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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 18:48

Après TAGRO Désiré, après TAPE Gozé, après GNAN Raymond, la Côte d’Ivoire , le département d’Issia, le Grand Ouest, le FPI, le Président Laurent GBAGBO, pleurent à nouveau la mort précoce et injuste , d’un digne fils de la Côte d’Ivoire, le Ministre d’Etat PAUL  ANTOINE BOHOUN BOUABRE , le « fer de lance de la résistance économique », qui vient de s’éteindre à jamais, en Israël, en Terre Sainte.


Paul est mort en exil, en Israël, loin des siens, loin de sa femme Léa, de ses enfants, de ses parents, loin de ses amis, loin de ses camarades du FPI , emprisonnés en Côte d’Ivoire pour certains,  exilés et traqués en Afrique et de par le Monde pour les autres ,  sur la base de motifs fantaisistes.


 Paul est mort loin de son pays, la Côte d’Ivoire,  qu’il a tant aimé, tant servi  et à qui il a sacrifié on peut le dire une partie de sa vie.


Paul est mort loin de ceux qu’il aimait, après un combat solitaire, courageux et silencieux contre un mal pernicieux et tenace.
 Mais au regard des circonstances Paul est mort,  victime finalement du système de répression absurde et aveugle Ouattara-Sarkozy.


Oui, Paul est la grande victime d’une méthode de «  crime parfait et silencieux » mis au point par Nicolas Sarkozy et Alassane Ouattara et expérimenté avec succès  pendant la crise post-électorale en Côte d’Ivoire avec la fermeture sans préavis des banques françaises ainsi que l’embargo sur les médicaments, mesures  décidées  par le Président français pour soutenir son poulain en difficulté, au mépris de la vie des ivoiriens.


 Qui pense aujourd’hui à toutes ces personnes mortes pendant cette période , privées par les banques françaises de leur argent  et qui n’ont pu  se soigner ou secourir un parent ou un ami malade, ou mortes par manque de médicaments dans les pharmacies ? Qui même songe à rattacher ces morts,en réalité ces meurtres,  à la fermeture des banques et à l’impossibilité pour ces personnes de se soigner ou de se procurer des médicaments. Aucune ONG HUMANITAIRE n’a crû devoir  dénoncer ces méthodes hautement criminelles ?


 Pour le Ministre d’Etat Paul Antoine Bohoun Bouabré , c’est l’un des membres et non des moindres de la Grande Confrérie Françafricaine , Radio France Internationale(RFI) , qui  a révélé au monde le rejet par Ouattara  de la demande de dégel, qu’il avait formulée pour ses soins hospitaliers. Qu’il crève ce Bohoun Bouabré ! 


  Le gel des biens des proches du Président Gbagbo, relève de la même méthode et du pur cynisme . Affamer pour réduire à la mendicité, priver du minimum financier pour  empêcher de se soigner, bref , «  tuer sans être vu et désigné comme criminel ». En droit pénal le crime est affaire d’intention. Je soutiens que derrière la décision prise par Ouattara de geler les comptes, il y a l’intention secrète d’éliminer  ses opposants «  par privation des moyens de se nourrir, de se soigner… » . Le Procureur de la République lui-même  sait qu’en matière de saisie, le droit qui reste malgré tout une discipline sociale et non pas criminelle, prévoit toujours une quotité non saisissable qui correspond aux moyens laissés par la loi au « saisi » pour lui préserver le minimum vital (nourriture, logement , soins médicaux..). Et pourtant rien de cela n’est prévu. Mais peut-on encore parler de droit dans ce pays pour les vaincus de la France et des FRCI ( ?).


 J’ai  entretenu avec Paul, durant mon passage au gouvernement, plus que d’excellents rapports de travail . Paul avait pleine conscience de la grande sensibilité des questions touchant l’emploi et les fonctionnaires. Il m’a toujours assuré de son soutien sur les dossiers de mon département, notamment sur la création du Fonds National Pour l’Emploi et sur le lancement des travaux de réforme du Statut Général de la fonction publique. Au-delà,  Paul m’a toujours témoigné avant, pendant et après mon passage au gouvernement, une amitié sincère et une grande considération. Lorsque je suis parti du gouvernement, il est passé à la maison le lendemain de l’annonce, à sept heures  pour me réconforter. 


 Je voudrais par devoir de mémoire et parce qu’il le mérite, rendre hommage à cet Homme exceptionnel, qui incontestablement aura marqué son temps ainsi que les esprits, par son style,  ses œuvres capitales et surtout par son engagement politique  sans faille auprès de notre Chef, le Président Laurent GBAGBO. 


Le Président Laurent GBAGBO alors dans l’opposition affirmait souvent, qu’il avait les Idées et les Hommes pour gouverner. Incontestablement, PAUL ANTOINE BOHOUN BOUABRE était un de ces Hommes sur lesquels il comptait pour refonder la Côte d’Ivoire.


