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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 08:31

 

 

CHERS PATRIOTES ET RESISTANTS IVOIRIENS, MES CHERS COMPATRIOTES ;

 

LETTRE OUVERTE.

 

J’ai longtemps hésité cette fois-ci avant de prendre ma plume. Mais le nouveau rebondissement dans la crise ivoirienne et la gravité du contexte qui prévaut au sein des mouvements des Patriotes et Résistants, en Côte d’Ivoire, au Ghana et surtout en Europe, exige que j’élève la voix pour dire : ASSEZ !!!

 

En effet, depuis le 17 janvier 2013, date à laquelle le président du Congrès Panafricain pour la Justice et l'Egalité des Peuples (COJEP), le ministre Charles BLE GOUDE, a été arrêté puis extradé du Ghana où il était en exil, vers la Côte d'Ivoire, j’observe comme tous les Ivoiriens et comme les amis de la Côte d’Ivoire, les Africains comme les Occidentaux, que le noble combat de M. Laurent GBAGBO, son idéal pour la Côte d’Ivoire et pour l’Afrique, est gravement en train d’être dévoyé par certains de ses Fils.

 

Partie du Ghana où la majeure partie des leaders traditionnels de la galaxie patriotique subissent l’exil à nous imposé par le régime sanguinaire et dictatorial de M. Alassane Dramane Ouattara et ses alliés du RHDP, avec leurs FRCI et dozos, la division a immédiatement gagné l’Europe, notamment le Royaume-Uni et la France. Je vois des leaders s’attaquer par médias interposés, s’accuser, s’insulter et même démissionner de leur mouvement. Des comportements infantiles et puérils qui perturbent sensiblement nos compatriotes en Côte d’Ivoire et commencent à jeter dangereusement le désarroi et la démotivation dans le combat historique que nous menons tous pour notre pays.

 

Alors, parce que je suis aussi victime et à la fois responsable à mon niveau de la tragédie qui s’abat sur notre Nation, je dis aux uns et aux autres : ASSEZ !!!

 

Je me permets de rappeler à tous et à chacun, que des milliers d’Ivoiriennes et d’Ivoiriens ont péri sous des bombes françaises ou onusiennes, sous les balles assassines des rebelles et des dozos FRCI, en provenance de Duekoué, jusqu’à à Abidjan où les massacres ont été généralisés et délibérément orientés contre ceux qu’on a qualifié de pro-Gbagbo. Ils les ont exterminés devant la résidence présidentielle à Cocody-les-Ambassades, à Yopougon, à Abobo, à Koumassi…, ainsi qu’à l’intérieur du pays, à Divo, à Gagnoa, à San-Pedro, à Tabou… Le dernier groupe à être tué en masse s’était réfugié dans le camp de Nahibly ; sans compter les enlèvements et exécutions sommaires que l’on découvre çà et là dans le pays quotidiennement.

 

Ils sont tous morts, parce qu’ils aimaient leur pays. Ils sont tous tombés, parce qu’ils défendaient la souveraineté et la légalité constitutionnelle de la Côte d’Ivoire incarnées par le Président de la République Laurent GBAGBO. Alors, de grâce, par respect pour tous ces morts, ASSEZ !!! Arrêtons de jouer avec les souffrances et douleurs de nos compatriotes ! Arrêtons de donner l’impression au monde et à l’Afrique que nous ne sommes plus capables d’aller jusqu’au bout ! Refusons d’admettre et de soutenir que M. Laurent GBAGBO est incarcéré à la CPI pour rien !

 

Arrêtons de nous entre-déchirer inutilement et pensons toujours à la Côte d’Ivoire que nos aïeuls nous ont léguée et que M. Laurent GBAGBO a dignement et fièrement servie après Feu le Président Félix HOUPHOUËT BOIGNY. Car la Côte d’Ivoire, les Ivoiriennes et les Ivoiriens continuent d’espérer en NOUS TOUS, pour les libérer et leur offrir le meilleur. Or, le régime qui règne actuellement dans le pays fait plutôt reculer le bonheur chez nos compatriotes. M. OUATTARA et son régime doivent arrêter de rêver et de nous distraire : ils ne toucheront point à M. Charles BLE GOUDE ; c’est dans leur propre intérêt !

