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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 15:51

Le régime d’Alassane Ouattara peut-il vraiment assurer la sécurité des Ivoiriens ? C’est la question qui défile sur les lèvres depuis qu’il a pris le pouvoir. L’attaque de la région de Tai  dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 février 2012 en ajoute à l’inquiétude de plus en plus légitime de tous ceux qui habitent ce pays ! Après la première attaque de cette même localité en septembre 2011, le gouvernement a fait croire que toutes les dispositions sécuritaires avaient été prises pour boucler la région.

 

Alassane Ouattara, de retour d’un voyage qu’il avait effectué à ce propos au Libéria s’était voulu assez rassurant quant aux dispositions en question. Paul Koffi Koffi, son ministre délégué à la défense qui était à Tai après l’attaque du  village de Zriglo,  avait lui aussi dit la même chose. Il était même allé plus loin,  en affirmant que de tels événements n’y allaient plus se reproduire parce que le gouvernement venait de créer un bataillon militaire sur place avec tous les moyens logistiques pour faire face aux éventuelles incursions des hommes en armes .

 

Ce qui avait commencé par redonner espoir à tout le monde tant dans la région que sur le reste du territoire national. Parce que pour une fois, Ouattara et ses hommes venaient de prendre des mesures pour « endiguer » un fléau. Voilà malheureusement que cela sonne comme une arnaque visant à endormir les habitants. Arnaque que dénoncent aujourd’hui les cadres de Tai. « Il n’y a pas de bataillon militaire à Tai. C’est un petit contingent qui n’a même pas d’électricité dans son camp et qui travaille avec des lampes torches. Toutes les promesses qui ont été faites dans le sens de la sécurisation de  Tai n’ont jamais été tenues », assène le député Déhé Paul, fils du département.

 

Cette dénonciation est la traduction directe de l’incapacité du régime actuel à assurer la sécurité du peuple de Côte d’Ivoire. A l’analyse, cette nouvelle attaque peut s’interpréter comme un acte savamment orchestré par des gens qui veulent forcement voir la main des pro-Gbagbo derrière les agressions  et autres actes criminels perpétrés sur d’honnêtes citoyens dans le pays. Quand un confrère proche du pouvoir, à sa Une d’hier, accuse des miliciens pro-Gbagbo et qu’à l’intérieur de l’article, il affirme le contraire en disant que les auteurs de l’attaque n’ont pas été identifiés, il faut tout de suite comprendre le scénario !

 

Celui visant à préparer les esprits à la répression qu’on prépare contre d’innocentes personnes à qui on fait porter le chapeau de ses propres crimes. Cela est d’autant plus vrai que le régime, depuis un certains temps, ne fait que voir des complots partout. L’un de ses journaux n’accusait-il pas, récemment un officier de la gendarmerie actuellement en exil, de recruter des combattants à la frontière du Libéria ? Bien introduit dans le secret des dieux, le confrère en question avait déjà annoncé cette attaque en pointant du doigt les mêmes pro-Gbagbo. Alors qu’aucune enquête n’avait encore établit la culpabilité de qui que ce soit. Cet agissement  montre qu’un réel danger plane sur la Côte d’Ivoire.
Nicole Bantchi

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 15:46

«Le projet de création d’emplois jeunes et de développement des compétences», lancé le 20 février dernier à l’immeuble Crrae-Umoa au Plateau, sur fond de campagne publicitaire, est certainement en phase avec la politique de création des «1 million d’emplois sur cinq ans, soit 200.000 emplois par an», prônée par le pouvoir Ouattara. Hélas, rien que des emplois précaires !!!


