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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 15:35
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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 15:30
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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 15:14

Voir l'interview du Président de LIDER (allez sur connectionivoirienne.net vous trouverez un lien conduisant a une interview réalisée par Financiel Afrik).

http://www.connectionivoirienne.net/106899/cote-divoire-koulibaly-lider-une-coalition-victorieuse-koulibaly-banny-essy-jy-crois-si

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20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 18:32

Lu pour vous

Il était des durs moments de fragilisation du pouvoir de Laurent Gbagbo, pour l’avènement de celui de l’actuel chef d’Etat ivoirien Alassane Ouattara. En réaction au syndrome de l’oubli de la part du pouvoir ou de leur mentor, celui qui a été au cœur de la stratégie de la naissance du commando invisible d’Abobo, revient à la charge. Mais cette fois humant l’air d’un certain désordre au cœur du pouvoir ivoirien. Samba Koné, petit fils de l’historique opposant à Félix Houphouët-Boigny, Sékou Sanogo natif du nord de la Côte d’Ivoire comme l’actuel président ivoirien, menace…entretien exclusif à la veille du 54eme anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire sous Alassane Ouattara.

Samba-Kone Quel est le sentiment de l’ex-combattant pour l’avènement du pouvoir Ouattara, dans cette ambiance de célébration pour la Côte d’Ivoire de son indépendance, ce 7 août 2014 ?

A la veille du 54ème anniversaire des indépendances de la Côte d’Ivoire, je voudrais saluer la mémoire de ces grands conquérants qui ont permis l’existence des nations africaines et notamment de la nôtre. Mais malheureusement, les successeurs de ces grands conquérants des libertés des peuples noirs n’ont pas toujours su préserver le précieux héritage des luttes pour la dignité et les libertés de ceux-ci.

Il y a beaucoup de choses à revoir. C’est-à-dire, la dignité et l’honneur des peuples. Est-ce que le peuple ivoirien est aujourd’hui satisfait de ce que nos ancêtres ont semé ? Je ne le crois pas ! Dans la mesure où nous constatons au fur et à mensure que le temps passe, ce pays recule. Et ce, à l’avènement de chaque gouvernement qui s’autoproclame maître de la violence, de l’oppression et des violations des droits humains.

Il y a eu des soubresauts au sein des hommes en armes ces derniers jours…

Une armée républicaine n’est pas une armée où un chef se réclame chef de faction. Une armée républicaine n’est pas un chef lieu de département où quelqu’un peut dire ‘’je suis chef de tel village ou de tel canton’’. Il y a des éléments qui se paradent sur le territoire national avec des Tee-shirts à l’effigie de leur leader au sein de l’armée. Dans une armée il n’y a pas de leader. L’armée est régie depuis le Président de la république qui trace la marche de celle-ci jusqu’au plus petit soldat. Et le ministre de la Défense et le chef d’état-major, sont là pour l’aider.

Il faut objectivement reconnaitre que nous n’avons pas une armée républicaine en Côte d’Ivoire. Je ne vois pas une armée républicaine ici. Je vois plutôt une armée à l’instar des ‘’may-may’’ au Congo. Parce que je le dis encore, dans une armée il n’y a pas de leader. Il n’y a pas de chef de faction, ou si vous voulez de comzone avec ses combattants. Avec des éléments qui se réclament de lui et qui, lorsqu’ils commettent des violences et qu’ils sont emprisonnés, ils sont libérés par leurs chefs de guerre.

Comment est-ce possible dans une armée d’un pays ? Une armée dans laquelle lorsqu’un chef d’unité est démis, ceux qui se réclament de lui, se révoltent et tirent sur d’autres soldats. Ça, ce n’est pas une armée. Et c’est vraie menace pour le chef de l’Etat. Je le dis, il est véritablement en danger.

Mais le chef de l’Etat est le chef suprême des armées !

Je le dis, que le Chef d’Etat actuel puisse dire le contraire, qu’il y a une armée républicaine en Côte d’Ivoire. Ce n’est pas une armée qu’il a. Ce n’est pas de cette armée que le peuple ivoirien a besoin. A l’heure où je vous parle, il y a des chefs de guerre qui ont des territoires qu’ils gèrent sur lesquels ils installent leurs éléments. Devant des magasins, des sociétés, entreprises et sont payés par des opérateurs économiques. Ce n’est pas normal dans un pays normal où il y a une armée régulière au service du peuple.

