enceinte du QG de campagne du candidat M. Alassane Dramane Ouattara et sur une chaîne étrangère (France 24).

* la « validation » des résultats de M. Youssouf Bakayoko par le représentant spécial de l’ONU, M. Choi. Nous observons que, seule habilité à le faire, le Conseil Constitutionnel a proclamé les résultats de l’élection présidentielle en ces termes :

-M. Laurent Gbagbo : 51,45 %

-M. Alassane Dramane Ouattara : 48,55 %.

 

Sa décision revêt l’autorité de la chose jugée. Elle est irrévocable. Nous avons été et sommes encore particulièrement sensibles aux explications et appels au bon sens, inlassablement réitérés par les leaders de la majorité républicaine, destinés à éviter que les populations s’en prennent aux français résidant en Côte d’Ivoire. Les résultats proclamés par le Conseil Constitutionnel, bien accueillis en général par la population, sont contestés par ceux qui soutiennent M. Alassane Dramane Ouattara (retranché dans un hôtel) encore aujourd’hui soutenu par la France et la communauté internationale. Ce soutien - en d’autres termes, cette politique d’ingérence - a pour but de destituer le Président Gbagbo par la force et d’imposer M. Alassane Dramane Ouattara. Ainsi, l’ONUCI est devenue, malheureusement dans les faits, une force belligérante; notamment, en soutenant la rébellion et en participant aux affrontements du jeudi 16 décembre 2010 à l’Hôtel du Golf; en témoignent les images diffusées dans le journal télévisé de TF1. Elle a outrepassé sa mission en tirant à balles réelles, à différentes occasions sur la population civile, non armée, qui s’opposait à ces manœuvres de déstabilisation politique. Pour nous, il est clair que les conséquences de cette politique de violation de la Souveraineté de la Côte d’Ivoire frapperont, à la fois et la Côte d’Ivoire et la France. Pour la Côte d’Ivoire :

-les vrais dangers ne sont pas ceux d’une guerre civile - qui se déclenche à partir de conflits ethniques ou religieux - ou ceux d’un génocide, comme au Rwanda;

-les vrais dangers sont ceux d’une guerre importée avec son corollaire de morts, de déplacés et de réfugiés commun à toutes les guerres; contexte sinistre et, partout dans le monde, favorable à des affrontements irrationnels que l’on dit ethniques quand il s’agit de l’Afrique (sic).

-les vrais dangers sont ceux d’un embrasement dans les pays de la sous région dont les populations commencent déjà à réagir.

- les vrais dangers sont les conséquences économiques désastreuses pour la Côte d’Ivoire, pour la sous région et l’Afrique toute entière ; ils sont, aussi, le chaos qui en résultera au plan de l’éducation, de la santé...tout ce qu’il est convenu d’appeler «l’humanitaire». Pour la France, les vrais dangers sont :

- l’afflux migratoire des africains de la sous région vers l’Europe en pleine crise économique ;

- le rayonnement de la France, mis à rude épreuve par la sous-estimation de la capacité de réaction du peuple ivoirien décidé, du fait de son évidente maturité, à défendre sa Souveraineté et sa Dignité.

- la détérioration de son tissu économique en Afrique.

Pour nos deux pays, le vrai danger c’est :

- la perspective d’attentats perpétrés par des groupuscules terroristes, dont la formation est inhérente à ce genre de conflit.

S’il en était besoin, nous tenons à rappeler, ici :

-d’une part, les grands principes de la Francophonie, placée sous le contrôle de la France, qui consistent à reconnaître que les Cours Constitutionnelles sont les gardiennes de l’état de droit ; que la mission fondamentale de la Francophonie est de promouvoir la Paix, la Démocratie et les Droits de l’Homme.

