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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 11:51

Le Comité Central du FPI élargi au Comité de Contrôle et aux Secrétaires Généraux de Fédération, lors de sa réunion extraordinaire du samedi 23 Février 2013, a entendu un compte rendu du Secrétaire National chargé des structures spécialisées sur le meeting de la JFPI, à la Place CPI à Yopougon, une semaine plus tôt.

 

Les faits amènent le Comité Central à prendre position :


I-Les faits


Dans le cadre de ses activités prévues au programme de l’année 2013, et en soutien au président Laurent Gbagbo devant comparaître à la CPI le 19 Février 2013, la JFPI avait décidé d’organiser le 16 Février 2013, un meeting avec pour slogan : « Libérez Gbagbo ».


Tirant les leçons de la volte-face du pouvoir en octobre 2012, qui a abouti à l’annulation de son sit-in prévu à la Cathédrale Saint Paul du Plateau, la JFPI n’a ménagé aucun effort. Suffisamment à l’avance, elle s’est entourée de toutes les précautions administratives pour l’obtention d’un espace libre et peu convoité : la Place CPI. Le vendredi 15 Février, Koua Justin et ses camarades ont confirmé la tenue du meeting le vendredi matin, aucune menace d’interdiction n’ayant profilé à l’horizon avant cette date.


C’est en fin d’après-midi de cette même journée du vendredi que le Maire intérimaire nommé, M. Bertin Yao Yao de Yopougon a pondu un arrêté visant à interdire la manifestation, sans aucune notification aux organisateurs. Cet arrêté sans valeur juridique a été immédiatement et indûment pris en charge par le Ministère de l’Intérieur sur un ton menaçant de foudre tous les contrevenants. 


Le samedi 16 Février, dès 3 heures du matin, non seulement le bouclage de la place était effectif mais aussi et surtout la Place CPI a été submergée de FRCI et de dozos soutenus pour la circonstance par les forces onusiennes qui ont assistés au gazage et à la dispersion des manifestants.


A l’issue de la course-poursuite engagée par les forces gouvernementales, le bilan provisoire des incidents s’établit comme suit : 8 arrestations (libérées 72h plus tard) et plusieurs blessés, auxquels s’ajoutent d’importants dégâts matériels.


II-Commentaires et position du Comité Central


Le Comité Central marque sa profonde indignation et condamne énergiquement la répression du meeting de la JFPI, une attaque qui prolonge une série d’actes barbares et antidémocratiques.


L’opinion se souvient en effet que depuis son arrivée au pouvoir, le président Alassane Ouattara, par ailleurs président du RDR, son parti, et Ministre de la Défense, a toujours dispersé dans le sang les manifestations du FPI, tolérant celles du RDR et des pro-Ouattara.


Là-dessus,  l’ONUCI, le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique et la France peuvent porter témoignage. Car, au nom de la démocratie et des libertés d’opinion, de réunion et d’expression, ils avaient unanimement condamné « les incidents survenus samedi [21 janvier 2012] à Yopougon lors du meeting du FPI, faisant [un mort et] de nombreux blessés » et invité « le gouvernement à prendre les mesures appropriées pour déterminer les circonstances de ces incidents malheureux, en identifiant les auteurs pour les arrêter et les traduire en justice conformément à la loi en vigueur » à l’issue d’« une enquête complète et impartiale ».


C’est donc depuis plus d’un an que les puissances occidentales attendent, patiemment, du régime Ouattara, les résultats de ladite enquête.


Nous sommes en février 2013 et le Comité Central note que c’est dans les mêmes circonstances, notamment avec l'appui des forces onusiennes qui accompagnaient, le 16 février 2013, un impressionnant dispositif des FRCI, que le régime Ouattara a récidivé en réprimant sauvagement le meeting de la JFPI.


