Observer la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui est un crève-cœur insoutenable pour ceux qui y sont viscéralement attachés, qui l’aiment et qui l’ont
aimée. Tout y fait comme pour s’opposer à la nature profonde de ce pays et de ses populations ! Tout s’y passe dans une telle négation de la réalité, alors que, de fait, tous les actes de
l’actuel gouvernement la conduisent inexorablement vers une déchirure que seuls le bon sens, la tolérance sincère et l’humanisme profond sauront éviter.
L’arrogance extrême et le mensonge y sont élevés au rang de qualités qu’en réalité, les vrais Ivoiriens rejetteraient comme par
réflexe naturelle. La médiocrité est saluée et promue, quand le pays s’enfonce dans une crise évidente, tant chacun la voit arriver à grande vitesse. La fracture sociale est imposée comme pour
prouver qu’il est normal que la force brutale ignore l’humilité la plus simple, quand on a obtenu une chose qu’on n’a pas méritée. Et, alors que les fanfaronnades les plus inouïes prospèrent,
comme pour enfoncer encore plus notre pays dans les profondeurs les plus honteuses, une partie de plus en plus significative de la population observe et souffre en silence, devant la parade
d’individus inconscients, qui mènent train de vie dévergondée, offre notre pays à la soumission imméritée et croient pouvoir assoir durablement une mainmise improbable sur le pouvoir d’état
d’un nation fondée sur une soif innée de vivre dignement et de se construire pour voir prospérer ses enfants dans la paix. Pourquoi donc, devrions-nous nous soumettre aussi aisément, quand tout
ce qu’on prétend représenter notre pays aujourd’hui est contraire aux aspirations communes de nos populations, quand on nous nie le droit d’assumer « notre devoir d’être un modèle de
l’espérance promise à l’humanité » ?
Nous l’avons dit et répété, pendant près de 15 ans, que notre pays courait de grave dangers à faire confiance à cet homme et sa
clique. Nous avons rappelé combien, durant ses trois ans de primature, Ouattara avait commencé à détruire les fondements de la force économique et sociale de notre pays. Nous avons insisté pour
dire notre pays ne pouvant pas s’offrir le luxe d’une aventure hasardeuse (excusez le pléonasme !), dont l’issue avait toutes les garanties de nous porter graves préjudices ! Bien que nous
n’imaginions pas subir lesdits préjudices en si peu de temps, nous pensions que toutes les évidences existaient pour démontrer que l’expérience devait être évitée. Hélas, notre goût pour le
cliquant, notre inclinaison pour les prébendes faciles, notre attrait pour la facilité et le mensonge, notre lâcheté face à ce qui dégoûte pourtant, et aussi notre peur profonde, nous ont
poussés vers une aventure que nous commençons à regretter déjà, malgré des apparences qui commencent à ne plus tromper personne, sauf les aveugles qui veulent soutenir l’insoutenable !
Notre pays est à la dérive et se meurt, lentement, ébranlé qu’il est dans ses fondements et les tréfonds de sa constitution
séculaire, allant contre une nature que ceux qui le dirigent aujourd’hui méconnaissent tant ou méprisent avec arrogance exacerbée. Cela ne peut demeurer acceptable longtemps, sachant que notre
avenir à tous et le futur de nos enfants et leurs, se jouent dans un quotidien toujours plus incertain et sur des fondements qui remettent totalement en cause notre capacité à nous construire
ensemble et notre volonté de nous unir, sans distinction ni contre personne. Oublions quelque peu la prétendue tradition d’ouverture qui serait notre caractéristique première et regardons-nous
donc d’abord et avant tout comme une communauté engagée dans une réflexion sur sa nature réelle en comparaison de ce qui est dit d’elle aujourd’hui, comme un ensemble, certes hétéroclite, comme
tous les pays africains issus de la colonisation, dont l’unité nationale ne peut avoir de fondement que dans la solidarité concertée et convenue. Car, l’histoire nous impose, contre notre gré,
mais dans une nécessité irrémédiable, de fonder cette base unitaire et fédératrice, qui puisse constituer la fondation d’une collectivité et d’une communauté de destin reposant sur des bases
plus élaborées, car négociées et convenues, inclusives d’une diversité appréciée et valorisée par une adhésion concertée, dans l’optique d’objectifs profitables à tous.