 Economiste chevronné,  Paul a su allier ses qualités d’enseignant-chercheur d’université à l’exigence de pragmatisme que requiert le « métier de ministre ». 


En effet, au moment où le Président Laurent GBAGBO arrive au pouvoir en octobre 2000, la Côte d’Ivoire déjà  mise à l’index par l’Union Européenne depuis l’ère Konan Bédié , était  ostracisée pour cause de coup d’Etat du  Général  Guéï . A partir de septembre 2002 le pays était confronté aux conséquences économiques de la guerre civile et de la division en deux du territoire national.


Sous l’habillage de concepts universitaires tels que «  le budget sécurisé, le budget de stabilisation, le budget d’assainissement, le budget de sauvetage, le budget de normalisation », le Ministre de l’économie qu’il fut, a appliqué à la Côte d’Ivoire , «  une démarche méthodologique et des solutions économiques gagnantes » , qui ont permis à notre pays de résister et peu à peu ont ramené la confiance des partenaires financiers tant multilatéraux que bilatéraux en la Côte d’Ivoire .
   Par les défis majeurs qu’il a su relever pour notre Pays dans un contexte de crise aigüe, le Ministre Paul Antoine Bohoun Bouabré est indiscutablement le meilleur Ministre de l’économie que la Côte d’Ivoire ait connu depuis son indépendance.  Il suffira de rappeler qu’en presque six mois de gouvernement précisément en juin 2001 il a mis fin à dix (10)années d’injustice dans le milieu enseignant créée par les salaires à deux vitesse , institué le 18 décembre  1991 par le Premier Ministre Alassane Ouattara. Il avait obtenu courant 2002 les  assurances de l’admission de la Côte d’Ivoire à l’initiative PPTE pour 2003. C’est sur la foi de cette promesse qu’il m’avait permis en tant que Ministre de la Fonction Publique de démarrer avec les syndicats, dès 2002, les premières discussions en vue de la réforme du Statut Général de la Fonction Publique. Malheureusement, la guerre imposée à notre pays le 19 septembre 2002, a repoussé cette réforme en 2007. Cependant, avec lui les fonctionnaires n’ont jamais connu une seule fin de mois sans salaire ni de retard.


Paul jouissait d’une grande confiance de la part du Président Laurent GBAGBO qui lui confiait souvent des missions de  la plus haute importance. Cependant cet Homme politique de Premier Plan restait disponible pour son parti le FPi  et  pour sa région . C’était un homme de terrain, infatigable, qui « mouillait le maillot ». Paul était partout,  à Abidjan, à Issia, à Saïoua, à Niakia son village. Paul avait un projet pour le Grand Ouest, à réaliser ensemble me disait-il, aussitôt la paix revenue . Il s’en est allé avec. 


Paul, l’économiste, le politique, le camarade, l’ami, part laissant derrière lui un vide difficile à combler. Mais je sais qu’il nous dit alors qu’il part : «résistez, poursuivez le combat jusqu’au bout, car au bout se trouvent la vérité et la liberté, pour la côte d’Ivoire et pour notre Président, Laurent GBAGBO ».


 Au Président de la République Laurent GBAGBO qui perd un de ses fidèles compagnons, à Léa la femme de Paul , à ses enfants, à ses parents et frères d’Issia, j’adresse mes condoléances les plus attristées et exprime toute ma compassion.


A Paul qui nous quitte, je dirai seulement :
 « va et repose en paix, sur la terre de tes ancêtres. Grand tu as été, Grand tu resteras pour nous tes camarades de combat politique et pour la Côte d’Ivoire vrai. Rien, des manœuvres, calomnies, méchancetés  et autres bassesses  déployées par nos adversaires pour ternir ton image, ne pourront effacer des mémoires ce que tu as été : un Grand. Mort à cause de la Côte d’Ivoire, Mort pour la Côte d’Ivoire. Ton nom restera à jamais gravé en lettres d’or dans le Livre Ivoire ».


LE PROFESSEUR HUBERT OULAYE
ANCIEN MINISTRE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE L’EMPLOI

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 18:44

A propos meeting du FPI samedi prochain à Yopougon : ''Les ministres de l’Intérieur et de la Défense sont d'accord'' L'ancien ministre de la Défense, Michel Amani N'Guessan, secrétaire général adjoint chargé des questions de sécurité et de défense au Fpi, a réaffirmé que sa formation politique n'entrera pas dans le prochain gouvernement du président Alassane Ouattara.

