Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 14:34

 

Dans cet entretien accordé à la radio française, Rfi, le reggaeman pro-Ouattara, Tiken Jah Fakoly, soutient qu’une victoire des Eléphants à la Coupe d'Afrique des nations (Can) de foot 2012 pourrait, selon lui, accélérer le processus de réconciliation nationale en Côte d'Ivoire.

S’il est vrai que les Ivoiriens continuent de traverser des moments difficiles depuis 2002 et qu’il faut qu’ils se réconcilient, Tiken Jah n’a pas le courage de reconnaître que cette situation désastreuse est amputable à la rébellion armée pro-Ouattara déclenchée en septembre 2002 et dont il s’est toujours fait l’héraut.

Ouattara est enfin parvenu au pouvoir, en avril 2011, dans des conditions catastrophiques avec l’aide militaire de la France.

Depuis cette date, les populations ivoiriennes vivent dans une grande insécurité entretenue par les Frci et les dozos, toutes des forces armées pro-Ouattara.Abidjan, la capitale économique, est en proie aux braquages, viols, pillages etc.

Même son de cloche à Yamoussoukro et les autres localités du pays.

Dans le grand Ouest (boucle du cacao), par exemple, les habitants vivent l’enfer. Certains ont dû fuir leurs villages incendiés par les dozos pour se réfugier en brousse ou dans des camps à Duékoué. Des cadres Ivoiriens, plus de 400, ont leurs comptes bancaires gelés par le pouvoir Ouattara sous le prétexte qu’ils sont proches du président Laurent Gbagbo.

Plusieurs dizaines de prisonniers politiques croupissent dans les géôles du nouveau régime ivoirien. Sans oublier que la France et le pouvoir Ouattara ont déporté à la Cpi, le Président Laurent Gbagbo, le 29 novembre dernier où il est détenu en toute illégalité. Des milliers d’Ivoiriens fuyant les exactions des forces pro-Ouattara, vivent en exil, depuis avril dernier, au Ghana, Liberia, Togo, Bénin, Guinée-Conakry etc.

Comme on le voit, la crise est si profonde que c’est moins une victoire à la Can 2012 que l’instauration d’une Justice équitable, de la démocratie véritable, du désarmement des milices du pouvoir, de l’Etat de droit, du dialogue politique etc. qui pourra réconcilier les Ivoiriens.

La victoire des Eléphants à la Can 1992 n’avait pas résolu la crise sociopolitique et économique dans laquelle se trouvait le pays. Et pour laquelle, les Ivoiriens réclamaient le changement. On se souvient qu’en 2005, le capitaine des Eléphants, Didier Drogba, avait lancé un appel à la réconciliation nationale à l’issue de la qualification du pays pour le mondial allemand en 2006.

Cet appel est resté vain. Tout comme un autre qu’il a lancé, après avoir reçu le Ballon d’Or africain, à Accra (Ghana). Quelque temps plus tard, l’attaquant de Chelsea s’est rendu à Bouaké, fief de la rébellion armée, pour présenter son trophée aux populations. En outre, il a obtenu que le match Côte d’Ivoire-Madagascar, dans le cadre des éliminatoires de la Can ghanéenne de 2008, se joue au stade de cette ville.

Des artistes ivoiriens ont même initié des caravanes pour la réconciliation nationale. Comme il fallait s’y attendre, parce que Laurent Gbagbo, à qui Tiken Jah voue une haine viscérale, était encore au pouvoir, il a brillé par son soutien à ces initiatives qui n’ont pas réconcilié les Ivoiriens.Aujourd’hui que son mentor, Alassane Dramane Ouattara, est au pouvoir, Tiken Jah fait feu de tout bois. En maniant à la perfection, la démagogie. Qu’ils arrêtent donc de désinformer l’opinion internationale. La fracture sociale est tellement abyssale en Côte d’Ivoire depuis avril dernier que ce n’est pas un sacre à la Can 2012 qui pourra constituer un sésame.

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 14:32

Dans sa parution du mardi 17 janvier le quotidien Nord Sud faisait état de ce que 60 personnes proches du président Laurent Gbagbo auraient fraudé sur l’état civil à Issia et qu’ils devaient répondre de ces faits. Et comme pour donner le ton Dogbo Gougbo Georges, ex Directeur régional de l’éducation nationale de Daloa, mais aussi vice président du conseil général d’Issia et Bodo Nahounou, sécrétaire général de préfecture à la retraite ont été arrêtés dimanche dernier à Issia par la police judiciaire et détenus à Abidjan.

