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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 11:30

Une délégation du Fpi a effectivement été reçue par l’ambassadeur de France, le 2 février dernier. Mais pas pour discuter d’entrer au gouvernement comme l’a affirmé hier un quotidien pro-Ouattara. C’est en effet avant le meeting du 21 janvier dernier que l’ex-ministre Michel Amani N’Guessan, président du comité d’organisation de l’événement, avait sollicité une rencontre avec M. Jean-Marc Simon, ambassadeur de France en Côte d’Ivoire.

 

«Il s’agissait de lui demander de convaincre M. Ouattara de ne pas empêcher le meeting du Fpi étant entendu que c’est au nom de la démocratie qu’il est au pouvoir», rapporte une source proche du dossier. Mais l’audience n’aura pas lieu en temps voulu. C’est longtemps après le meeting que M. Jean-Marc Simon consent à recevoir la délégation du Fpi. Michel Amani a donc été reçu en compagnie de l’ex- ministre Alphonse Douaty et l’ancien ambassadeur Richard Kodjo. Le sujet au menu était donc tout naturellement le meeting du Fpi. La délégation en a profité pour dire à l’ambassadeur de France que le régime Ouattara a bien fait la preuve qu’il n’est pas démocratique. Puisque le meeting a été violemment attaqué par des miliciens du pouvoir qui ont fait un mort parmi les militants du Fpi.

 

M. Jean-Marc Simon a répondu qu’il regrettait sincèrement ce qui s’est passé tout en indiquant que le gouvernement français avait condamné ce genre d’agissements qui sont aux antipodes de la démocratie. « Il n’a nullement été question d’entrer dans un quelconque gouvernement », rectifie notre source. Celle-ci n’est pas loin de croire qu’il s’agit d’une autre manœuvre pour distraire les militants du Fpi qui sont actuellement en phase avec la direction de leur parti.

 


Augustin Kouyo

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 11:26

Nul ne peut qualifier l'acte posé par un élément des FRCI (Forces républicaines de Côte d'Ivoire). Ce soldat adepte de pratiques occultes a abusé d'une malade mentale dans le but de devenir plus fort.

 

Dans la nuit du samedi 04 février 2012, un militaire des FRCI (Forces républicaines de Côte d'Ivoire) a failli laisser sa peau au marché grossiste du quartier sans manquer dans la commune d'Abobo. Il a été grièvement blessé à la tête par l'un des gardiens des lieux.

 

Selon les témoignages, c'est aux environs de 21 heures où les ivoiriens fêtaient avec faste la victoire de leur équipe nationale de football sur la Guinée -Equatoriale. K. Sidiky, soldat des FRCI se rend au marché. Il se met à fouiller partout, on aurait dû dire qu'il a perdu quelque chose. Il passe, c'est le lieu de le dire, le marché au peigne fin.


Il effectue des va-et-vient.Soudain, le militaire marque un arrêt près d'une table. Notre guerrier semble avoir vu ce qu'il cherche. Il se dirige vers la table, une personne y est couchée, enveloppée dans un drap sal. K. Sidiky avance à pas feutrés, ôte le drap. Plongée dans les bras de Morphée, une jeune fille vêtue d'une robe sale dégageant une odeur fétide, se lève brusquement.

 

Le soldat fétichiste lui tend des friandises, la malade mentale les prend et commence aussitôt à les manger. Profitant de l'obscurité, le vaurien s'adonne à des attouchements, la folle se laisse faire, très vite ses mains baladeuses s'orientent dans l'entre jambes de la démente. La grosse bosse qui grossit entre ses jambes traduit littéralement son désir de la posséder. Il ne perd pas le temps, imbibe son organe génital d'un liquide, puis soumet la malheureuse à de violents coups de reins. Ce qui à pour effet d'arracher des cris à la victime. Des veilleurs de nuit alertés par les pleurs de la jeune malade pour en savoir plus se déportent sur les lieux. Le spectacle est insupportable, un homme en treillis en train de défoncer l'aliénée.

