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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 01:57

Ils en ont encore fait la démonstration ce 12 novembre 2011 dans les rues de Paris, après leur marche du 2 juillet dernier. Toujours à l’initiative du CPAD (Comité de Pilotage des Activités de la Diaspora.), les Ivoiriens et leurs frères africains vivant en Europe n’ont pas voulu manquer cet autre rendez-vous important de la résistance. Ils ont accouru de la Belgique, de la Suisse, d’Angleterre, d’Hollande, d’Italie, de la Suède, d’Espagne et d’Allemagne. A travers une marche, qui les a conduits de la place de la République à la place de la Bastille, ils ont exprimé de vives protestations contre toutes les violations des droits de l’homme en Côte d’Ivoire.

Ils ont exigé la libération sans condition du président Gbagbo et de tous les autres prisonniers politiques détenus.


A place de la Bastille, maître Séri Zokou, le principal intervenant, a souligné l’importance des marches. Selon lui, ces marches dérangent les assassins de la démocratie dans notre pays et sur le continent africain. Pour cette raison, il a préconisé la continuité des marchés, jusqu'à ce que tous les prisonniers politiques de Côte d’Ivoire soient libérés. Pour l’avocat au barreau de Bruxelles, la libération récente d’une vingtaine de prisonniers politiques est la conséquence du travail combiné des avocats, de la pression de l’opposition politique sur le terrain en Côte d’Ivoire, mais aussi surtout celle des différentes mobilisations des patriotes ivoiriens et africains vivant en Europe. « Ces marches influencent positivement le cours des choses », a-t-il déclaré, répondant ainsi à ceux qui se demandent pourquoi les Ivoiriens continuent sonner la marche dans les rues de Paris, à 6000 km de leur terre natale.


Me Séri Zokou a également informé les manifestants du dossier ivoirien à la Cour pénale internationale. Il a fait savoir que des personnalités dans le monde, au nombre desquelles des chefs d’Etats, des entrepreneurs et des intellectuels, font un travail de lobbying pour la libération de Gbagbo. « Toutes ces personnalités estiment qu’il n’est pas question que Gbagbo parte à la CPI ! », a révélé Me Zokou à la joie de la foule.


Toujours au sujet de la CPI, maître Séri Zokou, avocat au barreau de Bruxelles a fait des révélations de taille : « Chers amis, le Procureur Luis Moreno Ocampo a déposé un récent rapport à la CPI. Dans ce rapport le procureur de la CPI n’a pour le moment aucunement demandé l'inculpation du président Gbagbo ! » a-t-il dit, avant de continuer : « Monsieur le Procureur Ocampo sait qu’une telle demande n’épargnera pas l’inculpation des nouvelles autorités d’Abidjan». Me Zokou a cependant reconnu l’existence du risque de transférer en cachette le président Gbagbo à la CPI. C’est pourquoi il a lancé cet appel aux résistants : «Il vous appartient, à tout moment, où que vous soyez, d’être à l’écoute des différents mots d’ordre de mobilisation pour qu’on sache de partout dans le monde que si jamais l’on touche Gbagbo, de façon arbitraire, c’est gâté !». Les manifestants ont répondu par l’affirmative à cet appel, en criant à leur tour «C’est gâté !!!!», "C'est gâté !!!", pour dire qu'il y aura de vives protestations difficilement maîtrisables, en guise de réaction.


Me Zokou a par ailleurs donné l’information selon laquelle il y a beaucoup plus de plaintes à la CPI contre Alassane Ouattara que contre Gbagbo. Soulignant le rôle important des plaintes, il a exhorté toutes les victimes et leurs représentants à continuer de déposer des plaintes contre Alassane Ouattara. Il a enfin encouragé tous les résistants, où qu'ils se trouvent, à continuer la résistance, en dépit des arrestations et des morts dans leurs rangs et des actes de traîtrises qui se signaleront toujours.


Maître Séri Zokou fait partie du collectif d’avocats travaillant dans le dispositif de défense du président Gbagbo. A cette marche qu’il a organisé le 12 novembre, on notait les présences remarquables de Guy Labertit, membre du Parti socialiste et ami de tous les temps du président Gbagbo ; d’Albert Bourgi, professeur de sciences politiques et soutien du président Gbagbo, ainsi que celle d'Alain Toussaint. La manifestation a été suivie d’une soirée de bienfaisance. Les dons recueillis seront acheminés aux victimes de guerre et aux exilés.

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 01:54

Ce sont des images inédites ! Le président du Front populaire ivoirien (FPI), incarcéré à Bouna au nord de la Côte d'Ivoire depuis près de sept (7) mois, n'a rien perdu de sa bonne humeur habituelle. Dans une récente photo prise à Bouna et dont nous avons reçu copie, on découvre Pascal Affi N'Guessan certainement dans la cour de la prison civile de Bouna, sanglé dans un polo avec sourire aux lèvres.