L’arrestation de ces cadres continuent de susciter des interrogations tant dans leur région que partout ailleurs. Que leur reproche t-on exactement ! Sur quel document ont-ils fait du faux ou quels faux témoignages ont-ils fait pendant les audiences foraines. A la vérité, il s’agit d’une manipulation du RDR pour arrêter les personnalités ayant travaillé avec feu le ministre Désiré Tagro. Puisque comme tout le monde le sait les audiences foraines initiées à l’époque par les autorités ivoiriennes étaient une opération nationale.

Partout dans le pays et même dans les villages le gouvernement avait pris des dispositions pour déplacer les magistrats dans toutes les localités qui siégéaient avec des témoins dont des chefs de villages afin de permettre aux ivoiriens qui n’avaient pas d’extrait de naissance d’en avoir. C’est donc dans cette optique que l’ex ministre Désiré Tagro sans tenir compte de l’appartenance politique de ses populations a offert des timbres à des cadres de son département afin ‘établir des extraits de naissance à ceux qui n’avaient pas pu prendre part aux audiences foraines.

De sorte qu’ils puissent avoir des extraits de naissance et partant leur carte nationalité. Quoi donc de plus normal pour un cadre d’aider ses parents à se faire établir des pièces administratives peu importe son option politique. Et pourtant cela est de notoriété publique que les mairies tenues par le RDR ont distribué à tout bout de champ des extraits de naissance aux ressortissants de la CEDEAO

 

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 14:27

La direction commerciale de la Rti refuse de diffuser sur les antennes de la télévision ivoirienne le spot annonçant le meeting du Fpi pour ce samedi.

 

Alors que le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko avait donné l’assurance dans ce sens au ministre Michel Amani N’Guessan lors d’une rencontre.

Le mercredi 18 janvier, secrétaire national chargé de la communication du Fpi, Bamba Franck Mamadou prend rendez-vous pour rencontrer hier la direction commerciale de la Rti. Afin de faire passer le spot. Il se rend effectivement à la direction pour non seulement donner la cassette. Mais aussi payer les frais de diffusion. Grande fut sa surprise, le responsable du service Agenda, N’Dri soutient qu’il doit avoir d’abord l’accord de sa hiérarchie. Avant de faire diffuser le spot. Et qu’il ne peut prendre sur lui l’engagement de le faire.

Le secrétaire national chargé de la communication ne voit aucun inconvénient. Ainsi N’dri, alors prend attache avec sa directrice, Mariama Da Chagas. Celle-ci lui indique que le spot ne pas peut être diffusé. Il vient informer ses interlocuteurs. Bamba Franck Mamadou décide de la rencontrer pour avoir les raisons de cette décision. Elle maintient mordicus sa position. Avant d’indiquer qu’ils ont décidé de ne plus faire passer les spots politiques.

L’envoyé du Fpi lui rappelle  qu’il n’y a pas longtemps l’on a diffusé sur les antennes de la Rti les spots du Pdci et du Rdr. A partir de cet instant qu’elle montre son vrai visage. Celui d’une militante du Rhdp : «On ne veut pas de spot du Fpi. La subversion est terminée. Vous les responsables du Fpi vous ne savez pas ce que vous avez fait dans ce pays. Votre spot ne passera plus jamais sur les antennes de la Rti. Nous assumons notre décision».

Il faut dire également que le Front populaire ivoirien a sollicité un plateau au niveau de la télévision. A cet effet, cette organisation politique a dressé depuis 72 heures un courrier. Jusqu’à présent pas de réponse de la direction. Alors que les organisateurs des manifestations doivent les saisir 48 heures avant comme le prévoit la décision de la Rti.