 

Choqué par cet acte ignoble, l'un des gardiens se met à courir; dès qu'il arrive au niveau du couple, à l'aide de son gourdin assène un violent coup à la tête du sataniste. La canaille pousse un cri de terreur. Son sang se met à gicler, en un laps de temps, il est encerclé par les autres vigiles qui le rouent de coups puis menacent de le conduire au commissariat du 14e arrondissement. Face à cette déclaration qui peut mettre un terme à sa carrière, le misérable décline son identité et leur explique ses motivations. Celui qui fait office de chef se concerte avec ses collègues puis prend la décision de le laisser partir. Le pervers ne demande pas mieux pour s'évaporer dans la nature.


HOUSSOU ARNAUD

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 11:16

 

Alassane Dramane Ouattara, le président installé par la France a accordé récemment une interview au journal français L'Express le 27 Janvier 2012.

 

Répondant  à une question d’un journaliste sur la part belle faite aux ressortissants du Nord dans ses nominations, celui-ci répondra qu’: « Il s’agit d’un simple rattrapage. Sous GBAGBO, les communautés du Nord, soit 40% de la population, étaient exclues des postes de responsabilité ».


Ce discours a indigné et continue d’indigner plus d’un au sein de la population ivoirienne, africaine et occidentale. Surtout venant d’un homme qui se dit président de la République donc chef de l’Etat.


Le « parachuté » de la France qui a prêté serment sur notre constitution qu’il avait promis respecter avec l’aval de l’ex-président de l’Assemblée Nationale le désormais tristement célèbre Mamadou Koulibaly, est à sa énième violation de celle-ci.


La loi fondamentale de notre pays votée à 86% en en 2000 stipule :


Article 10 : « Toute propagande ayant pour but ou pour effet de faire prévaloir un groupe social sur un autre, ou d’encourager la haine raciale ou religieuse est interdite. »


Titre III article 34 : « Le président de la République est le chef de l’Etat. Il incarne l’unité nationale. »


Au lieu de cela, voilà que le bravetchê remet le couvert avec ses discours guerriers et tribaux. Mais, les ivoiriens qui suivent l’actualité de leur pays depuis l’intrusion de notre « commis voyageur » de président dans l’arène politique, ne sont guère étonnés.

 

Il y a eu sa fameuse « charte du Nord », ensuite sa conférence en 1999 à Paris où il déclarait : « On ne veut pas que je sois candidat, parce que je suis musulman et du nord. » Cela a donné ce que tous, nous savons ; la rébellion et son lot de morts.


En lisant entre les lignes, l’on comprend aisément que cette déclaration de Ouattara n’est pas anodine. Si le « préfet » (le mot est d’Henriette Diabaté lors de la cérémonie d’investiture de Ouattara) a dégainé une fois encore aujourd’hui, c’est qu’il y a anguille sous roche.


« Que cherche le RDR » ? (Venance Konan in Frat-Mat du 20 mars 98)


Primo, ADO est à la peine. Il se cherche comme dirait l’ivoirien lambda. Le pays vit au rythme des FRCI, le coût de la vie est cher, les hôpitaux sont devenus des mouroirs par manque de médicaments qu’il a fait bloqués, licenciements par-ci ( Les derniers en date l’ont été à la Sotra), fermeture de société par-là. Ses parrains d’hier ont commencé à douter de sa capacité à tenir sa milice et à sortir le pays du gouffre. Les ivoiriens ruminent leur colère face  à cette situation. Ses propres miliciens sont très remontés contre lui. Depuis, ils ne voient pas les monts et merveilles qu’il leur a promis après la prise du pouvoir. Certains murmurent qu’il veut les doubler. De peur que l’odeur de son pet ne lui monte au nez, notre « préfet » de président se cache derrière la fibre ethno-tribale. Il déplace les problèmes du pays.


Voyant la révolution Orange (La vraie ; à la différence de la rébellion de Soro qu’il a voulu baptisée du même nom) du vaillant peuple ivoirien pointée à l’horizon, Ouattara prend ses précautions en surfant sur la fibre ethnocentrique. Il attise déjà les tensions, ainsi lorsque cette révolution arrivera (c’est inévitable), il leur sera plus facile, sa bande et lui de manipuler cette population pour en arriver à un affrontement  intercommunautaire pour profiter de ce chaos.


