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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 07:57

Sabri Lamouchi, le sélectionneur ivoirien, Zokora Didier, milieu défensif et Traoré Lacina ont co-animé hier une conférence  de presse au Royal Bakofeng stadium de Rustenburg avant Côte d’Ivoire- Togo comptant pour le premier match du groupe D de la CAN 2013 de football.D’entrée de jeu, le patron du banc technique des Eléphants a présenté ses deux poulains.

 

«  Je vous présente Zokora Maestro qui va participer à sa 6ème CAN et Traoré Lacina qui en est à sa première. Ce sont deux joueurs qui appartiennent à des générations différentes mais qui rêvent la même chose, gagner la CAN 2013 », a-t-il affirmé. Prié de dire si Traoré Lacina et lui qui feront leur baptême du feu pour une phase finale de CAN, Lamouchi a répondu avec beaucoup de pertinence : «  La question n’est pas de savoir si Lamouchi va s’en sortir ou que Traoré Lacina va s’en tirer à bon compte. La question est de savoir si la Côte d’Ivoire va gagner la CAN 2013. Ce qui nous importe, c’est cela. Ramener à tout prix la coupe à Abidjan ? Dire que nous allons le faire à tous les coups, ce serait mentir. Tout faire pour y parvenir, c’est cela notre objectif ».

 

Commentant le match d’aujourd’hui contre les Eperviers du Togo, le sélectionneur ivoirien n’a pas donné dans la fanfaronnade. «  Le Togo sera difficile à jouer. Mais c’est sûr que nous aurons des solutions. On a travaillé pour cela. Le match de demain (Aujourd’hui) va nous situer. Le discours que je tiens à mes joueurs est que la rencontre ne sera pas une partie de plaisir », a indiqué Lamouchi.  Avant de réagir à une question d’un confrère qui place la Côte d’Ivoire  parmi les favoris de la compétition.«  C’est vous qui dites que la Côte d’Ivoire est favorite. Concernant cette CAN,  je ne crois qu’il n’y ait que la Côte d’Ivoire comme favori. L’Afrique du Sud en tant que pays organisateur, le Ghana, la Zambie, le Mali sont capables de monter sur le podium… Quand on est favori, il y a les mots et il y a les actes. Les Eléphants sont la meilleure équipe d’Afrique, mais mon souhait est que la Côte d’Ivoire soit la meilleure équipe du tournoi », a confié Lamouchi qui s’est fait fort de préciser à un journaliste que «  les 23 joueurs que j’ai sous la main ont un potentiel intéressant. C’est collectivement que la Côte d’Ivoire va gagner quelque chose. Ce n’est pas un individu qui gagnera le titre ».

 

Pronostiquer pour l’autre rencontre de poule devant opposer  l’Algérie à la Tunisie relève d’un exercice qui ne lui sied pas trop : « Difficile de pronostiquer quand ce n’est pas votre équipe. Le match le plus important pour moi pour l’heure, c’est celui contre le Togo. Algérie- Tunisie, je n’en espère rien. Je serai comme vous dans les tribunes pour voir la rencontre », a tranché Lamouchi.Zokora Didier Maestro, lui, a fait la déclaration suivante : «  C’est un plaisir pour moi de jouer ma 6ème CAN. Le match le plus important sera contre le Togo qui sera motivé, donc difficile à jouer. Mais nous aurons notre mot à dire. Ce ne sera pas la catastrophe si on ne gagne pas demain (Aujourd’hui)… On a mûri, on va jouer pour gagner. Nous ne pensons pas négatif ». Le longiligne avant- centre des Eléphants, Traoré Lacina, s’est lui voulu plus optimiste quant à l’issue finale de la CAN 2013 de football. « Je pense que cette CAN va nous sourire », a-t-il tranché.

Roger Okou Vabé
 envoyé spécial en Afrique du Sud
rogerokou@yahoo.fr

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 07:54

Une pénurie de gaz butane menace les ménages. Et pour cause, les revendeurs réunis au sein du Syndicat ivoirien des revendeurs de gaz (SIRGAZ), ont débrayé depuis le 15 janvier dernier.