Y.Gbané

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 13:46

Nullement découragé par les intimidations du régime Dramane Ouattara, le Front populaire ivoirien, parti du Président Laurent Gbagbo, est au travail pour le meeting du samedi à la place Ficgayo de Yopougon. Afin de demander sa libération. Ainsi que celle des autres cadres et militants de la majorité présidentielle. A quelques heures de cette grande messe, l’équipe de reportage de votre quotidien préféré est allée à la rencontre des organisateurs. Afin de savoir comment vont les préparatifs. Mercredi 18 janvier. Il est 13 heures. Le comité d’organisation se donne rendez-vous au siège du Cnrd sis à Cocody pour faire le point. Le ministre Michel Amani N’Guessan entouré de quelques uns de ses lieutenants sont à la tâche. Selon Marie Odette, vice présidente chargée de la mobilisation du meeting, il n’y a aucun problème. Tout est fin prêt pour  la première grande manifestation du Fpi de la commune , après le 11 avril 2011. Rien n’est négligé. Tous les détails sont pris en compte. «Nous sommes en train de régler les derniers détails» fait-il remarquer. Et d’ajouter : «La place Ficgayo va refuser du monde ce samedi 21 janvier 2012. Il faut qu’on démontre aux yeux du monde que le Président Laurent Gbagbo détient  la majorité dans ce pays». Les autres membres du comité d’organisation ne disent pas le contraire «Nous allons démontrer ce samedi notre capacité de mobilisation. Avec Laurent Gbagbo, on n’a pas besoin de sonner la mobilisation. Son nom et son image sont déjà des éléments de mobilisation» soutiennent-ils.  Par ailleurs, les organisateurs rassurent la population ivoirienne et les nouveaux tenants du pouvoir que le meeting est une manifestation pacifique : «Nous avons été bien éduqués par le Président Laurent Gbagbo sur les méthodes démocratiques. Nous n’avons pas une culture de violence. Nous sommes pour des méthodes pacifiques. La preuve, nous avons informé toutes les institutions». Au niveau sécuritaire, toutes les dispositions sont prises pour éviter d’éventuels débordements. Puisque les ministères de l’Intérieur et de la Défense, l’Onuci  ont tous été informés. Au niveau de la mobilisation pour ce grand rassemblement, les organisateurs soutiennent ne rien craindre. Puisqu’ils ont fait des tournées à travers les différents quartiers de la commune et à travers l’intérieur du pays. «La place Ficgayo va refuser du monde. Nous en sommes convaincus. Nous donnons rendez-vous ce samedi à tous ceux  qui doutent sur notre capacité de mobilisation» expliquent-t-ils.  Avant d’inviter les Ivoiriens épris de paix à sortir massivement pour réclamer la libération du Président Laurent Gbagbo qui est injustement incarcéré. Au niveau des militants de cette formation politique, c’est la sérénité. Chacun se prépare pour ne pas rater cet événement. Tous attendent ce samedi pour converger vers la place Ficgayo de Yopougon. «Nous allons démontrer notre force de frappe. Parce qu’il y a des gens qui pensent que le Président Laurent Gbagbo est minoritaire» lance le vieux Amadou Diabagaté, militant de base à Port-Bouet, qui tient à peine sur ses jambes.  Certains sont amers contre le régime de Dramane Ouattara. «Nous vivons une situation dramatique. La vie est devenue très chère. Il y a aussi le marché de l’emploi qui est devenu catastrophique. Parce que la confiance n’est pas là encore. La peur de l’Ivoirien pour faire quelque chose est devenue plus frappante. Dramane Ouattara a promis beaucoup d’argent en tenant compte de ses relations. Malheureusement les pluies de milliards sont devenues est un leurre» déplore, Michel Koudou, militant à Yopougon. S’agissant des  démolitions en cours, ils marquent leur étonnement. Puisque sous le Président Laurent Gbagbo, ceux qui sont au pouvoir actuellement l’avaient accusé de tous les maux. Lorsqu’il avait décidé de le faire. Il faut dire que c’était la haine contre le pouvoir de Gbagbo. Que dire de l’insécurité? Selon eux, c’est la totale. «Alassane lui-même sent l’insécurité. Il est surveillé par l’armée française et les Forces onusiennes. Il se met en sécurité et met les Ivoiriens dans l’insécurité. Il faut donner à la sécurité aux Ivoiriens. Notamment aux policiers et gendarmes. Nous ne pouvons pas comprendre qu’on puisse les désarmer» expliquent-ils. Et d’ajouter : «Nous devons apprendre à faire confiance à nos Forces de l’ordre. Il faut débarrasser les rues de tous ceux qui n’ont pas droit à avoir les armes. Aujourd’hui partout, les gens soutiennent que le temps du Président Gbagbo était le meilleur. Cela veut dire qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Ce n’est pas en faisant de grands coups de peinture sur certaines places, qu’on peut dire que ça va, le pays est en train de partir, tout va bien…». S.K, travaillant dans une régie financière fait les éloges du Président Laurent Gbagbo : «On ne dit aux gens de l’aimer. Mais de reconnaître sa force. Malgré le contexte de crise politique marqué par la division du territoire national en deux, il a fait fonctionner correctement l’État. Il a assuré l’essentiel des engagements de la Côte d’Ivoire aussi bien sur le plan national que vis-à-vis de l’extérieur». Et de relever : «Les grandes performances des administrations fiscales qui ont réalisé des records sans précédent dans une période aussi difficile, traduisant ainsi la volonté de la Côte d’Ivoire de vivre selon ses moyens en tournant le dos, définitivement, à l’endettement. Le poids de la dette hypothèque dangereusement la vie des générations à venir. Il vaut mieux en sortir maintenant que de chercher à perpétuer le système d’endettement. La Côte d’Ivoire en a les moyens aussi bien matériels qu’humains. Elle a une grande qualité et une diversité de compétences pour tenir ce pari».
Soutien des autres partis membres du Cnrd
Les militants des autres partis de la majorité présidentielle entendent répondent présent. Ils n’entendent pas rater la cérémonie. «Nous ne pouvons pas rester en marge de cette manifestation. Nos camarades peuvent compter sur nous. Partout où on parlera du Président Laurent Gbagbo, nous serons présents» indique Athanase Kouamé militant de l’Udcy de Mel Eg Théodore. Mme Djénéba Silué du Rpp abonde dans le même sens. Selon elle, son parti reste toujours aux côtés du Fpi pour mener la lutte. Celle de la démocratisation de la Côte d’Ivoire. Idem pour des militants du Pdci et du Rdr qui ont pris fait et cause pour le Président Laurent Gbagbo lors de la présidentielle. «Nous ne pouvons pas trahir notre vote. C’est dans la difficulté qu’on reconnaît ses vrais amis. Nous sommes venus dire aux militants du Fpi qu’ils ne sont pas seuls. Ils peuvent compter sur notre détermination et disponibilité» lancent-ils en chœur. Et de poursuivre : «Le Président Laurent Gbagbo est un esprit. Personne ne peut tuer en nous cet esprit». Rendez-vous est pris pour samedi.
Yacouba Gbané