Secundo, il se venge au fait du président Bédié et de ses serveurs de thé tels que les Venance Konan en se cachant derrière la personne du président élu Laurent Gbagbo. Souvenir souvenir. Le président Bédié avait mené la vie dure aux ressortissants du Nord pendant son règne avec sa notion d’ivoirité. Ne nous le cachons pas. Gazage dans les mosquées, rafles, rackets etc. Et, cette déclaration est la réponse à celle de Venance Konan chantre de l’ivoirité devant l’éternel dans les colonnes de Frat-Mat du 13 Février 1998 : « Notre pays a au moins 40% d’étrangers, notre économie ne nous appartient plus. C’est un aventurier dont le patriotisme fluctue au gré de ses intérêts. Pourquoi les ivoiriens devraient-ils prendre le risque de confier leur destin à un homme dont le nationalisme varie selon l’air du temps ? Au nom de quel principe ? ».


Aujourd’hui, ADO lui rappelle que les 40% que lui Venance Konan, son président Bédié et toute sa clique avaient traité d’étrangers, ce sont eux qui géreront le pays. Réponse du berger à la bergère.


Ce ne sont pas toutes les injures que l’on dit dans la bouche, la manière aussi compte. Alors, accusé le président Laurent Gbagbo est une manière d’insulter Bédié et sa bande. Notre D.G du désormais journal pro-RDR le reconnaît lorsqu’il écrit que les militants du Rdr ont connu l’ostracisme, les injures, le rejet, la tentative de l’exclusion de la nationalité ivoirienne, la prison, la mort, les massacres. Alors, ADO peut transformer notre administration en « dioulabougou » peu importe, c’est dans l’intérêt de tout le pays, et c’est du « spoil system ».


Désormais en Côte d’ivoire, à chaque président sa leçon de « rattrapage »


« On se souvient encore de tous les efforts du RDR pour faire croire à une partie des ivoiriens qu’ils étaient des martyrs. Des dirigeants du RDR ne rêvent que de voir ce pays déchiré, ensanglanté. Parce qu’ils croient que leur « Bravetchê » pourrait profiter de ce chaos. Un petit groupe de personnes entretiennent des frustrations artificielles chez des milliers d’ivoiriens pour se faire une place au soleil. » Venance Konan in Frat- Mat / 20 Mars 1998.


Hier, Venance Konan l’avait compris et aujourd’hui, il se met dans la posture du singe de la gravure ; ne rien entendre, ne rien voir et ne rien dire.


Mais, ne lui en voulons parce qu’il le dit lui-même : « le ventre a ses raisons que la raison ignore.» in Frat-Mat du vendredi 05 Juin 1998


Dorénavant, il ne sert à rien d’avoir un parti politique avec une « coloration nationale » Non ! Juste une coloration « régionale » et cela suffit. Vous vous battez avec tous les moyens y compris par les armes et une fois aux affaires, il suffit à l’un des votre, porté au pouvoir de faire juste un cours de « rattrapage » et le tour est joué.


Donc, le merveilleux peuple « Gwa » pas si nombreux en Côte d’Ivoire doit être frustré en ce moment si l’on s’en tient au discours de l’ami personnel de Nicolas Sarkozy. Parce qu’aucun des leurs n’a encore occupé un haut poste de responsabilité dans ce pays. Pareil pour le peuple « Mouna » perdu quelque part entre les Tagbanan. Ainsi que le peuple Wan etc. etc.


La liste est longue.


« Au fond, le tort de la Côte d’Ivoire est d’avoir confié de hautes responsabilités à un travailleur immigré du nom d’Alassane Ouattara. » (Venance Konan in Fraternité Matin / 13 Février 1998).
Mais, le fier et vaillant de peuple de Côte d’Ivoire, pacifique et hospitalier est vigilant et ne se laissera pas abusé par Alassane Dramane Ouattara et ses « frères cissé » qui cherchent  à le faire tomber dans un traquenard ethnoreligieux depuis dix ans sans succès.