En effet, ce projet, le premier du genre financé à hauteur de 25 milliards FCFA par l’Association internationale de développement (IDA) du groupe de la Banque mondiale, sur trois ans, devra générer en tout 35.000 emplois, dont 28 emplois directs. Le projet a choisi pour cible les jeunes hommes et jeunes femmes âgés de 18 à 30 ans non qualifiés, peu qualifiés (12.500 bénéficiaires), hautement diplômés sans emplois et non inscrits dans aucun programme de formation formelle ou informelle (2.250 bénéficiaires). L’objectif étant d’améliorer l’accès aux opportunités d’emplois temporaires et le développement des compétences au profit des jeunes sur le territoire de Côte d’Ivoire. Ce n’est rien que des emplois précaires.


En d’autres termes, pendant trois ans, il s’agira de donner à ces jeunes «l’illusion» de travailler, d’être productifs et donc de contracter des engagements et des charges. Notamment d’avoir des familles à entretenir (femme et enfants en charges), d’aider leurs proches et d’endosser d’autres charges et sollicitations liées à leur nouvelle fonction. Et puis après plus rien, plus de travail, plus de revenu, mais que des engagements et des charges auxquels ils ne pourront plus faire face. Des engagements et des charges qui devront retomber dans la rubrique des affaires sociales.

 

«Les jeunes admis dans ce projet pourraient s’inscrire dans un programme de gestion d’épargne. Ces épargnes constituées devront permettre aux jeunes de créer d’autres activités tous aussi rentables et à leur propre compte», telle est la vision à long terme des promoteurs du projet.

 

L’on suggère que ces jeunes pourront épargner, sans toutefois savoir combien ils gagneront et si leurs revenus pourront couvrir l’ensemble de leurs besoins afin qu’ils puissent en épargner. Cet argumentaire un peu tiré par les cheveux et qui rend les observateurs un peu dubitatifs, semble ne pas tenir sur le long terme, en tout cas pour les 35.000 jeunes qui s’engageront dans ce projet.
Pour la relance de la machine économique gravement escamotée par les nombreuses crises à répétition, le bon sens aurait voulu la création d’emplois stables et durables pour les jeunes afin d’absorber définitivement ce gros flux de chômeurs qui menace la cohésion sociale.

 

Là où, après tant de sacrifices pour parvenir au pouvoir et appliquer son programme d’emplois pour le bonheur de la jeunesse au chômage, Ouattara aurait pu créer des emplois réels pour des embauches à durée indéterminée, l’on nous sert des opportunités d’emplois temporaires. C’est-à-dire des emplois précaires. Autrement dit, rien. Sinon que des problèmes dans le long terme.

 

Face à ce lot grossissant de chômeurs, un pouvoir plus avisé aurait relevé le défi en mettant en place et en favorisant la création d’entreprises viables, à travers la construction d’usines et la mise en œuvre d’une révolution verte. Ce qui passe notamment par la création de projets agricoles d’envergure pouvant permettre d’absorber le chômage grandissant des jeunes et en même temps permettre d’atteindre l’auto-suffisante alimentaire.

 

Il sera question d’amorcer ensuite l’industrialisation du pays pour parvenir au stade de pays émergeant à l’orée 2015, comme l’a promis le régime. En lieu et place de cette attente, l’on nous sert des travaux à haute intensité de main d’œuvre. C’est-à-dire des travaux qui nécessitent des muscles. Pas étonnant si les universités sont fermées par le pouvoir Ouattara. Les emplois proposés par le nouveau régime faisant très peu de place à la réflexion. Les étudiants eux-mêmes ne sont-ils pas déjà transformés en manœuvres ?

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 15:44

 

Le 22 février 2012, la Chambre préliminaire III de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé d’élargir son autorisation d’enquêter sur la situation en Côte d’Ivoire pour inclure les crimes relevant de la compétence de la Cour qui auraient été commis entre le 19 septembre 2002 et le 28 novembre 2010.