 

Et notre combat, contrairement à ce qu’ils pourraient penser, ne faiblira jamais, tant qu’ils continueront de traquer, d’arrêter et d’emprisonner abusivement ou d’exécuter nos concitoyens, tout en ruinant et en pillant les richesses de notre pays avec leurs amis et frères de la France et du Burkina-Faso. Je NOUS invite donc, Ivoiriennes et Ivoiriens, à la SERENITE et à l’UNION. Je NOUS invite donc, Frères et Sœurs de lutte, du Ghana, de l’Angleterre, de la France, comme de la Côte d’Ivoire, ainsi que tous les mouvements de la Résistance patriotique, à la Réconciliation interne et au Rassemblement.

 

J’invite enfin, individuellement ou collectivement, tous les Leaders de la Résistance patriotique en Europe, à se retrouver à La Haye, le 19 février 2013, pour une importante concertation, à la faveur du procès du Président Laurent GBAGBO qui s’ouvre. NOUS AVONS LE DEVOIR DE SERVIR NOTRE NATION ET NOTRE PATRIE, ET NON DE TRAHIR LE COMBAT ! A bon entendeur…

 

Fait à Milan, le 29 janvier 2013

Dr BOGA SAKO GERVAIS

·Enseignant-Chercheur à l’Université de Côte d’Ivoire ; ·

Membre de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) ; ·Président de la Fondation Ivoirienne pour Les Droits de l’Homme et la vie Politique (FIDHOP) ; · Auteur du livre publié à L’Harmattan en 2007 : « Les Droits de l’Homme à l’épreuve : cas de la crise ivoirienne du 19 septembre 2002 » et de « LA GUERRE D’ABIDJAN n’aurait jamais dû avoir lieu », avec pour sous-titre : « Et si M. Sarkozy avait trompé le monde entier sur la crise ivoirienne de 2010 ? » paru en Italie en 2012.

En EXIL en Europe.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 08:24

C'est assurément un signal fort que lance la procureure Fatou Bensouda aux autorités ivoiriennes en rendant public le document exposant les charges retenues contre Laurent Gbagbo. En balançant ce document, la Cour pénale internationale (Cpi) a voulu faire passer un message au président Alassane Ouattara : attirer son attention sur la responsabilité d'autres personnalités dans la crise post-électorale.

 

Le faisant, la Cpi interpelle le chef de l'Etat sur l'urgence de livrer tous ceux qu'elle soupçonne d'avoir commis des crimes durant ces événements. En effet, au delà du cas Gbagbo, qu'elle accable à coups d'événements ayant émaillé la crise post-électorale, la procureure Bensouda montre incidemment que d'autres figures de la vie politique ivoirienne ont elles aussi posé des actes qui mériteraient qu'elles soient traduites devant la Cpi. Le document est en effet truffé de faits accablants contre l'épouse de l'ancien chef de l'Etat, Simone Gbagbo ; le leader de l'ex-galaxie patriotique, Charles Blé Goudé et la hiérarchie militaire des ex-Forces de défense et de sécurité (Fds), en particulier l'ex-chef d'Etat-major, Philippe Mangou et le patron de l'ex-Cecos, Guai Bi Poin.