                                                                                                 Charles Tiekpo
                                                                                           tiekpocharles@yahoo.fr

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 11:13

Le monde ivoirien des hydrocarbures et de la soudure sous-marine est en deuil. Le célébrissime Kuyo, propriétaire-fondateur de l’entreprise «Kuyo Pipeline», bien connu dans ce paysage industriel, est décédé hier au Cameroun.

 

De sources bien introduites et corroborées   par des acteurs du secteur pétrolier ivoirien ont confirmé, dans le courant de la journée d’hier, l’information. L’homme, selon un confrère en ligne www.rue225.com, «était à bord d’un vol en provenance de Genève pour le Cameroun. Quand, avant l’atterrissage de l’avion, il a piqué une crise. Une fois à terre, une ambulance a été rapidement affrétée pour l’évacuer dans une clinique locale. Malheureusement, l’homme n’a pu survivre au mal pernicieux qui le tenait longtemps éloigné des siens».

 

Coup dur pour l’économie ivoirienne dont M. Kuyo était l’un des modèles les plus achevés. Triste fin pour ce natif de Ouragahio. Cet homme de défi  qui avait bâti sa réputation à partir de sa seule conviction et sans grands moyens. Kuyo Pipeline son entreprise, est une Sarl, née des cendres de l’Établissement  Kuyo  créé en 1981 par M. Kuyo Kessié Jean. Le siège de ladite entreprise est à Abidjan. Elle a commencé avec un effectif de 5 personnes, au départ. Le travail acharné, le sérieux dans une saine gestion, lui ont permis de changer de statut et devenir une Sarl qui emploie en permanence plus de 120 personnes et 100 contractuels.

 

Notons que M. Kuyo avait assis des succursales de son entreprise un peu partout  à travers le monde, dont celle installée au Cameroun. Bien connu dans l’industrie de la nuit, Kuyo a eu aussi, en son temps à gérer «L’œil du Jazz», une célèbre boîte de nuit abidjanaise. La direction du groupe cyclone et la Rédaction de «Le Temps»présentent leurs condoléances à la famille de ce grand bâtisseur modèle. 


   Bamba Mafoumgbé

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 11:09

Le Directeur général de la Sotra M. Méité Bouaké, a mis à exécution, depuis   le lundi 6 février 2012, sa menace de mise au chômage les 900 agents de ladite société. Mais, le jour du «deuil» la liste des agents qui devaient être renvoyés n’était pas affichée. Ce sont les délégués du personnel et autres responsables de direction qui sont chargés de distribuer les lettres de licenciement.

 

Un agent qui a requis l’anonymat nous raconte : «Nous avons reçu des courriers individuels. Nous sommes nombreux à être mis en chômage. Ce n’est pas un chômage technique. Ils ont usé  de stratagème pour nous endormir. Si non, nous sommes mis  effectivement en chômage», a-t-il soutenu. Tous ceux que nous rencontrons sont abattus. Ils déplorent ce qui est arrivé à leurs collègues.

 

Mais personne n’ose se prononcer ouvertement sur la question. Certains agents ont du mal à comprendre cette mesure. Ils crient à l’arbitraire. «Le Dg Méité nous parle  de chômage technique, c’est pour nous amadouer. Nous ne sommes pas encore partis de la société  que, le directeur général fait embaucher ses proches», font-t-ils  remarquer. L’amertume est grande chez des agents qui ont   passé, pour certains plus de quinze ou vingt ans dans la société et qui doivent la quitter «sans motif valable».

 

Un agent qui voulait s’exprimer à ce sujet  a  ouvert devant nous son enveloppe kaki qui contient la fameuse lettre de licenciement. On peut lire : «La direction a décidé de mettre en chômage technique, une partie de son personnel pour une durée de deux mois renouvelable». Pour cet agent, «l’argument ne tient même pas et frise même le mépris que le directeur général nourrit à l’égard de son personnel». Pourtant, poursuit-il, la direction vient de leur faire savoir que des autobus arrivent bientôt. Alors, ils ne comprennent donc pas cette décision qui vient de les frapper. Dans la cour de la direction, l’ambiance est morose. L’atmosphère est lourde et les agents restent étourdis par ce coup de massue.