 ''Notre préoccupation de voir notre marge bénéficiaire à la hausse de façon significative n'ayant pas été prise en compte, nous avons voulu marquer un arrêt de travail dès le 03 janvier 2013. Mais après deux rencontres au ministère du Commerce, de l'artisanat et de la promotion des PME, notamment le vendredi 04 et lundi 07 janvier 2013, nous avons décidé la levée du mot d'ordre de grève'', écrit un communiqué émanant dudit syndicat qui est parvenu à notre Rédaction.


Malheureusement, déplore Évariste Gballou, Secrétaire général du SIRGAZ, force est de constater que le 14 janvier dernier, des agents du ministère du Commerce accompagnés par des éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), ont sillonné les communes d'Abidjan pour procéder à la mise sous scellé de plusieurs magasins. Cette situation n'a pas été du tout du goût des revendeurs ; de sorte que ceux-ci ont ''décidé depuis le mardi 15 janvier 2013 d'un arrêt de travail jusqu'à nouvel ordre''.

 

G. DE GNAMIEN

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 07:52

Le vendredi 18 Janvier 2013, au moment où, prenant la mesure des critiques et autres prises de position de nombre d’acteurs politiques internationaux - à commencer par le Conseil de Sécurité des Nations-Unies - qui exigent des réformes électorales avant les prochaines élections municipales et régionales, le gouvernement a, enfin, ouvert officiellement le dialogue direct avec le FPI, la Direction du Parti a appris - par voie de presse – l’arrestation et l’extradition ultra-rapide de M. Charles Blé Goudé, ancien ministre du gouvernement Aké N’Gbo et président en exercice du COJEP, qui a été inculpé et placé sous mandat de dépôt, le lundi 21 janvier 2013.


Sans présager nullement de l’issue d’un processus de dialogue dont le monde entier espère qu’il doit permettre aux parties en présence de parvenir à des résolutions consensuelles, en rapport avec la loi fondamentale, le FPI :
-          Condamne l’arrestation et l’inculpation du leader du Cojep qui jurent avec les professions de foi de volonté d’aller à la paix et à la réconciliation.
-          Soutient que l’acte posé par le régime Ouattara est inutilement contre-productif.
-          Exige la libération immédiate de M. Charles Blé Goudé, pour donner davantage de chance au dialogue politique.


En sa qualité de parti ayant exercé le pouvoir d’Etat au nom du peuple de Côte d’Ivoire dans sa diversité ethno-socio-culturelle, le FPI s’interroge sur le sens politique et éthique d’un acte aussi incongru.


C’est pourquoi, le FPI invite alors toutes les bonnes volontés d’Afrique et du monde entier à s’impliquer courageusement dans la recherche d’une solution politique idoine à la crise ivoirienne en s’appuyant sur l’esprit et la lettre de la Résolution 2062 du Conseil de Sécurité de l’ONU, étant entendu que la politique actuelle de répression systématique ne saurait prospérer pour le plus grand bien des Ivoiriens.


Le FPI demande à ses militants et sympathisants de demeurer sereins et mobilisés et de ne pas céder à la panique créée par un contexte de terreur et de dérives autoritaires.


Le FPI, toujours favorable à son principe du « asseyons-nous et discutons », entend aller jusqu’au bout des négociations actuelles, dans l’intérêt bien compris du peuple Ivoirien, de tout le Peuple.


Fait à Abidjan, le 21 janvier 2013
Le Secrétaire Général par intérim & Porte-parole
Dr KODJO Richard

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 07:50

Charles Blé Goudé, proche de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, arrêté au Ghana et extradé la semaine dernière, a été inculpé lundi par la justice ivoirienne de "crimes de guerre", a-t-on appris de source officielle.


"Dans le cadre des procédures judiciaires ouvertes contre lui en Côte d`Ivoire, M. Charles Blé Goudé a été présenté ce matin au juge d`instruction (...). Il lui est reproché notamment les faits suivants: crimes de guerre, assassinats, vols en réunion, dégradation et destruction de biens d`autrui", selon un communiqué lu sur la télévision publique RTI.


Il "a été inculpé et mis sous mandat de dépôt", ajoute le texte, sans préciser son lieu de détention.


L`ex-chef des "jeunes patriotes" pro-Gbagbo a été arrêté le 17 janvier au Ghana et extradé le lendemain à Abidjan. Sa très rapide extradition a été jugée illégale par sa défense à Accra.


