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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 13:23

Les dissensions qui ont émaillé l’examen d’un projet de loi sur le mariage, le mardi dernier en commission à l`Assemblée nationale, ont emporté le gouvernement Ahoussou I. Et pour cause : «Les groupes parlementaires Pdci et Udpci ont voté contre le texte du gouvernement». En représailles, Alassane Ouattara a dissout, le mercredi 14 novembre 2012.

 

De fait, Ouattara a pris le refus d’être des béni-oui-oui exprimé par des députés du Pdci et de l’Udpci comme une offense à sa personne, voire une haute trahison de ses alliés qui ont choisi le moment où son régime est dans les cordes, avec les sévères critiques des Ong de défense des Droits de l’Homme, pour lui couper l’herbe sous les pieds. Que pourrait-il faire d’autre ?

 

Etant donné que les députés rebelles sont issus de partis politiques avec qui il partage le gâteau gouvernemental. D’où toute la colère contenue dans le propos du secrétaire général de la présidence, Amadou Gon Coulibaly, qui précise que même les présidents des groupes parlementaires Pdci et Udpci ont voté contre le projet de loi sur le mariage.


Mais faut-il vraiment s’étonner de cet autre acte déraisonnable du président ivoirien ? Que nenni ! Ouattara hait la contradiction. C’est pourquoi il a fait des mains et des pieds pour avoir un parlement monocolore, une caisse de résonnance. Des députés «moutons», qui répondent «oui chef», quand ils ne lèvent pas mécaniquement les mains pour valider et transformer en lois de la république de Côte d’Ivoire toutes ces humeurs. Et pour atteindre ce but, le Rdr son parti, et ses bras séculiers de l’ex-rébellion, ont opéré des passages en force lors des élections législatives d’octobre 2011, en roulant dans la farine le Pdci d’Henri Konan et l’Udpci de Mabri Toikeusse, qui n’y ont vu que du feu.

 

A titre d’exemple, à Yopougon, Sikensi, Tabou, Bouna, Doropo, Duékoué, Bangolo, Bouaké, Man, Facobly, etc. le parti de Ouattara s’est taillé la part du lion, au sortir d’une longue technologie électorale facilitée par l’inénarrable Youssouf Bakayoko, président à Cproblème de la commission électorale dite indépendante.


Après avoir transpiré comme il fait pour avoir le contrôle de l’hémicycle, il faut être assez fou pour penser un seul instant que le brave-tchê pouvait laisser Bédié et Mabri mettre du sable dans son «garba» (semoule de manioc très prisé par les Ivoiriens). «Les groupes parlementaires PDCI et UDPCI ont voté contre le texte du gouvernement». «Cela pose donc un problème au niveau de la solidarité à l’intérieur de l’alliance et du soutien de l’alliance au gouvernement». Alors «Le président a annoncé ce (mercredi) matin en conseil des ministres la dissolution du gouvernement». Que cela soit tenu pour dit et que nul n’en ignore ! Alassane Ouattara ne veut pas de la pluralité d’opinions en Côte d’Ivoire. N’en déplaise ! Ce qu’il veut ? Que les Ivoiriens lui obéissent au doigt et à l’œil, que les représentants du peuple laissent passer ses initiatives de lois comme lettre à la poste ! Même si ces dernières heurtent la conscience nationale, comme c’est avec cette loi sur le mariage. C’est sa solution pour une Côte d’Ivoire de béni-oui-oui !!!


Le film de la dissolution


Ce n’est pas être méchant que de le dire. Jeannot Ahoussou Kouadio est le premier des ministres de Ouattara, et non le Premier ministre, chef du gouvernement. C’est l’opinion d’un diplomate occidental en poste à Abidjan, qui suit de très près l’évolution de la situation politique en Côte d’Ivoire. En effet, selon cet observateur averti, le Premier ministre Ahoussou Kouadio a été le dernier à être informé par le président Ouattara de sa décision de dissoudre le gouvernement.