J.B.E

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 11:04

Politique de Nicolas Sarkozy en Côte d’Ivoire : Jean-Luc Mélenchon, candidat à la présidentielle, brise l’omerta française : "La politique qui a été appliquée en Côte d’Ivoire est une politique impériale"

 

 

«La politique qui a été appliquée en Côte d’Ivoire est une politique impériale. La France s’est immiscée dans la discussion rude qu’avaient entre eux les Ivoiriens.

 

Cette discussion à laquelle elle n’aurait jamais dû se mêler.


Il fallait respecter de manière extrêmement scrupuleuse l’indépendance des Ivoiriens.

 

Il a été aussitôt organisé contre Laurent Gbagbo une sorte de pression internationale car son régime déplaisait, le Front populaire ivoirien, beaucoup à la droite internationale. Qui depuis des années manipulait leur marionnette, M. Ouattara, qui a précédemment nui au précédent président, et au précédent encore avant. Car c’est un homme qui a été en quelque sorte introduit par les instances internationales, et notamment par les Nord-Américains et les Français depuis de très nombreuses années. Et c’est cet homme a fomenté toutes sortes de complots, a épousé toutes sortes de rébellions absolument insupportables comme celle qui est venue du Nord du pays où se sont pratiquées les plus grosses fraudes électorales.


Et la France s’est mêlée de tout cela, est intervenue de manière militaire et elle a fait en quelque sorte que M. Gbagbo soit embastillé. Et il est aujourd’hui traduit devant le Tribunal pénal international alors que son pays n’a pas signé les clauses de ce Tribunal pénal international. Si l’on procède de cette manière, il y a un certain nombre d’Américains qui pourraient être arrêtés et envoyés au même tribunal, on ne le fait pas.

 

Maintenant, je vais vous dire une chose. Je plaide pour que l’on relâche le fils de M. Gbagbo, qui est un de nos compatriotes, qui est un Franco-Ivoirien, et qui est retenu sans aucune raison légale. Simplement du fait de son nom et de sa filiation avec son père M. Gbagbo, qui est détenu en prison. J’estime que la France s’honorerait en intervenant pour qu’il soit libéré. Merci de m’avoir posé cette question, elle me permet de dire ce que je pense aux Ivoiriens qui se trouvent en France, avec toute mon affection.»

Jean-Luc Mélenchon, sur la radio française RMC.

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 11:01

 

Hier, sur le coup de 10 heures, Miaka Ouréto a rencontré Laurent Gbagbo au centre de détention de Scheveningen.

 

L’ancien homme fort d’Abidjan a pris langue avec le patron par intérim de sa formation politique, le Front Populaire ivoirien (FPI). Il était un peu plus de 13 heures quand Miaka Oureto est sorti de son entretien.

 

3 points essentiels ont été abordés par les deux hommes à l’occasion de cette rencontre.

 

Le premier concerne la réorganisation et la redynamisation du FPI. Le patron par intérim du parti de Laurent Gbagbo revient du centre de détention de Scheveningen avec des consignes et recommandations fermes à l’endroit des cadres, militants du FPI et de toute la galaxie patriotique. Selon notre source, de grands changements et évènements sont prévus pour réorganiser et remettre en selle le FPI.