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 13:42

 

Il était présenté comme le dernier verrou à faire sauter avant le meeting du Front populaire ivoirien (Fpi) prévu demain samedi 21 janvier à la place Ficgayo de Yopougon.

 

Le maire de la plus grande commune de Côte d`Ivoire, Dr Yao Yao Bertin, détenait la clé qui devait ouvrir l`espace Ficgayo aux dirigeants et militants du FPI. Une clé que le premier magistrat de Yopougon n`avait pas encore donnée aux Réfondateurs, jusqu`à hier jeudi, à en croire le ministre Michel Amani N`Guessan, secrétaire général adjoint chargé de la sécurité, et président du comité d`organisation du meeting du samedi.

« Malgré l`accord des ministres Hamed Bakayoko et Paul Koffi Koffi, c`est le maire qui a des problèmes. Je lui ai adressé des courriers, mais il ne m`a toujours pas fait de retour. J`essaie de le rencontrer, mais il me fuit », a souligné le ministre Amani joint par téléphone dans la journée du mercredi. Mais hier en fin de soirée, tout est rentré dans l`ordre, après une rencontre au cabinet du ministre d`Etat Hamed Bakayoko, qui a reçu les délégations du FPI et du maire de Yopougon.

Au sortir de cette rencontre de conciliation, Michel Amani N`Guessan pouvait confier à la presse que la rentrée politique du FPI aura effectivement lieu le samedi 21 janvier 2012 à 10 heures à la place Ficgayo à Yopougon. Selon lui, les difficultés qui subsistaient au niveau de la mairie ont été levées grâce à la médiation du ministre Hamed Bakayoko. « Aujourd`hui, avec le maire de Yopougon et toute l`administration du maire, le ministre a bien voulu jouer le rôle de coordonnateur, sinon de médiateur. Pour que nous puissions accorder nos violons. C`est ce que nous venons de faire. Je crois qu`en Côte d`Ivoire la discussion permet toujours de s`entendre. Nous venons de discuter, de dialoguer, et enfin nous sommes tombés d`accord, pour que le FPI organise sa manifestation le samedi 21 janvier à la place Ficgayo », a dit Amani N`Guessan, qui a remercié le ministre pour sa médiation.