 

Alors que juste après le couac au parlement le chef de l’Etat a battu le rappel des ministres issus du Rdr à sa résidence de la Riviera Golf, et leur a traduit sa déception quant à l’attitude du Pdci. Ils ont eu le temps de commenter en famille la «trahison» de Bédié et Mabri, et ont approuvé dans le même élan les vérités que Ouattara s’apprêtait à dire aux «rebelles». C’est très tard dans la nuit du mardi 13 novembre, longtemps après cette réunion de crise tenue dans son dos, que le chef de l’Etat a joint son Premier ministre à qui il a remonté les bretelles, pour son incapacité à rallier les députés Pdcéistes à la cause gouvernementale; avant de l’informer que le gouvernement sera dissout le lendemain, lors du conseil des ministres. Et puis silence Ahoussou n’a pas eu le temps de placer un mot, a-t-on commenté. C’était pour l’informer et non pour recueillir son opinion !

 

Ce n’est donc pas le Premier ministre qui a proposé la démission de son gouvernement au chef de l’Etat comme cela est écrit dans la constitution à son article 41, alinéas 3 : «Sur proposition du Premier Ministre, le Président de la République nomme les autres membres du Gouvernement et détermine leurs attributions. Il met fin à leurs fonctions dans les mêmes conditions». Le brave-tchê est là encore passé en force.

 

 

Mais ce n’est pas tout. Il n’a pas épargné Bédié. Selon notre informateur, Ouattara a joint son aîné le doyen Bédié, pour lui exprimer sa déception de voir des députés Pdci s’opposer à une proposition de loi portée par une ministre issu du même Pdci. Le chef de l’Etat, à en croire notre source, n’a pas été doux avec Bédié. Il a même saisi cette l’occasion pour rappeler au président du Pdci que l’amitié se nourrissant de vérité, Bédié et ses députés devraient s’apprêter à assumer toutes les conséquences de leur acte de haute trahison. Car il est inacceptable que le président du groupe parlementaire Pdci soit partie prenante à cette mise à mort de la solidarité à l’intérieur du Rhdp et du soutien de l’alliance au gouvernement. Comme l’a repris pour l’ensemble des Ivoiriens, le secrétaire général du gouvernement Amadou Gon Coulibaly.

 

Le Pdci va-t-il se dégonfler ou garder la tête haute après avoir fait échec au ballon d’essai de Ouattara. L’avenir nous le dira.


Barthélemy Téhin 

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 13:18

Le feuilleton Alphonsine Zokora-famille Diallo a pris fin, hier matin. A Abidjan pour régler l’affaire, Didier Zokora, aidé par le Commandant Wattao, a finalement récupéré sa villa-duplex.


Depuis hier matin, avec le concours du Commandant Issiaka Ouattara dit Wattao, la villa numéro 70 située aux Arcades II à Cocody-Angré, a finalement été récupérée par son propriétaire.

 

En effet, Didier Zokora dit Maestro, expressément venu de Turquie pour définitivement régler le différend qui l’oppose à sa belle famille au sujet de la luxueuse villa, évalue sereinement les travaux à refaire pour lui redonner de l’éclat. Déjà, l’état de la piscine le désole. Avant son retour en Turquie dimanche, l’international ivoirien s’adonne à un inventaire de ses biens laissés dans la résidence et entend désormais la confier à sa mère Alphonsine.

 

Flash back. Samedi dernier, le footballeur a la mauvaise surprise d’apprendre par sa mère que les frères de son épouse Mariam Diallo font des difficultés pour libérer sa maison. Défiée et menacée qu’elle est par Ibrahim, Oumar et « Tout petit ». Ces derniers encouragés par leur sœur aînée, Awa, refusent de céder. Dans le quartier, d’ordinaire calme, le scandale gêne.

 

L’affaire se règle au commissariat du 35è arrondissement situé à la Riviera Palmeraie. L’officier de service dans ledit commissariat, après avoir échangé au téléphone avec Didier Zokora, insiste pour que les clefs de la villa soient remises à Alphonsine Zokora. Celle-ci, ravie, retrouve la villa, change les serrures et s’adonne à un nettoyage en bon ordre. Elle n’aura malheureusement pas le temps de l’achever que les frères de Mariam Diallo, escortés par des FRCI avec à leur tête le prénommé Commandant Ziguehi, récupèrent la maison. Cela, au grand dam de maman Zokora. Celle-ci dont la santé est devenue fragile, craque.

 

Alerté, Didier Zokora obtient la permission de son club et de son sélectionneur, avant de mettre le cap sur l’Espagne. A Séville où il a joué et où vivent encore ses quatre enfants et son épouse, il a un tête-à-tête avec celle qui refuse le divorce. Puis, il débarque à Abidjan pour mettre un terme à la mauvaise plaisanterie qui n’a que trop duré. Mais l’équation n’a pas été aussi simple à résoudre. De bonnes sources, Didier Zokora aurait usé de son riche carnet d’adresses pour mettre fin au calvaire de sa maman.