Le président du FPI est entouré de deux de ses (ex-)co-détenus, récemment libérés... provisoirement. Il s'agit du ministre Gnamien Yao et du conseiller économique et social Diabaté Bê, également très décontractés sur la photo. Ils font partie de la première vague des cadres LMP élargis par la justice ivoirienne le 9 novembre dernier.

Ces 20 ex-pensionnaires des prisons de Bouna, Katiola, Boundiali, dans le nord de la Côte d'Ivoire, sont arrivés le vendredi 11 novembre à Abidjan. Où ils ont été reçus et célébrés le lendemain, samedi 12 novembre, par leurs camarades du Congrès national de la Résistance pour la Démocratie (CNRD), au siège de ce groupement politique à Cocody. Comme quoi, les prisonniers de l'ex-Majorité présidentielle prennent avec beaucoup de philosophie leurs nouvelles conditions de vie dans leurs univers carcéraux.

En témoigne cette autre récente photo de l'ex-Première dame de Côte d'Ivoire prise dans sa « résidence surveillée » à Odienné, où elle est détenue depuis plus de sept (07) mois. Simone Ehivet Gbagbo, cheveux courts dans une robe marinière, présente une mine fort joviale aux côtés de son médecin particulier, Dr. Djédjé Délébé Eugène, lui aussi détenu dans la cité du Kabadougou. Sur cette image, la présidente du groupe parlementaire du Front populaire ivoirien (FPI) durant la neuvième (9ème) législature à l'Assemblée nationale, semble s'être accommodée de son nouveau statut.

Séparée de son époux, l'ex-président de la République de Côte d'Ivoire Laurent Gbagbo, lui-même assigné à résidence à Korhogo depuis plus de sept (07) mois, et n'ayant reçu depuis lors aucune visite d'aucun membre de sa famille (biologique et politique), Simone Gbagbo meuble son temps, selon certaines confidences, dans la prière, le jeûne, la louange, la lecture et des jeux divers de société, notamment le Scrabble dont elle raffole.

Pour sa part, Dogo Djéréké Raphaël ne semble outre mesure avoir été marqué par les événements consécutifs à la crise postélectorale, qui l'ont successivement conduit à l'hôtel La Nouvelle Pergola, à Abidjan, où il a été interné pendant environ quarante-cinq (45) jours, avant d'être transféré à la prison civile de Boundiali. L'ex-secrétaire d’État aux Handicapés dans le gouvernement du Premier ministre Gilbert-Marie Aké N'Gbo, le dernier formé par l'ancien chef de l’État ivoirien Laurent Gbagbo, a conservé son visage toujours juvénile jusqu'à sa mise en liberté provisoire, le 9 novembre dernier.

Anassé Anassé

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 01:53

Les militants du Fpi doivent accepter qu’ils ont perdu le pouvoir. C’est la condition pour eux de se réorganiser et reconquérir le pouvoir plus rapidement. C’est le conseil que Diabaté Bêh, conseiller économique et social, militant du Fpi et ex-prisonnier du régime Ouattara, a donné mardi dernier au militants Fpi de la région des Savanes venus lui rendre visite à son domicile de Cocody-Angré.

«Acceptons que nous avons perdu le pouvoir pour le reconquérir très bientôt de façon démocratique », a-t-il conseillé à ses visiteurs. Pour lui, le Fpi a les moyens de revenir au pouvoir car l’adversaire ne fait pas politiquement le poids. En présence du secrétaire national par intérim de la région des savanes, Coulibaly Yacouba, de Ziao Nahossé, fédéral Fpi de Boundiali, de Mme Coulibaly Françoise, fédéral de l’Offpi, de Sanogo Mamadou, président de la coordination Fpi de Boundiali, de Silué Jacques, Dohoba, Abou Mapiéchon, Coulibaly Brahima, Coulibaly Yiriba et bien d’autres militants, Diabaté Bêh a remercié ses visiteurs pour leur soutien.

Il a rassuré son auditoire de la santé morale et physique des autres détenus. « Ils se portent bien et ont le moral », a-t-il déclaré. « Il nous appartient d’obtenir leur libération dans les prochains jours », a ajouté Diabaté Bêh qui pense que « le Fpi est une famille et nous n’avons pas le droit de laisser nos amis en prison.» Diabaté Bêh a été arrêté le 11 avril dernier à la résidence du Président Laurent Gbagbo en même temps que celui-ci avec d’autres responsables de l’ancien régime.