La Côte d’Ivoire, malgré les vicissitudes d’une histoire particulière et manipulée, ne peut ressembler à ce que Ouattara présente
d’elle, ni à ce que les uns et les autres autour d’elle souhaite d’elle, si, au préalable, elle n’a pas poser les bases de son unité en tenant compte des attentes respectives des composantes de
sa population diverse. Elle ne peut être la propriété des uns contre les autres, comme cela tend à nous être enfoncé avec méthode et force. Elle ne peut avancer dans la modernité et construire
les bases de son développement, si au préalable, elle n’a pas établi le cadre inclusif et réconcilié de la participation de chacune de ses composantes, dans l’apport spécifiques de la richesse
de chacun et dans l’obligation de la contribution de tous, à travers le prisme du mérite avant tout, et certainement, contre la logique de la succession de pouvoirs particuliers ou exclusifs.
Nul dans ce pays, ne peut prétendre mériter plus qu’un autre de s’accaparer le pouvoir politique et de déterminer du destin commun, si, à la base, il postule que cela doive se faire en ignorant
aux autres le droit à contribuer, et l’obligation à participer, surtout, quand, dans le choix des hommes et femmes qui l’entoureraient, les critères de mérite et de compétences sont méprisés,
pour faire place à des fondements ethniques ou autres bases telles que la force, le pouvoir de l’argent, le soutien de puissants amis extérieurs ou la manipulation de la vérité des faits et la
nature réelle des évènements.
A partir de là, le sens de notre engagement, qui est simple et notre opposition à Ouattara, depuis les premiers moments de son
entrée dans notre vie politique, les premiers dégâts d’une politique que lui-même n’arrive pas encore à expliquer, les premiers fondements de ses ambitions politiques, reste et demeure notre
pays, sa construction, son unité dans la diversité, son développement, la paix entre ses filles et fils et surtout, sa prospérité partagée dans une solidarité qui n’ignore personne et se soucie
en particulier des plus faibles d’entre nous. Dans cette optique, nous entendons donc maintenir les principes de la défense de nos intérêts en priorité, de la valorisation des compétences
nationales, la primauté du mérite, de l’unité de nos populations à travers de partage de nos richesses culturelles, du respect des particularités qui cependant nous rapprochent et, entre
autres, de la ferme volonté de développer notre pays ensemble et dans l’intérêt de chacun des Ivoiriens que nous sommes. Le sens de notre engagement, c’est aussi de faire respecter notre pays,
en posant les bases de notre respect mutuel, de valoriser les alliances qui lient les différentes composantes de notre société et de respecter les efforts des uns et des autres, dans la logique
de la prospérité de tout l’ensemble que nous constituons. Le sens de notre engagement, c’est aussi et surtout de mettre l’Ivoirien en priorité de nos préoccupations, tant à l’intérieur de nos
frontières que partout où se trouve un Ivoirien quelconque. Le sens de notre engagement, c’est bien sûr de respecter tous ceux qui nous font l’amitié de venir partager avec nous la havre de
paix et de solidarité que nous entendons construire, dans la mesure où ils respectent les lois dont nous dotons, dans l’optique de la préférence nationale, comme cela se fait et se voit partout
ailleurs. Le sens de notre engagement, c’est offrir à chaque Ivoirien le meilleur cadre de son épanouissement personnel pour favoriser l’épanouissement collectif qui fait la force de toute
vraie nation. Le sens de notre engagement, c’est protéger notre pays comme cela doit, contre nous-mêmes et contre les autres, tant qu’ils se posent face à nous comme des prédateurs uniquement
intéressés par l’exploitation de nos richesses et de nos compétences, sans souci de notre bien-être ou de nos intérêts. Le sens de notre engagement, c’est préserver l’exploitation de nos
richesses afin que leur valorisation soit faite pour notre prospérité collective et de construire notre pays pour qu’il soit un modèle pour l’Afrique et le monde dans son ensemble.
Tout africain que nous soyons, notre engagement nous impose de nous rappeler de notre riche histoire, afin qu’à travers elle, notre
continent soutienne encore plus qu’avant la marche de l’humanité vers la prospérité qui lui est promise. Le sens de notre engagement, soutenir la participation de toute l’Afrique dans le
concert des nations et dans la construction de la mondialisation, dans une posture forte et le rôle primordiale qui lui revient, dans le respect de soi et des autres. Le sens notre engagement,
c’est de combattre toutes ces hontes affligées à notre continent, à travers les diverses pandémies qui l’accablent et l’assaillent systématiquement, aussi nombreuses que destructrices et
dévalorisantes pour ses réelles capacités. Le sens de notre engagement, c’est de présenter chaque Ivoirien, chaque africain, comme un Homme moderne, dans un monde moderne qui ne le rejette pas,
mais qui au contraire appelle, accepte, respecte et valorise sa contribution à l’épanouissement de l’humanité, et apprécie sa valeur comme intrinsèquement enrichissante et non comme un
sous-appoint forcé et sous-évalué. Le sens de notre engagement, c’est le discours de Laurent Gbagbo, qui dit que les Ivoiriens et les Africains doivent participer pleinement et volontairement à
la détermination de leur sort, la définition de leur destin et résolution de leurs difficultés, sans interférences extérieures et sans manipulation des uns d’entre nous, contre les autres. Le
sens de notre engagement, c’est quand Laurent Gbagbo nous enseigne, avec patience et pédagogie, que nous avons droit à la démocratie et que celle-ci ne peut nous être imposée sous les
apparences d’une leçon incertaine, juste mue par le besoin de nous maintenir sous le joug d’une colonisation qui ressemble à une indépendance contrôlée à travers une organisation internationale
qui étouffe nos aspirations et écrase nous attentes, pour nous imposer des marionnettes assassines, rebelles, et détruit notre capacité à construire des institutions de notre volonté et de
notre nature. Le sens de notre engagement, c’est de nous opposer avec fermeté et vigueur contre ces discours qui nous excluent de l’Histoire de l’Humanité, quand notre existence à travers les
temps y démontre un apport fondamental et précieux.