La Chambre a considéré que les événements violents survenus en Côte d'Ivoire pendant cette période (y compris ceux qui auraient eu lieu depuis le 28 novembre 2010) doivent être traités comme une seule situation dans laquelle une crise continue, impliquant une querelle politique prolongée et une lutte pour le pouvoir, a mené aux événements sur lesquels la Chambre a déjà autorisé l’ouverture d’une enquête. En se concentrant sur les exemples les plus significatifs d’incidents, la Chambre a conclu qu’il y a une base raisonnable de croire que des crimes de meurtre et de viols, qui pourraient constituer des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité, auraient été commis au cours de ces événements.


La Chambre avait, le 3 octobre 2011, fait droit à la requête du Procureur aux fins de l’ouverture d’une enquête sur les crimes présumés relevant de la compétence de la Cour, qui auraient été commis en Côte d’Ivoire depuis le 28 novembre 2010, ainsi que sur les crimes qui pourraient être commis dans le futur dans le contexte de cette situation. Dans cette décision, la Chambre préliminaire III, composée des juges Silvia Fernández de Gurmendi (juge présidente), Adrian Fulford et Elizabeth Odio Benito, avait demandé au Procureur de lui fournir toute information supplémentaire à sa disposition sur des crimes qui pourraient relever potentiellement de la compétence de la Cour et qui auraient été commis entre 2002 et 2010. Le Procureur a fourni des informations supplémentaires le 4 novembre 2011.

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 16:51

Les 804 millions FCFA dus à plus de 1200 doctorants depuis novembre 2011, et qui représentent trois années d’arriérés de bourses, ont-ils détournés ? La pression faite sur le Trésor et le ministère de l’Enseigne-ment supérieur et de la Recherche scientifique, par ces doctorants, ces derniers jours, a délié des langues.

 

Suite à un mouvement de protestation qu’ils ont organisé devant le Trésor, au Plateau, mardi dernier, ces doctorants ont été reçus par des responsables du Trésor. Pour ces derniers, la responsabilité du Trésor ne peut être retenue parce que, ont-t-il précisé, toutes les conditions étaient réunies pour que ces doctorants soient payés.

 

Pour ces responsables du Trésor, le bordereau de paiement a été bel et bien transmis par la direction financière et du patrimoine du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, jusqu’à ce, que pour des raisons inexpliquées, l’ordre venant du cabinet de Bacongo, a été donné de retourner ce bordereau.

 

Pour le Trésor, seule, la direction financière et du patrimoine de ce ministère peut justifier le retour de ce bordereau qui a empêché ces doctorants de toucher enfin leurs arriérés de bourses. Les manifestants se sont ensuite rendus au cabinet du ministre Bacongo, au 20ème étage du ministère de l’Enseigne-ment supérieur, au Plateau. Après de violentes attaques verbales et d’échauffourées entre les doctorants et le directeur adjoint de cabinet, le professeur Abou Karamoko, celui-ci leur confie qu’il n’a ménagé aucun effort pour qu’ils entrent en possession de leurs bourses. Et que la personne la mieux indiquée pour s’expliquer sur cette situation de blocage,c’est le directeur de l’orientation et des bourses, M Seydou Diaby.

 

Celui-ci qui a reçu ces doctorants, a décliné d’emblée sa responsabilité dans cette affaire. Seydou Diaby qui s’est dit surpris par les propos du professeur Abou Karamoko, leur a révélé que l’ordre lui a été donné par sa hiérarchie d’arrêter de délivrer aux doctorants, les attestations de bourses qui permettent aux doctorants de se rendre aux guichets du Trésor pour percevoir leurs dus.

 

Cela deux jours avant le début de l’opération de paiement qui devait démarrer à partir du 2 novembre jusqu’au 4 novembre 2011. Ces sons discordants irritent encore plus ces doctorants qui projettent dans les jours à venir des manifestation de protestations au ministère de l’Enseignement supérieur, notamment à la Direction financière et du patrimoine, dirigée par M Meîté Adama, également directeur intérimaire du Centre régional des œuvres universitaires d’Abidjan (CROU-A).