 

De ce beau monde qualifié d'entourage de Laurent Gbagbo, voici ce que dit notamment le document : « Tout au long de la crise postélectorale, GBAGBO a tenu des réunions et maintenu un contact régulier avec son entourage immédiat, dont Simone GBAGBO, Charles BLÉ GOUDÉ et les principaux commandants des FDS, afin de faire le point sur la Politique( celle consistant à se maintenir au pouvoir par la force, ndlr) et d’en coordonner la mise en œuvre ». Plus explicite, le texte précise : « Les ordres de GBAGBO et des membres de son entourage immédiat étaient transmis par les commandants des FDS à leurs subordonnés respectifs et exécutés par les forces pro-GBAGBO. Celles-ci ont fait usage du « répertoire complet de ce que les militaires [avaient] » y compris les « armes de guerre » pour disperser les manifestants. En conséquence, la mise en œuvre coordonnée de la Politique a abouti à des attaques systématiques et généralisées à l’encontre des civils pris pour des partisans de OUATTARA, et aux crimes reprochés en l’espèce ».

 

Par ces mots, la procureure souligne clairement que l'épouse de l'ancien chef de l'Etat, Blé Goudé et les chefs militaires des armées étaient tout aussi impliqués que Gbagbo dans les faits qui valent aujourd'hui à celui-ci de se retrouver devant la Cpi. En évoquant cela, la procureure Bensouda veut rappeler aux autorités ivoiriennes la responsabilité de chacun de ces acteurs dans la commission des atrocités qu'a connues pays. Par conséquent, laisse-t-elle sous-entendre, il serait juste que tous ceux qui ont trempé dans ce drame puissent répondre de leurs actes devant ce tribunal international, s'ils sont épinglés par la Cpi. En clair, la Cpi exhorte le gouvernement ivoirien à aller jusqu'au bout de son engagement à coopérer avec cette institution, en mettant fin à l'impunité à géométrie variable.

 

Assane NIADA

 

COMMENTAIRES DU BLOGUEUR FOU ; 

 

Il est fort dommage que Madame La Procureure Fatou Bensouda n'ait pas les mêmes exigences envers les anciens Com'zones, envers Soro Guillaume et envers Ouattara !! 

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 08:19

Instruite depuis Août 2012, l’affaire Koné Katina qui est jugée au Ghana et qui a déjà connu plusieurs rebondissements serait loin de connaître un dénouement. Interpellé, puis libéré sous caution, puis à nouveau arrêté, puis emprisonné, puis relâché et patati et patata…Le ministre Koné Katina qui était la semaine dernière devant le juge unique du tribunal communal de Ossu (centre d’Accra), y était à nouveau hier mardi 29 janvier 2013.

 

 Et c'est sans surprise que nous apprenions d’une source depuis Accra, que « c’est bien aujourd’hui que le procès véritable du ministre Katina débute ». Et de poursuivre : « L’accusation, c'est-à-dire l’Etat de Côte d’Ivoire, qui est représenté par un policier ghanéen, a exposé sur les faits reprochés au Ministre et concernent les pillages de plusieurs banques ivoiriennes. Le 13 février a été fixé pour entendre la Défense du Ministre ». Comme on le voit, l’Etat de Côte d’Ivoire qui n’avait aucune preuve contre Katina, sinon qui était incapable de traduire l’acte d’accusation en anglais, retrouve ici subitement ses esprits. Et parle avec détails des allégations contre l’ex ministre de Laurent Gbagbo.

 

Aussi en fixant la date du 13 février, c-à-d à moins d’une semaine de l’ouverture de l’audience de Gbagbo à la Haye, les autorités ghanéennes qui seraient depuis peu de connivence avec l’Etat ivoirien voudraient gagner ici du temps, en faisant traîner un dossier qui à l’origine serait vide, juste pour détourner le porte-parole de Gbagbo du procès de son mentor. Le calendrier est tellement bien ficelé que d’autres procès pourraient avoir lieu en Côte d’Ivoire et concernant les autres prisonniers politiques proches de Laurent Gbagbo. Ce qui émietterait la vague de mobilisation et désorienterait les esprits.

 

Mais une chose est certaine, si tel est que le Ministre Koné Katina a dévalisé toutes les banques africaines ou que tous ces prisonniers, aient commis pour crime leur participation à un gouvernement « illégal », la force de loi nous démontrera durant les débats qui auront cours à la CPI à partir du 19 février 2013, qui a réellement gagné les présidentielles de novembre 2010 en Côte d’Ivoire. Pour nous, la réponse à cette question est la clé de voute pour tous les autres procès, qu’ils soient en Côte d’Ivoire ou ailleurs.