 

Il l'a signifié, le 16 janvier 2012, à la faveur de la conférence de presse qu'il a animée au siège du Cnrd à Cocody. ''Entrer dans ce gouvernement n'est pas une priorité pour nous. Pour nous, il nous faut remobiliser nos militants, demander la libération de Laurent Gbagbo, Simone Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan..., le retour d'exil de nos camarades, le dégel des avoirs. On va entrer dans ce gouvernement pour faire quoi ? On collabore quand on est heureux. Tu ne peux pas frapper mon père, ma mère et me demander de venir manger avec toi. Ce n'est pas possible. Nous disons non !'', a-t-il martelé.


S'agissant de la rentrée politique du Fpi qui doit se faire ce samedi 21 janvier, à la place Ficgayo à Yopougon, le ministre Michel Amani a fait des précisions. Il a indiqué avoir eu un entretien avec le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko pendant 2 heures, et une heure et demie d'entretien avec le ministre délégué à la Défense Paul Koffi Koffi. ''Nous sommes tombés d'accord pour le 21 janvier 2012. Ils sont d'accord. L’État de Côte d'Ivoire s'engage à assurer la sécurité'',a-t-il souligné. Il a ajouté avoir rencontré la section sécurité de l'Onuci (Opération des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire) qui a déjà procédé à une reconnaissance des lieux.

 

Il a rappelé bien avant, que cette rentrée politique du Fpi était prévue pour le 17 décembre 2011. Mais les ministres de l’Intérieur et de la Défense ont suggéré un report du fait de l'organisation des législatives en décembre 2011. A cette époque, a-t-il révélé, l'actuel maire de Yopougon, Dr Yao, avait offert '' la somme de 200.000 francs cfa, 2000 chaises, et 20 bâches pour nous soutenir''. Toutefois, a-t-il souligné, il n'a pu obtenir jusqu'à la tenue de la conférence de presse d'hier, une autorisation formelle du maire qu'il n'arrive plus à rencontrer ''curieusement'' après leur première rencontre. Amani N'guessan n'a pas manqué de souligner, par ailleurs, que depuis le 11 avril 2011, après le départ de Laurent Gbagbo du pouvoir, ''le Fpi a des problèmes pour organiser ses manifestations''.

 

Il a cité à ce propos, les meetings de Koumassi campement, Port-Bouet, Bonoua qui ont fini dans le sang. Il a reconnu que ''le pouvoir en place n'a jamais interdit les meetings du Fpi, et pourtant il y a des individus qui perturbent nos rencontres. Qui sont-ils ?'' En tout cas, Michel Amani a rassuré ses militants que pour cette rencontre du samedi, le ministre de l’Intérieur a pris toutes les dispositions afin que les Frci (Forces républicaines de Côte d'Ivoire) se tiennent très loin de la cérémonie. En tant qu'ancien ministre de la Défense, il a jeté un regard critique sur l'Armée : ''La sécurité intérieure est assurée par la Police et la gendarmerie. L'armée intervient en cas d'agression extérieure. En tant qu'ancien ministre de la Défense, de mon point de vue, les militaires ne doivent pas être dans les rues, mais aux frontières, dans les camps. Depuis le 19 septembre 2002, les militaires sont dehors, avec cela on me parle d'amélioration de la sécurité. Notre armée est complètement désarticulée. Il suffit de savoir ce que c'est qu'une armée pour connaître la gravité de la situation. C'est grave ce qui se passe''.

Au total, le président du comité d'organisation de la rentrée politique du Fpi a rassuré ses militants que la sécurité sera garantie avec l'accord des autorités en place.

K.A.Parfait

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 17:50

 

Cruelle, déchirante, paralysante, terrible la nouvelle de la mort du Ministre d’Etat Paul Antoine BOHOUN Bouabre.


En pareille situation les youroukués(distinguées filles des terroirs des bêêtéhêê (bété)) dans leur chanson de désolation disent : toha toha toha toha  zidogbabouho aaa logrouto okê loukê ôô louhaa (guerre, guerre ,guerre des ténébreux  devons nous continuer de nous séparer de ce que nous avons de plus cher?).

 

 

 Il m’appelait affectueusement gnébêloho kôsroho (dynamique  garçon) c’était un petit frère qui était très lié à moi. Il admirait ma rigueur dans l’organisation de tout ce qui est  réflexion (séminaires, colloques, symposiums  etc.  ). Je l’admirais également parce qu’il était rigoureux dans tout ce qu’il entreprenait. Il détestait l’hypocrisie. C’était un chercheur très compétent en économie appliquée.

 

Le président Laurent GBAGBO, en le nommant Ministre de l’économie et des finances, a eu le nez creux car par ce fait, il venait de révéler à la Côte d’Ivoire un économiste de haut niveau mais surtout un économiste souverainiste qui allait s’appuyer sur son expérience de chercheur en économie appliquée pour inventer et introduire à partir de son ministère des concepts et paradigmes nouveaux dans le jargon des économistes. C’est à juste titre que les ivoiriens apprécient ce grand serviteur de l’Etat sauf bien entendu les ténébreux qui sont venus assombrir  l’image de la côte d’Ivoire et tels des sorciers « manger » les ivoiriens et «  boire le sang » de la Côte d’Ivoire avec la complicité des ivoiriens renégats. Son nom, après les nuages actuels sera écrit en lettres d’or au ministère de l’économie et des finances. Car c’est une icône de la lutte pour la refondation  économique de la côte d’ivoire.