Coulibaly Zié Oumar

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 01:49

Huit (8) gardes assurant la sécurité à la résidence privée du président de la république, à la Riviera Golf, ont été vidés des lieux la semaine dernière, selon une source fiable. Ces 8 éléments faisaient partie de la Direction chargée de la logistique et de la sécurité (Dcls), qui organisait et assurait la sécurité d’Alassane Ouattara, avant et pendant les élections présidentielles.

Cette organisation a joué un rôle important dans la protection du président ivoirien et de ses soutiens pendant leur séjour à l’hôtel du Golf.

Que s’est-il passé pour que les 8 gaillards se retrouvent à la rue ? Notre source évoque une affaire de suspicion. Les gardes en question, non satisfaits de leur traitement salarial et professionnel, décident de saisir le chef de l’Etat pour lui faire part de leurs revendications. Aussi, indique notre source, les 8 gardes tentent-ils de tenir une réunion à la résidence présidentielle. Le chef de la sécurité à la résidence présidentielle, qui est un officier de l’armée régulière, n’étant pas informé de cette rencontre, s’y oppose.

La tentative des gardes de se réunir est tout de suite qualifiée de suspecte surtout que certains d’entre eux ne cessaient de communiquer sur leurs téléphones portables avant la tenue de la réunion avortée. Sans attendre, une note leur est adressée les informant de ce qu’ils ne font plus partie de la sécurité à la résidence présidentielle, et que par conséquent, ils doivent déposer les armes en leur possession. Les 8 éléments, surpris, s’exécutent tout de même.

Une source proche des personnes renvoyées, nous a expliqué que les 8 éléments n’avaient d’autres intentions que de soumettre ‘’leurs préoccupations d’ordre existentiel à celui pour qui, ils ont exposé leurs vies’’. Toujours selon cette source, les gardes mis à la porte s’offusquent de ce qu’après avoir enduré toutes sortes de souffrance pour porter Alassane Ouattara au pouvoir, on leur préfère, aujourd’hui, des ‘’parvenus en costume’’ dont ils ont favorisé l’arrivée pour la plupart, dans la garde rapprochée du chef de l’Etat.

Notons que ce sont les éléments du Dcls qui ont sécurisé tous les meetings et déplacements d’Alassane Ouattara pendant la pré-campagne et la campagne électorale, lors des deux tours de l’élection présidentielle.


BAMBA Idrissa

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 01:06

Le Fpi n’est pas en lice pour les législatives du 11 décembre prochain. N’en déplaise au régime Ouattara et à ses soutiens extérieurs qui avaient misé sur l’ex-parti au pouvoir pour donner sa caution à la mascarade électorale qu’ils préparent.

Le Fpi est resté égal à lui-même. C'est-à-dire un parti solidement attaché à l’idéal démocratique qui ne peut s’accommoder d’élections non-transparentes ni libres visant à légitimer un régime parvenu au pouvoir par les armes. Le président par intérim du Fpi, Miaka Ouretto , et ses camarades ont clairement motivé leur position.

Alors qu’on croyait que la non-participation du Fpi aux législatives avait été bien comprise par les uns et les autres, les choses semblent échapper à certains esprits qui considérèrent, à tort, que le Fpi est dans la course à travers certaines candidatures indépendantes émanant de personnes supposées être ses militants. Sur la question, il convient de couper court.

Les candidats indépendants n’engagent pas un parti politique. Le Rdr en sait quelque chose, lui qui vient de déclarer la guerre aux candidats indépendants sortis de ses rangs. Mieux, en 2001, le parti de Ouattara avait refusé d’aller aux législatives suite au rejet de la candidature de son mentor par la cour suprême (installée sous le régime militaire du général Robert Guei) pour nationalité douteuse.

La présence à l’hémicycle de personnalités proches du Rdr et élus sous la bannière indépendante, n’avait pas suffi au pouvoir Gbagbo pour considérer que le Rdr était représenté quand bien même que ces indépendants avaient réussi à former un groupe parlementaire appelé « solidarité ». Jamais, Gbagbo n’avait considéré le groupe parlementaire « solidarité » comme un groupe parlementaire issu du Rdr. A l’époque, la communauté internationale avec à sa tête la France et les Etats-Unis avaient estimé que le Parlement n’était pas représentatif des différentes tendances politiques du pays parce que le Rdr n’y était pas présent.

D’où vient donc aujourd’hui que l’existence de quelques candidats présumés militants du Fpi peut être considérée comme la participation du Fpi ? Un candidat indépendant, par définition n’est affilié à aucun parti. Le pouvoir Ouattara et ses parrains devraient arrêter de tromper l’opinion et chercher plutôt à trouver les solutions aux préoccupations légitimes exprimées par le Fpi et le Cnrd. Il s’agit de la libération du Président Laurent Gbagbo et des autres détenus politiques, la restauration d’un environnement sécuritaire favorable à l’expression du jeu démocratique ouvert et loyal, la recomposition de la Cei, le dégel des avoirs des personnalités proches de l’ex-chef de l’Etat et le retour des exilés et réfugiés.