Visé par un mandat d`arrêt international émis par la justice ivoirienne pour son implication présumée dans les violences postélectorales de décembre 2010-avril 2011 qui ont fait environ 3.000 morts, il était en cavale depuis la fin de cette crise.


L`un de ses avocats a également évoqué un possible mandat d`arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).


Sous sanctions de l`ONU depuis 2006 et considéré par ses détracteurs et des ONG internationales comme responsable de nombreuses violences, Charles Blé Goudé a été régulièrement cité comme une cible possible de la CPI.


Laurent Gbagbo est détenu depuis fin 2011 à La Haye par la Cour, qui le soupçonne d`être "co-auteur indirect" de crimes contre l`humanité.

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 07:46

Arrêté, le jeudi 17 janvier dernier, à Téma, près d’Accra, Charles Blé Goudé a été extradé vers la Côte d’Ivoire à la vitesse d’un éclair. Alors que tout le monde le croyait encore détenu au Bureau national d’investigation (Bni), la DST ghanéenne, l’ancien ministre de la jeunesse du gouvernement Aké N’Gbo était déjà en terre ivoirienne. De sorte que très peu de gens ont réellement cru au communiqué laconique conjoint des ministères ivoiriens de la justice et de l’intérieur qui annonçait au journal de 20h, vendredi dernier, que Charles Blé Goudé était détenu en Côte d’Ivoire. D’autant que ledit communiqué ne précisait pas les conditions dans lesquelles l’extradition avait eu lieu encore moins l’heure d’arrivée et le moyen de transport utilisé. Mais surtout également parce que, jusqu’à présent, aucune image de Blé Goudé n’a été diffusée sur les antennes de ce qu’il est désormais convenu d’appeler Ado-Tv.

Changement de stratégie


Le pouvoir ivoirien avait habitué ses partisans à célébrer bruyamment ses prises de guerre par des images indécentes diffusées en boucle. Histoire de les convaincre qu’il travaille effectivement. Et qu’il ne se contente pas de bavarder comme l’affirmait le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko. C’est ainsi que les images de l’arrestation du Commandant de gendarmerie Séka Yapo Anselme dit Séka Séka avaient été abondamment diffusées. Il avait été montré le torse nu et visiblement maltraité.


Ce fut aussi le cas de l’ex-ministre de la Défense du régime Gbagbo, Moïse Lida Kouassi, lors de son extradition de Lomé (Togo) vers Abidjan. Il apparaissait comme une grosse prise de guerre. Et le ministre de l’intérieur, Hamed Bakayoko, avait même organisé un one man show télévisé au cours duquel il avait rassuré le monde entier sur la capacité du régime Ouattara à suivre à la trace tous ceux qui étaient susceptibles de fomenter des troubles.


Quelques mois plus tard, une série d’attaques visant essentiellement des cibles militaires étaient perpétrées à Abidjan et en plusieurs endroits de l’intérieur du pays démontrant à suffisance que la stratégie choisie par les nouvelles autorités ivoiriennes était totalement inopérante. Et qu’elle avait surtout eu le chic d’exacerber les tensions. Le pouvoir Ouattara a-t-il donc voulu changer de stratégie en observant une totale discrétion sur le cas Charles Blé Goudé ?

Les supputations vont bon train


En effet, le régime actuel n’ignore pas que Charles Blé Goudé dispose encore d’une bonne cote de popularité auprès de la jeunesse ivoirienne avec laquelle il a entretenu des relations d’amour ces quinze dernières années. L’image d’un Charles Blé Goudé enchaîné sur un lit d’hôpital avait contribué à discréditer le pouvoir d’Henri Konan Bédié qui avait fini par être balayé par un coup d’Etat en décembre 1999.


Charles Blé Goudé est aussi et surtout l’homme qui lança un appel historique de mobilisation contre l’armée française qui avait entrepris de démolir la flotte aérienne de l’armée ivoirienne en novembre 2004.


Le pouvoir ivoirien s’est peut-être dit que montrer des images de Charles Blé Goudé menotté aurait pu déclencher des mouvements incontrôlés à un moment où des mesures impopulaires prises par le gouvernement créent un terreau favorable à un soulèvement populaire.