 

Le deuxième point de la rencontre du jour a concerné les discordances entre les exilés FPI d’Accra et les résistants en France. Depuis plusieurs semaines, le courant ne passe plus entre les exilés d’Accra et les activistes anti-Ouattara de France. Justin Koné Katinan, le porte-parole de Laurent Gbagbo, n’a pas bonne presse au sein de la galaxie patriotique ivoirienne de France. Beaucoup de ses choix dont celui de son représentant en Europe et en Amérique en la personne de Bernard Houdin sont énormément et vertement critiqués. Miaka Ouréto viendra donc porter la parole de Laurent Gbagbo pour mettre un terme à toute cette cacophonie. Il est donc fort probable qu’il y ait dans les prochaines semaines, des rencontres entre les batteurs du pavé parisien pour l’ancien chef d’État ivoirien et les exilés d’Accra. Miaka Oureto a été chargé de messages bien précis, avec des orientations claires. Paris ne devra pas bouger dans tous les sens sans en référer à Accra, sans oublier qu’Accra, n’a pas la facilité de mouvements et d’actions libres et relativement démocratiques dont dispose la résistance à Paris. Fort des avis de Laurent Gbagbo, le président par intérim du FPI a reçu mandat de rétablir le dialogue entre Paris et Accra afin de penser et d’agir ensemble et en harmonie.

 

Les perspectives pour l’ancien chef de l’État de Côte d’Ivoire lui-même, en liaison avec l'avenir du Front Populaire Ivoirien ont constitué le troisième et dernier point de la rencontre entre les deux hommes. Un tête-à-tête, sans témoin, ni intermédiaire. Selon des sources qui ont approché le leader par intérim du FPI, parti avec des parents et non aucun acteur politique de Paris ou d’ailleurs, le moral du détenu de Scheveningen est au beau fixe. Ils confient que Laurent Gbagbo garde de forts espoirs pour lui-même et pour le FPI. Les prochains jours nous révèleront au grand jour tous les secrets de cette rencontre de Scheveningen à La Haye hier. C’est la première visite et rencontre politique officielle de cette nature pour Laurent Gbagbo, depuis le 11 Avril 2011. A Korhogo et depuis qu'il est à la Haye, c'est par les avocats, au sein du FPI que Laurent Gbagbo passait des messages politiques.


Jean-Paul Oro

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 10:50

 

Le Premier ministre s’abstient de sorties médiatisées depuis quelques semaines.

 

Guillaume Soro verrait son avenir politique en pointillé, et craindrait désormais une descente aux enfers après de loyaux services rendus à son mentor Alassane Ouattara.


Le nouveau député de Ferkessédougou n’est plus serein depuis que le débat sur des poursuites de la Cour pénale internationale (Cpi) à l’endroit de certains meneurs civils et militaires de la rébellion et sur la désignation du nouveau locataire de la Primature est ouvert. Guillaume Soro, selon une confidence de l’un de ses proches, a dû se retirer dans la capitale politique (Yamoussoukro), la semaine dernière pour un repos et un temps de réflexion, «loin des visites encombrantes et inopportunes». Manquant ainsi de présider un conseil de gouvernement hebdomadaire.


 
Guillaume Soro

L’actuel Premier ministre sait qu’il est désormais sur la sellette face à l’intransigeance du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) de voir la promesse de Ouattara de lui octroyer la Primature se tenir et le doute sur la possibilité d’être élu au perchoir par ses pairs députés. Selon une indiscrétion, Alassane Ouattara a évoqué la question de la Primature avec Guillaume Soro qui lui a ouvertement donné son avis.

 

Le patron des Forces nouvelles ne veut pas abandonner le poste qu’il occupe depuis 2007, à l’issue de l’accord politique de Ouagadougou. Il veut continuer «de mener aux côtés de Ouattara les grandes réformes en cours dans le pays, notamment la constitution d’une nouvelle armée, d’autant plus que c’est lui qui connaît ses hommes», confie une personnalité pro-Soro.

 

Mais Guillaume Soro se rend bien compte que son mentor au profit de qui il a pris partie contre le président Laurent Gbagbo n’est plus «chaud» pour le reconduire à ce poste. Le camp Soro sait également que le leader du Rdr multiplie ses prospections pour trouver une personnalité du Pdci ou supposée proche dudit parti, avec qui il aurait des atomes crochus pour le nommer à la tête de son gouvernement.


