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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 13:19

 

Les nouvelles du ministère de la Santé et de l’hygiène publique, ne sont pas bonnes.

Désormais, les malades doivent payer cash les frais d’hospitalisation et les ordonnances.

La gratuité des soins annoncée à grands renforts de publicité par le régime, pour soit dit-on, venir en aide aux malades, vient de connaître une fin malheureuse. Cette décision a été entérinée en Conseil des ministres. Les prises en charges viennent elles aussi, d’être annulées.

On apprend dans les coulisses dudit ministère que désormais, seuls les malades souffrant du paludisme, les enfants de moins de cinq ans, et les femmes enceintes pourront bénéficier de cette prétendue gratuité des soins. Le gouvernement vient d’annoncer que la gratuité des soins lui coûte cinq milliards de Fcfa par mois.  L’Etat estime à cet effet, qu’il est inconcevable de dépenser cinq milliards de Fcfa pour la santé des Ivoiriens.

On se rappelle pourtant que cette gratuité des soins a été l’objet d’une vive discussion entre le pouvoir et le syndicat des agents de la santé, en ce qui concerne son application. Le manque de médicaments de première nécessité avait attiré à l’époque, l’attention des praticiens qui à leur tour, ont informé la tutelle du drame qui se préparait. Il fallait s’y attendre. Ce que l’on craignait a fini par arriver. L’Etat vient ainsi de signer forfait face à la santé des ivoiriens.
Jean-Baptiste Essis

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 13:15

Agressions, arrestations, assassinats… Les journalistes n’ont pas été épargnés en 2011. Reporters sans frontières a établi une liste des dix endroits les plus à risque.Avec le Printemps arabe, un vent de liberté et de démocratie a soufflé sur 2011. Pourtant, la presse a vécu des heures sombres. Soixante-six journalistes ont été tués et un millier arrêtés, des chiffres en hausse par rapport à 2010 (57 morts et 535 interpellés).

Dans son rapport publié le 21 décembre, Reporters sans frontières (RSF) a recensé, pour la première fois, les dix lieux les plus dangereux au monde pour les professionnels de l’information au cours de l’année écoulée. Ainsi, Manama (Bahreïn), Abidjan (Côte d’Ivoire), la place Al-Tahrir au Caire (Égypte), Misrata (Libye), l’État de Veracruz (Mexique), le district de Khuzdar (sud du Pakistan), les zones métropolitaines de Manille, de Cebu et de Cagayan de Oro (Philippines), Mogadiscio (Somalie), Deraa, Homs et Damas (Syrie) et la place du Changement à Sanaa (Yémen) ont été le théâtre d’agressions, d’arrestations, voire d’assassinats de journalistes.

RSF a donné sa liste dans l’ordre alphabétique, refusant de classer ces lieux par degré de dangerosité.Le Moyen-Orient, cœur des révoltes arabes, est la région du monde qui compte le plus de tués (20 au total), suivie de près par l’Amérique latine, très exposée à la violence et à l’insécurité, notamment avec le trafic de drogue. Parmi les pays, le Pakistan détient le sinistre record des journalistes tués, la plupart assassinés. La Chine, l’Iran et l’Érythrée sont ceux qui les emprisonnent le plus.

Viols

En Syrie, les correspondants étrangers ont été expulsés et les autres se sont vu refuser un visa, tandis que sur la place Al-Tahrir, au Caire, les femmes ont été particulièrement exposées à des viols ou à des agressions sexuelles.

Enfin, à Abidjan, au début du mois d’avril, au plus fort des combats opposant les partisans de Gbagbo et ceux de Ouattara, les conditions de sécurité des journalistes se sont gravement détériorées.Surtout, une nouvelle tendance se dessine dans ce rapport : la répression des internautes et des blogueurs, nouveaux acteurs de la sphère médiatique, en particulier dans la mobilisation de la rue. En 2011, 5 d’entre eux ont été tués, 199 arrêtés, 62 agressés, et 68 pays pratiquent la censure du Net.

 

RSF

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 13:13

 

( L'Eléphant déchaîné) Elle est venue, elle est repartie, mais en laissant derrière elle des injonctions amicales. Car la visite de la dame forte de la diplomatie américaine à Abidjan, du 16 au 17 janvier, au-delà des sourires convenus et des petites phrases diplomatiquement courtoises, a eu de la gueule derrière les rideaux.