 

Hier matin, le Commandant Wattao, ami du footballeur, a donc effectué le déplacement aux Arcades avec un léger détachement. Finalement, il n’aura pas eu à user de la force car Awa, Ibrahim, Oumar et « Tout petit » se sont fait petits et ont été sermonnés. « Je ne veux plus vous voir ici, aurait tancé Wattao. Si j’entends encore que vous êtes venus déranger les gens, je vais me fâcher… ». Le message étant passé cinq sur cinq, le calme est revenu.

 

Définitivement ? Espérons-le. En attendant, une Mercédès du joueur restée dans le garage a été emportée par les frères Diallo. Pour rappel, Didier Zokora a épousé Mariam Diallo en Belgique en 2001. Aujourd’hui, malgré la présence de quatre enfants, le couple est en séparation de corps et en instance de divorce. Jusque-là, les deux villas du couple situées à la Riviera Bonoumin et aux Arcades II étaient gérées par la famille Diallo.


Guy-Florentin Yameogo

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 12:51

 

Un p’tit tour (4 mois exactement) en Chine, puis s’en va… Didier Drogba a résilié son contrat de deux ans et demi avec Shangaï Shenhua, d’après la presse chinoise et serait intéressé par un retour en Europe.


L’aventure chinoise serait-elle déjà terminée pour Didier Drogba ?

 

C’est en tout cas ce qu’affirme la presse locale, qui indique que l’attaquant international ivoirien a résilié le contrat qui le liait au Shanghai Shenhua. Parti de Chelsea pour la Chine à l’issue de la saison dernière, Didier Drogba serait donc désormais libre de tout engagement, et intéressé par un retour en Europe, afin de rejouer au plus haut niveau.

 

Du haut de ses 34 ans, l’ancien Marseillais se sentirait prêt à retrouver un grand club, même après six mois passés à Shanghai où le niveau footballistique est bien moindre, et ne manquerait pas de prétendants. En effet, la Juventus Turin serait déjà aux aguets pour accueillir l’Ivoirien, mais la piste d’un retour en Angleterre n’est pas à exclure, même du côté de Chelsea, où DD a toujours la cote.

 

Pire, l’inefficacité de Fernando Torres (4 buts en 11 matches de Premier League) commence sérieusement à agacer. A Londres, Drogba reviendrait en terrain conquis. Il y a quelques jours, les supporters des Blues l’ont en effet élu meilleur joueur de l’histoire du club dans un sondage réalisé pour le magazine officiel de Chelsea.

 

Le Real Madrid apparaît également comme une destination tout à fait envisageable. Las, désireux de jouer à nouveau au plus haut niveau et conscient de pouvoir rendre encore de jolis services, l’ancien attaquant de Chelsea semble avoir tiré un trait sur son désir de «promouvoir le football chinois autour du monde et améliorer les liens entre l’Afrique et la Chine».


Guy-Florentin Yameogo

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 12:46

Dans le conflit ouvert qui oppose le Pdci-Rda au Rdr depuis la dissolution du gouvernement, le président du groupe parlementaire Pdci, le général à la retraite, Gaston Ouassénan Koné, n’y est pas allé de mains mortes pour rappeler au chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara, à ses obligations de respect de la constitution et de la séparation des pouvoirs.

 

Hier, au sortir d`un entretien avec le président de l`Assemblée nationale, Guillaume Soro Kigbafori, il a invité les uns et les autres à laisser le pouvoir législatif travailler dans la sérénité. Le député de Katiola a notamment insisté sur la liberté et l’intime conviction des députés au moment de voter la loi.

 

« Les populations se posent la question de savoir si les députés sont libres. Il n’y pas de policier derrière moi. Je crois que je suis libre. Nous devons appliquer la démocratie. Les députés viennent à l’Assemblée nationale. Ils votent en fonction de leur intime conviction et dans l’intérêt des populations qui les ont votés. Donc, je dis que nous sommes libres », a-t-il martelé.

 

Avant d’enfoncer le clou. « Nous sommes à l’Assemblée nationale. Vous savez qu’il y a trois pouvoirs dans une République. Les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Il y a le principe de la séparation des pouvoirs. Donc, ce qui se passe dans le pouvoir exécutif ne m’intéresse pas. Moi, je suis dans le pouvoir législatif. Est-ce que nous sommes allés en plénière et rejeté le texte ? Le Pdci est un pouvoir d’expérience. Ce n’est pas la première fois que cela se produit à l’Assemblée nationale».