 


Charles Bédé

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 16:47

Le fonctionnement du Service d’attribution du code occasionnel (SACO) du ministère du Commerce, installé au Guichet unique automobile (Gua), à Vridi, a été perturbé, le vendredi 17 février dernier et dans la mi-journée du lundi 21 février dernier, parce que les agents ont refusé de travailler.

Cette décision, ils l’ont prise avec l’onction du Syndicat des agents du ministère du Commerce pour protester contre l’affectation arbitraire de six de leurs collègues. Ils estiment que ce n’est pas le chef de service du Saco qui a initié ces mutations et que par conséquent la procédure n’a pas respectée les règles requises. Les agents estiment aussi que le ministre du Commerce, Dagobert Banzio, a nommé plusieurs membres de sa famille au sein de son cabinet.


Les agents du Saco ne comprennent pas pourquoi le ministre Banzio a affecté Oulaï Gbè Emmanuel, son neveu, en tant que chargé d’études au Saco (dans le cadre du suivi des opérations du Gua), par la note de service N° 0557 du 23 juin 2011, pour un mois (27 juin au 29 juillet 2011) et que ce dernier soit encore au sein de ce service où il fait la pluie et le beau temps.

 

Les agents disent que ce dernier s’érige en chef de service du Saco au détriment du titulaire, Georges Koffi, un administrateur des services financiers. Selon eux, toutes les décisions sur le fonctionnement du Saco sont prises par Emmanuel Oulaï. Les agents du Saco dénoncent le fait qu’il ait proposé les noms de 6 de leurs collègues dans le cadre de la rotation au sein du ministère. Il s’agit de Wolko Marie Laure, Bobi Léa- Edith, Diabagaté Yaya, Kouakou Affouet, N’Dri Charlotte et Kouamé Koffi.

 

Ces agents mis à la disposition de la direction des Affaires administratives et financières, (DAAF) étaient tenus de se présenter, dès le 20 février dernier à 7h30, à cette direction. La note d’information N° 446 a été signée par le directeur de cabinet du ministère du Commerce, Moussa Koné. Cette note d’information, selon les agents mécontents, a été présentée aux agents mutés, le vendredi 17 février dernier, à l’insu de M. Georges Koffi qui était aux obsèques de son frère aîné, dans la région de Béoumi.

 

Le mardi 21 février dernier, il a refusé de prendre les notes d’affectation des cinq nouveaux mutés dans son service. Il s’agit de Laurent Yoplo, (un neveu du ministre Banzio), le nommé Dié, Dame Yapo, Mme Coulibaly née Ediamon et Bogui Ludovic. Ils sont, selon les mécontents, des protégés et parents du ministre Banzio. Les agents sont convaincus que les cinq nouveaux affectés au Saco sont très proches de Emmanuel Oulaï. Ils estiment que le Saco génère assez de ressources financières et que c’est la raison pour laquelle les affectations des six agents est effectuée pour les remplacer par leurs hommes de mains.


Les agents du Saco dénoncent le fait que le cabinet du ministre du Commerce soit composé en partie des personnes originaires de Bloléquin, Ouest montagneux de la Côte d’Ivoire, comme Dagobert Banzio. Ils disent que la secrétaire particulière est la sœur du ministre Banzio, son protocole est son cousin, son garde du corps est son frère, la directrice des Affaires administratives et financières, Mme Baroan est sa belle sœur (sœur à son épouse), etc. Les agents estiment que les pratiques sont contraires aux normes de la bonne gouvernance que prétend prôner le chef de l’Etat, Alassane Ouattara.