Les Etats Unis semblent décidés, passée la chute de l’intrépide Gbagbo, de marcher désormais sur les plates-bandes de l’ancienne puissance coloniale, empêtrée dans la crise de l’Euro. Désormais avec le paradigme de la mondialisation, les échanges sont appelés à être multiples, voire multiformes.

Aucune puissance ne peut s’arroger le droit de contrôler désormais seule et à cent pour cent, une région qui se situe en dehors de ses frontières. Surtout, quand elle n’arrive pas, comme la France, à contrôler elle-même à l’intérieur de ses frontières, la colère de ses populations devant les bavures des hommes politiques.

Mais ce qui est bien avec les Américains, c’est qu’ils oublient rarement les principes démocratiques et la lutte contre l’impunité. «Je suis heureuse que la Côte d’Ivoire fasse preuve de leadership non seulement à l’intérieur de la Côte d’Ivoire, mais joue un rôle moteur en Afrique de l’Ouest.

La démocratie ne relève plus seulement de l’organisation des élections. Il faut compter avec des Institutions fortes, crédibles, libres et démocratiques. Il faut une presse libre qui appuie les efforts de la Côte d’Ivoire pour consolider la démocratie pour arriver à la réconciliation. Il faut une société civile forte pour inclure dans le processus de réconciliation, toutes les populations où qu’elles vivent et quelque soit leur environnement, leur appartenance politique, religieuse et ethnique», a déclaré Hillary.

Avant de poursuivre : «Les Etats-Unis sont aux côtés de la Côte d’Ivoire pour réaliser son programme de paix. Les Etats Unis sont prêts à devenir un partenaire, un ami de votre pays». Autre chose, lors de la conférence de presse qui a suivi leur tête-à-tête, elle a encore déclaré : «Il sera particuluèrement important d’inclure toutes les voix, y compris celles qui sont discordantes dans le dialogue politique».

Un clin d’œil donc au Fpi de Laurent Gbagbo qui organise ce samedi, sa rentrée politique à Yopougon. Les Américains tiennent donc à ce que la démocratie ait un sens en Côte d’Ivoire. N’ont-ils d’ailleurs pas recommandé, comme croit le savoir « Jeuneafrique.com » de source diplomatique, qu’ «il a été fortement recommandé au chef de l’État ivoirien de former un gouvernement de réconciliation nationale avec, à la clé, le départ de l’actuel Premier ministre.

Les États-Unis souhaitent que Guillaume Soro et tous les proches du pouvoir qui auraient pu commettre des crimes et exactions comparaissent devant la Cour pénale internationale, même en qualité de simples témoins. Ce message très clair a été passé au président ivoirien». Voilà qui devrait réjouir profondément les pro-Gbagbo.

HERVE MAKRE

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 13:11

Tout feu tout flamme. Ancien président ghanéen et Haut représentant de l’Union africaine pour la Somalie, Jerry Rawlings a tenu, à l’occasion d’un discours prononcé lors de la sixième session ordinaire du Parlement panafricain, lundi dernier à Addis-Abeba (Ethiopie), à dénoncer l’incapacité du continent à prévenir les excès sponsorisés par certains membres de la communauté internationale, notamment en Libye et en Côte d’Ivoire. Il s’est une fois de plus insurgé contre le transfèrement du président Laurent Gbagbo à La Haye. Larges extraits de son discours.

L’Afrique n’a pas réussi à empêcher les excès en Libye et en Côte d’Ivoire…

«L'Afrique a au cours des douze derniers mois connu des bouleversements politiques considérables. Et l'action ou l'inaction de l'Union africaine et de ses divers organes ont amené certains à remettre en question l'avenir de cette institution créée avec les plus nobles intentions. De la Tunisie à travers l'Egypte à la Libye et même en Côte d'Ivoire, il y avait des mouvements politiques de nature différente qui remettaient en question la capacité de l'institution à engendrer l'unité africaine, la paix et le développement. Bien que la majorité d'entre nous ont été ravis de la volonté des peuples à prendre leur destin en main, nous avons été pris de court par l'échec du continent à empêcher les excès dans des pays comme la Libye et la Côte d'Ivoire. Notre déroute collective doit être corrigée de toute urgence et avec détermination afin que le sang et le labeur de ceux qui ont sacrifié leur vie à rechercher le changement ne soient pas gaspillés».