Ce sont des milices. Des hommes en armes ne font pas cela dans un pays. Notre armée est composée de faction de milices. Une armée est faite pour rester dans les casernes. Comment dans une arme quelqu’un peut-il dire : ’’Je vais régler mes hommes’’. Nous nous retrouvons là, devant une association de militaires, une association de personnes en arme. Ce n’est pas une armée. Ce n’est pas ce que le président de la République Alassane Ouattara nous a promis.

Qui a failli ? Est-ce le chef de l’Etat ?

Oui, je crois que le président de la république a échoué. Je le dis parce que je ne suis pas sûr qu’il soit capable d’arrêter un chef de guerre responsable d’une faute. Tous ces chefs de guerre qui sont dans cette armée ont au minimum 1000 éléments personnels à leur disposition. Et c’est très grave pour la nation. Alassane est en danger !

Nous mettons Alassane Ouattara au défi de faire arrêter un chef de guerre. Même s’ils disent être prêts pour répondre devant les juridictions internationales. Il n’osera pas ! S’il peut arrêter un seul d’entre eux, c’est que nous pouvons penser qu’il peut commencer à doter la Côte d’Ivoire d’une armée républicaine.

Mais nous sommes au regret de dire que le chef de l’Etat n’est pas à mesure de doter la Côte d’Ivoire d’une armée régulière comme nous le voulons. Nous craignons pour la nation. Parce que nous voyons des individus qui ne sont pas des militaires. Mais des civiles qui circulent librement avec des armes et que le pouvoir appelle des dozos. C’est grave pour la nation ivoirienne. Et chaque partie du pouvoir a son groupe de dozos, ces chasseurs traditionnels qui ont perdu leur vocation. C’est grave ! Et je le dis, la nation ivoirienne est menacée.

Est-ce pour cette raison que l’Onuci est bien présente dans sa sécurité ?

Cette armée là est remplie de non nationaux. Et on ne sait pas à quoi cela obéit. Et les gens sont surpris qu’il y ait des coupeurs de routes partout. C’est un danger pour le processus en court. Et il faut craindre, parce que quatre ans après, il est inconcevable de voir encore les casques bleus dans la garde du chef de l’Etat et autour du palais présidentiel.

Cela veut dire que le processus de mise en place d’une armée intégrée a échoué. Ce commandement intégré a disparu au profit d’une armée partielle conçue et dont le contrôle échappe au président de la république. C’est tout à fait normal que l’ONUCI le surveille. La Côte d’Ivoire est devenu un Etat international. Mais c’est grave pour un président qui légitimement été élu par le peuple. Un président légitime n’a pas besoin d’une armée étrangère pour le surveiller et pour le protéger. Cela veut dire que nous ne sommes pas encore capables de bâtir une armée et d’assurer notre propre sécurité.

Aujourd’hui, malgré que le processus de réintégration de tous les ex-combattants et nos revendications ne soient pas pris en compte, je crains pour lui-même et pour sa sécurité à cette allure.

Donc vous voyez un danger à l’horizon !

Aujourd’hui pour le temps est venu de rappeler nos camarades ex-combattants à la mobilisation pour que toutes nos revendications soient prises en comptes. C’est-à-dire leur intégration et un meilleur encadrement pour ceux qui sont identifiés.

Si nous avons soutenu Alassane Ouattara dans son combat de liberté et face à l’impunité, c’était pour nous doter d’une armée digne qui puisse sécuriser tous les Ivoiriens sans distinction aucune. Et non une armée avec des chefs de guerre qui circulent avec des véhicules non immatriculés. C’est dangereux pour la vie de la nation et pour les campagnes électorales à venir.

Nous prendrons la rue pour nous faire entendre de l’ensemble de la population ivoirienne et de la communauté internationale.

Les ex-combattants dans la rue ?

Mais la rue est un moyen d’expression des libertés et de la démocratie. Nous ne voyons pas en cela des actions hors-la-loi. C’est cette même rue qui a installé monsieur Alassane Ouattara. Et c’est moi qui ai été l’un des précurseurs des mouvements de rue pour l’avènement de son pouvoir. C’est dans la rue que nous avons affaibli le pouvoir Gbagbo et non dans les bureaux.