Les agents soutiennent qu’il y a beaucoup de problèmes au sein du ministère du Commerce qu’il faut régler. Ils ont pris l’exemple des primes des agents qui évoluent en dent de scie, de l’immeuble CCIA au Plateau où il n’y a ni climatisation, ni eau et les ascenseurs fonctionnent mal.
Le Saco qui est composé de 23 agents est une structure dont les ressources émanent de l’amende sur l’âge des véhicules et la fiche du code d’importation. Ce service traite en moyenne 150 dossiers par jour. Ce sont ces ressources qui servent, entre autres, au fonctionnement du cabinet ministériel et au paiement des primes des agents dudit ministère.

 

Gomon Edmond gomonedmond@yahoo.fr

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 16:36

 

Réponse du berger à la bergère. Amani N’Guessan Michel, une fois encore, n’a pas eu la langue de bois. Joint au téléphone, l’ex-ministre de la Défense de Laurent Gbagbo ne s’est pas embarrassé de fioritures pour répliquer aux propos du Procureur militaire tels que publiés dans notre édition du mercredi 22 février 2012.

 

« Ecoutez, moi je ne fait pas un procès dans un journal. Il (Ange Kessi, Ndlr) a violé le secret de l’instruction. Je suis au-dessus de ça. Ma formation politique et mon éducation font que je suis au-dessus de tout ça. Si par ignorance, certains pensent qu’un procès est un outil politique d’intimidation, moi je ne suis pas de cette éducation. Dans cette affaire, nous irons jusqu’au bout », a martelé, au téléphone, hier mercredi, Amani N’Guessan Michel, Secrétaire général-adjoint du Front populaire ivoirien (Fpi) chargé des questions de sécurité et de défense.


C’est qu’après l’audition du baron de la refondation par ses services, lundi 20 février 2012, le commissaire du gouvernement, Ange Kessi Kouamé Bernard est revenu sur l’affaire quand nous l`avons contacté. « J`ai transmis son dossier à un juge d`instruction militaire. Son sort est donc scellé. C`est ce juge d`instruction militaire qui décidera très bientôt de la suite à donner à l`enquête. C`est ce juge qui va décider de son sort », a précisé le lieutenant-colonel Ange Kessi dans les colonnes de Soir Info, hier mercredi. Cette sortie, visiblement, n’a pas plu à l’ancien ministre de l’Education nationale (1999-2007) qui lui a rendu la pareille.


En prélude aux présidentielles prévues en 2010, faut-il le rappeler, il avait écrit, en sa qualité de ministre de Défense, au président du Comité des sanctions du Conseil de Sécurité de l’Onu, pour demander « un allègement de la mesure d’embargo » infligée à la Côte d’Ivoire par les résolutions 1572/2004 et 1580/2005. Il voulait, avec ces armes, « permettre aux forces de police et de gendarmerie de remplir leurs missions de sécurisation ».

 

Amani N’Guessan a donc envoyé son collaborateur, le colonel Yao N’Guessan à New-York pour acheter 4000 pistolets automatiques, 200 000 munitions 9 mm et 50 000 grenades lacrymogènes. Mais, celui-ci a été arrêté, mercredi 8 septembre 2010, dans un aéroport de New York, par la police fédérale des États-Unis alors qu`il était dans le rang d`embarquement pour Abidjan via Paris. « Je déplore et condamne cette façon de faire de certains pays amis dans les relations avec la Côte d’Ivoire. Je n’ai jamais commandé d’armes de guerre. J’ai commandé, régulièrement et en toute légalité, du matériel de maintien d’ordre aux Etats-Unis. Et c’est dans ce cadre-là que j’y ai envoyé une mission régulière conduite par le colonel Yao N`Guessan », avait réagi Amani N’Guessan Michel, en octobre 2010, au cours d`une conférence de presse à Abidjan.