 

Et Me Emmanuel Altit devra nous faire ce plaisir qui en notre sens pourrait être un préalable à tout débat dans l’affaire le procureur contre Laurent Gbagbo. Dans nos prochaines publications nous donnerons notre compréhension du document de notification des charges retenues contre Laurent Gbagbo qui nous semble très intéressant ! Et dont l’explication de texte pourra faire sourire mon fils qui est actuellement en classe de CM1 !

 

P.kouhon/ Eventnews Tv

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 08:16

Le leader des jeunes patriotes sous Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, est attendu, ce matin, au bureau du doyen des juges d’instruction, Cissé Makouéni. C’est au tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau. Blé Goudé, arrêté au Ghana, puis extradé en Côte d’Ivoire, avait été inculpé le lundi 21 janvier et placé sous mandat de dépôt.

Il a été retenu contre lui des chefs d’accusation, entre autres, de crimes de guerre, d’assassinats, d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de vols de deniers publics en réunion. Ce matin, 9h, il devrait être entendu sur le fond des accusations en présence de ses avocats qui, une semaine plus tôt, s’étaient élevés contre une « procédure irrégulière et illégale ».

 

Ils disaient, surtout, ignorer le lieu où se trouve leur client après que ce dernier a été placé sous mandat de dépôt. Charles Blé Goudé se trouvait en exil depuis la crise post-électorale de 2010-11. Le mouvement politique qu’il avait mis en place s’est mué, récemment en parti politique, et se dit : Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep). L’ancien leader estudiantin avait été arrêté le jeudi 17 janvier à Tema (Ghana) et conduit à Abidjan, par la route.

 

Kisselminan COULIBALY

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 08:11

«On a détruit tous nos biens et nos sœurs et frères sont en exil. Ceux qui sont restés n’ont plus rien. Mais nous ne devons pas nous taire. Les militants du Fpi ne doivent pas se comporter comme si rien ne s’était passé. Ayons conscience que Gbagbo est à La Haye», a déclaré, samedi dernier, Marie-Odette Lorougnon Gnabry. Elle rencontrait à l’ancien Qg de campagne de Laurent Gbagbo sis à Attoban les responsables des structures du Fpi de Gagnoa.

Le secrétaire national chargé de la région du Fromager, le secrétaire général de la fédération et des cadres militants ont échangé avec la 2ème vice-présidente du Fpi sur la vie de leur parti et particulièrement des structures dans la région. Il ressort que ces structures ne sont pas animées du fait de la psychose qu’entretiennent les Frci. Ces forces, au dire des militants, commettent des exactions sur les partisans de Gbagbo. Les Frci et les dozos, expliquent-ils, qui ont investi les villages et hameaux à la faveur de la crise, terrorisent les populations. Les militants arrivés de Gagnoa ont demandé que la direction du parti réagisse en se montrant plus solidaire chaque fois que des militants sont violentés à l’intérieur du pays.

 

Selon eux, quand la direction du Fpi observe le silence sur ces excès, cela est de nature à décourager. Il a été, en outre, signalé à la 2ème vice-présidente du Fpi que, malgré ces abus dont ils sont victimes, des militants et des villageois ne savent pas quelle attitude adopter pour les élections municipales et régionales. N’ayant aucune idée de la position du parti, ont-ils dit, certains s’inscrivent sur des listes ou sont en campagne pour des candidats. «Le parti discute avec le pouvoir. Mais, pour le moment, le Fpi ne va pas aux élections. Dans tous les cas, le parti dira sa position à la fin des discussions en cours. Pendant que le monde entier se bat pour Gbagbo, les militants ne doivent pas se bousculer pour ces élections pour leurs propres intérêts», a-telle fait remarquer.