Le bureau ce n’est pas pour nous, nous c’est la rue que nous connaissons. Nous avons écrit à toutes les autorités nationales et internationales pour nos revendications. Nous avons saisi le chef de l’Etat le 13 juillet 2013, pour lui dire que les ex-combattants veulent participer au processus de réconciliation. Et qu’il y a beaucoup des nôtres qui souffrent. Mais nous ne sommes pas écoutés.

La rue sera le meilleur mode d’expression pour les ex-combattants. Le processus du DDR est là pour un clan politique. Que les 800.000FCFA promis par le gouvernement à chaque jeune soient donnés à ceux qui sont identifiés. Que le gouvernement fasse le bilan de ceux qui ont reçu cette somme.

A partir de cet instant, l’ordre de mobilisation des ex-combattants est donné partout.

Mais votre appel ne va-t-il pas menacer le processus électoral en vue ?

Ecoutez, nous ne sommes pas candidats à des élections. Nous revendiquons quelque chose qui relève de nos droits. Il y a eu des élections forcées en Côte d’Ivoire et nous avons vu ce que cela a donné. Qu’il y ait élections ou pas, c’est aux politiciens de le régler entre eux. Personne n’est candidat parmi nous, encore moins dans mon entourage.

Depuis deux ans nous demandons que le gouvernement prenne en compte nos revendications et cela n’a pas été fait. La rue dans les prochains jours, sera notre véritable lieu d’expression et les gens verront. Toutes les autorités de ce pays ont fermé leurs oreilles sur toutes nos revendications. Peu importe, nous, notre candidat, ce sont nos revendications. Et nous espérons qu’elles seront prises en compte pour la paix ! Mais nous demandons au chef de l’Etat de mettre fin à cette situation de non Etat et de non droit sur le territoire ivoirien…

5minutesinfos.net:entretien réalisé par HERVE MAKRE

5minutesinfos.net

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 11:27
 

20140303_211224

Le quartier ‘’trois ampoules’’ dans la commune de Koumassi a connu des heures particulièrement chaudes, le jeudi 20 mars 2014. Et pour cause, un affrontement entre les riverains et des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci).

Bilan: trois blessés graves du côté des civils.

A l’origine, un litige foncier entre le Collectif des riverains du boulevard de Cameroun de Koumassi Nord-Est et un autre groupe de personnes non résidents dirigé par Koti Ibrahim. Ce conflit foncier porte sur une bande de terre située entre la voie principale de la ligne du bus 11 et les habitations des riverains. Pendant que les premiers cités réclament la paternité de ce terrain avec document à l’appui, le second groupe brandit également des pièces administratives qui, aussi, font d’eux les propriétaires de cette même parcelle.

Selon Miézan ouis, président du Collectif des riverains de Koumassi Nord-est, depuis 1986, suite à l’abandon du projet d’élargissement du boulevard du Cameroun dans la commune de Koumassi par le ministère de la Construction et de l’Urbanisme, cette parcelle, qui est le point d’achoppement entre ces deux groupes, avait été délaissée à leur profit, puisque selon lui, l’Etat a trouvé que les maisons des riverains sont contigües à cette parcelle. D’ailleurs, le morcellement de ce terrain, selon les documents que nous a fournis Miézan Louis, a été approuvé par arrêté No 05558/MCU/DUH/SDAF/URLET du 03 mai 1995.

Mise en demeure non respectée

Au début du mois de février 2014, un bâtiment avait commencé à sortir de terre, sur ce terrain. Selon les informations reçues, cet édifice appartiendrait à Koti Ibrahim qui n’est pas résident de cette zone, à en croire les riverains. Après quelques jours de travaux, le mur qui avait pris de la hauteur, a été détruit par ces derniers qui estimaient que leur droit de propriété était en train d’être violé. Dès le lendemain de la destruction de ce mur, les travaux ont repris de plus belle, mais cette fois avec des éléments de la gendarmerie qui surveillaient les lieux nuit et jour afin d’empêcher une quelconque action de sabotage. Les riverains eux, changent de fusil d’épaule. Ils décident de passer par la voie légale. A cet effet, ils sollicitent l’aide d’un Avocat grâce à qui, ils obtiennent, le 21 février 2014, une mise en demeure d’arrêt des traveaux émise par le ministère de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme à travers son service des affaires juridiques et du contentieux à l’encontre de Koti Ibrahim.