 

Il n’a pas été entendu. Et le 22 novembre 2011, au Fédéral building du 280 South first dans la capitale de Silicone Valley, le Colonel N`Guessan Yao a été condamné à douze mois et un jour, par le tribunal fédéral de San-Jose en Californie. Cette condamnation a été assortie d`un sursis de trois ans après épuisement de sa peine. Selon la greffière Kathy, le juge républicain Ronald M. Whyte a été indulgent à son égard grâce à son casier judiciaire irréprochable. Après plusieurs annonces, Ange Kessi a mis à exécution, lundi 20 février 2011, sa menace d’entendre Amani N’Guessan. Qui est poursuivi pour complicité de violation « d`embargo sur les armes de guerre, de trafic d`armes de guerre, complot criminel...».

SYLLA A.

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 16:34

Alassane Dramane Ouattara est aujourd’hui dans la ville de Bouaké sur invitation du groupe Olam pour l’inauguration de l’usine de traitement de la noix de cajou situé sur l’axe routier Bouaké-M’Bahiakro. Un événement qui aurait pu être banal si Dramane nous avait habitués à autre chose qu’à des voyages hors du pays. La preuve, le préfet de région, monsieur Konin Aka ne veut pas rater l’occasion de transformer ce déplacement de Dramane Ouattara pour le compte d’une structure privée, en une visite d’Etat. Il a multiplié les réunions pour demander aux populations de réserver un accueil chaleureux à Dramane Ouattara.

 

En vérité, le chef de l’Etat a actuellement besoin de se ressourcer au milieu d’une foule acquise à sa cause. Il lui faut des inconditionnels pour l’applaudir malgré les déboires politiques qu’il brasse depuis qu’il a pris les rênes du pouvoir ivoirien. Le pays est politiquement bloqué. Le processus de réconciliation est au point mort et lui-même peine à refaire son gouvernement selon le desideratum de ses soutiens occidentaux.

 

N’eut été la nocivité de son système de répression, Le front social aurait déjà flambé à cause des vagues de licenciements dans des entreprises qui se portaient relativement bien avant son arrivée. Sur le plan économique, les Ivoiriens attendent toujours les pluies de milliards. Toutes ses promenades ne font que reculer les échéances des bailleurs de fonds qui apparemment n’ont pas confiance en un régime désarticulé. Nous comprenons donc que face à tous ces échecs, Ouattara ne veuille pas rater une seule occasion de jauger son niveau de popularité.

 

Seulement, il le fait dans une localité où son triomphe sera sans gloire. On l’y attend de toutes les façons pour l’applaudir à tue-tête. Ce déplacement à Bouaké sera donc un non événement parce que ce ne sera pas cela, pour un chef d’Etat, être auprès de son peuple. On se demande toujours pourquoi, sans trompette ni fanfare, il ne s’est pas encore rendu à Duékoué, à Vavoua, à Sikensi, à Bonoua, à Abengourou, à Arrah, à Taï auprès des victimes de son système.

Joseph Marat

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 16:31

Alassane Ouattara a fait récemment une visite officielle en France où il a été reçu en grandes pompes par Nicolas Sarkozy. De là-bas il s’est rendu a Addis Abeba pour soutenir Jean Ping. Il est reparti en France, pour, selon les indiscrétions, "se reposer".

 

Il est rentré la veille de la finale de la coupe d’Afrique. Il était encore dans le salon d’honneur de l’aéroport de Port Bouet quand il a annoncé son départ pour le Gabon. Du Gabon, après l’échec de la promesse de ramener la coupe, il s’est rendu au Burkina-Faso avant de rentrer bredouille. Juste après la pseudo-fête aux éléphants, le voilà encore dans son jet pour le Nigeria et le Bénin où il se fait introniser président de la CEDEAO.

 

Pendant plus d’un mois, les affaires de l’Etat sont restées en souffrance.

 

Le premier conseil de ministre était donc très attendu. Surtout pour qu’il nous dise ce que ce pays sinistré par une décennie de rébellion peut tirer de tous ses périples à part nous remettre sous la coupole dominatrice de la France. La montagne a accouché d’une souris.