Si au terme de la Résolution 2062 du Conseil de sécurité en date du 26 juillet 2012, l’ONU rappelle avec force être en Côte d’Ivoire pour « apporter son appui au gouvernement » ou l’accompagner,  le FPI pour sa part, interprète cette offre militaro-diplomatique dans le sens d’un engagement neutre, c’est-à-dire proprement éthique au service de la Justice et de la quiétude devant l’avenir. Les faits que l’on observe depuis longtemps, en particulier depuis le 11 avril 2011, ne suggèrent-ils pas que le FPI doit faire le deuil de ses illusions quant à la volonté de la Communauté internationale de défendre et de promouvoir la démocratie ? En tout état de cause, l’ONU semble vouloir faire la promotion de l’impunité pour autant qu’elle demeure à ce jour, sans aucune réaction alors que le régime Ouattara piétine allègrement les règles élémentaires du respect humain et de la gouvernance démocratique. Il sied de rappeler que c’est pendant le Dialogue FPI-gouvernement que les autorités ivoiriennes ont procédé à l’enlèvement, l’extradition et à la détention au secret de l’ancien Ministre Charles Blé Goudé, du Commandant Noël Abéhi, ex-patron de l’escadron blindé de la gendarmerie et de Jean Yves Dibopieu, président de « la Solidarité Africaine ». 


En soutenant un régime qui transgresse tout sur son passage, au vu et au su de tous, réprime avec une rare violence des manifestations démocratiques non seulement autorisées, mais aussi protégées par la Constitution d’un pays de surcroît en contexte de normalisation politique, l’ONU ne fait-elle pas la démonstration d’un parti pris ?


Quoi qu’il en soit, le FPI exhorte le Conseil de sécurité à tout mettre en œuvre pour aider la Côte d’Ivoire à sortir de la spirale de la violence, cet obstacle au développement de la démocratie.
Conscient des enjeux actuels et futurs et au nom de la survie politique, économique, culturelle et morale de la Côte d’Ivoire, le Comité Central demande aux militants et aux sympathisants du FPI de faire davantage preuve de vigilance afin de pouvoir aller jusqu’au bout avec Laurent Gbagbo.


Fait à Abidjan, le 23 Février 2013
Le Comité Central 

 

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 11:40

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sauf changement de dernière minute, le SG Laurent Akoun sera remis en liberté le jeudi, 28 février prochain, après avoir purgé une peine privative de liberté de 6 mois, à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca). Laurent Akoun, secrétaire général par intérim et porte-parole du Fpi, a été condamné à 6 mois d'emprisonnement ferme par le tribunal d'Abidjan- Plateau, le 31 août 2012, pour « trouble à l’ordre public ».

 

Cette peine était assortie d'un an de privation de droits civiques et d'un an d’interdiction de séjour sur tout le territoire national en dehors de sa ville natale. Ce verdict de 1ère instance a été confirmé en appel le 16 janvier dernier. Laurent Akoun sera accueilli, à sa sortie de prison, par une délégation de la direction du Fpi accompagnée par la jeunesse du Front populaire ivoirien qui entend exprimer tout son soutien au SG Akoun en l'accompagnant jusqu'à Memni, son village natal. Laurent Akoun devrait y purger ses 6 derniers mois de privation de droits civiques et d'exil intérieur imposés par la justice ivoirienne. Si la date de libération de Laurent Akoun est connue, il n'en est pas de même pour l'heure. Selon certaines sources carcérales, "l'heure de sortie des ex-détenus est fixée de façon discrétionnaire par l'administration de la Maca..."


Le SNACOM

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 11:37

L’un des objectifs majeurs du millénaire (2000-3000) est de combattre la pauvreté dans le monde. Hier, Laurent Gbagbo l’a inscrit en lettres d’or dans son programme de société. Aujourd’hui, avec l’appui des partenaires au développement de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara en fait son cheval de bataille. « La pauvreté qui nous avait plus ou moins épargnés pendant plusieurs décennies est maintenant présente en Côte d'Ivoire, souvent de façon dramatique. Près de 50 % de la population vit aujourd'hui en-dessous du seuil de pauvreté. S'attaquer à ce fléau sera notre premier devoir », peut-on lire dans son programme de société. Pour y parvenir, il promeut des politiques économiques qui mettent l’accent sur la croissance économique. Pour la simple raison que le discours dominant affirme que si la croissance augmente, le bien-être de la population augmente également.