 

Ouassénan Koné, l’air condescendant, a même conseillé à ceux qui s’agitent au Rdr de se calmer. Une sorte de rappel à l’ordre à l’endroit d’Alassane Ouattara et de ses lieutenants qui veulent se faire plus gros que le bœuf. « Je crois que tous les autres partis doivent tout faire pour bénéficier de notre expérience », a-t-il insisté.

 

Les députés Pdci ayant ainsi clairement exprimé leur volonté de ne pas se plier aux injonctions d’Alassane Ouattara, la balle est désormais dans son camp. Va-t-il avoir le courage de former un gouvernement sans le Pdci et l’Udpci ou va-t-il se débiner ? Réponse ce week-end


Guillaume T. Gbato
gtgbato@yahoo.fr

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 12:42

 

La conférence des présidents et secrétaires généraux de coordination du Rassemblement pour la paix, pour le Progrès et le partage (RPP) s’est prononcée le mercredi 15 novembre 2012 au siège du parti à Cocody sur le processus de réconciliation en cours en Côte d’Ivoire.

 

Ce parti qui, selon son secrétaire général Ganin Bertin, attache une importance particulière à la paix voulait, à l’occasion de cette célébration, faire place à la méditation et à la réflexion sur la notion de paix. Dans son exposé, Kané Soumaïla, président de la conférence des présidents a fait un examen critique du processus de réconciliation en Côte d’Ivoire.

 

Une réconciliation, selon lui, mise à mal par la justice. ‘’La paix est-elle une absence de conflit armé ? Cette journée du 15 novembre mérite-t-elle d’être décrétée journée de la paix ?’’ s’interroge-t-il.

 

Dans le développement qui suit, Kané Soumaïla soutient : ‘’pour nous, il n’y a pas de paix en Côte d’Ivoire parce que notre secrétaire général Ouattara Gnonzié est toujours contraint à l’exil tout comme des milliers d’Ivoiriens. Rechercher la paix par une justice à la solde d’un pouvoir n’est pas la solution. Nous avons connu une crise postélectorale qui est une crise politique. Donc pour nous, il faut une solution politique. Nous demandons au Président de la République de prendre une décision courageuse comme il l’a fait pour dissoudre le gouvernement. La paix ne se proclame pas, elle se construit par les actes’’.

 

A sa suite, le secrétaire général Ganin Bertin a égrené le chapelet des actions menées par son parti pour ‘’lézarder le mur de la méfiance’’. Il s’est réjoui de ce qu’aujourd’hui, les lignes aient bougé et ce, par les actions conjuguées du président du RPP, Laurent Dona-Folog,o et des autres partis frères. ‘’La paix suppose que chacun abandonne un peu de son amour propre, de son orgueil. Nous, opposition, nous avons commis du tort mais ceux qui sont au pouvoir ne peuvent pas dire qu’ils sont blancs comme neige. Il faut éviter le manichéisme qui consiste à dire qu’il y a d’un côté les mauvais et d’un autre les bons’’, a relevé Ganin Bertin qui rassure que son parti prendra les rênes du pays en 2015 par la voie démocratique.


S.Debailly

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 12:31

 

La conférence des présidents et secrétaires généraux de coordination du Rassemblement pour la paix, pour le Progrès et le partage (RPP) s’est prononcée le mercredi 15 novembre 2012 au siège du parti à Cocody sur le processus de réconciliation en cours en Côte d’Ivoire.

 

Ce parti qui, selon son secrétaire général Ganin Bertin, attache une importance particulière à la paix voulait, à l’occasion de cette célébration, faire place à la méditation et à la réflexion sur la notion de paix. Dans son exposé, Kané Soumaïla, président de la conférence des présidents a fait un examen critique du processus de réconciliation en Côte d’Ivoire.

 

Une réconciliation, selon lui, mise à mal par la justice. ‘’La paix est-elle une absence de conflit armé ? Cette journée du 15 novembre mérite-t-elle d’être décrétée journée de la paix ?’’ s’interroge-t-il.