Le sens de notre engagement, c’est de ne pas laisser prospérer les mensonges qui installent le pouvoir d’un Ouattara, contre la
vérité de nos aspirations. Le sens de notre engagement, c’est de combattre la fabrication mensongère d’une image qui nous conduit dans les geôles d’une déportation forcée, envers et contre
toute justice et bon vérité. Le sens de notre engagement, c’est de nous opposition à notre division quand rien ne la justifie, alors que sa réalisation perpétue notre maintien dans le rôle
subalterne souhaité par des puissances en déclin, dont la férocité n’a d’égal que la peur profonde de prendre la place de faibles qu’ils nous destinent contre toute logique. Le sens de notre
engagement, c’est de refuser d’être forcés à l’exil par des imposteurs à la tête de notre pays, quand celui-ci a besoin de nous, de notre force de travail et notre imagination innovatrice qui
inspire la peur en face. Le sens notre engagement, c’est de refuser avec force et résolution, de voir un seul Ivoirien, un seul Africain, exclu de chez lui ou déporté chez les autres, sous des
prétextes fallacieux, injustes et ignobles. Le sens de notre engagement est de refuser de servir de faire-valoir, d’objet de conflits qui ne nous concernent pas, ou d’espaces d’expressions
d’antagonismes qui ne nous regardent pas. Le sens de notre engagement est de nous opposer à la logique d’étouffement de nos capacités, de nos opinions et de notre participation à la réalisation
d’objectifs qui nous concernent.
Le sens de notre engagement n’est pas de sortir l’Afrique du concert des nations ou de nous exclure de la mondialisation. Le sens de
notre engagement n’est pas de favoriser un nationalisme qui nous exclut de l’environnement international. Le sens de notre engagement n’est pas de repousser l’amitié des autres peuples et
nations. Le sens de notre engagement n’est pas de refuser la solidarité africaine qui accueil nos frères d’autres pays les uns dans les autres. Le sens de notre engagement n’est pas de mettre
notre continent en opposition à une marche dont fait indéniablement partie pour des raisons multiples et certainement profitables. Le sens de notre engagement n’est pas de ramener l’Afrique à
une époque qui ne saurait exister face à une modernité attractive. Le sens de notre engagement n’est pas de pousser nos pays dans des conflits inutiles contre des nations ou organisations
auxquelles nous adhérons, même s’il est nécessaire d’en demander une indispensable réforme. Le sens de notre engagement n’est pas rompre des liens essentiels à l’expression de notre humanité et
de notre contribution obligée à la construction d’un monde apaisé, sain, solidaire et prospère. Le sens de notre engagement n’est pas d’ignorer ou refuser le partage obligatoire de nos
expériences avec les autres, l’apprentissage nécessaire à notre épanouissement, ou l’opinion des autres sur nos actes et nos aspirations. Le sens de notre engagement n’est pas d’engager un
conflit nullement nécessaire, désormais contre des principes qui vont nécessairement disparaître, tant la soif de démocratie est forte en notre sein. Le sens de notre engagement n’est pas un
combat contre la démocratie, ou contre ces concepts toujours nouveaux, si tant est que leur utilité est prouvée dans l’optique de notre prospérité.