Le Ministre d’Etat BOHOUN Bouabre nourrissait également des ambitions de développement économique de sa région natale le centre ouest. Il voulait partager sa vision d’une côte d’Ivoire régionale et économiquement autonome dont la source serait les régions organisées et  économiquement viables. C’est ainsi qu’il a suscité la création d’un cadre de réflexion pour la mise en place d’une organisation qui permettrait aux élus et cadres d’apporter dans un esprit de solidarité leurs contributions au développement économique régional. Pour la mise en œuvre de ce projet il m’a fait appel sur la base de  mes capacités dans l’organisation de ce type de cadre de réflexion. La réunion constitutive a eu lieu à Issia sous le parrainage de la première dame Mme Simone Ehivet GBAGBO et sous sa présidence.

 

A cette occasion les femmes de la région du centre ouest étaient à l’honneur a travers leurs coopératives de vivriers. Il leurs avait offert  des livrets d’épargne pour les encourager. C’est dans cette ambiance qu’est née La Conférence des Elus et Cadres du Centres Ouest (cecco) qui regroupe les différents  départements du centre ouest. La déstabilisation de notre pays a profondément perturbé cette belle initiative. Le Ministre d’Etat BOHOUN Bouabre s’en est allé en nous laissant en héritage la vision d’une souveraineté économique. Le combattant BOHOUN Bouabre  nous quitte la tête haute. Ils voulaient le faire chanter pour mieux l’humilier comme ils savent le faire. Ces mécréants pensaient profiter de son corps malade tel un fauve blessé, mais ils se sont heurtés à son esprit de combattant qui lui n’était pas malade. Belle leçon de dignité à ces criminels et cœurs haineux.


 À dieu Monsieur le Ministre d’Etat, à dieu petit frère je garderais dans mon cœur impuissant une éternelle affection pour toi.

FIRMIN KREKRE,
Enseignant d’Université

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 17:44

De violents heurts entre les éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et les populations locales ont éclaté dans la matinée du dimanche 15 janvier 2012 à Aniassué (25 km au sud d’Abengourou).

 

Bilan de ce conflit, deux blessés et un véhicule incendié. Au moment où nous mettions sous presse ce lundi matin, un calme précaire était revenu dans la zone grâce à la médiation des autorités locales. A l’origine de cet affrontement, une altercation dans la nuit du samedi 14 janvier entre un élément des Frci et un jeune du village d’Aniassué.

En effet, selon des sources jointes sur place, cette nuit-là, alors que les habitants de ce gros bourg sont apparemment endormis, le nommé Kouakou Ferdinand, un noctambule, voit un homme escalader la clôture d’un bâtiment à l’ouest de la ville. L’acte qui lui paraît suspect l’amène à se rapprocher et à se rendre compte que le quidam en question sur la clôture, est apparemment un élément des Frci. Ce dernier qui se rend compte qu’il a été aperçu par Ferdinand, redescend de la clôture et prend le jeune homme en chasse, craignant certainement d’être dénoncé.

L’homme en tenue finit par rattraper Ferdinand qu’il bastonne sans ménagement. Cela fait, il le conduit, tout ensanglanté à leur camp. La population alertée par ce qui leur apparaît comme un enlèvement, se rend au lever du jour au camp des Frci. Sur place, l’ambiance, à l’évidence est électrique. Les moments qui suivent, c’est l’affrontement. Alors que des gourdins, cailloux et autres projectiles fusent du côté de la population venue en grand nombre, des tirs nourris de dissuasion sont libérés par les hommes en armes.

Dans la foulée, les insurgés accèdent à un véhicule des éléments des Frci auquel ils mettent le feu. Une épaisse fumée s’échappe des lieux. D’autres coups de feu sont entendus. C’est la débandade dans un cafouillage indescriptible. Un autre blessé en plus de Ferdinand, est encore enregistré. Il s’agit du nommé Aman Jaro. En milieu d’après-midi, le calme est revenu dans la localité grâce à la médiation des autorités administratives coutumières et militaires de la zone.

Zéphirin NANGO
(A Abengourou)

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 16:55

Je m’incline respectueusement devant la dépouille de ce grand-frère, serviteur de la Nation Ivoirienne et présente mes condoléances les plus attristées à sa famille biologique, politique comme professionnelle.