Gbagbo à La Haye ? C’est humiliant…

«Il est tout simplement humiliant qu’en ce 21ème siècle, notre continent conduise certains de ses dirigeants à La Haye comme on conduit l'agneau à l'abattoir, alors que nous sommes censés avoir la capacité de rendre notre propre justice. Nous devons laisser La Haye à ceux qui ne peuvent pas contrôler leur destinée. Si les Libyens étaient justifiés à renverser le régime de Kadhafi dans leur quête de liberté et de justice, alors pourquoi ne peuvent-ils pas rendre leur propre justice?

Si les Ivoiriens sont vraiment en quête de paix et de réconciliation, dans le cadre d’un processus convenu par les deux factions de Ouattara et Gbagbo, pourquoi alors envoyer à la CPI un ancien dirigeant qui, en dépit de ses défauts, a accompli son devoir envers son pays ?»

Dire non à «une nouvelle forme de colonialisme»

«Nous avons et avons eu des dirigeants défaillants mais nous avons assez de dirigeants bons et progressistes, qui ne peuvent réussir que si des institutions comme le Parlement panafricain et les parlements nationaux leur montrent la voie et leur accordent leur soutien.

Le temps est venu de cesser d'être des observateurs, et de devenir de véritables acteurs dans les dynamiques de changement du continent. Le danger est devant nous. Nous ne devons pas permettre à une nouvelle forme de colonialisme d'engloutir notre continent et de nous transformer en marionnettes de la communauté internationale. Conjuguons nos efforts en prenant une position ferme contre cette menace imminente.»

 Les immigrants africains victimes de trafics d’organes en Egypte…

«Nous devrions être particulièrement préoccupés par la situation en Egypte où la douleur et l'agonie que le peuple a endurées à la place Tahrir et dans d'autres villes se répète quelques mois après. Il est évident que la machine très oppressante que la révolution cherchait à supplanter a de nouveau émergé et sous le prétexte de la sécurité nationale, les Egyptiens ordinaires sont de nouveau confrontés à des assauts et des brutalités rappellent ce qui s'est passé en janvier et février de l'année dernière (…). Pendant combien de temps allons-nous être des observateurs silencieux ? Et pourtant, les révolutions menées par des populations désarmées civiles en Tunisie et en Egypte avaient donné au monde l’espoir que la liberté et la justice allaient enfin triompher. (…) Il y a quelques mois, le projet Freedom CNN a publié un exposé sur l'enlèvement cruel et l’extraction des organes vitaux des immigrants illégaux qui tentent de passer à travers l'Egypte en Israël. Les passeurs bédouins auraient arraché des parties de leurs corps alors que les immigrants étaient encore vivants. Les immigrants sont réduits en esclavage, torturés et ceux qui ne peuvent pas se permettre de payer des sommes énormes à ces contrebandiers font face à la sanction ultime d'une mort déshumanisante à travers le prélèvement d'organes ! Et l'Afrique est muette ?»

Traduit par Benjamin Silué

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 12:03

Le président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR), Charles Konan Banny, s’est entretenu avec les cadres et élus du Cavally et du Guémon, le mardi 17 janvier 2012, en son cabinet privé à la Riviera 3. Il s’est agi pour eux, de parler de l’avenir de la Côte d’Ivoire.

‘’Quelqu’un l’a dit, si l’Ouest ivoirien est réconcilié, il n’y a pas de raison que la Côte d’Ivoire ne se réconcilie pas’’. En effet, c’est sur fond de crise que s’est tenue la rencontre entre le président de la CDVR et les cadres et élus du Cavally et du Guémon, tant les dissensions sont profondes.

Prenant la parole, le doyen d’âge Oulaï Tiabass, a au nom de ce qu’il a lui-même appelé «l’échantillon» des cadres et élus, dit la disponibilité de leur population à œuvrer pour la réconciliation. Les choses se sont entièrement gâtées entre eux lorsque Oulaï Tiabass a appelé Son Robert, cadre Fpi de la région à délivrer l’allocution de bienvenue au Président Banny. Non ! dira Oulaï Privat, député Pdci proclamé vainqueur à Duékoué par la CEI. «Les temps ont changé. Nous ne pouvons pas accepter la mascarade.