 

Pis, les Ivoiriens perdent le peu d’espoir qu’ils nourrissaient dans les décisions de ce conseil de ministres. Le drame est que son gouvernement est convaincu de faire le sacrifice suprême pour les Ivoiriens en leur proposant, à la place d’une gratuité qui n’en était pas une, une gratuité ciblée. Une communication fleuve du gouvernement au sortir de ce conseil de ministres pour dire aux femmes que même la césarienne est désormais gratuite alors que le gouvernement n’est pas certain de couvrir en lits les centres de santé relève de la pure démagogie.

 

Lors du débat électoral dernier, pour contrebalancer l’AMU, Dramane Ouattara avait promis la solution de 1000 CFA par an comme assurance maladie. Et depuis les Ivoiriens attendent de voir. Ouattara a-t-il compris qu’il n’a aucune perspective avec les Ivoiriens au point d’être réduit à faire des propositions intenables aux femmes ?

Joseph Marat

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 16:28

Quand il a décroché, hier, son téléphone pour parler à Alassane Ouattara, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, Henri Konan Bédié, n’a pas fait que donner des conseils à son ‘’jeune frère’’.


Il y a eu le branle-bas autour des élections législatives partielles, hier, chez les disciples de Félix Houphouet-Boigny. De sources dignes de foi, le remue-ménage sur fond de crispation est consécutif à une colère qu’aurait piquée Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), par ailleurs, président de la conférence des présidents du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp).

 

Après le rapport que lui a fait Maurice Kakou Guikahué, le secrétaire général adjoint de son parti, sur le déroulement de la campagne à Fresco, le Sphinx de Daoukro, selon notre source, est entré dans une grande colère.

 

C’est que, sur la base du rapport à lui fait, la candidate du Pdci aux partielles de dimanche prochain, serait physiquement menacée, notamment par d’anciens miliciens pro-Gbagbo, décrits comme étant à la solde de l’autre candidat, Alain Lobognon. L’ancien chef de l’Etat aurait alors pris l’initiative de passer un coup de fil à son ‘’jeune frère’’, Alassane Ouattara pour lui faire part de son mécontentement. Le président Ouattara qui avait déjà eu vent de l’interview accordée au Nouveau réveil par Maurice Kakou Guikahué et dans laquelle celui-ci appelle le parti présidentiel, le Rassemblement des républicains (Rdr) à ne pas casser le Rhdp, rassure son aîné. Il promet prendre à bras le corps la question sécuritaire autour des législatives.

 

Juste après avoir raccroché avec Henri Konan Bédié, Alassane Ouattara aurait demandé des comptes au ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko. A son tour, le premier policier de Côte d’Ivoire prend son téléphone pour échanger sur le sujet avec son collègue de la Promotion de la jeunesse, Alain Lobognon, mis en cause. L’échange entre les deux ministres dure environ une trentaine de minutes. Parallèlement aux explications directes qu’il a demandées au ministre-candidat, Hamed Bakayoko exige un rapport circonstancié aux services de l’administration déconcentrée, c’est-à-dire les préfets et sous-préfets de Fresco. Des démarches qui auraient permis, en définitive, de rassurer les alliés du Pdci qu’il n’y a pas péril en la demeure. Surtout que les deux candidats ont continué à battre campagne, hier.


Marc Dossa

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 16:25

Après la vague de licenciements du millier d’agents, la direction générale s’apprête à mettre à la rue 300 autres agents de la Sotra. Avec des mesures d’accompagnements qui frisent le dédain et l’injure ! Le régime Ouattara continue de montrer son véritable visage, à travers ses personnes-satellites parachutées à la tête des administrations et/ou sociétés publiques. A la place des centaines de milliers d’emplois prévus par an, ce sont des licenciements massifs en cascade, doublée d’une politique intensive de «rattrapage» ethnique. Le directeur général par intérim de la Sotra, Méité Bouaké, s’est inscrit résolument dans cette voie. A peine deux semaines après avoir mis à la touche plus d’un millier d’agents, Méité Bouaké est sur le point de récidiver. Le dossier est très avancé, à en croire notre source. Cette fois, ce sont 300 personnes, toutes catégories, qui sont visées par ce dégraissage acte 2. Alors que toutes ces mesures, jusque-là n’ont eu aucune incidence positive sur l’entreprise. Déjà, le ton a été donné, avec le licenciement de deux «chauffeurs-plantons», dont celui de l’assistante du Dg, hier mardi 21 février.