Et je profite pour vous poser la question de savoir : Qu’allez-vous faire maintenant, vous???
Vous qui avez divisé les Ivoiriens pour vous sentir au pouvoir !
Vous qui avez organisé les coups d’Etat (méthode inconnue des ivoiriens) pour vous voir au commande d’un peuple qui pleure rien qu’à vous voir !
Vous qui avez fait le tour du monde pour promouvoir le mensonge qui vous a portés au pouvoir afin de gouverner plus de cadavres que de survivants !
Vous qui avez choisi de tuer les ivoiriens parce qu’il vous fallait le pouvoir par tous les moyens!
Vous pour qui des Ivoiriens ont été jetés dans le feu jusqu’à être calcinés !
Vous par qui l’Occident est passé pour nous réduire à la soumission comme un bon peuple sans droit, sans loi ni souveraineté !


Qu’allez-vous faire maintenant du Ministre Bohoun Bouabré ? Oui, je demande cela parce qu’ici encore, votre choix rencontre mon indignation.


Votre choix de célébrer la victoire de votre guerre par le mépris de la valeur humaine !


Même dans l’adversité, on peut rester humain, si jamais on l’a déjà été! Si non, on peut apprendre à devenir humain lorsque l’on a atteint ses objectifs qui ont semé la mort pendant plus d’une décennie dans un pays (voisin). 


Qu’allez-vous faire maintenant du Ministre Bohoun Bouabré ?


Vous avez refusé de dégeler ses avoirs afin qu’il puisse se soigner!? Vous avez voulu qu’il vous face allégeance avant de lui donner cette possibilité de se soigner !?


Maintenant que sa conviction, même irréaliste pour une Côte d’Ivoire digne et souveraine l’a emporté, faut-il dire que votre objectif est atteint en ce qui le concerne?


Allez-vous attendre qu’il fasse allégeance à titre posthume avant d’accepter qu’il soit enterré?


Allez-vous dégeler ses avoir afin que sa famille puisse organiser ses funérailles?


Qu’allez-vous faire maintenant des reste d’un serviteur de la Nation Ivoirienne que vous avez conduit à la mort en lui refusant le droit à la santé !?


Allez-vous maintenant vous réjouir en lui offrant un cercueil si cher où c’est écrit « ca fait un en moins, on attend le prochain » ?


Allez-vous attendre que d’autres meurent avant de dégeler leurs avoirs?


Oh oui, allez-vous attendre que AWA EHOURA et ELOI OULAÏ meurent avant d’envoyer une délégation soi-disant gouvernementale se pavaner dans leurs familles respectives ?


Ah, le pouvoir, je prie Dieu qu’il ne m’en donne pas, si c’est pour m’en servir à des fins criminelles ou devenir co-auteur direct ou indirect de crime!


On dit que c’est Dieu qui donne le pouvoir ou alors c’est Dieu qui permet à ce que quelqu’un accède au pouvoir. On dit aussi que Dieu peut même laisser l’agent du diable accéder au pouvoir s’il juge cela nécessaire… Mais on oublie d’ajouter que beaucoup se servent du pouvoir pour servir le diable et oublie Dieu! Ce diable qui veut qu’on refuse à un serviteur de la Nation Ivoirienne le droit à la santé parce qu’il a refusé de faire allégeance. Ce diable qui veut qu’on laisse un serviteur de la Nation mourir dans l’indifférence parce qu’il est un adversaire politique. Ce diable qui veut qu’Obama et Sarkozy soient chez eux et puissent décider de ce qu’on doit faire des serviteurs déchus de la Nation Ivoirienne. Ce diable qui veut qu’on continue de faire le mal pour se sentir important parce qu’on porte une étiquette obtenue dans le sang des innocents.


C’est une grande curiosité de savoir ce que vous allez faire de cette autre victime de votre victoire guerrière et de votre pouvoir, le Ministre Bohoun Bouabré. C’est aussi une grande curiosité de savoir ce que vous allez faire pour sauver la vie de cette valeur féminine si rare qu’est AWA EHOURA et celle de ELOI OULAÏ…


Soyez réconciliés avec votre conscience et que l’âme du Ministre Bohoun Bouabré repose en paix!
Yako à tous !


Dieu bénisse, délivre et restaure la Côte d’Ivoire!


Rosalie Kouamé «Roska»

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 16:53

 

Le régime de Ouattara hanté par la phobie de coup de force ne cesse de dépêcher des espions de tous genres en terre ghanéenne, pour filer les nombreux exilés Ivoiriens. Samedi dernier, c’est le commandant Ben Laden et une quinzaine de ses hommes que le régime à envoyer en mission au Ghana. Grâce à la vigilance des exilés et de la police ghanéenne, plusieurs d’entre eux ont été mis hors d’état de nuire et le Cdt Ben Laden est activement recherché.