S’il s’agit de la réconciliation dans nos régions, il y a des méthodes que nous n’accepterons plus. Personne ne parlera plus en notre nom», a-t-il fait savoir. Un mécontentement qu’il met sur le compte de ce que les élus (ceux du 11 décembre dernier) n’aient pas été associés au débat. Même son de cloche pour Déhé Paul, député de Taï. Et les contestations et protestations fusaient de toutes parts. Fort heureusement, grâce à la perspicacité, la lucidité et la sagesse de Charles Konan Banny qui leur a conseillé de toujours s’en référer aux us et coutumes à travers le dialogue et le bon ton, tout est rentré dans l’ordre. «On va baisser le ton et on va s’exprimer calmement et fraternellement. C’est une prière», leur a dit Charles Konan Banny.

Puis Son Robert fut invité par Banny lui-même, à prendre la parole. Il a passé au scanner les entorses aux droits de l’Homme dans leur région, fait cas des destructions et pillages dont sont toujours victimes leurs populations. En somme, un tableau très sombre des désastres de la guerre dans le Guémon et le Cavally. Il a notamment rappelé au président Banny que «Mahan Gahé croupit dans les geôles du pouvoir sans jugement».

Avant de faire des propositions : « Nous demandons la libération de tous les prisonniers civils et militaires. La reconstruction des villages détruits, le dégel des avoirs des militants LMP, le désarmement de tous ceux qui n’y ont pas droit…». Naturellement, certains cadres ne se sont pas reconnus dans ce message. Toutefois, ils ont promis au premier ministre, président de la CDVR, Charles Konan Banny, de laver leur linge sale en famille et émis le vœu de le rencontrer à nouveau.

Une fois de plus, la parole est revenue au Président Banny. «Il faut lutter pour que la mort ne frappe plus. Votre attitude montre que la tâche n’est pas facile pour nous et pour tous d’ailleurs. La violence et sa sœur aînée la guerre, ne font que détruire (…) Chaque ivoirien peut être et doit être avocat de la réconciliation. Et il faut sensibiliser dans sa proximité», leur a dit Banny.

Les problèmes du foncier rural et de l’absence d’un ressortissant de l’Ouest dans le bureau de la CDVR ont constitué des doléances. Rappelons que le Cavally et le Guémon comprennent les régions de Guiglo, Duékoué, Bloléquin, Toulépleu, Bangolo et Kouibly.


A.Dedi

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 18:24

Les éléments de police détachés auprès de la direction générale de la Société des transports terrestres(Sonatt), avec le soutien de leurs collègues du 5e arrondissement de Port-Bouët, viennent de réaliser un beau coup de filet. Ils ont en effet mis le grappin sur un réseau de faussaires qui s'adonnaient à la production de faux titres de transport. Ces adeptes de la facilité vont jusqu'à imiter la signature du ministre des transports. Il s'agit de Laga Dipé Jean alias Isidore, Ivoirien se disant agent de transit, cerveau du groupe, Gnagnéné Bahi, Ivoirien, gérant de cybercafé et Kwaku Fripoung, de nationalité ghanéenne, technicien de surface.

Jusqu'à hier, ils étaient encore détenus au commissariat du 5e arrondissement de Port-Bouët. Au vu des différents documents tirés de la mémoire de leur ordinateur, ils opèrent depuis le temps du ministre Mabri Toikeusse dont ils ont maintes fois imité la signature et le cachet. Pareil pour les ministres Albert Flindé et Gaoussou Touré. C'est le lieutenant Diarrassouba Moussa, chef de sécurité à la Sonatt, qui a monté l'opération ayant abouti au démantèlement de ce réseau de faussaires.