A ce moment là, la gendarmerie s’étant retirée du site, a fait place aux éléments des Frci. Selon Miézan Louis, la mise en demeure n’a pas été respectée et les travaux de Koti ont continué. Son Collectif a alors commis un huissier pour le constat du non-respect de la mise en demeure.

L’affrontement tourne au drame

Pendant que les riverains attendaient la suite de la procédure engagée par l’huissier de justice, le jeudi 20 mars dernier, aux environs de 22 heures, des éléments des Frci, très excités selon les témoignages des riverains, ont tenté d’embarquer des habitants de cette zone. Ils n’y parviendront pas face à l’opposition des jeunes de ce quartier. Le ton monte et il s’en suit des tirs. « Ils n’ont pas cherché à savoir qui est du quartier ou pas. Ils ont tiré et brutalisé tout le monde. C’était la chasse à l’homme », a confié une riveraine de cette banlieue.

Le grabuge, selon des témoins, s’est poursuivi jusqu’à l’arrivée de la gendarmerie, du Centre de coordination des opérations(Ccdo) et des policiers du 36ème arrondissement de Koumassi. Les blessés sont internés dans des hôpitaux pour des soins que nécessitent leurs états. Le cas de Kaba aboudramane, l’un des blessés qui a reçu une balle dans le dos, était toujours critique, selon ses proches. Nos efforts pour entrer en contact avec Koti Ibrahim afin d’avoir sa version des faits sont restés vains. Nous y reviendrons.

Paul Kouakou (Stagiaire)
Le Mandat

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 11:24

 

Reuters photo

@Reuters photo

Hamed Bakayoko tire sur Blé Goudé et atteint Soro et ses Com’zones

C’ est à Adjamé, lors d’une cérémonie consacrée à la lutte contre «les microbes» que le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko a ouvert le feu sur son frère ennemi Guillaume Soro. «Au nom de la justice et pour accomplir un devoir de justice, j’ai coordonné le décollage de l’avion qui à 10 H 03 min, a amené Blé Goudé à la Haye. On ne peut vivre dans l’impunité constamment ; ce n’est pas possible ! Quand vous faites du mal, vous tuez les gens impunément, vous détruisez la vie des familles, tôt ou tard, vous payez.» Ce discours du ministre de l’Intérieur met directement en joue le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, dauphin constitutionnel d’Alassane Ouattara actuellement convalescent. S’il est vrai qu’ «on ne peut vivre dans l’impunité constamment», que «Quand vous faites du mal, vous tuez les gens impunément, vous détruisez la vie des familles, tôt ou tard, vous payez», alors l’heure vient et elle est déjà venue où Guillaume Soro qui a revendiqué l’attaque du 19 septembre 2002, lui qui a sillonné l’ouest de la Côte d’Ivoire avant les assauts macabres de Duékoué, Diboké, Bloléquin, pour ne citer que ceux-là, soit livré à la Cpi avec ses Com’zones. «Au nom de la justice et pour accomplir un devoir de justice.» B.T LG Info

Pourquoi le transfèrement a eu lieu samedi

Officiellement Charles Blé Goudé devrait être transféré le vendredi 21 mars 2014, quelques heures après sa longue audition. Mais aux dernières nouvelles, son transfert n’a pu se réaliser, samedi 22 août 2014 aux environs de 10h 00 Temps universel (T.U) qu’avec un avion prêté par la Belgique. Un changement de calendrier qui n’est pas le fait du hasard. En tout cas, une source proche du dossier Blé Goudé a indiqué que le régime Ouattara a sollicité l’appui de l’Opération des nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) en vue de déporter le président du Cojep à La Haye. Ce que n’a pas voulu accepter l’Onuci. Justifiant ce refus par le fait qu’elle n’a pas été associée au départ pour y prendre part au final. Un refus poli qui n’a pas été sans conséquence. Le transfert de Charles Blé Goudé a été donc retardé de quelques heures. Avant d’avoir définitivement lieu le lendemain matin, à 10h 00. Escorté donc par plusieurs agents de sécurité de la Cpi, Charles Blé Goudé a rejoint le Président Laurent Gbagbo, à La Haye. Une déportation qui témoigne d’une Cpi, aux ordres des politiques et d’une machination internationale.
T. N’Gotta Le Temps