Avant cela, au cours de la conférence de presse du lundi 16 janvier 2012, le ministre de la sécurité au FPI a souligné, parlant du meeting, que « certainement au-dessus du maire Bertin Yao Yao, il y a quelqu’un qui donne des ordres. En allant voir les ministres de l’Intérieur et de la Défense, je crois que nous l`avons délié. Et délié qu’il est, j’irai lui dire libère-toi ». Le maire de Yopougon se trouverait donc pris entre deux feux. Celui de l`autorité étatique, notamment la tutelle le ministère de l`Intérieur, désireux de maintenir la manifestation, et la pression de ses camarades du FPI. Amani N`guessan a même rappelé qu’étant militant du FPI, le maire Bertin Yao Yao a contribué à l’organisation du meeting à hauteur de 200.000 francs CFA, et promis 2.000 chaises et 20 bâches.

H.O

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 13:39

Dénis Maho Glofiéi, fondateur du Front de libération du grand-ouest (Flgo), qui revendiquait un peu plus 2.000 combattants, est depuis quelques semaines détenu à la Maison d'arrêt et de correction d’Abidjan ( Maca), selon une source proche des services judiciaires. Il y a été transféré, selon nos sources, le mardi 10 janvier 2012, après avoir été placé sous mandat de dépôt par le juge Koné Mamadou du 10ème cabinet du Tribunal d'Abidjan-Plateau, sis à Cocody-Angré 7 ème tranche.

Maho Glofiéi avait été arrêté sur son lit d’hôpital de la Pisam ( Policlinique internationale Sainte-Anne-Marie) par des éléments des Forces de l'ordre, peu après son évacuation dans cette clinique pour y recevoir des soins, nous a-t-on indiqué... Le « général » Maho Glofiéi avait eu maille à partir avec des éléments présentés comme relevant des Forces républicaines de Côte d'Ivoire ( Frci), qui l'avait, lors des campagnes législatives à Guiglo, copieusement bastonné, le laissant dans un état comateux.

Ce chef de guerre proche de Laurent Gbagbo avait retourné casaque en faveur du Rassemblement des houphouetsites pour la démocratie et la paix ( Rhdp), après la chute de Laurent Gbagbo. Raison invoquée : refus de faire une guerre sans fondement contre les alassanistes. Après une vie de clandestin, Maho s'était rendu à Guiglo son fief, à la faveur des législatives pour battre campagne au bénéfice du candidat du Pdci-rda, Dagobert Banzio. Suprême « sacrilège » que ses partisans d'hier, dont certains ont intégré les Frci, ont décidé de lui faire payer « cash ». Il a alors été mis à sang.

C'est grâce à l'intervention in extremis des soldats des casques bleus de l'Ounci que le « général » a pu sortir de ce mauvais pas, avec, néanmoins, des côtes brisées, le visage tuméfié, la lèvre inférieur fendue. Évacué d'urgence à la Pisam, Maho a été arrêté sur son lit d’hôpital et conduit dans un lieu tenu secret où il a été détenu pendant plusieurs semaines. Il a été présenté, quelques jours plus tard, soit le 10 janvier 2012, selon notre source, au juge Koné Mamadou au 10e cabinet du Tribunal d’Abidjan Plateau sis à Cocody-Angré 7ème tranche, qui, après l'avoir entendu, l'a placé sous mandat de dépôt le même jour avant de le faire écrouer la Maca.

Maho Glofiei Denis, demis de son poste d'adjoint au maire de Guiglo et remplacé par Mme Bellé est, par ailleurs, président de l’association des chefs traditionnels Wê. Il devrait, selon des sources proches de son dossier, être auditionné par les enquêteurs de la Cour Pénale internationale (Cpi) qui séjournent actuellement en Côte d’Ivoire.

Armand B. DEPEYLA

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 13:35

A la veille du meeting du Front populaire ivoirien (Fpi), prévu demain samedi 21 janvier 2012 à Yopougon, Koua Justin a jugé bon de galvaniser la jeunesse. Le Secrétaire national par intérim de la Jeunesse du Front populaire ivoirien (Jfpi) a fait une déclaration de mobilisation des « troupes ».