Selon l'officier de police, depuis quelque temps, il est saisi des agissements d'un groupe d'individus qui se sucrent sur le dos de la Sonatt en produisant de faux titres de transport et autres documents. Sur ordre de sa hiérarchie, le policier met en place une stratégie. Il entre en contact avec le nommé Isidore, à qui il exprime son besoin urgent d'avoir une carte grise. Le faussaire mord à l'hameçon et fixe un rendez-vous au ''demandeur'' de document au nouveau marché de Treichville. Laga Dipé dit Isidore réclame la somme de 50.000 fcfa pour l'établissement du titre de transport. Le policier en civil lui remet une avance de 15.000 fcfa. Isidore se rend aussitôt dans le cybercafé de son acolyte, Gnagnéné Bahi sis à Vridi-Canal où il a tout un fichier Sonatt contenu dans la mémoire centrale d'un ordinateur.

Le lundi 17 janvier, au moment où le faussaire lui remet un reçu de paiement tout aussi faux que le document en confection, le policier décline son identité et ordonne à Isidore de le conduire à sa base. L'homme démasqué conduit l'officier et ses éléments au cybercafé où ils mettent également le grappin sur le gérant, Gnagnéné Bahi et Kwaku Fripoung, ses deux acolytes. Un autre lascar ayant flairé le coup, s'est évanoui dans la nature. Les 3 bandits auront largement le temps de méditer sur leur sort derrière les barreaux. Au dire de Kpangni Siméon, chef du service marketing de la Sonatt, ces faussaires font perdre à sa société, plus de 40% du chiffre d'affaires. C'est pourquoi, il a salué l'action de la police et invité les populations à éviter des démarcheurs dans leur volonté de se faire établir un titre de transport.

Franck SOUHONE

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 18:21

Joël Dervain, ancien directeur général de la Société ivoirienne de raffinage (Sir) vient de passer officiellement la main. C’est à  Thomas Camara, jusque-là directeur général de la Société Multinationale de Bitume (Smb) qu’il cède son fauteuil. Joël Dervain, après 30 années passées dans cette structure dont 11 en tant que directeur général de 2001 à 2011, a reçu le mardi dernier, les honneurs de ses anciens collaborateurs.  L’homme a été fait également Commandeur dans l’ordre du mérite Ivoirien.

Des émotions et des souvenirs, il en a eu. Au nom des travailleurs, Touré Calpi a salué celui qui pendant ces années, a écrit l’une des prestigieuses pages de l’histoire de la Sir qui était presqu’en faillite. Il en veut pour preuves, la redynamisation de la société. Ses actes sont en autres, la création de la commission d’entreprise, la consolidation du dialogue sociale, l’instauration d’une prime de spécificité pour encourager les agents, le glissement catégoriel, le développement de la promotion du raffinage en Côte d’Ivoire… La cerise sur le gâteau est sans nul doute pour les agents, le projet immobilier qui a permis à chacun d’eux de bénéficier d’un toit.

En guise de reconnaissance à ses actions  qui ont évité un naufrage à la Sir, les agents lui ont décerné «la Palme du meilleur Directeur général de tous les temps».  Le personnel mesure la tâche. Grace à la barre qu’il a placée  très haut dans la gestion de l’outil commun. Cependant, l’assurance  a été donnée à son successeur.  Il peut compter sur le personnel des deux entreprises pour remplir sa mission, comme ce fut le cas avec Joël Dervain. Ce soutien, le nouveau patron de la Sir et de la Smb compte le capitaliser pour faire de ces deux instruments, des leviers du développement de la Côte d’Ivoire.

Outre les agents, Thomas Camara veut également s’appuyer sur les conseils de son prédécesseur. Qui, en réalité, part de la Sir mais reste dans le secteur du pétrole. Puisse qu’il continuera d’assurer le Secrétariat exécutif de l’Association des raffineurs Africains (Ara) dont le siège est à Abidjan. Noël Akossy Bendjo, le Président du conseil d’administration de la Sir a tout simplement «réquisitionné» l’ancien patron de la Société ivoirienne de raffinage. «L’Etat de Côte d’Ivoire, dit-il, te réquisitionne pour aider ton successeur à mettre en œuvre les 167 projets de la Sir».

Avant de recevoir sa distinction qui fait désormais de lui Commandeur, Joël Dervain, a rendu gloire à Dieu. Pour lui, ce n’était pas évident qu’il réussisse sa mission à une période où la société était sur des braises ardentes. A son successeur, le Secrétaire général, il entend lui apporter son soutien pour réussir sa mission. Pour sa part, Adama Toungara, le ministre des Mines, du pPétrole et des Hydrocarbures, qui a élevé Joël Dervain au grade de Commandeur au nom de la République a indiqué que le pays, sera dans les années à venir, une grande nation  pétrolière.