 

Après s’être vengé de Blé Goudé Bensouda vise Soro et les ex-chefs de guerre

ex-ministre de la jeunesse dans le gouvernement de l’ex-Premier ministre Aké N’Gbo et leader de la galaxie patriotique, est arrivé à la Cour pénale internationale de La Haye, ce samedi 22 mars 2014, autour de 1 heure du matin. «Aujourd’hui, le 22 mars 2014, Charles Blé Goudé a été remis à la Cour pénale internationale (Cpi) par les autorités de la Côte d’Ivoire en exécution d’un mandat d’arrêt délivré par la Cpi le 21 décembre 2011. Il est en cours de transfert au quartier pénitentiaire de la Cpi», a-t-on lu sur le site de cette Cour internationale. A en croire le procureur induit en erreur par le régime Ouattara, Charles Blé Goudé, aurait engagé sa responsabilité pénale individuelle, en tant que coauteur indirect, pour quatre chefs de crimes contre l’humanité (meurtres, viols et autres violences sexuelles, actes de persécution et autres actes inhumains) qui auraient été perpétrés dans le contexte des violences postélectorales survenues sur le territoire de la Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011. C’est la deuxième personnalité du camp Gbagbo à y être transféré, après le Président Laurent Gbagbo luimême. Alors que les faits démontrent que de 2010 à 2011, des crimes ont été commis également par le camp Ouattara. D’ailleurs, ces crimes commis sont les plus nombreux et horribles de la crise postélectorale. On ne comprend donc pas pourquoi le procureur de la Cpi, s’acharne-t-elle depuis l’ouverture de cette affaire, sur le seul camp Gbagbo. Ce transfèrement de Blé Goudé à la prison de Sheveningen, ne ferme pas la série de délivrance des mandats d’arrêt et de la levée des scellés contre d’autres personnes en Côte d’Ivoire. Si l’on s’en tient aux propos de Fatou Bensouda, suite à l’arrivée de Blé Goudé à La Haye. Celle qui tente bien que mal depuis l’ouverture de l’affaire Gbagbo, de montrer son impartialité, a cru bon de bander enfin ses muscles. Dans un communiqué publié par ses services, la Gambienne indique que l’arrivée de Blé Goudé à la Cpi, ne signifie pas la fin des enquêtes et des poursuites de son bureau. On va essayer de lui accorder un minimum de crédit. Tout d’abord, elle souligne ceci : «Nous avons franchi une nouvelle étape dans la recherche de la vérité au sujet de l’un des épisodes les plus sombres de violences commises à grande échelle ces dernières années. Ceux qui ont recours à la violence et commettent des crimes à grande échelle contre des civils pour obtenir le pouvoir doivent rendre des comptes. Les victimes ivoiriennes qui ont énormément souffert méritent au moins cela», a déclaré le procureur Bensouda. Elle touche le problème de la Côte d’Ivoire. C’est bien le régime Ouattara qui est arrivé au pouvoir en massacrant des milliers d’Ivoiriens. Les preuves et images existent pour l’attester. Mais, avec la Cpi, la justice marche à l’envers pour des raisons purement politiques. Pour se ressaisir, Bensouda croit bon de se faire menaçante envers les dignitaires de l’ex-rébellion, même si elle ne cite pas de noms. «Je vais être très claire. Ce n’est pas la fin de notre travail en Côte d’Ivoire : nos enquêtes vont se poursuivre. Nous recueillerons d’autres éléments de preuve et, si la situation le justifie, nous présenterons d’autres affaires devant les juges de la Cpi sans crainte ou sans traitement de faveur, et quel que soit le bord ou l’appartenance politique des auteurs des crimes», se défend-telle. Cette déclaration doit être suivie d’actes concrets et rapides, afin d’apaiser les tensions toujours vives entre les Ivoiriens actuellement, suite au transfèrement de Blé Goudé. La procureure essaie ainsi par cette mise au point, de sauver sa face. Car, son attitude et sa démarche boiteuses, suspectes dans le traitement du dossier ivoirien, créent la polémique. Espérons que cette profession de foi, ne sera pas des paroles vaines. Et qu’enfin, les exchefs de guerre et leur patron Soro Guillaume, se verront aussi délivrer des mandats d’arrêt et transférés à la Cpi. Pour le plus grand bonheur de la majorité des Ivoiriens. Qui sont toujours nargués par leurs bourreaux depuis près de trois ans. Par ailleurs, on apprend que la Chambre préliminaire I fixera la date de l’audience de première comparution de Blé Goudé en temps voulu. Au cours de l’audience de première comparution, les juges de la Chambre vérifieront l’identité du suspect et la langue dans laquelle il pourra suivre les procédures. Le suspect sera informé des charges portées à son encontre. La date et l’heure de l’audience de première comparution seront annoncées par un avis aux médias et sur le compte Twitter de la Cour.
Fabrice Tété le Temps