« Si la place Ficgayo nous est refusée, tous à la place de la liberté. Donnons-nous rendez-vous massivement à la place de la liberté, propriété privé du Fpi, pour élever notre leader charismatique le président Gbagbo Laurent au grade le plus élevé des fils dignes de l`Afrique. Ce samedi 21 janvier 2012, tous à la place de la Liberté dès 9 h », a lancé l’intérimaire de Konaté Navigué dans son adresse.

« Le moment est venu pour nous, camarades jeunes, de tirer notre politique nationale des sables mouvants de l`injustice pour la hisser sur le roc solide de la dignité humaine », a déclaré Koua Justin. Selon lui, toutes les dispositions réglementaires ont été prises par l’ex-ministre Amani N`Guessan Michel. « Camarades jeunes, nous ne pouvons admettre que l`on ruse avec la démocratie chèrement acquise par le président Gbagbo. Nous ne pouvons accepter que les Frci prennent en otage le patrimoine privé du Fpi, la place de la Liberté, réservée pour nos activités politiques, sans que cela n`interpelle aucunement le régime de Monsieur Dramane Ouattara qui manœuvre pour nous refuser la place Ficgayo », a indiqué M. Koua, rappelant que depuis le 22 décembre 2011, le Fpi a fait « la demande formelle » de la place Ficgayo auprès « du maire nommé, le docteur Yao Yao ».

« Camarades jeunes, retenons que la compréhension superficielle des gens de bonne volonté est plus frustrante que l`incompréhension totale des gens malintentionnés. Une acceptation tiède est plus irritante qu`un refus pur et simple. Camarades jeunes, aucun régime, quel qu’il soit, ne doit prétendre nous fixer et nous imposer un calendrier pour nos activités politiques », a martelé le Sn de la Jfpi.


SYLLA A.

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 13:30

 

Les Etats Unis d’Amérique se prennent pour les gendarmes du monde. Leur diplomatie se mobilise donc rarement pour rien que faire tchin tchin avec un chef d’Etat ou pour se présenter au perron des palais avec des sourires de circonstance et des satisfécits vide de contenu. Hilary Clinton a un calendrier très chargé pour se préoccuper d’un pays Africain où tout va bien et où leurs intérêts sont préservés.

Pour les petits bobos du genre « forcer un peu la main à une commission électorale indépendante pour qu’il tripatouille les résultats d’une élection et faire primer les intérêts de leur pays » les ambassadeurs suffisent.

En somme, pour ceux qui ont fait le deuil de la naïveté, Hilary Clinton a débarqué au bord de la Lagune Ebrié, non pour frimer avec Dramane Ouattara, comme on veut nous le faire croire, mais pour régler un sérieux problème qui empêche les affaires de tourner. Plus de neuf mois après avoir, dans une coalition internationale, bombardé le régime de Laurent Gbagbo, la situation en Côte d’Ivoire continue d’être précaire.

Toujours obnubilé par la personne de Ouattara, les maitres du monde font leurs petits calculs et déduisent que c’est parce que le chef rebelle Soro Guillaume est premier ministre que le pays fait peur aux investisseurs. Elle est donc venue dire à Ouattara de dégommer Soro et de l’envoyer au TPI. Mais, une fois encore, ces occidentaux qui veulent régenter la vie des Africains depuis leur pays lointains, n’ont rien compris. En Cote d’Ivoire il y a autant de risque à soutenir Dramane Ouattara qu’à lui demander de se débarrasser de son couteau.

Joseph Marat

 

Le chant du cygne


Guillaume Soro n’était pas au bas de l’échelle de coupée de l’avion d’Hilary Clinton. Aucune image avec cette dernière qui a d’ailleurs abondamment félicité Dramane Ouattara pour des "progrès réalisés" sur la voie du retour à la normale n’a été vue nulle part. Ouattara avance t-il sans le concours de son premier ministre ? Tout compte fait, 48 heures sur le sol ivoirien sans rencontrer le premier ministre Soro Guillaume, c’est énorme protocolairement et cela ne pouvait pas passer inaperçu.

Si on ajoute à cela les sons d’alcôve qui se font insistants sur le fait que la dame de fer de la diplomatie américaine aurait tiré les oreilles à Dramane Ouattara pour qu’il se débarrasse de son premier ministre, on aura compris que non seulement Hilary n’avait rien à dire à Soro mais en plus elle voulait lui envoyer un message : la page est tournée. Il ne pouvait pas en être autrement pour celui qui a accepté de cristalliser la souffrance du peuple ivoirien ces dix dernières années.