A côté de cette nouvelle qui perturbe le patron des Forces nouvelles qui fait face à une adversité au sein du Rdr, il y a l’éventualité de ne pas se voir porter à la présidence de l’Assemblée nationale. Pour le camp Ouattara, notamment les anti-Soro, le «petit gros» pourrait se contenter de son poste de député obtenu avec le parrainage du Rdr. Mais chez la majorité des partisans de l’actuel Premier ministre, cette volonté tacite d’Alassane Ouattara de débarquer Guillaume Soro de la Primature, et les doutes sur son élection au perchoir par ses pairs députés, notamment issus des rangs du Rdr, présagent d’un lâchage pour faciliter un éventuel transfèrement à la CPI.

Gilles Naismon

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 10:48

 

Le veto de la Russie et de la Chine d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant le départ de Bachar al-Assad a provoqué la colère de la clique Obama/Sarkozy/Cameron et consorts, qui s'en sont pris à Moscou, via leurs médias propagandistes.


Si le départ d'Assad n'était pas, explicitement, contenu, dans le texte, il l'était, implicitement, puisque, dans cette résolution, il était écrit que le Conseil de sécurité de l'ONU "soutenait totalement" le plan de la Ligue arabe, qui exige qu'Assad transfère ses pouvoirs à son vice-président sunnite. La Russie et la Chine viennent d'affirmer, clairement, sur la scène politique mondiale, qu'il ne faut pas les prendre, pour des demeurées, et que, désormais, il faudra compter sur leur détermination au Conseil de sécurité de l'ONU, pour agir contre les manipulations, dont celui-ci fait l'objet, de la part de ces "hystériques".

 

Sans citer, nommément, personne, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a dénoncé, aujourd'hui, la réaction de l'Occident, après le veto russe et chinois à la résolution de l'ONU condamnant la répression, en Syrie. Il a déclaré : "Certaines voix, en Occident, qui réagissent au vote, à l'ONU, sont indécentes et presque hystériques".

french.irib.ir / Russia Today
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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 10:44

 

Le récent séjour parisien (du 25 au 27 janvier 2012) du président ivoirien, Alassane Ouattara,livre progressivement ses secrets.


Il est vrai qu'au cours du tête-à-tête qu'il a eu avec son homologue français, Nicolas Sarkozy, les discussions ont tourné autour des questions économiques, de sécurité et de défense.

 

Mais selon l'hebdomadaire panafricain ''Jeune Afrique'', qui croit être bien informé des sujets abordés par les deux hommes, révèle que Ouattara et Sarkozy n'ont négligé aucune question; qu'elle soit ou non délicate, pertinente ou impertinente.

 

Dans cette veine, ''Jeune Afrique '', dans sa livraison du 5 février 2012, indique que les présidents ivoirien et français ont parlé d'impunité, et donc des questions de justice. A ce propos, Nicolas Sarkozy a laissé entendre à Ouattara qu'il ne comprenait pas pourquoi des éléments des Forces qui ont combattu pour lui (Ouattara) n'étaient pas inquiétés par la justice, alors qu'il a été rapporté leur implication dans certains crimes qui ont été commis lors de la crise post-électorale. Le cas de Duékoué aurait été d'ailleurs cité abondamment, pendant les discussions, si l'on s'en tient à diverses confidences. « Sarkozy s'est inquiété de ne pas voir engager de poursuites contre des Frci, fidèles à Ouattara », écrit l'hebdomadaire panafricain.

 

A cette préoccupation du président français, Alassane Ouattara s'est voulu rassurant. En effet, il a fait savoir à l'homme fort de Paris qu'il entend être impartial et intransigeant sur tout ce qui concerne les poursuites judiciaires. C'est pourquoi le président Ouattara a déclaré qu'il n'y aura d'impunité et que tous les Ivoiriens étant égaux devant la loi, aucun traitement de faveur ne sera accordé aux uns au préjudice des autres. En d'autres termes, tous ceux qui sont soupçonnés de crimes auront à répondre de leurs actes devant les tribunaux compétents.

 

On note que malgré cette assurance du président Ouattara, aucun élément des Frci n'a encore été l'objet d'un mandat de dépôt parce que soupçonnés d'avoir commis des crimes pendant la crise post-électorale.

A. BOUABRE

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