 

Avant d’exhorter à la lutte. «Nous devons nous battre pour ramener la sécurité dans nos contrées. Nous avons en face de nous une brutalité sauvage. Mais soyons forts pour aller de l’avant !», a-telle indiqué. Avant la rencontre avec les militants de Gagnoa, la vice-présidente s’est entretenue avec les militants de la région des Lagunes.

 

Affaire Blé Goudé

 

Profitant de cette rencontre, Marie-Odette Lorougnon s’est prononcée sur l’arrestation de Blé Goudé. «Pourquoi doit-on chercher des deals partout ? Ce pouvoir qui a toujours cherché Blé Goudé comme son ennemi juré ne peut pas faire un deal avec lui. Toute la rumeur qui circule me fait mal. Nous devons être solidaires de Blé Goudé. Que le peuple ivoirien ne se trompe pas de combat. On entend des gens dire que Blé n’est pas un militant du Fpi. Mais il a fait plus que le militant du Fpi. Il a battu le pavé dans son soutien à Gbagbo. Pour quel intérêt ferait-il un deal ? J’exhorte à une union sacrée autour de Blé. Nous continuons nos recherches à notre niveau et ne savons pas où il est détenu. Blé n’a rien fait. C’est plutôt Alassane Ouattara qui applique son programme qui consiste à arrêter et à emprisonner», estime Marie-Odette Lorougnon.

 

Benjamin Koré

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 08:05

Alassane Ouattara sera-t-il candidat à la présidentielle de 2015 ? Des sources concordantes au sein du Rhdp croient savoir qu’à 73 ans, dans deux ans donc, l’actuel chef de l’Etat, qui aurait une santé précaire, disent-elles, pourrait s’abstenir d’aller, de nouveau, au «front». D’où la bataille de succession qui s’est ouverte en 2012 et qui s’intensifie actuellement au sommet de l’Etat.

 

Dans l’arène, trois personnalités, toutes proches de M. Ouattara, se signalent. Il s’agit de Guillaume Soro Kigbafori, Hamed Bakayoko et Jean-Louis Billon.

 

Si Soro et Bakayoko ont déjà engagé la bataille à fleurets mouchetés, Jean-Louis Billon, quant à lui, observe. En faisant le mort. Selon une source proche du régime Ouattara, «c’est par pure stratégie». Avant de faire les révélations suivantes : «C’est le candidat de la France et le Président Ouattara le sait. C’est d’ailleurs pour qu’il s’imprègne de l’action gouvernementale et de la gestion de l’Etat qu’il a été nommé ministre sur insistance de la France. Ensuite, il sera élu président du Conseil de la région du Hambol (nord du pays, ndlr). Cela devrait se faire sous la bannière Rdr. Le président Ouattara y avait souscrit. Mais il y a la grogne des militants du Rdr. Cependant les choses se feront autrement, vous verrez. Jean-Louis Billon avance à petits pas selon un chronogramme bien établi».

 

Toujours au dire de notre source, «pour le moment, avant les futures présidentielles, il songe à des alliances politiques avec des partis importants de l’échiquier national et son beau-père, Charles Gomis (actuel ambassadeur de Côte d’Ivoire en France), qui entretient de bons rapports avec de grandes formations politiques telles que le Fpi, le Rdr et le Pdci, lui sera d’un appui inestimable». La bataille pour les potentiels alliés, c’est sous ce prisme qu’il faudra voir, au dire de ce haut cadre du Rhdp, l’affaire Charles Blé Goudé. Dans laquelle Hamed Bakayoko et Guillaume Soro semblent se bouffer le nez sous le regard complice d’Alassane Ouattara.