Pourtant, certains veulent forcément voir dans cette extradition express, un arrangement entre le régime Ouattara et Charles Blé Goudé. Des rumeurs évoquent pêle-mêle un entretien téléphonique entre Zadi Gbapê (c’est le surnom de Blé Goudé) et Guillaume Soro à la veille de l’arrestation du premier nommé pour arranger l’affaire. Ces rumeurs vont plus loin en prétendant que c’est Wattao qui aurait accueilli Blé Goudé à son arrivée à Noé.


On prête, en effet, l’intention au pouvoir Ouattara de chercher à utiliser Charles Blé Goudé pour faire oublier Laurent Gbagbo. Ainsi, l’ancien leader de la jeunesse ivoirienne devrait être très rapidement remis en liberté afin d’aller en campagne pour la réconciliation nationale. C’est cette visée qui justifierait la discrétion du régime ivoirien sur le cas Blé Goudé.

La touche des services de renseignement

Toutes ces rumeurs pourraient cependant avoir été savamment distillées par les services de renseignement ivoiriens ou étrangers, en accord avec le pouvoir Ouattara, pour atteindre un objectif fondamental. Couper Charles Blé Goudé du soutien déterminant des cadres et militants du Fpi qui le verraient comme un traitre.


L’avenir permettra de savoir où est la vérité dans tout cela. En attendant, la seule vérité qui vaille, c’est que les réfugiés ivoiriens au Ghana sont désormais fragilisés. Puisque chacun d’eux peut à tout moment faire l’objet d’une extradition expéditive. Et si c’est le message qu’on avait voulu faire passer à travers le cas Blé Goudé ? Wait and see !


Augustin Kouyo

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 12:08

Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) a organisé un séminaire de formation à l’intention des commissions locales de la région des Lagunes le lundi 21 janvier 2013 au siège de l’Institution à Cocody . A l’ouverture des travaux, Charles Konan Banny a appelé ses hôtes à se mettre au travail.

Le président de la Cdvr a instruit les membres des six commissions locales de la région des Lagunes sur les objectifs qui leur sont assignés. Il s’agira pour ces commissions composées notamment d’hommes religieux, des jeunes et des femmes de la société civile à promouvoir la paix et le dialogue dans leurs différentes localités. «Il est temps que vous vous mettiez au travail. La réconciliation c’est l’affaire de tous. Il faut joindre l’acte à la parole. L’objectif est de créer les conditions pour que le plus grand nombre d’Ivoiriens participent à la réconciliation. Il faut donner la parole à ceux qui ont souffert», a conseillé Charles Konan Banny. Qui a fait remarquer que la réconciliation est une mission d’avenir.

 

C’est pourquoi, il a salué la présence significative dans les commissions locales des jeunes et des femmes. Ces dernières ont été invitées à redoubler d’ardeur pour ne pas prêter le flanc aux hommes qui estiment qu’elles ne sont pas disponibles. Au demeurant l’ex-gouverneur de la Bceao a insisté sur la nécessité pour les Ivoiriens de tourner le dos à la guerre qui engrange des sommes importantes. Il a cité l’exemple du Mali dont le coût de la guerre est estimé à 500 milliards de FCFA.

 

Pour CKB toute cette manne de guerre aurait pu contribuer au développement du pays, donc bénéfique aux populations. ‘‘La justice transitionnelle’’; ‘‘le mandat, les missions et le chronogramme d’actions de la Cdvr’’, ‘‘les causes profondes de la crise ivoirienne’’, ‘‘les consultations nationales’’, ‘‘audition des victimes et enquête’’ et ‘‘les missions des commissions locales’’ sont les grands thèmes sur lesquels ont été instruits les membres des commissions locales de la région des lagunes.

Touré Abdoulaye

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 12:02

S’inspirant de la crise militaro-politique de septembre 2002 à avril 2011, le roman ‘’Tout grand changement est un ouragan’’ est sortie récemment. L’auteur, Charles Nokan décrit une situation de guerre qui impacte négativement la cellule familiale.

 

Une famille asphyxiée économiquement du fait de la crise. Un pays où tout flambe sur le marché, où les foyers n’en peuvent plus : Parents et enfants au bord du gouffre. C’était ce que les Ivoiriens appelaient ‘’mort subite’’ (mangé une fois par jour). La situation étant intenable, certaines familles ont choisi le plus vieux métier du monde : la prostitution.