Là s’arrête la théorie, du moins en ce qui concerne la Côte d’Ivoire. Le 21 décembre dernier, le directeur général de l’Ins, Ibrahim Bâ,  faisait un aveu de taille : la pauvreté s’est aggravée dans le milieu urbain, selon une enquête sur le niveau de vie des ménages en Côte d’Ivoire,  financée par le Pnud sur la période 2011-2012. Si la pauvreté s’est aggravée en milieu urbain, qu’est-ce qu’il en est des zones rurales !


Dans la même veine, une enquête confidentielle de la Banque mondiale révèle que la pauvreté s’est accrue de plus de moitié en Côte d’Ivoire depuis la chute du Président Gbagbo. Ainsi, en l’espace de deux ans, le revenu par tête a beaucoup chuté  malgré la croissance économique. On évoque même une chute de l’ordre de 45%.


Croissance appauvrissante


La croissance économique est ce dogme utilisé comme un mantra par l’économiste-banquier Alassane Ouattara pour montrer que la Côte d’Ivoire va économiquement mieux. Il serait ressorti à 8,6% à novembre 2012, contre -5,6% en 2011, soit un bond quantitatif qui permet de supposer que le pays s’est considérablement enrichi en moins d’un an. Paradoxalement, sauf pour les économistes défraîchis et autres technocrates obnubilés par les taux de croissance économique, il y a bien un décalage entre la croissance économique et le niveau de pauvreté des populations ivoiriennes. Ce paradoxe s’explique par deux raisons principales: l’absence de main-d’œuvre locale dans l’atteinte de la croissance du Pib.


D’une part, on note le niveau de plus en plus élevé du coût de la vie alors que les revenus des populations - pour celles qui en ont - stagnent. A peine installé au pouvoir qu’Alassane Ouattara prend des mesures pour ramener la plupart des salaires à des niveaux frisant l’humiliation. Subséquemment,  les populations ne font que survivre.


D’autre part, et c’est déterminant, la croissance économique ivoirienne  est tirée par les investissements publics et privés.  En 2012, le taux d’investissement s’est établi à 14,2%  dont 6,4% pour le secteur public et 7,8%  pour le secteur privé. 


Malheureusement, la quasi-totalité des marchés ont été attribués (et continuent de l’être)  à des privés étrangers, voire des multinationales,  qui sont arrivés avec leurs cadres et leurs technicités et qui n’associent pas les Pme-Pmi à leurs activités. Or, ce sont les Pme-Pmi qui sont créatrices d’emplois. «  Il est navrant de constater que  les grandes entreprises ainsi que les grandes administrations de l’Etat nourrissent une certaine méfiance à l’endroit des Pme locales, leur préférant généralement des entreprises tenues par des Occidentaux. Pourtant, dans tous les pays qui se développent, l’État est le premier levier de lancement et de développement des entreprises locales. Et ce n’est pas toujours que ces grandes entreprises ont l’expérience nécessaire à l’exécution des travaux. Et quand elles veulent coopérer avec les Pme, tout est tellement cadré que nos employés n’en profitent pas. La plupart du temps, ce sont des emplois précaires qui leur sont proposés. Ils récoltent des subsides qui ne leur permettent même pas de tenir deux semaines. Imaginez qu’il y en a qui sont mariés, qui ont des enfants à scolariser, qui doivent face à des frais de santé !», déplore André G.G., dirigeant d’une Pme exerçant dans le bâtiment. Son confrère, Ibrahim K., exerçant, lui, dans l’agro-alimentaire, est plus incisif : « Tout se passe comme si l’économie du pays est partagée. Les Américains gouvernent  le cacao, les Français se sont accaparés les infrastructures, et les autres grandes nations se partagent les autres secteurs de l’économie. Qu’est-ce qui reste pour les nationaux ? Rien. Et le patronat qui semble s’en accommoder ! ».