Il assume sa rébellion à travers des écrits qui ont l’avantage de ne jamais s’envoler. Il aura été naïf de croire qu’après avoir réclamé la responsabilité d’une rébellion, il lui aurait suffi de décharger tous les crimes sur sa victime pour qu’il se la coule douce. Les hommes qui agissent sur le présent de l’histoire se rendent difficilement compte qu’elle a un sens et qu’elle produit d’énormes leçons. Quelques une nous parlent de la loi du Karma, du sang d’Abel qui crierait toujours vengeance, du purgatoire du pécheur, et du dernier instant du malfaiteur.

En fait le pacte avec l’ange rebelle de Dieu a toujours un revers et il n’est jamais définitif. C’est de Dieu qu’on dit qu’il donne gratuitement, qu’il est amour, qu’il consacre toute autorité et reprouve toute rébellion justement à cause du forfait de Lucifer. Bref, comme un cierge, Soro s’est vite consumé. En moins de 40 ans, à l’âge où sa génération en Afrique cherche à s’intégré socialement, lui, il a déjà tout eu et tout vu.

Il ne devrait pas se plaindre de prendre sa retraite. A moins que la tentation le prenne de commettre le dernier parricide qui lui garantisse une seconde jeunesse, une seconde longévité dans le jeu. Ce n’est pas facile pour les ivoiriens qui, commencent à croire qu’il ont passé 40 ans de stabilité à préparer 40 autres années d’instabilité.

Joseph Marat

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 13:27

A quelques heures du grand meeting du Fpi prévu demain à la place Ficgayo de Yopougon, Marie-Odette Lorougnon, vice-présidente chargée de la mobilisation, bat le rappel des troupes.

N.V : Vous êtes chargée de la mobilisation pour le grand meeting de rentrée politique du Fpi prévue pour ce samedi 21 janvier à Yopougon. Pouvez-vous réussir cette mission dans le contexte difficile que traverse votre parti ?

Marie-Odette Lorougnon : Oui, nous le pouvons parce qu’il y a un réel engouement autour de ce rassemblement. Nos militants qui ne demendent qu’à s’exprimer démocratiquement ont été longtemps frustrés. Ils ont soif de se retrouver pour montrer que leur parti vit. Et conformément aux orientations de la direction du parti, nous sommes à pied d’oeuvre pour faire en sorte que la place Ficgayo soit noire de monde, ce samedi 21 janvier 2012. C’est un moment historique pour notre parti qui traverse une période extrêmement difficile depuis la guerre postélectorale. Nous avons le devoir de faire un grand rassemblement. Il s’agira de donner l’occasion à la majorité silencieuse qui s’est tue face à la terreur depuis la chute du Président Laurent Gbagbo, de s’exprimer et dire à la face du monde qu’elle existe bel et bien malgré ses traumatismes. Nous cherchons à retrouver notre liberté perdue depuis le 11 avril 2010.

N.V : De façon concrète, quelles sont les dispositions prises pour permettre à vos militants de répondre massivement à l’appel du parti ?

M.O.L : Nous sommes un parti bien structuré. Ceux qui doivent être sur le terrain y sont. Pour des raisons de sécurité, nous ne pouvons pas exposer publiquement notre stratégie de mobilisation. Nos militants qui ont une longue expérience d’opposition savent comment ils se rendront à la place Ficgayo.

N.V : Justement à propos de la sécurité, est-ce que toutes les dispositions ont été prises ?

M.O.L : S’agissant de la sécurité, c’est le ministre Amani N’Guessan, président du comité d’organisation, qui s’en charge. Il a rencontré toutes les autorités compétentes qui ont donné leur accord. A ce niveau, je voulais demander aux nouvelles autorités de laisser le Fpi organiser son meeting. Quand on dit qu’un parti ne représente plus rien, on ne s’oppose pas aux activités de ce parti. On ne doit pas avoir peur d’un parti qu’on a décapité.On le laisse organiser librement ses activités pour que le monde entier sache que ce qu’il représente réellement. Le pouvoir ne doit pas avoir peur du Fpi parce que Laurent Gbagbo a enseigné au Fpi, la démocratie et la non-violence.
Nous ne sommes pas dans une logique de subversion. Nous sommes dans une logique démocratique qui nous permettra de retrouver la vie, nos droits, restaurer la démocratie et l’Etat de droit.