 

Mais tout n’est pas que lugubre dans le roman de Charles Nokan. Après le passage de l’ouragan, il faut bien que le pays, renaisse de ses cendres. Il y évoque donc une lueur d’espoir, un lendemain meilleur. Charles Nokan, Docteur en Philosophie et ès-Lettres et Sciences humaines des Universités de Poitiers (Paris) et Félix Houphouët-Boigny, trempe sa plume dans l’encre de l’histoire douloureuse de la Côte d’Ivoire pour interpeller les consciences.

 

Charles Nokan membre de l’ASCAD (Académie des Sciences, des arts, des Cultures d’Afrique et des Diasporas africaines) n’est pas à sa première écriture. ‘’Violent était le vent’’ (Roman), ‘’Abla Pokou’’ (théâtre), ‘’La voix de tous les peuples’’ (poèmes bilingue français/anglais), ‘’Les affres de l’existence’’ pour ne citer que celles-là. ‘’Tout grand changement est un ouragan’’ est un roman édité, publié et diffusé par les Editions ‘’L’encre bleue’’ du groupe EBSG. Ce livre est un résumé, une sorte de rétroviseur qui évoque la crise de 2002 à 2011. Le parcourir, transporte dans le passé sombre de la Côte d’Ivoire, débouchant sur l’espoir : celui de croire en une résurrection.

BT.

 

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 11:57

L’Intelligent d’Abidjan barrait à sa UNE du samedi 19 janvier 2013: «Qui a tué l’ambassadeur du Niger et son épouse ?». Dans cet article, L’IA a repris l’article d’un confrère belge qui a indiqué que les corps sans vie de l’ambassadeur du Niger Djibo Issaka et de son épouse ont été découverts au matin du vendredi 18 janvier 2013 à leur domicile d’Uccle à Bruxelles.

 

«Le parquet de Bruxelles a été avisé de ces décès. Un employé au domicile ucclois de l’ambassadeur du Niger et de son épouse a appelé la police locale hier vers 09h45 car il était sans nouvelles de ses employeurs. Il a ensuite téléphoné à la fille du couple, qui s’est rendue chez ses parents et a découvert les corps sans vie dans leur chambre à coucher », avait repris L’Intelligent d’Abidjan le samedi.

 

Le nouveau procureur de la République de Côte d’Ivoire Adou Christophe, qui a n’a pas encore mis en place une véritable cellule de communication autour de lui, s’est laissé emballer de loin, par la UNE. Sans avoir lu l’article, et pensant qu’il s’agissait de l’ambassadeur du Niger en Côte d’Ivoire, il a demandé séance tenante que L’IA soit entendu sur la publication de cet article qui paraissait, à première vue comme une fausse information, puisqu’à la lecture des autorités judiciaires, policières et politiques ivoiriennes, aucun diplomate du Niger avait été tué en Côte d’Ivoire.

 

Des autorités policières ont reçu des instructions pour enquêter sur le sujet. Après enquête preliminaire, le parquet se rend compte que non seulement l’information est réelle, mais que ce drame s’est passé en Belgique, soit à 6000 km de la Côte d’Ivoire. Au niveau de la communauté nigérienne vivant en Côte d’Ivoire, l’intuition fut la même. Plusieurs Nigériens pris de panique, avaient donné des coups de fil à leur ambassade en Côte d’Ivoire pour en savoir davantage sur ces décès. Tout est bien qui finit bien, tandis que l’enquête suit son cours en Belgique.

Dosso Villard

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 11:53

 

   

Les actes de l’atelier sur les mécanismes de protection des droits politiques et civils des citoyens en Côte d’Ivoire de même que la version numérique du recueil des instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l’homme, ont été remis au Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés publiques, le vendredi 18 janvier 2013.