 

La victime, Blé Goudé, est prise dans les serres d’une dictature, championne en violations des droits humains, mais cautionnée par la communauté internationale. Avec à sa tête, l’Onu de Ban Ki-Moon. Hamed Bakayoko voudrait visiblement neutraliser au plus vite son adversaire Guillaume Soro. Quant au Secrétaire général de l’ex-rébellion armée et actuel président de l’Assemblée nationale, à qui certaines sources au sein du Rhdp attribuent une fortune colossale oscillant entre 300 et 400 milliards de fcfa, il affiche un engagement à toute épreuve dans ses ambitions présidentielles. «Je n’ai aucun parrain, je me suis moi-même forgé et je sais où je vais», aurait-il confié à une source au cours d’une rencontre.

 

Au moment où des rumeurs folles attribuaient à son épouse, la paternité du chantier jouxtant le stade Houphouët-Boigny où s’est produit le drame de la fête de la lumière, dans la nuit du 31 décembre 2012 au 1er janvier 2013. Un drame ayant fait 63 morts et de nombreux blessés. Evidemment ce chantier n’appartient pas à Mme Guillaume Soro née Tagro. Pour des proches de M. Soro, ces rumeurs ont été orchestrées par des officines proches de M. Hamed Bakayoko. «C’est archi-faux», réagit-on au ministère de l’Intérieur. Une situation qui dévoile, somme toute, l’ampleur de la bataille de succession à Alassane Ouattara. Les adversaires ne se font aucun cadeau.

 

Une guerre qui a déjà gagné le Rdr où les anti-Soro, au nombre desquels figurerait en bonne place, Amadou Gon Coulibaly, un des hommes forts de l’actuel régime, ne voudraient pas voir Guillaume Soro prendre le contrôle du parti. Pour eux, Soro est «un ambitieux venu d’ailleurs». Ils préfèrent plutôt que le Rdr revienne à un «fils du parti». Allusion faite à Hamed Bakayoko. Qui lorgne aussi, affirment des sources proches du pouvoir, vers la présidence du Rdr.

 

Didier Depry

didierdepri@yahoo.fr

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 07:56

C'est aujourd'hui, mardi 29 janvier 2013, que Justin Koné Katinan, l'ancien ministre du budget de l'ex-chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, sera entendu sur le fond par la justice ghanéenne relativement aux nouvelles charges qui lui ont été signifiées le jeudi 17 janvier 2013. A savoir, ''Conspiration de vol, et vol en tant que ministre du budget de la République de Côte d'Ivoire''.

 

L'audience de ce jour est très attendue tant à Accra qu'à Abidjan dans la mesure où elle intervient après que le Ghana a exécuté, le même 17 janvier dernier, le mandat d'arrêt international lancé par les autorités ivoiriennes à l'endroit de Charles Blé Goudé, ex-leader des jeunes Patriotes ivoiriens. Celui-ci, faut-il le rappeler, a été arrêté à Théma non loin d'Accra et extradé vers la Côte d'Ivoire, le lendemain 18 janvier 2013.

 

Aujourd'hui, il est question de savoir si Koné Katinan qui est recherché par Abidjan, sera lui aussi extradé vers la Côte d'Ivoire comme le souhaitent les autorités ivoiriennes depuis plusieurs mois. Avec les débats sur le fond, qui débutent aujourd'hui, c'est un nouveau virage qui s'annonce et le sort du Porte-parole de Laurent Gbagbo pourrait être connu dans les heures qui viennent. Le 17 janvier dernier, le juge ghanéen avait renvoyé l'affaire à aujourd'hui, et demandé à l'accusation, de mettre à la disposition de l'Avocat de Koné Katinan, les éléments de preuve de l'Etat de Côte d'Ivoire. Cela, pour permettre à la défense de l'ex-ministre du budget du Gouvernement Aké N'Gbo, de se préparer.

 

Par ailleurs, le juge ghanéen devait établir la correspondance des charges pour voir si elles sont punissables par le code pénal du Ghana et de la Côte d'Ivoire. Ces préalables ont-ils été levés ? On n'en sait pas plus. Si elles l'ont été, l'audience de ce jour se déroulera certainement de façon normale. Le cas échéant, on pourrait assister soit à un nouveau renvoi de l'affaire soit à la prononciation d'un non lieu par le Tribunal ghanéen.