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 16:38

Le célèbre chanteur Ivoirien, inventeur du zoblazo, a été victime du détournement de ses contacts sur Gmail par un vulgaire "brouteur" réclamant a ses victimes 1600 € suite a un soi disant braquage a Ouagadougou. Les personnes destinataires du mail se voyaient réclamer 1600 € a envoyer par Moneygram ou Western Union et devaient joindre un scan du reçu de l'envoi.

C'est un bien piètre moyen de se faire de l'argent sur le dos d'un artiste unanimement reconnu et respecté en Côte d'Ivoire et en France.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 15:47
Avant même son approbation, l'ambitieux projet de train urbain à Abidjan semble déjà avoir vécu. Voici pourquoi.

Alassane Ouattara est tombé de haut après la décision du gouvernement ivoirien de déclarer infructueux l'appel d'offres du projet de train urbain d'Abidjan (LC nº676). Rassuré par les nombreux échos positifs de ses conseillers, le président ivoirien se voyait déjà inscrire ce chantier à l'actif de son bilan à l'approche de la présidentielle de 2015. Il doit désormais y renoncer. La Côte d'Ivoire récolte sur ce dossier les fruits d'une totale impréparation et, surtout, d'une stratégie aventureuse.

L'offre du consortium constitué par Dongsan, Hyundai Rotem et Bouygues a été retoquée en raison d'une demande de garantie de trafic formulée par le groupe français. Or les professionnels du secteur sont unanimes : aucun type de transport urbain au monde ne peut être lancé sans une garantie de l'Etat. Cette dernière assure la stabilité des tarifs pour les usagers grâce aux subventions allouées.

La stratégie étant de privatiser à 100% ce chantier - y compris son financement -, la possibilité de retrouver de nouveaux opérateurs susceptibles d'être intéressés devient, de facto, très aléatoire. L'Etat ivoirien court ainsi le risque de construire un tramway à marche forcée que les passagers potentiels risquent de déserter en raison d'un coût d'accès prohibitif. Les conseillers d'Alassane Ouattara poussent désormais Dongsan à jouer en solo. Une gageure. Le groupe basé à Séoul ne peut mobiliser à lui seul les financements nécessaires à un tel projet. Il est par ailleurs lié contractuellement à Bouygues depuis mai 2013 pour une période de trois ans. Pour sa part, le groupe français Alstom, un temps intéressé, refuse d'aller plus loin faute de garantie de l'Etat ivoirien.

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 12:21

Le ministère ivoirien de l’Intérieur publie des photos de Blé Goudé

Par Serge Alain Koffi

Le ministre ivoirien de l’Intérieur Hamed Bakayoko a publié mercredi soir sur sa page Facebook trois photos de l’ex-leader des jeunes patriotes pro-Gbagbo, Charles Blé Goudé, “prises à 11H30’’, pour contester l’authenticité des récents clichés diffusés dans la presse.

Sur la première image, on voit Blé Goudé tout sourire, coiffé, sans barbe, dans une résidence. Habillé en t-shirt kaki, il tient un verre. Derrière lui, une armoire dans laquelle traine des bouquins.