 Le président du Syndicat national du bâtiment et des travaux publics de Côte d’Ivoire (Synebaci), Soro Doté, dénonce ce comportement  dans une interview accordée à un confrère : « Oui les Pme-Pmi ivoiriennes sont lésées dans la passation des marchés publics. Et nous ne sommes pas d’accord avec ça. Nous demandons au chef de l’Etat de nous accorder un quota dans les travaux de réhabilitation des édifices publics. Au moment où certains ministères refusent de donner des marchés de réhabilitation aux entreprises locales du BTP, ils donnent ces marchés gré à gré à des multinationales. Nous avons promis au président Alassane Ouattara tout en comptant sur l’octroi des marché locaux pour nous permettre de jouer pleinement notre partition d’emploi jeunes. Malheureusement, c’est  à une seule structure que la direction des marchés publics a confié ses gros marchés de réhabilitation des infrastructures nationales alors que les Pme-Pmi ont toutes les compétences requises ».


Le plus dramatique, c’est qu’en plus d’enlever le pain de la bouche des Ivoiriens, le régime Ouattara renvoie  massivement ceux qui fondent un espoir sur le maigre salaire qu’ils gagnent, sous prétexte qu’à l’obtention du point d’achèvement, les choses allaient entrer dans l’ordre. « J’ai toujours dit que le Ppte n’est pas le point d’achèvement de nos difficultés, mais c’est une plateforme que nous devons utiliser pour que ce pays rebondisse et que nous passions à un niveau de croissance qui soit inclusif. Quand je parle de croissance inclusive, il s’agit de croissance qui d’abord doit toucher les plus pauvres, faire en sorte que dans le milieu rural, le paysan ait un revenu normal, correct, qu’il puisse scolariser son enfant, qu’il puisse se soigner, qu’il puisse avoir accès à de l’eau potable, qu’il puisse avoir accès à l’électricité, c’est cela la croissance inclusive qui doit toucher les populations les plus faibles. Et je ne vous cache pas qu’au niveau des dépenses dans le budget, nous y inscrivons près de 850 milliards FCFA et nous faisons en sorte que cela soit bien réalisé… », dixit l’ex-argentier de l’Etat, Charles Koffi Diby.


Alassane Ouattara le perçoit-il ainsi ? La réalité est que tout va plutôt mal. Les agriculteurs, tous secteurs confondus, ne sont pas dans une situation meilleure. Les récentes initiatives gouvernementales en faveur des producteurs de café-cacao, en particulier, n’ont donné aucun résultat probant. Tout est plutôt fait dans le sens de donner toutes les terres agraires aux multinationales à travers le Programme national d’investissement agricole (Pnia). Récemment, un accord de principe a été signé entre l’Etat et la compagnie suisse Louis Dreyfus à l’effet de produire du riz dans le Nord et l’Est de la Côte d’Ivoire.  Ce sont des exemples qui aggravent la situation de la petite paysannerie, qui représente pourtant la quasi-totalité de la population agricole.  Effarant !


La réalité est que les populations n’arrivent plus à suivre le rythme  de l’augmentation croissante du coût de la vie.


La réalité est que la paupérisation de la population est dramatique… malgré les 8,6% de croissance. Et on est fier de proclamer que l’argent ne circule pas mais qu’il travaille. Pour qui travaille-t-il alors ?


J-S Lia

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 11:35

L'approche des élections, considérée comme une période d'incertitudes politiques, est souvent marquée de crimes rituels. Mutilations de corps de femmes ou d'enfants impubères ; c'est le décor qui rythme la vie des populations dans diverses contrées de la Côte d'Ivoire depuis l'annonce des élections régionales et municipales.