 

Dans le développement qui suit, Kané Soumaïla soutient : ‘’pour nous, il n’y a pas de paix en Côte d’Ivoire parce que notre secrétaire général Ouattara Gnonzié est toujours contraint à l’exil tout comme des milliers d’Ivoiriens. Rechercher la paix par une justice à la solde d’un pouvoir n’est pas la solution. Nous avons connu une crise postélectorale qui est une crise politique. Donc pour nous, il faut une solution politique. Nous demandons au Président de la République de prendre une décision courageuse comme il l’a fait pour dissoudre le gouvernement. La paix ne se proclame pas, elle se construit par les actes’’.

 

A sa suite, le secrétaire général Ganin Bertin a égrené le chapelet des actions menées par son parti pour ‘’lézarder le mur de la méfiance’’. Il s’est réjoui de ce qu’aujourd’hui, les lignes aient bougé et ce, par les actions conjuguées du président du RPP, Laurent Dona-Fologo et des autres partis frères. ‘’La paix suppose que chacun abandonne un peu de son amour propre, de son orgueil. Nous, opposition, nous avons commis du tort mais ceux qui sont au pouvoir ne peuvent pas dire qu’ils sont blancs comme neige. Il faut éviter le manichéisme qui consiste à dire qu’il y a d’un côté les mauvais et d’un autre les bons’’, a relevé Ganin Bertin qui rassure que son parti prendra les rênes du pays en 2015 par la voie démocratique.


S.Debailly

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 12:27

La Commission administration, finances et patrimoine du Front populaire ivoirien (CAFP-FPI), a tenu une réunion de lancement de ses travaux, le 10 novembre dernier, à l’ex-Q.G de campagne du Président Gbagbo, à Attoban (Abidjan). Présidée par Mme Hué Lou Simone, membre du comité central, la réunion a tourné essentiellement autour de l’organisation de la commission et le programme de travail à définir.

 

Quatre sous-commissions ont donc été créées en rapport avec la mission assignée à la commission. La sous-commission administration des organes du parti, la sous-commission gestion des ressources humaines du parti et mécanisme de promotion des compétences internes, la sous-commission organisation des manifestations du parti, et la sous-commission recherche et gestion des finances et patrimoine du parti.

 

« La mission que vient de nous confier notre parti engage notre responsabilité car il est question, à court terme, de mettre à la disposition du Front populaire ivoirien un manuel de gestion transparente et moderne de ses ressources », a dit Mme Hué Lou. Avant de procéder à la désignation des responsables des différentes sous-commissions.

 

S’agissant du programme de travail de la commission, les participants à la réunion ont convenu de l’organisation d’un séminaire, le lundi 19 novembre 2012, à l’ex-Q.G de campagne, afin de définir un plan d’actions et la ligne directrice du travail à accomplir. La Commission administration, finances et patrimoine, reste, selon sa présidente, attentive aux contributions de personnes ressources. D’où l’invitation qu’elle adresse aux membres du comité central et à toute autre personne ressource à rejoindre sa structure afin de faire valoir leur expertise.


Guillaume Gbato

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 12:22

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pourquoi le président a-t-il décidé de dissoudre le gouvernement ? 

 

Nous pensons que nous sommes dans une alliance et le gouvernement est l’émanation de cette alliance. Il va de soi que le soutien du gouvernement par la majorité des parlementaires issus de cette alliance ne doit pas nous faire défaut. Et, je crois qu’en ce qui nous concerne, cette dissolution donne un message : pendant qu’il est encore temps, il faut que nous restions solidaires, unis derrière les engagements que nous avons pris ensemble vis-à-vis de la nation.


La dissolution de ce mercredi est-ce que c’est le signe qu’il y a une crise entre vos deux partis ?


Pas du tout ! Les relations entre le président Henri Konan Bédié et le président Alassane Ouattara ne souffrent d’aucun conflit. Je pense que comme dans toute grande famille, il y a parfois des incompréhensions qui doivent permettre au chef de famille, au président, de procéder à des réglages, des ajustements afin qu’ensemble nous soutenions le président de la République et le gouvernement comme dans toute grande démocratie.


Mais alors est-ce que cette dissolution n’est pas une façon de dire à Henri Konan Bédié de faire le ménage au sein de son parti ?


(Rires) Vous voulez me faire dire ce que je n’ai pas le droit de dire. Le président de la République a pris sa décision, il appartient à chaque responsable des partis membres de l’alliance d’en tirer les leçons. Mais croyez-moi, des solutions seront trouvées pour que ce qui est arrivé à l’Assemblée nationale ne se reproduise plus.