N.V : Quels sont ceux qui sont attendus à ce meeting ?

M.O.L : Nous attendons les militants du Fpi, les ivoiriens et ivoiriennes épris de Justice et de liberté qui croient en une Côte d’Ivoire libre et démocratique débarassée des armes et de la terreur. Nous attendons les démocrates de tous bords, d’ici et d’ailleurs, qui croient en la lutte que mène le Président Laurent Gbagbo et le Fpi depuis des décennies pour la liberté et la dignité de l’Afrique. Nous appelons à la mobilisation de tous les résistants pour dire non à la répression et à la soumission par nos idées et par notre engagement democratique.

N.V : Il est vrai que l’engouement est réel et perceptible, mais vos militants peuvent avoir quelques appréhensions liées à la repression des meetings de Koumassi et de Yopougon. Que pouvez-vous dire à vos troupes pour les rassurer ?

M.O.L : A tous les militants et à tous les démocrates, je veux dire que le temps est venu de nous réegager dans la lutte pacifique pour la démocratie et l’Etat de droit. La liberté ne s’octroie pas, elle s’arrache. Nous savons qu’ils ont tout perdu dans les moments difficiles que nous traversons. Beaucoup sont tombés. Les derniers en date sont le ministre Bohoun Bouabré et le maire Gnan Raymond. C’est pourquoi nous devons nous lever. Non pas pour s’attaquer à un pouvoir, mais pour reclamer notre droit à la vie et retrouver nos libertés confisquées. Le pouvoir nous a donné sa parole. La parole donnée est la parole d’honneur. Nous pensons qu’il va tenir sa parole. C’est fort de cette parole donnée que nous invitons tous les militants et les démocrates à venir nombreux pour montrer aux yeux du monde que le Fpi n’est pas mort comme le prétendent les oiseaux de mauvais augure.

 


Interview réalisée par Jean Khalil Sella

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 13:22

Jean Louis Billon est le président de la chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire. C’est un leader dont le point de vue compte énormément surtout quand il s’agit de juger de l’état de santé de l’économie ivoirienne.

Hier la plupart des journaux proches de Ouattara ont rapporté de lui les propos suivants : « le secteur privé ressent la métamorphose (…) entre le régime Ouattara et le régime Gbagbo c’est le jour et la nuit. » chacun peut voir ses ténèbres là où il veut et la métamorphose n’est pas forcément signe de progrès. C’est quand il essaie de motiver son opinion que la félonie s’expose dans toute sa laideur.

Selon le président de la chambre de commerce de Côte d’Ivoire, la réfection des voiries, le règlement de la dette intérieure, le nouveau code des investissements qui sera prêt en 2013, et c’est tout, sont les signes de la santé économique sous Dramane Ouattara.

Nous ne sommes pas spécialistes, mais le bon sens nous a déjà convaincu que la réfection des voiries et autres constructions de pont ne sont que la conséquence de la politique de rigueur du président Laurent Gbagbo parce que ce n’est pas en deux semaines qu’on monte ce genre de projets avec la Banque Mondiale.

Quant au règlement de la dette intérieure, si Billon n’était pas de mauvaise foi, il le classerait parmi ces promesses autour desquelles Ouattara communique massivement pour ne pas les tenir. Pour ce qui est du nouveau code des investisseurs, il ne peut de façon efficiente participer d’une métamorphose économique puisqu’il n’intervient qu’en 2013.

Alors de quoi parle Jean Louis Billon ? Pour sa gouverne, qu’il sache qu’avec Dramane Ouattara l’initiative PPTE qui devait faire pleuvoir près de 500 milliards par an sur notre pays est encore un mirage et que les seules données économiques qui nous parviennent de ce gouvernement sont les licenciements chroniques d’Ivoiriens.

On comprend, en fait, réellement que c’est le jour et la nuit entre la politique de Dramane Ouattara et celle de Laurent Gbagbo. Le jour pour eux, les entrepreneurs voraces et la nuit pour le peuple de Côte d’Ivoire qui avec Laurent Gbagbo, et malgré une rébellion sangsue se projetait dans le cercle des pays libres et émergeants.

Joseph Marat

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de yakocotedivoire.over-blog.com
  • : Blog créé à la suite de la crise post électorale en côte d'ivoire afin de me servir d'outil de compilation d'informations de toutes provenances.
  • Contact

Recherche

Archives

Liens