Samedi 23 février dernier, rapporte une dépêche de l'Agence ivoirienne de presse, c'est du côté d'Abengourou que des éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) ont fait une telle découverte macabre en pleine forêt, avant de donner l'alerte au commissariat de police du 2ème arrondissement. La victime, de sexe féminin, 26 ans environ et vêtue d'une robe, gisait sans pièce d'identité sous un manguier dans la forêt du quartier HKB-Extension.


Le corps, à en croire la police, était dans un état de putréfaction avancé. Qu'est-il arrivé à cette femme qui, manifestement, sortait d'un salon de coiffure, vu ses cheveux frisés et les ongles de ses pieds bien entretenus ? Selon le rapport du médecin légiste, cette mort n'est pas naturelle. Mais il s'agit d'une mort violente ; car, la victime qui est de teint clair, a été dépouillée de ses organes génitaux, des yeux et de la langue.


De l'aveu des policiers ayant fait le constat d'usage, ce crime a été commis 72 heures plus tôt, dans un endroit autre que le lieu où la victime a été abandonnée. Dans le royaume de l'Indénié, les commentaires vont bon train sur ce crime odieux. ''Ce sont les marabouts de certains candidats aux postes électifs ayant des croyances obscures et rétrogrades qui commanditent ces crimes. Avec le sinistre objectif de confectionner des fétiches devant favoriser le verdict des urnes'', a-t-on entendu dénoncer. En tout cas, c'est peu de dire que si l'enfer existe, ces montres y ont vraiment leur place.

 

G. DE GNAMIEN

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 11:33

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) a connu une animation particulière, le dimanche 24 février 2013. Un transfèrement de détenus a occasionné le soulèvement de leurs parents et causé des blessés, selon nos sources.


En effet, à en croire les informations en notre possession, tout commence vers 7h. Une vingtaine de détenus, notamment des gendarmes et militaires, arrêtés, pour la plupart, lors de la crise post- électorale et séjournant à la Maca sont appelés pour un transfèrement, dans les prisons de Séguéla, Toumodi et Dimbokro, selon les mêmes sources. Perdus dans les prisonniers, dans les bâtiments A et C, certains d’entre eux y opposent un refus quand d’autres n’y voient aucun inconvénient.


Les derniers cités  montent dans le car. Mais les réfractaires campent sur leur décision, au motif que c’est à Abidjan que se trouvent les tribunaux qui vont se pencher sur les accusations formulées à leur encontre. Des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), commis à la sécurité de la Maca entrent alors en scène. Ils obligent les prisonniers récalcitrants à aller monter dans le car. L’usage de la force  intervient. Du sang coule, dans le rang des détenus, en raison de blessures légères. Mais pour finir, le véhicule, avec tout son monde attendu, quitte la prison. Alors qu’on croyait la page tournée, les parents de ceux qui ont été transférés, après avoir appris ce qui s’est passé, arrivent à la Maca. Principalement des femmes, elles sont venues protester contre ce transfèrement parce que n’en ayant pas été informées. Mais l’intervention des Frci va faire baisser la tension. Le calme sera de retour vers 10h.


Ce lundi, au parquet, en allant chercher les billets pour la visite de mardi, les parents des détenus sauront si les leurs sont encore à la Maca ou pas. Rappelons que le mouvement de transfèrement est habituel à la Maca, pour éviter des actions subversives, à partir du pénitencier, pour certaines sources et pour d’autres, pour le décongestionner. Il y a quelques mois, une quarantaine de  détenus ont été sortis, nuitamment de la prison et scindés en deux groupes de 20 personnes. Le premier groupe, composé en majorité de militaires, dont l'Amiral Vagba Faussignaux-en attente de son procès- et le commandant Kipré Yagba, commandant en second de la Garde républicaine, deux piliers sécuritaires du régime déchu de Laurent Gbagbo, a été conduit vers la célèbre prison de Séguéla. Le dernier groupe a pris la route de l'ouest du pays, notamment  Man.