Le commandant Ben Laden des Frci, ex-Com zone d’Odienné, s’est rendu samedi dernier avec une quinzaine de ses hommes dans la capitale ghanéenne, Accra. Officiellement, ils accompagnaient le ministre de l’intérieur, Hamed Bakayoko, de passage à Accra. Seulement, le Cdt Ben Laden avait un agenda très particulier, dont le contenu était a priori méconnu des autorités du pays de Kwamé N’Krumah. Il était en mission secrète d’espionnage en territoire ghanéen. Aussitôt débarqués au Ghana, Ben Laden et ses hommes ne perdent pas le temps. Le chef du commando qui n’est autre que celui qui se présente comme un spécialiste du «renseignement», Ben Laden, et quelques-uns de ses hommes prennent leur quartier à l’Hôtel Zeus, au quartier Alajo. C’est à bord d’un véhicule de marque Ford de couleur bleu nuit et immatriculé 3507PP01 que l’ex-chef rebelle prend la température d’Accra, avant de jeter ses «loups» sur les traces des leaders politiques et autres exilés ivoiriens. Ainsi, selon les informations reçues plus tard de deux de ses hommes interceptés au camp de refugiés d’Ampain, Ben Laden a détaché cinq hommes pour les camps d’Elubo et Ampain. Avec pour mission d’espionner tous les faits et gestes des réfugiés dans ces différents camps.

Arrivés au camp de réfugiés d’Ampain aux environs de 14 heures, les éléments de Ben Laden ont été pris la main dans le sac. En pleine séance d’espionnage des réfugiés ivoiriens. Seulement deux d'entre eux ont pu être arrêtés. Et remis à la police d’Esiama. Mais bien avant, selon les informations reçues, ces deux apprentis espions qui sont des éléments des Frci ont affirmé avoir été recrutés pour venir espionner, suivre les faits et gestes des réfugiés pour le Cdt Ben Laden qui a été mandaté par le régime Ouattara. De leurs aveux, il ressort qu’ils sont logés à plusieurs dans une grosse résidence à Half Assinie et ont été payés, pour glaner des images et toutes sortes d’informations dans les deux camps de réfugiés d’Ampain et d’Elubo.

Un troisième élément a été plus tard arrêté. Et contrairement aux deux autres arrêtés un peu plus tôt, il a été un peu plus bavard. Affirmant que le régime les a envoyés pour espionner les mouvements dans les camps de refugiés, parce qu’un coup d’Etat contre le régime Ouattara se préparerait. Ce dernier a rejoint ses compères en cellule à la police d’Esiama. N’dri Konan Valerie, Konaté Yacouba, Niava Faustin, Djré Ernest seraient quelques noms des apprentis-espions du régime Ouattara déversés dans les environs des camps de réfugiés, pendant que d’autres devraient opérer dans la capitale Ghanéenne. Suite aux aveux des premiers apprentis-espions arrêtés, les autorités ghanéennes, une fois informées, ont déployé les grands moyens. La police ghanéenne est depuis hier aux trousses du Cdt Ben Laden. Ce dernier est activement recherché dans la capitale ghanéenne. Selon nos informations, à deux reprises, la police a fait irruption à l’hôtel Zeus au quartier Alajo, où il avait pris ses quartiers, sans mettre la main sur lui et ses hommes. C’est désormais l’extrême vigilance chez les exilés politiques et les nombreux refugiés Ivoiriens, quand du côté des autorités ghanéennes, on digère mal cette attitude du régime d’Abidjan. Serait-ce là les prémices du premier couac diplomatique entre Abidjan et Accra ? Les jours à venir nous situeront.

Frank Toti

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 16:49

Le rendez-vous est pris avec les militants du Front populaire ivoirien (FPI) mais aussi avec les partisans de l’ex-chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo pour le samedi prochain 21 janvier 2012 à la place Ficgayo de Yopougon pour un meeting marquant la rentrée politique 2012 de ce parti d’opposition. Le secrétaire national du FPI chargé de la sécurité, l’ex-ministre de la Défense Michel Amani N’guessan a animé une conférence de presse hier lundi 16 janvier au siège du Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD) sis à Cocody pour rassurer les uns et les autres sur la tenue effective de ce rassemblement.

 

A l’en croire, toutes les dispositions légales ont été prises pour que le meeting se tienne sans heurt. Dans cette veine, il a indiqué avoir rencontré le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko et le ministre de la Défense, Paul Koffi Koffi, pour les en informer personnellement. Même si des démarches administratives ont déjà été prises. Il s’est agi pour l’ancien ministre de s’assurer que ce meeting ne sera pas réprimé comme les autres rassemblements organisés ces derniers mois par l’opposition. « Notre armée est complètement désarticulée. C’est grave ce qui se passe dans notre pays. C’est compliqué cette affaire. Cette armée n’a qu’à se mettre loin de notre meeting », a-t-il assené.