Bamba M.

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 23:19

 

Gbagbo a gardé une foi inébranlable en Dieu, malgré les épreuves et les vicissitudes de la vie. Ainsi, ni la perte de son pouvoir après sa chute le 11 avril 2011, ni son enfermement pendant sept (07) mois à Korhogo au nord de la Côte d`Ivoire, encore moins son transfèrement à la Cour Pénale Internationale (CPI) le 30 novembre 2011, n`ont altéré la ferveur spirituelle de l`ancien chef de l’État ivoirien.

En effet, depuis environ trois semaines – nos sources remontent même à la veille de la fête de Noël –, l`ex-président ivoirien reçoit régulièrement les visites d`un homme de Dieu dans sa cellule de la prison de Scheveningen.

Conformément au règlement intérieur du centre pénitentiaire, chaque détenu a droit à la visite d`un ministre du culte de son choix autant de fois qu`il le souhaite dans la semaine. «Le Greffier de la CPI s`efforce de garantir le bien-être mental et spirituel des personnes détenues. A cet effet, les personnes détenues sont habilitées à recevoir la visite d`un ministre du culte ou d`un conseiller spirituel de leur religion ou de leur croyance», lit-on dans le document de base qui régit le fonctionnement de la prison hollandaise de Scheveningen.

L`homme de Dieu en question, un Pasteur selon la description vestimentaire qui nous a été faite, est de race noire. Il rencontre quasi-quotidiennement l`ancien chef de l’État ivoirien, à savoir cinq (05) jours dans la semaine, hormis le lundi et le samedi. Le dimanche, le pasteur passe plus de temps dans la cellule de l`ex-président Laurent Gbagbo, entre deux et trois heures. Jusqu`à présent, nos sources n`ont pas encore réussi à identifier formellement le ministre du culte qui prie avec Gbagbo ou à déterminer sa nationalité. La raison, c`est que l`homme de Dieu arrive à la prison de Scheveningen dans un véhicule blindé aux vitres teintées.

C`est seulement après avoir franchi le double portique métallique télécommandé du pénitencier, que le pasteur descend de la voiture, lorsqu`il se retrouve dans la cour de la prison. Nos informateurs ont guetté durant toute la semaine écoulée, les allées et venues du véhicule transportant le ministre du culte de Gbagbo pour en savoir davantage sur l`homme. En vain. Mais une chose est sûre : Laurent Gbagbo prépare aussi bien juridiquement que spirituellement son procès, qui s`ouvre le lundi 18 juin 2012.

L`audience de confirmation des charges contre l`ancien chef de l’État ivoirien se déroulera sur dix (10) jours, et l`ex-N°1 ivoirien entend mettre toutes les chances de son côté. Déjà, quand il était assigné à résidence dans son pays à Korhogo, Laurent Gbagbo avait pour compagnon favori de chambre, la bible. Lorsqu`il avait reçu courant mai 2011 ses premiers visiteurs internationaux, en l`occurrence les Elders composés des anciens Prix Nobel de la Paix, le Révérend Desmond Tutu et l`ex-chef d’État de la Finlande Mary Robinson, ainsi que Kofi Annan, ancien Secrétaire général de l`ONU, l`ex-président ivoirien n`avait formulé qu`une seule doléance. Par la voix de Desmond Tutu, Gbagbo avait alors réclamé une bible, dont un exemplaire lui a été remis séance tenante par l`ancien président de la Commission Vérité et Réconciliation d`Afrique du Sud.

Les allégories de Daniel, Paul et Silas, Chadrak, Meschak et Habed Nego...

Depuis, Laurent Gbagbo ne s`est plus séparé de «sa» bible. Et ses conseils juridiques nationaux et internationaux qui ont pu lui rendre visite à Korhogo, nous ont confié que l`ancien chef de l’État ivoirien était à sa quatrième (re)lecture des 66 livres de la Bible (version Louis Segond), quand il a été transféré à La Haye. Selon certains de ses proches, l`ex-président ivoirien se réfère souvent aux allégories de Daniel dans la fosse aux lions, de Chadrak, Meschak et Habed Nego dans la fournaise de feu et de Paul et Silas dans le cachot romain pour envisager une issue heureuse et victorieuse de son procès.