Des agents condamnés à survivre avec 15 200 Fcfa par mois

Ce qui est plus surprenant et frustrant à la fois, c’est que le DG par intérim n’avait prévu aucune mesure d’accompagnement, en ce qui concerne exclusivement le volet salaire, dans sa décision de mise en chômage technique de plus d’un millier d’agents de l’entreprise. Comme l’atteste le communiqué de presse n° 03/CECOM/12, dans lequel il n’est nullement fait mention de «mesures salariales» d’accompagnement. Seules les prises en charge médicales ont été évoquées. C’est au cours de la réunion d’information que le Dg intérimaire a eu avec l’ensemble des syndicats qu’il a été interpellé sur la question. Suite donc à cette interpellation, Méité Bouaké «invente» une situation pour accompagner pécuniairement les agents mis en chômage technique. Il décide donc de prélever 10% sur les salaires des cadres, 7% sur ceux des techniciens supérieurs et 5% sur les salaires des agents de maitrise (les machinistes et agents de bureau), afin de constituer une cagnotte dans laquelle il versera des ristournes aux agents mis en chômage technique pour deux mois renouvelables. Ces derniers ne vont toucher que, tenez-vous bien, 10% de leurs salaires. En clair, un machiniste (conducteur de bus) avec pour salaire de base 152 000 Fcfa, ne va percevoir pendant ces 2 à 4 mois de chômage technique (en réalité un licenciement) que 15 200 Fcfa par mois. Comment subvenir aux besoins élémentaires de sa famille avec 15 200 Fcfa, c’est malheureusement le calvaire que vivent des centaines d’agents virés, pères de familles nombreuses.

Le mécontentement du ministre des Transports

Au lendemain de la mesure très controversée du Dg intérimaire de la Sotra, lundi 6 février dernier, une réunion de crise s’est tenue au cabinet du ministre des Transports, Gaoussou Touré, en présence de toutes les structures sous tutelle du ministère. Au cours de cette réunion entre le cabinet, la Sotra et toutes les structures du ministère des Transports, le ministre Gaoussou Touré s’est insurgé contre cette mesure de licenciement avéré de plus d’un millier d’agents. «Moi, je ne te comprends pas. Celui qu’on suit (Alassane Ouattara, ndlr), dit qu’il est venu pour mettre les Ivoiriens au travail. Et toi, tu les licencies», s’est plaint, à en croire notre source, le ministre des Transports auprès du Dg intérimaire de la Sotra. Qui, voulant se défendre, a rétorqué n’avoir licencié personne. Selon lui, c’est la situation économique qui a motivé sa décision. Le directeur de cabinet du ministre s’adressant à Méité Bouaké, lui a demandé si au terme des deux mois de chômage technique, il allait reprendre les agents. Ce à quoi le Dg intérimaire de la Sotra a clairement fait savoir qu’il n’a pas l’intention de les reprendre, mais plutôt proroger de deux autres mois. Tout en arguant que rien ne dit qu’à l’issue des 4 mois, il puisse reprendre des agents. Son vœu selon lui serait que les agents qui ne sont pas d’accord avec sa mesure puisse démissionner d’eux-mêmes, parce qu’il n’a nullement l’intention de les reprendre. Voilà qui est clair. Le ministre des Transports qui visiblement a exprimé son mécontentement face à la mesure de licenciement massif d’agents à la Sotra, va-t-il réagir ? Wait and see !

      Gérard Koné

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