Dominique FADEGNON et A. BOUABRE

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 11:31

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ils ne sont pas contents et ont tenu à le faire savoir. Bamba Mamadou et ses camarades du mouvement '' le Cri de la liberté '' ont, à travers une déclaration dont copie nous est parvenue hier dimanche 24 février, interpellé le chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, sur la non-retransmission de l'audience de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo.

 

« Après plusieurs reports, l'audience de confirmation des charges a finalement débuté le 19 février 2013. Depuis lors, la CPI retransmet, en direct, sur son site internet, ces audiences. Ce qui veut dire que tous les médias peuvent retransmettre cet événement important en direct. Alors que tous les Ivoiriens, y compris toutes les victimes de la crise de 2002 jusqu'aujourd'hui, attendaient devant leur petit écran pour vivre ces audiences en direct, grande fut leur surprise de constater que les médias d'Etat, en l’occurrence la Rti (la radio et la télévision) financée par le contribuable, n'a pas daigné diffuser cet événement historique pour la Côte d'Ivoire et le monde entier », a dénoncé M. Bamba, président du '' Cri de la liberté ''. Qui soupçonne par ailleurs le président Ouattara d'avoir fait arrêter la diffusion de cette audience par une chaîne africaine de télévision qui s'était engagée sur cette voie le premier jour de l'audience.

 

« Considérant que le peuple de Côte d'Ivoire a le droit de connaître la vérité sur la crise ivoirienne qui a débuté en 2002 ; considérant que le peuple de Côte d'Ivoire a le droit de connaître la vérité sur ce qui s'est passé pendant tout le processus électoral qui a occasionné tant de morts ; considérant que les victimes de cette absurde guerre ont elles aussi le droit de connaître leurs bourreaux pour que cesse leur douleur ; considérant que la paix et la réconciliation en Côte d'Ivoire nécessitent d'abord que la vérité soit sue de toutes et tous ; nous, mouvement citoyen « Le Cri de la liberté », demandons à M. Alassane Ouattara et son gouvernement, de prendre toutes les mesures idoines afin que les médias d'Etat retransmettent en direct les audiences des lundi 25, mardi 26, mercredi 27 et jeudi 28 février 2013, de diffuser en différé les audiences passées c'est-à-dire celles des mardi 19, mercredi 20, jeudi 21 et vendredi 22 février 2013 », conclut M. Bamba.


H. ZIAO

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 11:29

La Cour pénale internationale( Cpi) n'entend pas fermer les yeux sur les crimes perpétrés par des acteurs ivoiriens autres que Laurent Gbagbo, lors de la crise post-électorale.


C'est du moins ce qu'assure sa procureure, la Gambienne Fatou Bensouda, qui s'est confiée au confrère Jeune Afrique. Evoquant cet entretien à paraître dans ce bimensuel cette semaine, son directeur des rédactions est revenu sur des aspects des échanges que Jeune Afrique a eus avec Fatou Bensouda. S'agissant des images des violences post-électorales au Kenya que l'accusation a fait passer pour des scènes de la crise post-électorale en Côte d'Ivoire, la procureure a reconnu cet amalgame. « On a entendu un témoin qui nous a remis cette vidéo. On ne va pas l'utiliser », a avoué le successeur de Luis Moreno-Ocampo. Par ailleurs, elle a été invitée à réagir à l'argument développé par la défense de Laurent Gbagbo, selon lequel la Cpi ne peut juger Gbagbo et laisser en liberté les autres acteurs ivoiriens, soupçonnés de crimes relevant de ses compétences. Pour la procureure de la Cpi, il n'a pas été possible d'engager des poursuites contre tout le monde, eu égard aux ressources limitées de ce tribunal international. Toutefois, a-t-elle prévenu, « aucune partie à la crise ne sera épargnée ».