Donc le Rdr ne réclame pas la primature ?


En tant que secrétaire général du Rdr, nous n’avons pas encore convenu au niveau des instances du parti de réclamer la primature, dans la mesure où nous faisons confiance au président de la République. A l’issue de notre secrétariat général extraordinaire, nous lui avons encore réaffirmé notre soutien.


Au fond, est-ce que cette dissolution n’est pas une sorte de rappel à l’ordre à l’égard du Pdci ?


Peut-être pas seulement du Pdci mais de l’ensemble des partis de l’alliance


L’Udpci, le Mfa ?


Même le Rdr. C’est un message très fort pour dire que quand on est ensemble, on doit le rester.


Retranscrit sur Rfi par BI

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 12:18

( Xinhua ) Le président ivoirien Alassane Ouattara rencontrera dimanche à Abidjan le président du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI, parti allié au parti de Ouattara), dans un contexte de crise entre membres de la coalition au pouvoir.


Selon des experts, il s`agit d`une rencontre "décisive" qui devra permettre de dénouer le clash qui prévaut depuis quelques jours entre alliés au pouvoir.


Les deux leaders devront évoquer la formation du nouveau gouvernement, après la dissolution de l`équipe gouvernementale conduite par le Premier ministre Jeannot Ahoussou.


Le président ivoirien qui effectue une visite au Vatican (Italie) a prononcé mercredi la dissolution du gouvernement dirigé par le Premier ministre Jeannot Ahoussou en raison d`un "problème de solidarité" au sein de la coalition de partis politiques au pouvoir.


Le Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI, ex-parti unique) d`Henri Konan Bédié et l`Union pour la démocratie et le progrès (UDPCI) de feu Robert Guéï sont les alliés du Rassemblement des républicains (RDR) d`Alassane Ouattara au sein du RHDP.


A l`occasion de l`examen du projet de loi sur le mariage, les groupes PDCI et UDPCI ont voté contre le texte du gouvernement.


La nouvelle loi sur le mariage dispose, entre autres, que l`homme n`est plus le chef de famille et permet aux deux époux de désigner le chef de famille, un article fortement combattu par les députés du PDCI et de l`UDPCI.

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 12:14

L’enseignement préscolaire, primaire, secondaire, technique et professionnel va être paralysé sur toute l’étendue du territoire national à compter du lundi 19 novembre prochain. Parce que, deux semaines après le préavis de grève lancé par l’intersyndicale du secteur éducation/formation (Isef), le 3 novembre dernier, l’on ne note aucune avancée quant à la volonté du pouvoir de prendre en compte les revendications des enseignants.

 

A 48 h du déclenchement de cette grève générale de cinq jours (du lundi 19 novembre au 23 novembre prochain inclus), le gouvernement continue de faire fi de leurs préoccupations. Du coté des enseignants, ce mépris les conforte dans leur conviction d’aller à la grève pour faire plier le régime Ouattara qui ne veut pas entendre parler de reclassement, de bonification indiciaire, d’indemnités contributives de logement. Selon les responsables de l’Isef qui revendique plus d’une trentaine de syndicats, la grève aura bel et bien lieu lundi prochain.

 

Pour l’intersyndicale, le forum social de Grand-Bassam, n’était que de la pure diversion. Les problèmes de fond rangés dans les tiroirs, les revendications non négociables remises sans raison et maladroitement au goût du jour. « Depuis plusieurs mois, les enseignants survivent à cause d’une rémunération qui les engluent dans les abîmes de la misère et du désespoir. Le moment est venu pour eux de se lever et lutter pour l’amélioration de leurs conditions de vie » affirme un responsable de l’intersyndicale.

 

Pendant pratiquement une semaine, les enseignants entendent fermer tous les établissements préscolaires, primaires et secondaires publics pour arracher au pouvoir quatre revendications majeures. Le paiement de la seconde moitié de la bonification indiciaire et le rappel y afférent ; le paiement de la seconde moitié des effets financiers du reclassement indiciaire et le rappel y afférent ; le paiement du reliquat de l’indemnité de logement des instituteurs et le rappel y afférent ; et enfin le paiement de la dernière tranche du rappel de Cap 1988 à 1992. En clair, les revendications exécutées partiellement sous le régime Gbagbo doivent être satisfaites à 100%, tel est l’exigence des travailleurs sous Ouattara.


Charles Bédé

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