-d’autre part, les déclarations du Président Sarkozy qui auraient pu faciliter le règlement de la crise : « Plus d’ingérence dans les affaires africaines, l’Afrique doit prendre son destin en main. (...). La Françafrique est morte et nous devons reconstruire de nouvelles relations bâties sur des rapports gagnants-gagnants ». En bref, il s’agit bien d’affirmer, pour la France, son engagement à respecter la Souveraineté et la Constitution des Etats africains. Cela aurait dû constituer une contrainte qu’elle n’a pas respectée du fait de sa précipitation à prendre fait et cause pour Monsieur Alassane Dramane Ouattara. La Côte d’Ivoire a vécu des moments difficiles en novembre 2004; nous binationaux, nous ne voulons plus revivre cela. Nos deux peuples ont tout à gagner dans une coopération loyale et fructueuse. Nous binationaux de Côte d’Ivoire, vivant en bonne harmonie (pour certains depuis plus de 40 ans) dans ce pays que nous ne quitterons pas, nous subirons, comme toute la population, les conséquences de cette politique inique qui blesse notre sensibilité française et dont nous ne comprenons pas les fondements. Représentants du Peuple français, nous vous prenons à témoin. Et nous vous demandons expressément de venir vérifier les faits afin de renouer le fil du dialogue et d’intervenir en faveur de la normalisation des rapports de la France avec la Côte d’Ivoire. C’est la seule et juste issue pour la sortie de la crise qui frappe très douloureusement la Côte d’Ivoire.

Fait à Abidjan, le 08 Janvier 2011

Joachim Boguhet
Président de l’Association des Binationaux de Côte d‘Ivoire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 14:54

Dans Le Monde (version éléctronique) on pouvait voir, a propos de la Tunisie cette citation de M. Sarkozy :

 

"Plus nous voudrons faire de l'Ingérence moins nous serons influents " il serait peut être temps de s'en rendre compte ?

et enfin cerise sur le gâteau il a clairement dit que  "la puissance coloniale est toujours illégitime à prononcer un jugement sur les affaires intérieures d'une ancienne colonie"

 

Serait ce que le s écailles tombet des yeux de M. Sarkozy ? Que nenni puisque dans le même article il fait référence au seul président reconnu et légitimé par la communauté internationale M. Alassane Dramane Ouattara.

 

Mais ce qui est curieux c'est ce deux pods deux mesures ...Pourquoi ce qui est vrai pour la Tunisie ne le serait pas pour la Côte d'Ivoire car il y a eu là, manifestement, et personne ne peut raisonnablement le contester  ingérence dans les affaires intérieures d'un pays. Depuis quand celà regarde t il la France le résultat des élections en Afrique de l'Ouest ? Et plus particulièrement en Côte d'Ivoire ? Depuis Foccart et ses successeurs aux valises pleines de billets ?? Sans doutes ne verse t on pas assez de prébendes pour remplacer les chèques de Mme Bettencourt. Mais Mrs Bolloré, Bouygues et consorts qui ont pirgnon sur rue en Côte d'Ivoire eux peuvent sans doute contribuer à leur juste mesure à l'épanouissement de l'UMP et a l'organisation de la Présidentielle de 2012 du Petit Nicolas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 14:09

ABIDJAN - Le gouvernement d`Alassane Ouattara, l`un des deux présidents proclamés de Côte d`Ivoire, 1er producteur et exportateur mondial de cacao, "informe les opérateurs économiques de l`arrêt immédiat de toute exportation de café et de cacao", à compter de ce lundi jusqu`au 23 février, indique-t-il dans un communiqué.

"Le gouvernement rappelle que les contrevenants à cette mesure seront considérés comme finançant les activités de l`administration illégitime de Monsieur Laurent Gbagbo et s`exposent à des sanctions internationales, sans préjudice des poursuites pénales des juridictions nationales", poursuit le communiqué signé du Premier ministre de M. Ouattara, Guillaume Soro.

"Sont exclues uniquement de cette mesure les quantités dont les droits ont déjà été perçus avant le 24 janvier 2010", et "la commercialisation intérieure du café et du cacao est autorisée", est-il ajouté.

"Tout le monde sait que cela n`aura aucun effet sur le terrain", a réagi le porte-parole du gouvernement Gbagbo, Ahoua Don Mello, interrogé par l`AFP.

"Les acheteurs ont déjà passé leurs commandes et les opérateurs ont investi et attendent des retours sur leurs investissements. Les opérateurs ne vont pas s`embarraser d`un mort d`ordre lancé par des gens sans pouvoir réel", a-t-il estimé.

"L`administration douanière et fiscale, la police, la gendarmerie sont pour le moment sous le contrôle du gouvenement Gbagbo. C`est nous qui administrons le pays, c`est ça la réalité", selon le porte-parole du gouvernement du président sortant.

La Côte d`Ivoire est 12e producteur mondial de café et 3e en Afrique, derrière l`Ethiopie et l`Ouganda.