En effet, tous ces personnages bibliques ont bénéficié de délivrances extraordinaires et inimaginables alors qu`ils étaient promis à une fin effroyable. Daniel a passé trois jours avec des lions affamés sans être dévoré. Chadrak, Meschak et Habed Nego ont été jetés dans une colonne incandescente et en sont sortis indemnes, sans la moindre brûlure. Quant à Paul et Silas, enfermés pendant plusieurs semaines dans un bagne sans aération, ils ont recouvré la liberté en parfaite santé à la suite de prières, jeûnes et louanges. Ils étaient tous des hommes justes, qui avaient la crainte de Dieu.

Or, depuis le début du conflit militaro-politique en Côte d`Ivoire, en septembre 2002, jusqu`à son transfèrement à La Haye en passant par toutes les péripéties de la crise postélectorale, Laurent Gbagbo a toujours clamé sa pureté de cœur contre toutes les adversités, et sa foi indéfectible en l’Éternel. Voici donc pourquoi l`ancien chef de l’État ivoirien confie son sort à Dieu. Et se fait suivre par un guide spirituel dans sa cellule de la prison de Scheveningen, aux Pays-Bas.


ANASSE ANASSE 

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 23:16

 

Invité spécial de l’émission «Zemmour-Naulleau» sur la chaîne de télévison française M6 (bouquet Canal Sat Horizons), dans la nuit du dimanche dernier, Jean-Marie Le Pen, président d’honneur du Front national (Fn, parti d’extrême droite française), a eu des mots très durs à l’endroit du nouveau chef de l’Etat ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, parvenu au pouvoir dans des conditions catastrophiques en avril dernier.

«Il faut laisser les pays régler leurs problèmes. On n’avait pas à s’en mêler.Est-ce qu’il était opportun de mener une opération militaire pour enlever Gbagbo et installer Alassane Ouattara ? Tout le monde le découvre aujourd’hui, Alassane Ouattara est un intégriste musulman», a-t-il dit. Réagissant ainsi à la remarque suivante de l’animateur-écrivain, Eric Zemmour : «si c’est vrai pour la Libye, ce n’est pas le cas en Côte d’Ivoire !».

Cette remarque de Zemmour faisait suite aux propos critiques de Jean-Marie Le Pen relativement à la débacle du régime de Nicolas Sarkozy en France comme à l’extérieur. «Des opérations militaires ont été menées (par la France, ndlr) en Libye et en Côte d’Ivoire.Et cela s’est soldé par l’arrivée au pouvoir d’intégristes musulmans», a soutenu M. Le Pen. Qui a fustigé la politique étrangère de la France sous Sarkozy.

Plusieurs fois candidat à l’élection présidentielle française, Jean-Marie Le Pen ne se présentera plus à cette échéance. C’est sa fille, Marine Le Pen, actuelle patronne du Fn, qui portera les couleurs de l’extrême droite française au scrutin présidentiel prévu pour avril prochain. Comme son père, Marine dit se méfier de Ouattara, «cet homme qui est arrivé au pouvoir dans un char français.»

 

Didier Depry

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 23:10

Après dix jours de silence, le juge français Patrick Ramaël et ses relais médiatiques réagissent aux articles du Nouveau Courrier sur l’existence d’un homme s’accusant d’avoir été un membre d’un commando rebelle ayant assassiné Guy-André Kieffer pour le compte d’un baron du Rassemblement des républicains (RDR).

Sans pour autant dissiper les zones d’ombre, notamment sur le rôle joué par l’espion français Jean-Yves Garnault.

La radio d’Etat française RFI nous a appris ce week-end que « quelques jours avant la découverte du squelette dans les environs d’Issia, le juge d’instruction Patrick Ramaël avait recueilli les confidences inattendues d'un homme se présentant comme le chef d'un commando ayant assassiné Guy-André Kieffer après avoir été mandaté par un ministre pro-Ouattara ». « Gorge profonde » n’est donc pas un personnage de fiction sorti tout droit de l’imagination des journalistes du Nouveau Courrier, comme ont tenté de le faire croire les propagandistes zélés du régime. Cela dit, la source de RFI s’empresse d’ajouter. «Après vérification du matériel informatique transmis par cet informateur, les enquêteurs se sont finalement aperçus qu'il s'agissait d'une manipulation».