Face à ces engagements, dont la liste présente n’est qu’un résumé, Ouattara et tout ce qui lui ressemble apparaissent assurément
comme la barrière fondamentale à nos aspirations objectives et normales. Face à ces engagements, tout le système qui permet aux Ouattara et ses semblables de prospérer à la tête des pays de
notre continent, est l’ennemi et l’adversaire de notre combat. Face à ces engagements, l’image de notre pays sous le contrôle de Ouattara est une abjection qui doit être rapidement effacée,
pour que le redressement de notre pays soit conduit dans le sens des aspirations réelles et profondes de nos populations. Face à ces engagements, la médiocrité qui prospère actuellement dans
notre pays, qui nous plonge dans une honte sans fin et fait de nous la risée de l’Afrique et du monde entier, dont être arrêtée pour faire place à une reprise en mains plus conformes à nos
capacités et notre niveau intellectuel de qualité. Face à ces engagements, la première de nos priorités est de poser rapidement les bases d’une réconciliation réelle, aux objectifs durables et
dans l’inclusion des acteurs positifs dans la logique d’une construction de la nation qui réunit chacun des Ivoiriens dans la voie d’un développement solidaire et d’une prospérité inclusive.
Face à ces engagements, chaque Ivoirien doit comprendre sa vraie place dans la société, accepter la discipline qui favorise le respect mutuel et offre à chacun les fruits du mérité de son
action individuelle au profit de la nation. Face à ces engagements, il ne doit y avoir deux, trois, quatre Côte d’Ivoire, mais bien une seule, unie, prospère et solidaire, fier de sa nature et
de son image, sûre de sa force et confiante en ses capacités unifiées. Face à ces engagements, notre Côte d’Ivoire doit nous appartenir d’abord, pour qu’elle apporte sa contribution due à la
construction d’une Afrique forte, diverse, riche et solidaire, fière de sa place dans le monde, une place forte et respectable, à travers un leadership de qualité indéniable. Face à ces
engagements, nous ne pouvons pas accepter plus longtemps d’être pris en otage par qui que ce soit et pour quelques raisons que ce soit. Face à ces engagements, nos priorités doivent s’imposer
et nos aspirations demeurer les tous premiers objectifs de nos actions. Face à ces engagements, nos populations doivent enfin recevoir les retombées mérités de leur attentes et les fruits de
leurs richesses, nombreuses et diverses, pour que nos pays soient à l’image du potentiel dont ils regorgent. Face à ces engagements, la trahison séculaire africaine contre l’Afrique et les
Africains doit définitivement être combattue, pour faire de notre continent, un espace de paix, lui donner un environnement propice à l’exploitation de ses capacités et compétences, afin de
favoriser l’unité de nos forces et la solidarité de nos caractéristiques réelles, pour que nos leaders agissent avec courage pour nos intérêts et que leurs voix ne tremblent plus face aux
menaces qu’ils rencontrent lors qu’il s’agit de parler de leur pays.
En résumé, le sens de notre engagement est de dire, clairement, avec courage et détermination à Ouattara et tous ceux qui
l’accompagnent et le soutiennent qu’ils ont torts et que rien ne peut justifier leurs actes, leur attitude ou l’injustice et le déni de démocratie qu’il impose à notre pays. Le message que cela
propage à travers l’Afrique est inacceptable, venant d’un pays comme le nôtre et notre dignité bafouée en souffre autant que notre engagement en est accru. Le sens de notre engagement, c’est de
dire à Ouattara que la prise en otage de notre pays fera face à la nature insoumise de notre détermination et que la force brutale et aussi féroce qu’elle puisse être à des limites qui se
rapprochent de la nécessité de notre action. Le sens de notre engagement, c’est de dire à Ouattara et sa clique que la démagogie la plus élaborée finit par s’essouffler pour être rattrapée par
ses propres contradictions, qui favorisent dès lors l’émergence d’une révolte et une prise de conscience qu’aucune force ne pourrait arrêter. Le sens de notre engagement, c’est de dire à
Ouattara que le manque de courage qui le caractérise et le mensonge qui entoure sa démarche arrivent à produire l’effet d’un rejet que même ses propres partisans finiront à accepter pour voir
son emprise sur le pays se déliter comme peau de chagrin. Le sens de notre engagement, c’est de dire à Ouattara que jamais un pays n’a été et ne saura être dirigé dans l’exclusion des uns
contre les autres, dans l’étouffement de ses aspirations démocratiques ou encore dans l’oppression, malgré tous les soutiens dont l’oppresseur peut bénéficier. Le sens de notre engagement,
c’est de dire à Ouattara que tous les mensonges finissent par s’arrêter pour faire triompher la vérité que notre pays n’avancera pas, malgré ses prétendues compétences et ses nombreux soutiens,
s’il n’a pas le courage de réunir toutes les filles et tous les fils de la Côte d’Ivoire à son chevet, pour la sortir de l’impasse dont lui est principalement responsable. Le sens de notre
engagement, c’est de dire à Ouattara que nous n’acceptons pas d’être dirigés par des demi-lettrés, à l’incompétence avérée, juste avides de débauches viles, d’argent qui ne leur appartient pas
et de fanfaronnade trop orgueilleuse pour nous représenter réellement.
K.B.