 

Koné Katinan, pour mémoire, a été arrêté par la police ghanéenne à l'aéroport d'Accra, pour la première fois, le 24 août 2012 alors qu'il revenait d'un voyage en Afrique du sud. Il a été libéré sous caution mi-septembre avant d'être arrêté de nouveau le 28 du même mois. Ensuite, l'ancien Directeur du Cadastre de Côte d'Ivoire, a été relaxé sous condition, la justice ghanéenne s'étant déclarée incompétente à le poursuivre pour des accusations de ''meurtres''.

 

BAMBA Idrissa

 

COMMENTAIRE DU BLOGUEUR FOU :

 

Quel Ministre du Budget n'a pas été tenté de se servir ? Que celui qui ne l'a jamais été s'approche et le dise clairement a haute voix !! Koné katinan n'a fait qu'éxécuter les ordres d'un gouvernement légal même s'il n'était pas reconnu par ADO et la communauté internationale. Le gouvernement d'ADO au golf Hôtel était risible et sans moyens, c'est pourquoi il fallait dégommer le Président Laurent Gbagbo le plus vite posssible ! Il fallait de l'argent pour les soldats et les mercenaires et autres miliciens !! 

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 20:24

On ne peut que faire une part belle (lire P.11) à notre intrépide ministre auprès du Président de la Répu-blique, chargé de la Défense. Lequel, lors de sa tournée de sensibilisation dans la région d’Agboville et au cours d’un échange avec les chefs de Grand Yapo, a usé d’un langage fort imaginé pour justifier les actes de barbarie commis par un détache-ment des Frci le 16 décembre der-nier : « Si un voleur sort de chez vous et que l’on vous indique qu’il est entré dans le marché, vous allez à sa recherche». Evide-ment ! « Je suis désolé si les populations de Grand Yapo ont été bousculées mais il fallait que nous fouillions le village (…)


C’est pourquoi, on vous dit que la guerre ce n’est pas bon ».« Bousculer » ? « Fouiller » ? Planter «des couteaux dans les fesses » de pauvres villageois. Piétiner des repas de mariage. Voler des canettes de bière. Voler des motos. Voler la recette (3 millions) du gérant de la poissonnerie du village. Tabasser des vieilles femmes… monsieur le ministre, ce sont des actes de banditisme que vous devriez avoir honte de justifier.


Josée N’ Gora
L’Eléphant déchainé

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 19:27

Avec le soutien de l’Agence française de Développement (Afd), dans le cadre du dispositif institutionnel du contrat de désendettement et de développement (C2d), l’Etat s’est engagé à honorer les paris pris. Notamment le paiement de certaines dettes dues aux opérateurs économiques.

 

Conformément aux modalités d’application et de la mise en œuvre du C2d, 6.7 milliards de Fcfa ont pu être décaissés sur les 16.4 milliards de Fcfa de l’aide budgétaire l’année dernière. Pour Mme Nialé Kaba, «le traitement du stock de la dette intérieure en 2013 devrait donner le ton. Ainsi, l’Etat, par le biais du Trésor public, devra honorer ses engagements, de façon régulière afin de maintenir la qualité des relations avec ses partenaires.

 

L’objectif visé à travers ces différents paiements est le respect de l’engagement des 90 jours de la dette aux fournisseurs (…), la dynamique de croissance économique. Les secteurs bénéficiaires sont l’éducation, la santé et l’environnement». Ainsi, dans le secteur de l’éducation nationale, près de 800 millions ont été payés à l’Institut national Polytechnique Félix Houphouët-Boigny.

 

Dans le secteur de la santé 2 milliards de Fcfa ont été payés en 2012, sur 45.8 milliards à la pharmacie de la santé publique (Psp). Pour les Chu de Bouaké, Cocody, Treichville et Yopougon, le paiement total s’élève à 1.3 milliards. Les autres Établissements nationaux publics (Epn) de la santé ont été financés à plus de 621 millions de Fcfa. L’assainissement de l’environnement a été aussi pris en compte pour 1.9 milliards de Fcfa.