 

Selon lui, le ministre Hamed Bakayoko lui a dit « qu’il ne permettra pas que les FRCI soient là le jour du meeting », soulignant qu'avec Alassane Ouattara, l'armée ne peut pas jouir d'une certaine impunité partout. Amani N’guessan a soutenu que le FPI n’a pas besoin d’autorisation pour organiser un rassemblement, notant toutefois que c’est une obligation pour les organisateurs de le faire. Et dans tous les cas, « c’est au nom de la démocratie qu’on a bombardé la Côte d’Ivoire. C’est un pays extrêmement démocratique. On ne peut pas nous opposer d’autorisation préalable mais nous avons l’obligation d’informer », a-t-il dit, faisant allusion à la Constitution.

 

Le conférencier a cependant soulevé ce qui pourrait constituer une difficulté; à savoir la délivrance d’une autorisation pour la tenue du rassemblement à la place Ficgayo. « Le problème de Ficgayo se pose en remplacement à la place de la liberté, notre propriété. Ce serait justice que Ficgayo nous soit cédée. Certainement qu’au-dessus du maire Dr Bertin Yao Yao, il y a quelqu’un qui donne des ordres. En allant voir les ministres de l’Intérieur et de la Défense, je crois que nous l'avons délié. Et délié qu’il est, j’irai lui dire libères-toi », a déclaré M. Amani N’guessan, ajoutant qu’il avait rendez-vous avec le maire de Yopougon, hier lundi à 18 heures pour parler du meeting. Il a même rappelé qu’étant militant du FPI, le maire Bertin Yao Yao a contribué à l’organisation du meeting à hauteur de 200.000 francs CFA, et promis 2.000 chaises et 20 bâches.

 

Par ailleurs, ce ponte du FPI a estimé que l’entrée de ce parti au gouvernement, n’est pas à l’ordre du jour. « Nous avons des priorités à savoir remobiliser les militants, faire revenir les Ivoiriens en exil. Il faut soigner les plaies, l’entrée au gouvernement n’est pas une priorité. Quelle joie pour nous d’entrer au gouvernement quand nous savons que les gens meurent en exil? », s’est-il interrogé. Michel Amani N’guessan s’est dit inquiet par rapport à l’arrivée en Côte d’Ivoire de la secrétaire d’Etat américaine aux Affaires étrangères, Hillary Clinton, hier. « Je suis inquiet. Le pays est en train d’être bradé. Chacun vient voir la part qu’il va prendre. Je ne sais pas combien d’usines cette visite va donner, je n’y crois pas. C’est une part de moi-même qui va partir », a martelé M. Amani N’guessan.

Hervé KPODION

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 16:46

La semaine qui vient de s’écouler a été riche en émotions et en rebondissements en Côte d’Ivoire. Elle a été rythmée à la fois par l’affaire du « squelette de Yaokro » censé être celui du journaliste Guy-André Kieffer (une affaire qui a fait « pschitt »), et le choc du décès du ministre Paul-Antoine Bohoun Bouabré, qui était déjà à l’article de la mort quand une campagne de presse indigne se déployait pour l’impliquer dans le sombre montage qui s’est piteusement dégonflé.


Plus loin de chez nous, la semaine a été agitée par un rebondissement judiciaire concernant à la fois la France et le Rwanda. Mardi dernier, le juge antiterroriste français Marc Trévidic rendait public un rapport rédigé par cinq experts et tendant à affirmer que les tirs de missile qui ont abattu, le 6 avril 1994, l’avion du président rwandais d’alors, Juvénal Habyarimana, déclenchant indirectement le génocide selon certains analystes, pourraient être attribués à la Garde présidentielle du défunt. Ce qui donnerait, naturellement, du crédit à la thèse selon laquelle il a été victime d’une révolution de palais initiée par un « Hutu power » ayant prémédité une épuration ethnique massive. Et discréditerait la thèse soutenue par le juge Jean-Louis Bruguière, anciennement sur le dossier, et qui accusait Paul Kagame et le Front patriotique rwandais (FPR) d’avoir été à la base de l’attentat « qui a tout déclenché ».


 Pour notre part, nous n’avons pas de religion à ce sujet. Nous ne croyons sur parole ni Bruguière ni Trévidic. Mais il nous apparaît très clairement que ce feuilleton franco-rwandais nous renseigne sur le « confusionnisme » qui caractérise la France dès qu’il s’agit de la politique africaine. A chaque crise, concernant tous les pays, politiques, journalistes de quasiment tous les bords et juges répètent tous le même « catéchisme » censé soutenir l’intérêt national. Sous François Mitterrand et Jacques Chirac, la France se voulait encore une puissance singulière sur l’échiquier international, et voyait le géant américain en rival dans l’Afrique de l’après-guerre froide. Pour barrer la route à l’oncle Sam, dont l’Ougandais Yoweri Museveni et le Rwandais Paul Kagame étaient les « agents », elle assumait son soutien à Habyarimana puis à Mobutu.