Le café et le cacao représentent 40% des recettes d`exportations de la Côte d`Ivoire et environ 20% de son PIB (sources officielles).

Le port de San Pedro (sud-ouest), est le premier port d`exportation de cacao au monde.

La Côte d`Ivoire est plongée dans une grave crise politique depuis la présidentielle du 28 novembre, M. Ouattara et le chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo s`estimant chacun président légitime. M. Ouattara a été reconnu président par la quasi-totalité de la communauté internationale, qui presse M. Gbagbo de quitter le pouvoir, ce qu`il refuse.

Après l`échec de plusieurs médiations africaines qui se sont succédé à Abidjan, couper les vivres au régime Gbagbo est considéré par la communauté internationale comme une stratégie essentielle pour le pousser à céder
pacifiquement le pouvoir à M. Ouattara et éviter le recours à une intervention militaire ouest-africaine pour le déloger, une option envisagée.

Depuis la présidentielle, M. Gbagbo et Ouattara ont nommé chacun leur propre gouvernement. Le chef d`Etat sortant est toujours installé au palais présidentiel, tandis que son rival est retranché au Golf hôtel d`Abidjan, soumis à un blocus des forces restées loyales à M. Gbagbo.


Des violences postélectorales ont fait 260 morts dans le pays depuis la mi-décembre, selon l`ONU.

 

Commentaire :

"blocus" : si je prends la définition du Robert se dit de "l'investsissement d'une ville ou d'un port, d'un littoral, d'un pays pour couper les communications avec l'extérieur"

Ou est le blocus ? Quand les télévisions étrangères viennent et diffusent librement des images en direct de la fameuse République du Golf ? Quand les habitants de cette république vont et viennent à l'extérieur même de la Côte d'ivoire en mission diplomatique ?

 

" Sanctions internationales et nationales "

Mais s'il est élu président et reconnu comme tel avec qui travaillera M. Ouattara s'il met tout lemonde en prison ? M. Alassane Ouattara commencerait il a péter les plombs a force de tourner comme un lion en cage dans sa prison dorée ?  Commencerait il a regretter d'être allé jusqu'au point de non-retour ? En effet, il ne s'agit plus seulement de sa crédibilité maintenant, mais aussi de celle de son parrain el Don Corleone Sarkozy !!

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 13:50

Dépêche AFP :

 

LAGOS - Le Nigeria demande au Conseil de sécurité de l'ONU d'autoriser l'usage de la force en Côte d'Ivoire pour chasser Laurent Gbagbo du pouvoir, déclare le ministre des Affaires étrangères Odein Ajumogobia dans une lettre ouverte publiée par plusieurs journaux lundi.

"La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) réclame sans équivoque un soutien international via une résolution spécifique du Conseil de sécurité des Nations unies pour valider l'usage de la force", mais "en dernier recours", écrit M. Ajumogbia.

Selon lui, la grave crise actuelle "va forcément déboucher sur l'anarchie, et le chaos, ou pire, une véritable guerre civile". Elle "a été précipitée par le seul Laurent Gbagbo", le président sortant ivoirien qui refuse de céder sa place à Alassane Ouattara, ajoute le chef de la diplomatie nigériane.

M. Ouattara est reconnu comme président élu de Côte d'Ivoire par la majeure partie de la communauté internationale après l'élection de novembre dernier.

Le président nigérian Goodluck Jonathan, actuellement à la tête de la Cédéao, laquelle a déjà menacé M. Gbagbo de l'usage de la force.

"Il faut que Gbagbo comprenne qu'il y a une perspective qu'une force militaire massive lui tomberait dessus et sur ses ". "C'est seulement à ce moment qu'il prendra sérieusement en considération les exigences de son départ", ajoute M. Ajumogbia.

D'après le ministre nigérian cependant, "l'utilisation de la force légitime" ne doit pas forcément signifier une intervention terrestre et pourrait inclure un blocus maritime pour imposer des sanctions.

La force de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) comprend 9.500 hommes, des effectifs que le Conseil de sécurité a décidé la semaine dernière d'augmenter de 2.000 hommes.

"Le mandat de l'Onuci, cependant, est devenu tout à fait inadapté pour garantir la paix et la sécurité dans le pays", selon lui.