Au nombre de ces personnes que la Cpi n'entend pas épargner, se trouve Simone Gbagbo, l'épouse de l'ancien chef de l'Etat. Celle-ci, on le sait, fait l'objet d'un mandat d'arrêt international de la Cpi depuis novembre 2012. Depuis, les autorités ivoiriennes sont réticentes à la livrer à la justice internationale. A ce sujet, Fatou Bensouda semble concéder aux gouvernants ivoiriens de la juger en Côte d'Ivoire. « C'est leur droit... », admet-elle. Non sans ajouter aussitôt qu'elle demandera que l'affaire revienne devant la Cpi s'il est prouvé que  le procès a été pipé.


Par ailleurs, à ceux qui reprochent à cette juridiction de vouloir faire l'impasse sur les événements de 2002 et tous les crimes s'y rapportant, la procureure Bensouda a eu ces mots qui rassurent ou laissent dubitatifs : « Notre mandat s'étend au-delà de la période post-électorale. On verra ». Notons que l'audience de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo, qui s'est ouverte le mardi 19 février, se poursuit aujourd'hui. Après les quatre premiers jours d'audience, le prévenu, Gbagbo, ne s'avoue pas vaincu, à en croire ses confidences à Jeune Afrique. Selon lui, tout ce que l'accusation lui impute jusque-là, c'est en tant que chef de l'Etat et donc chef des armées.

 

Assane NIADA

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 11:26

Le limogeage, le mardi 19 février 2013, de Koné Moussa, du poste de Directeur général adjoint (Dga), chargé des Finances du groupe Fraternité Matin a succinctement été évoqué le vendredi dernier, par Venance Konan, le Directeur général (Dg) de l’entreprise qui recevait tout son personnel lors d’une réunion de travail.


 Une rencontre dite de ‘’motivation’’ au cours de laquelle le premier responsable de la société de presse a promis à tout son personnel une augmentation salariale de 20% qui rentrera en vigueur à partir de fin mars 2013. Ensuite, à titre informatif, il a annoncé à son auditoire que ‘’le Conseil d’administration a mis fin au contrat de travail qui liait le Dga, Koné Moussa, à l’entreprise’'. Puis, sans donner les raisons de ce limogeage, le Dg a lâché: ''Il n'y aura plus de poste de Dga jusqu'à nouvel ordre''.


Même, face aux récurrentes questions de certains employés qui voulaient connaître ''le réel motif de ce licenciement’’, Venance Konan est resté ferme sur sa position. ‘’Les délibérations du Conseil d’administration sont secrètes. Je vous informe juste de la décision qui a été prise. Maintenant, en ce qui concerne les raisons, souffrez que je ne vous en dise pas davantage’’, a-t-il coupé court, avant de passer à un autre point de son intervention.


Un silence radio que le Dg de Fraternité Matin a également affiché vis-à-vis de nous, lorsque nous l'avons rencontré au terme de la réunion avec son personnel. Toutefois, selon une source proche du dossier,ce qui a réellement provoqué la chute de Koné Moussa est bien ‘’l’affaire Koné Alassane’’ du nom d’un des souscripteurs d'un appel d'offre. Français d’origine ivoirienne, selon des sources concordantes, confirmées par Koné Moussa, l'ancien Dga, Koné Alassane a postulé comme plusieurs autres, pour l’acquisition du marché de gestion électronique de documents, estimé à plusieurs millions de nos francs. Et sans attendre la délibération qui ''tardait à ses yeux'', le franco-ivoirien qui avait été informé par Koné Moussa qu'il était en pôle position pour l'acquisition dudit marché a adressé un courrier à Viviane Kipré Zunon, la Présidente du conseil d'administration (Pca) de Fraternité Matin.


Dans sa correspondance, Koné Alassane ordonne, presque, à la Pca de publier ''dans la huitaine'' le résultat de la délibération, faute de quoi, il ‘’avisera les autorités compétentes’’. Des propos qui ont provoqué une grande colère chez la Pca Viviane Kipré Zunon  qui, dans sa réponse a répliqué qu’elle n’avait d’ordre à recevoir de personne'' et qu'il pouvait se ‘’plaindre auprès de qui il veut’’.   C’est donc très remontée que celle-ci a convoqué une réunion extraordinaire du Conseil d’administration le mardi 19 février 2013 au cours de laquelle, à l’unanimité, la décision de rompre le contrat avec l’ancien directeur de DHL Burkina a été prise.