Bamba M.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 17:59

Fatou-BENSOUDA.jpg

Fatou BENSOUDA procureur de la Cour Pénale Internationale : Une honte pour l'Afrique.
Nous avons presque le même âge, Fatou et moi... Des femmes d'origine Africaine, nées bien après les indépendances, c'est-à-dire que ni elle ni moi, n'avions connu l'esclavage, la colonisation et encore moins le code de l'indigénat !


Pourtant, pourtant Fatou Bensouda apparaît chaque jour un peu plus comme une pauvre chose, une Africaine au cerveau encerclé de chaînes, aux pieds liés, pliée sous le poids des coups de fouet donnés par le maître. Elle obéit au doigt et à l'oeil à tous les désidératas de ceux qui piétinent et avilissent l'Afrique. Il est à craindre qu'elle serait prête à brader son pays, à soumettre son peuple si l'Autre le lui demandait. Elle se montre aussi zélée qu'une ânesse folle, sautillant de droite à gauche, s'activant avec une telle fougue afin de recevoir l'approbation du colonisateur. Elle est prête à vendre son âme au diable et à ses cornes pour quelques pépites de chocolat par eux jetées, oublieuse que c'est sa terre natale qui produit le cacao.


Et la voilà à harceler Laurent Gbagbo parce qu'ainsi le veut le Maître, à vouloir le garder en prison, parce que le maître souhaite se débarrasser de tous les négrillons empêcheurs d'exploiter en toute quiétude.


Toute honte bue, notre Fatou BENSOUDA, grosse parce qu'emplie des restes d'une mauvaise soupe du maître, vient de jeter son dévolu sur Simone Gbagbo, une femme africaine hors pair, une extraordinaire militante, grande défenderesse de l'Afrique. Une insoumise ! Une rebelle ! Une femme de caractère ! Des qualités qui font hélas défaut à BENSOUDA. La voilà à réclamer à cris et en aboiements le transfèrement de cette brave Simone à La Haye.


Mais qu'a-t-elle donc fait Simone ? Rien. Oh, si ! Elle a eu la mauvaise idée d'être l'épouse de Laurent Gbagbo. Mais encore ? Elle pourrait se présenter à la présidentielle de 2015, ce qui empêcherait l'exploitation gratuite du cacao Ivoirien, du pétrole ivoirien, du diamant ivoirien, car à ne point en douter, Simone ne le permettrait pas !


Et la Bensouda, croit qu'elle existe alors qu'en réalité elle n'est rien d'autre qu'une esclave, une contremaîtresse des prisons pour nègres. Elle se donne des airs, la pauvresse. Elle se dit que si le maître est content, alors tout va bien dans le meilleur des mondes. Et elle pousse l'absurde jusqu'à l'extrême ! Et elle trimballe dans les couloirs de la Haye son énorme ventre emplie d'une mauvaise soupe, expédie à Abidjan des injonctions de transfert... Bientôt, elle demandera que Soro soit transféré, que Ouattara soit transféré etc... etc... Toute prête à vider l'Afrique de ses enfants.... Parce qu'elle pense Fatou Fatoumata Bensouda que l'Afrique est géniale mais sans ses enfants. Parce qu'elle pense la Fatou aux joues toutes enflées de mauvaise soupe que nul ne s'opposera aux tristes desseins de ses maîtres. Parce qu'elle pense Fatou, la grosse Fatou que tout va très bien tant que son arrière train continuera à s'emplir de soupe.


Photo - dr   Texte - Calixthe Beyala (via son facebook)

PS : tribune parue initialement sur le facebook de Calixthe Beyala début décembre 2012

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  • : Blog créé à la suite de la crise post électorale en côte d'ivoire afin de me servir d'outil de compilation d'informations de toutes provenances.
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