Après la « diversion » que constituait le squelette de Yaokro, la riposte médiatique directe à nos articles est donc arrivée avec un retard troublant. Mais c’est une riposte a minima, qui pose plus de questions qu’elle n’apporte de réponses. Pourquoi le juge Patrick Ramaël et son «correspondant» local, le spécialiste du renseignement français Jean-Yves Garnault ont-ils donc tout fait pour préserver une forme d’omerta sur cet informateur supposé, alors que leurs pratiques les poussent généralement à médiatiser ceux qu’ils considèrent comme des témoins-clés, et qui jusqu’ici ont tous été de fâcheux mythomanes ?

Interrogé par Le Nouveau Courrier le 3 janvier dans la journée sur l’existence du témoignage de « Gorge profonde » et le rôle qu’il a joué dans sa mise en relation avec le juge Patrick Ramaël, Garnault a menti. En disant qu’il ne voyait pas de quoi nous parlions. Le même jour, dans la nuit, il nous a rappelé pour dire qu’il avait entendu parler de l’affaire tout en mettant en cause son sérieux – une désinvolture en déphasage avec l’ensemble des démarches qu’il avait entreprises depuis fin décembre avec « Gorge profonde », notamment la retranscription de sa déposition et la récupération du matériel censé avoir appartenu à Kieffer. Le lendemain, Garnault nous a rappelés.

Pour la première fois, il a utilisé le mot de « manipulation », nous suggérant d’écrire que lui et nous en avons été victimes. Et nous menaçant indirectement en nous accusant subtilement d’être les auteurs de la manipulation, et en nous expliquant que nos écrits pourraient bien irriter « là-haut », au sommet de l’Etat. Pourquoi Garnault nous a-t-il donc menti, puis a tenté de nous influencer ?


Quand Jean-Yves Garnault était accusé de faire disparaître des preuves judiciaires en France…


Que recouvre l’expression «vérification du matériel informatique» utilisée par la source qui a informé RFI ? Des experts ont-ils rédigé un rapport expliquant en quoi le matériel remis à Garnault ne pouvait pas être celui de Kieffer ? Pourquoi Ramaël a-t-il voulu que Jean-Yves Garnault recueille les indices supposés fournis par «Gorge profonde», là où il aurait été plus logique que ce soit un juge ou un auxiliaire de justice assermenté ? La question se pose avec d’autant plus d’acuité que Garnault n’est pas à proprement parler un homme recommandable pour la justice française.

Il a ainsi été soupçonné, en 1993, d’avoir aidé à faire disparaître des archives de Roger-Patrice Pelat, ami sulfureux du président français d’alors, François Mitterrand, et qui intéressaient le juge Thierry Jean-Pierre, qui enquêtait sur les « affaires » financières du Parti socialiste. Pourquoi confier à un tel homme le recueil d’indices ? Qu’est-ce qui prouve qu’il n’y a pas eu altération ou substitution concernant le « matériel informatique » évoqué, comme il y a eu hier altération des archives de Roger-Patrice Pelat, avec la complicité de la DST française ?

Garnault était d’autant moins « l’homme de la situation » qu’il a été mis en examen en août 2009, par la justice ivoirienne, pour «complicité d’arrestation arbitraire, enlèvement et séquestration»… dans le cadre de l’affaire Kieffer ! Tout se passe comme si Ramaël voulait absolument alimenter les doutes de l’opinion publique ivoirienne sur son étrange « méthode »…

D’autres questions se posent. Pourquoi n’avoir pas procédé à des fouilles à l’endroit désigné par « Gorge profonde », y compris pour clore définitivement cette hypothèse ? Comment expliquer qu’un sécurocrate de premier plan du clan Ouattara – dont nous taisons le nom pour l’instant – a été au courant des échanges entre Garnault, Ramaël et « Gorge profonde », au point de le menacer très clairement par téléphone, selon ses dires ? Qui a vendu la mèche ?

                                                                                                                                                                                                                                                                                               Gérard Koné

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