Recevant ces documents, à savoir les actes sur les mécanismes de protection des Droits politiques et civils et le Recueil des instruments juridiques internationaux, le ministre Gnénéma Coulibaly a exhorté les organisations de défense des droits de l’homme à les vulgariser. «Cela s’avère indispensable au regard non seulement de l’ambition de la Côte d’Ivoire de devenir un pays émergent, respectueux des droits de l’homme à l’horizon 2020, mais aussi et surtout de satisfaire aux conditions du Millenium Challenge Corporation (MCC) nécessaire dans le cadre de la réduction de la pauvreté en Côte d’Ivoire à travers une croissance économique durable et un renforcement de la bonne gouvernance», a fait savoir Gnénéma Coulibaly, en présence de SE Mme Chantal de Varennes, ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire.

Qui ne reste pas indifférent de l’analyse des performances pour l’éligibilité de la Côte d’Ivoire au programme du Millenium Challenge Corporation (MCC). Celle-ci relève l’existence de certains handicaps, en dépit des efforts du gouvernement pour bénéficier d’appuis financiers, dont le montant varie entre 50 et 350 milliards de FCFA, de la part du Congrès américain. Mais, le hic, souligne les conclusions de l’agence de notation Freedom House, «la Côte d’Ivoire n’est pas une démocratie, l’élection en 2011, après de nombreux reports a été suivie de violence, chacun des deux candidats au deuxième tour s’est déclaré élu (…) la suspension des messages SMS du 31 octobre 2010 au 31 décembre 2011». Dans ce rapport de plus de quatre-vingt (80) pages, les experts chargés des questions des droits politiques et civils des citoyens et de gouvernance estiment que la Côte d’Ivoire a encore beaucoup d’efforts à faire, si elle souhaite être éligible au programme MCC. Ils ne peuvent donc attribuer une bonne note au pays tant que la corruption continue d’exister, tant que la justice continue de s’abstenir à poursuivre les actes de corruption, ou que les obstructions au processus de normalisation politique et au retour de la paix demeureront. Toujours au titre des raisons de l’attribution de mauvaises notes à la Côte d’Ivoire, le rapport relève : «Des personnalités impliquées dans des détournements des fonds sont blanchies par les enquêtes pour des motifs politiques ; le non respect de la liberté d’expression garantie par la Constitution ; les magistrats qui ne sont pas indépendant».

Concernant le point relatif aux magistrats, le rapport dénonce le fait que ceux-ci soient exposés à des interventions extérieures ou même qu’ils soient nommés sur la base de critères politiques. Selon le rapport, les mauvaises notes attribuées à la Côte d’Ivoire par rapports aux indicateurs liés aux droits politiques et libertés civiles 2011. Pour le prochain rapport, l’on garde tout de même l’espoir, quant aux efforts déjà réalisés par la Côte d’Ivoire, de mai/juin 2012 à mai 2013, en matière de consolidation de la démocratie, des libertés publiques et de la presse, d’indépendance de la Justice, seront prises en compte pour l’attribution de la note de la Côte d’Ivoire en vue de son éligibilité au MCC.
Olivier Dion

 

 

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 11:39

La mutuelle des agents de la SIR (MutaSIR) a renouvelé ses instances dirigeantes au cours d’élections survenues au mois de novembre 2012. Yao Kobenan Dongo a ainsi été réélu à la tête de la mutuelle pour un autre mandat. De même que le comité de gestion de l’entreprise qui comprend 9 membres.

 

L’investiture et la prestation de serment du nouveau bureau a eu lieu le jeudi 17 janvier dans l’enceinte de la société. Ce moment a été l’occasion pour le président réélu de saluer le respect du directeur général Camara Thomas pour la structure dont il tient les rênes. Durand ce mandat Yao Kobenan Dongo promet d’œuvrer à l’amélioration des conditions de vie des agents de la société à travers l’acquisition de logements pour les nouveaux agents ‘’Dans 2 mois, vous aurez des actions perceptibles’’, a-t-il déclaré.

Le président réélu a parlé en outre de la circulaire de l’UEMOA qui stipule que le volet santé des entreprises doit revenir aux mutuelles. Le directeur général Camara Thomas a, pour sa part, insisté sur l’importance des mutuelles dans la vie sociale en entreprise.

 

‘’Même en temps de crise, nous n’avons pas supprimé la subvention que nous accordions à la mutuelle. Elle était certes payée de moitié mais désormais ce sera la totalité’’, a promis Camara Thomas. Le dg par ailleurs président d’honneur de la mutuelle a invité le président réélu à œuvrer pour l’intérêt général et celui des agents de la société.

FO

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