Puis, toujours selon nos sources, après cet incident, la première responsable de Fraternité Matin a demandé à vérifier ‘’de plus près’’ les conditions d’acquisitions de plusieurs marchés passés entre l’entreprise et des prestataires. Un contrôle qui, dit-on a abouti à des révélations « de graves  irrégularités ». Face à ces accusations, Koné Moussa  que nous avons joint le week-end dernier par téléphone a promis réagir dans les prochains jours, après concertation  avec ses avocats.


Claude DASSE

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 22:12

Triste fin que celle du jeune Doukouré Bangali. Le pauvre a été abattu par des hommes armés, dans son quartier à Niangon. Son crime, un coup de gueule.


Les faits tragiques ont eu lieu dans la nuit du jeudi 14 février 2013. Les informations dont nous disposons, indiquent qu'en cette nuit de la Saint-Valentin, Doukouré Bangali qui est chauffeur, n'entend pas laisser à quai, sa dulcinée A. Nadia, une jeune coiffeuse de 20 ans. Il lui fait donc appel et tous deux se retrouvent, dans l'espoir de passer une soirée en amoureux.


Un peu plus tard, ils vont acheter de quoi à manger dans leur quartier. Ce n'est peut être pas un dîner aux chandelles, mais c'est toujours bon de partager ce repas entre amants. La nourriture en leur possession, selon la jeune fille, ils prennent le chemin du logis de Bangali. Mais en chemin, ils sont accostés par trois individus. L'un, qui tient une kalachnikov, est habillé d'un pantalon treillis surmonté d'un tee-shirt noir. Les deux autres, pour leur part, sont vêtus de Jeans et également de tee-shirts de couleur noire. Ces individus exigent de les soumettre à un contrôle d'identité. Le couple s'exécute.


Mais voilà que les hommes armés déposent sur la « table », une autre revendication. Celle de ne pas laisser partir le chauffeur. Mais qui sont-ils exactement, pour mettre en avant une telle exigence ? En tout cas, A. Nadia s'y oppose, les suppliant de la laisser partir avec son petit ami. Et là, elle est violemment repoussée par l'un des hommes qui sans aucun égard pour elle, lui demande de dégager immédiatement. Un tel traitement à l'endroit de sa dulcinée, Bangali ne l'apprécie pas du tout. Et avec courage, il l'exprime de vive voix.


Le pauvre venait ainsi de signer son arrêt de mort. L'un des hommes en armes, pour qui, c'est une outrecuidance, ouvre le feu à bout portant sur lui. L'atteignant en pleine poitrine. La coiffeuse décampe à ce moment là et regagne son domicile. Ne sachant plus rien de la suite des événements. C'est le lendemain, qu'elle apprend que son « cher » Bangali est mort. Le commissariat de police du 17ème arrondissement a été saisi et une enquête suit son cours, pour tout cerner de ce crime.

 

KIKIE Ahou Nazaire

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 22:09

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le pape Benoît XVI a déclaré dimanche ,sur une Place Saint-Pierre noire de monde, que Dieu lui avait demandé de "se dédier à la prière et la méditation", ce qui ne signifie pas "abandonner l’Eglise", lors de sa dernière prière de l’Angelus avant sa démission historique, jeudi prochain.


"Le Seigneur m’a appelé à monter sur la montagne, à me dédier encore plus à la prière et à la méditation, mais ceci ne signifie pas abandonner l’Eglise, au contraire", a-t-il dit, d’une voix émue, à plusieurs reprises interrompu par les applaudissements de la foule qui brandissait des banderoles "Saint-Père nous t’aimons", "merci sa Sainteté", "fidèle aux papes, les papa boys".

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