 

Dans sa lutte contre les « Khmers noirs » des Grands Lacs, elle était suivie par la justice à travers le juge Jean-Louis Bruguière qui enquêtait à charge contr Kagame. Elle était accompagnée par la grande star du journalisme africaniste de l’époque : Stephen Smith, qui, du Monde à Libération, a eu les plus belles tribunes pour mener le combat commun. Aujourd’hui, l’atlantiste Nicolas Sarkozy « cogère » l’Afrique avec le Etats-Unis. Il a donc entrepris de faire la paix avec Kagame, qui joue en Afrique centrale pour Washington et ses multinationales le rôle de revolver pointé contre ses voisins campé pour le compte de Paris par Blaise Compaoré en Afrique de l’Ouest. Exit Bruguière, donc. Bonjour Trévidic.

 

Le positionnement judiciaire de la France change en convergence avec ses choix politiques. Les mêmes quotidiens qui étrillaient Kagame à longueur d’éditoriaux ravageurs s’indignent désormais contre les « négationnistes » dont la figure sacrificielle est l’enquêteur Pierre Péan. Jetant aux orties toute distance critique, ils « communiquent » à fond sur un rapport Trévidic qui n’apporte pourtant pas de réponses définitives à toutes les questions. Comme sur tous les sujets internationaux, ils ont engagé une vaste opération de criminalisation de ceux qui ne sont pas pressés de se convertir à leur nouvelle religion, dessinant comme d’habitude une « géographie de l’indignation » visant à neutraliser tout débat sur la politique extérieure de Paris. Comme en Libye, en Côte d’Ivoire et en Syrie. Leurs directions respectives n’ont aucune intention de justifier leur virage à 360 degrés sur le sujet rwandais. L’amnésie est une belle béquille pour le journalisme sans convictions.


 Bruguière, nous dit-on donc, a eu faux sur toute la ligne et a engagé la France sur de fausses pistes pendant de longues années sur l’affaire de l’attentat contre l’avion d’Habyarimana. Nous dira-t-on, demain, que le juge Patrick Ramaël s’est longtemps fourvoyé sur la Côte d’Ivoire, en convergence totale avec la diplomatie de son pays ? En tout cas, la presse parisienne a, durant la semaine qui s’est écoulée, continué de se discréditer aux yeux d’un grand nombre d’Africains, dévoilant des passions partisanes désormais trop voyantes pour faire illusion.

 

Ainsi, tout en reconnaissant que le juge Ramaël va de fausse piste en fausse piste dans l’affaire Guy-André Kieffer, elle ne cesse de marteler que l’enquête, pourtant enlisée, se rapproche de plus en plus « de l’entourage de Simone Gbagbo ». Elle transforme ainsi les impasses judiciaires de juges médiatiques en prétextes à diffamation faciles visant des personnes qui attendront longtemps un procès, voire de simples inculpations leur permettant de consulter le dossier de leur accusateur. Et de dévoiler, peut-être, de formidables impostures. A l’image de celle de Yaokro, dans le département d’Issia.

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 16:33

 

Le régime d’Alassane Dramane Ouattara veut-il laisser mourir Awa Ehoura et Eloi Oulai. La journaliste Awa Ehoura Tabitha, présentatrice du 20h de la Rti est diabétique et fait des crises à répétition.

Ses comptes bancaires sont gelés depuis le mois d'Avril 2011 et malgré toutes ses démarches entreprises au près du régime Ouattara pour obtenir dégel de ses avoirs ou au moins une prise en charge médicale, rien n'y fit.

A l’heure où nous écrivons ces lignes, elle est entrain de plonger et ne sait plus à quel saint se vouer.

Sans ressources, mise au chômage technique à la Rti, elle pourrait être la prochaine victime, après Paul Antoine Bohoun Bouabré, de ce régime insensible aux causes humanitaires.

Il en est de même pour le journaliste  de renom Eloi Oulai, ancien Directeur de Radio Côte d’Ivoire, un autre grand malade dont les comptes sont gelés depuis et qui est  totalement ignoré par Ouattara.


La rédaction

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 16:31

Selon un habitant joint sur place, un certain « commandant » Koné des Frci a menacé, le week-end dernier, l’un des agents de sécurité chargé de surveiller la tombe de feu le ministre Désiré Tagro à Gabia, dans le département d‘Issia.

 

D’abord, procédant par des appels anonymes, des éléments des Frci se disant proches du commandant Koné ont ouvertement menacé d’exécuter l’agent de sécurité en question et l’un des frères cadets de feu le ministre Désiré Tagro lors de leur descente à Gabia. Ensuite leur chef, le « commandant » Koné a pris le relais en confirmant les menaces de ses éléments. Dans le village de Gabia, les populations sont sur le qui-vive. Car, elles ne savent pas comment se protéger contre les forces pro-Ouattara capables du pire.


Didier Kéi

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