Interrogé à ce sujet par l'AFP, le ministre nigérian a précisé: "ce que je veux dire c'est que le recours de la force par la Cédéao en Côte d'Ivoire doit se faire sous l'égide des Nations unies et sans une resolution du Conseil de sécurité de l'ONU, un recours à la force de la Cédéao ne serait pas légitime".

 

Commentaire :

 

La CEDEAO et son président Goodluck Jonathan sont bien embarrassés. Ils ne veulent pas sembler être des va t en guerre, aussi demandent ils l'aval de l'ONU, pour pouvoir intervenir militairement en Côte d'Ivoire !!

 

Et encore avec bien des précautions puisque 'l'utilisation de la force légitime" (depuis quand la force est elle légitime ??) ne doit pas signifier forcément une intervention terrestre mais pourrait prendre la forme d'un blocus maritime.

 

Enfin curieusemet on reconnaît "que le mandat de l'ONUCI, cependant est devenu tout à fait inadapté pour garantir la paix et la sécurité dans le pays ". Peut être vont ils enfin partir ces pourvoyeurs d'armes des rebelles, ces transporteurs de rebelles en armes ?? Depuis le temps qu'on le demande ce ne serait pas trop tôt après les bévues commises en Côte d'Ivoire.

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 10:17

Dans Le patriote (Journal Pro Alassane] :

 

Après sa démission Philippe Dacoury Tabley s'explique face à la Presse

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 16:39

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 16:07

Dépêche AFP :

 

La tension est montée d'un cran samedi entre la Côte d'Ivoire et l'ex-puissance coloniale française après la décision du président sortant Laurent Gbagbo de retirer l'accréditation de l'ambassadeur de France à Abidjan, nouvel épisode dans la crise post-électorale ivoirienne née de la présidentielle du 28 novembre.

"On a mis fin a l'accréditation de l'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire. Il est maintenant considéré comme un sans-emploi, un citoyen français, ordinaire, qui n'est plus pour nous un interlocuteur", a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement Gbagbo, Ahoua Don Mello.

Cette décision est considérée "comme nulle, non avenue et dépourvue de tout effet juridique", a répliqué le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué.

L'ambassadeur de France, Jean-Marc Simon, 63 ans, avait présenté le 7 juillet 2009 ses lettres de créances au président Gbagbo.

La décision de retrait a été prise en réponse à "une note verbale du ministère (français) des Affaires étrangères signalant qu'ils avaient accrédité Ali Coulibaly comme ambassadeur de Côte d'Ivoire en France", a ajouté M. Don Mello.

M. Coulibaly a été nommé par Alassane Ouattara, l'autre président proclamé et reconnu comme seul légitime par la France et la quasi-totalité de la communauté internationale, qui presse M. Gbagbo de partir.

"Comme le reste de la communauté internationale, la France reconnaît sans réserve M. Ouattara comme président", et "la légitimité des déclarations faites par son gouvernement ou au nom de son gouvernement", a souligné le Quai d'Orsay dans son communiqué.

"A l'inverse, les positions et déclarations prétendument faites au nom de la Côte d'Ivoire par ceux qui ne tirent pas les conséquences des résultats des élections présidentielles sont jugées illégales et illégitimes par la France", poursuit le texte.

Le camp Gbagbo a déjà renvoyé début janvier les ambassadeurs britannique et canadien, après le retrait par ces deux pays des accréditations des ambassadeurs ivoiriens. La décision avait aussi été rejetée par Londres et Ottawa.

Ce nouvel épisode aggrave un peu plus les relations déjà tendues entre Paris et le camp Gbagbo, dont la détérioration avait commencé à l'éclatement de la crise ivoirienne de septembre 2002 avant un paroxysme en 2004.

La France "s'ingère de la plus mauvaise manière. Toutes les résolutions qui ont lieu sur la Côte d'Ivoire à l'ONU, c'est la France qui en écrit le +draft+ (version préliminaire)", avait dit fin décembre Laurent Gbagbo dans un entretien à la chaîne de télévision Euronews.

Mi-janvier lors d'un rassemblement de soutien au camp de son mari, Simone Gbagbo avait qualifié le chef d'Etat français Nicolas Sarkozy de "diable".

Ce dernier avait, mi-décembre, adressé - en vain - un ultimatum à M. Gbagbo pour qu'il abandonne son poste sous 48 heures.