Un second cliché pris de dos, le montre assis sur une chaise dans un salon, regardant la télévision. Et un dernier sur lequel il est couché sur un matelas en pleine lecture.

Dimanche, plusieurs images de Charles Blé Goudé et de Jean-Yves Dipobieu, l’ancien secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), ont été publiées sur Facebook et reprises lundi par la quasi-totalité des journaux ivoiriens.

Sur l’une des photos qui ont suscité une vive émotion dans la presse proche de l’opposition, on voit Blé Goudé torse nu avec une barbe dense dans sa cellule.

Le gouvernement a qualifié mercredi de “montage grossier et de mise en scène’’ des images publiées dans la presse.

Ces clichés dont la source n’est pas déterminée, ne sont pas datés. Le lieu où ils ont été pris n’est pas connu, mais plusieurs sources assurent reconnaître une cellule de la Direction de la surveillance du territoire (DST).

Le gouvernement a démenti mercredi ces allégations, indiquant qu’elles ne révèlaient pas cependant le lieu de détention de Blé Goudé.

Comme de nombreux anciens collaborateurs civils et militaires de l’ancien président Laurent Gbagbo, Blé Goudé s’était exilé au Ghana voisin après la chute de son leader, le 11 avril 2011.

Inculpé par la justice ivoirienne pour « crimes de guerre », il avait été arrêté le 17 janvier 2013 au Ghana et extradé le lendemain à Abidjan. Depuis, il est détenu dans un lieu tenu secret.

M. Blé Goudé est également poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) en tant que co-auteur indirect de meurtres, de viols et autres formes de violences sexuelles, d’actes de persécution et actes inhumains, ayant été commis durant la crise postélectorale.

La CPI, qui réclame son transfert à la Haye, a rejeté le 3 mars le sursis de trois mois réclamé par la Côte d’Ivoire pour examiner le cas de l’ancien leader des « jeunes patriotes ».

SKO
alerte-info.net

La polémique née en Côte-d’Ivoire suite à la publication des photos de Blé Goudé et de Dipobieu Jean Yves en détention, a fait monter le ministre ivoirien de la Sécurité et de l’Intérieur Hamed Bakayoko, aux premières loges. Les photos datent de ce mercredi 12 mars 2014.

Liman Serge

« Aucune tentative de manipulation de l’opinion ne peut résister à la réalité des faits. Même les pires criminels ont des droits. »

Hamed BAKAYOKO [Facebook]

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 12:19

plractu09072013014103

« La Côte d’Ivoire de Ouattara restera dans les annales pour avoir évincé un membre du gouvernement suspecté de détournement de fonds publics sans que ce dernier ne soit inquiété par la justice. Mieux, Adama Bictogo, ex-ministre de l’intégration africaine proche de la première dame Dominique Ouattara, réalise de nombreuses opérations dans le secteur lucratif de la biométrie via sa société Snedai. Il s’appuie aussi sur ses relais à la présidence ivoirienne pour introduire des intérêts turcs, à l’instar du Yildirim Group qui va ouvrir une filiale à Abidjan en vue de concurrencer la société de transport Sotra. Toute la fratrie Bictogo s’implique autour du « grand frère » Adama. Moumouni Bictogo et Salif Bictogo ont ainsi fondé la firme minière Lagune exploration, détentrice de plusieurs permis aurifères », écrit La Lettre du Continent. Qui pointe aussi Mohamed Sidi Kagnassi qui « du jour au lendemain (..) est devenu un magnat du BTP sans posséder aucune société dans ce secteur. »

 

Selon « La Lettre du Continent », dans la Côte d’Ivoire de Ouattara, on peut tout à fait être conseiller à la présidence, représentant d’intérêts privés et fournisseur de l’Etat. Koly Kanté est conseiller « à la Cour du Roi », actionnaire de référence de la Société des cimenteries d’Abidjan, et bénéficie des contrats d’Etat. Mamadi Diané est à la fois lobbyiste recruté par le groupe de Frank Timis et conseiller du chef de l’Etat. Comme par hasard, ce groupe rafle marché public sur marché public.

Théophile Kouamouo

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  • : Blog créé à la suite de la crise post électorale en côte d'ivoire afin de me servir d'outil de compilation d'informations de toutes provenances.
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