Il y avait environ 14.000 ressortissants français, dont la moitié de bi-nationaux, en Côte d'Ivoire avant les violences post-électorales qui ont fait 260 morts depuis la mi-décembre selon l'ONU.

La France y dispose d'une force militaire d'environ 900 hommes, dont le départ a été demandé par M. Gbagbo.

Ce dernier a par ailleurs essuyé samedi un coup dur avec la démission d'un de ses proches, le gouverneur de la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'ouest (BCEAO), l'ivoirien Philippe-Henry Dacoury-Tabley.

Il était reproché à M. Dacoury-Tabley de ne pas avoir appliqué une décision des ministres des Finances de l'Uémoa (Union économique et monétaire ouest-africaine), prise le 23 décembre, de donner à Alassane Ouattara, président ivoirien reconnu par la communauté internationale, tous les pouvoirs de gérer au nom de son pays les affaires liées à cette institution et à la BCEAO.

Or, de 60 à 100 milliards de francs CFA (91,5 à 152,4 millions d'euros) ont été décaissés par la BCEAO en faveur du régime Gbagbo depuis lors.

 

Commentaire :

 

Il est curieux que sur le site de l'Elysée en date du 3 Décembre l'on pouvait voir "nous attendons la confirmation du Conseil Constitutionnel " a propos des élection ivoiriennes et le lendemain la France se et Sarkozy se rangeaient derrière l'avais de la CEI et M. Choï !!

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 13:57

 L'ONU, ce grand machin dixit De Gaulle, ne s'est jamais distinguée par la clarté des options et des positions qu'elle défendait en Afrique. En effet, c'est grâce a elle, que le Katanga a été reconnu comme état indépendant du Congo. Ce qui a permis une scission, le soutien par des forces étrangères a des rebelles, cela ressemble comme deux gouttes d'eau au Scénario Ivoirien. Saud que si Lumumba a été éxécuté Gbgagbo ne l'a pas encore été !!

 

Voyez le lien ci dessous extrait de l'excellent blog legrigriinternational.com :

 

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 13:04
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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 12:28

 

 

BAMAKO - Les militaires ouest-africains sont "prêts" à intervenir en Côte d`Ivoire et n`attendent plus que le feu vert politique, a déclaré jeudi le général nigerian Olusegun Petinrin, à l`issue d`une réunion des chefs des armées d`Afrique de l`ouest à Bamako.

carte-ci2.jpg
"Nous sommes prêts sur le plan militaire, il appartient aux chefs d`Etat de nous donner les instructions", a déclaré le général Petinrin à quelques journalistes dont celui de l`AFP. Il venait de participer à une réunion des chefs d`état-major des pays de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`ouest (Cédéao), essentiellement consacrée à une éventuelle action militaire en Côte d`Ivoire pour chasser Laurent Gbagbo du pouvoir, qui, commencée mardi, s`est achevée jeudi.


"Nous sommes maintenant à l`écoute des chefs d`Etat: s`ils nous disent d`aller en Côte d`Ivoire rétablir la démocratie, nous irons", a indiqué pour sa part à l`AFP une source militaire proche de la rencontre. Un officier nigérian a de son côté affirmé sous couvert de l`anonymat: "nous agirons de concert avec l`Opération des nations unies en Côte d`Ivoire
(Onuci) si l`intervention militaire est décidée".


L`Onuci dispose de quelque 9.500 hommes et va être prochainement renforcée de 2.000 soldats, en dépit des demandes répétées de Laurent Gbagbo qu`elle quitte son pays, ainsi que les 900 soldats français de l`opération Licorne.


Les chefs d`Etat de la Cédéao, qui ont suspendu la Côte d`Ivoire début décembre, ont menacé le président sortant Laurent Gbagbo d`une intervention militaire s`il ne cédait pas de lui-même le pouvoir à son rival Alassane Ouattara.
Ce dernier a été reconnu vainqueur de la présidentielle du 28 novembre par la Commission électorale ivoirienne et la communauté internationale, mais M. Gbagbo, proclamé élu par le Conseil constitutionnel de son pays a gardé la
présidence.


La dernière tentative du Premier ministre kenyan Raila Odinga, émissaire de l`Union africaine (UA), de convaincre M. Gbagbo de quitter le pouvoir pacifiquement a échoué.

 

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