 


Jean Khalil Sella

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 01:01

La Gendarmerie nationale de Côte d’Ivoire qui est fille de la Gendarmerie Française a pour mission principale la Protection des personnes, des biens, des Institutions et des Autorités qui les incarnent. En plus, de par son caractère militaire, elle participe à la défense opérationnelle du territoire (DOT) en cas d’actions attentatoires à la sûreté de l’Etat.

Depuis sa création en 1960, cette noble Institution, fierté de la Population Ivoirienne et des différents commandants à travers le temps a fonctionné sur la base légale et réglementaire, en conformité avec son emblème ‘’pro patria Pro légé’’ (pour la patrie et pour la loi), qui veut dire autrement servir la patrie avec loyauté. Mais depuis l’avènement du nouveau pouvoir, l’emblème semblerait devenir ‘’ Pro partie, Pro égaux’’, c'est-à-dire se mettre au service de son parti politique et se servir soit même, au regard des manouvres de la nouvelle hiérarchie très politisée (RHDP) qui met l’Institution en danger pour plusieurs faits :

1. LA POLITISATION DE SA HIERARCHIE

Depuis le 08 juillet 2011, le Chef de l’Etat a nommé, le Général de Brigade, KOUASSI KOUAKOU Gervais alors Colonel à la tête de la Gendarmerie et le Colonel VAKO BAMBA, précédemment commandant de la deuxième Légion de Daloa, comme commandant en second.

L’un étant le choix du PDCI et l’autre celui du RDR dans le strict respect de l’esprit du ‘’deal’’ au sein du RHDP. Ainsi donc, la gendarmerie Nationale est dirigée par la coalition RHDP.

Ce choix, contraire à l’une des règles fondamentales de la Gendarmerie, à savoir son caractère apolitique, est responsable de beaucoup d’abus.

De cette hiérarchie politique ou politisée découlent tous les maux extrêmement graves et symptomatiques d’une Gendarmerie vidée de son essence existentielle.

2- LES SUSPICIONS A BASE POLITIQUE

Depuis son arrivée aux commandes de la Gendarmerie Nationale, la hiérarchie à callé sur la base des suspicions les quinze mille (15.000) Gendarmerie en deux catégories. Selon elle, il y a :

- les Pro-Gbagbo,
- les pro OUATTARA.

Le premier groupe sur la base de dénonciation calomnieuse orchestrées par un groupe de détracteurs dont la liste effective est maintenant à notre possession, est traqué quotidiennement, objet d’arrestations arbitraires, sur la base de motifs imaginaires conçus par le groupe de dénonciateurs véreux dans leur «laboratoire». Ensuite pour faire prendre la mayonnaise, ils font relayer ces gros mensonges indignes et avilissants pour leur statut par certains journaux de la place. Heureusement que les enquêtes existent, lesquelles battent en brèche toutes leurs inventions concoctées au prix d’énormes efforts de nuits blanches.

Quel machiavélisme ! Quel sadisme ! De la part d’une hiérarchie politisée dont les actes et la pensée ne sont guidés que par des considérations politiques, brisant ainsi l’un des piliers originels et fondamentaux de la Gendarmerie Nationale, à savoir son caractère apolitique.

Le faisant, le Général de brigade KOUASSI KOUAKOU Gervais et son équipe ont créé une situation extrêmement grave qui se traduit par la suspicion la méfiance, et la délation.

3- L’INJUSTICE

Aujourd’hui, l’injustice est réelle, palpable, manifeste et ambiante à la Gendarmerie Nationale. Certes les neuf (09) commandants supérieurs passés ne sont pas exempts de reproches mais l’on peut affirmer que les actes injustes qu’ils ont pu poser sont à mettre au compte du caractère faillible de l’homme. A contrario, la nouvelle hiérarchie pose des actes en toute conscience et de manière totalement volontaire. Il n’y a qu’à considérer le cas des mutations qui se font à présent. Elles se font sur la base de considérations ethniques, régionales, politiques ou tribales. Ainsi, les unités élémentaires ordinaires ou spécialisées sont toutes tenues par des ressortissants du Nord et/ou du Centre.

On en déduit que sur la soixantaine d’ethnies que compte la Côte d’Ivoire, deux (02) seulement ont la science infuse, la capacité intellectuelle, physique et même morale de commander. Des Gendarmes moins gradés et moins entrainés sous l’ère KOUASSI Gervais sont propulsés à des postes de commandement ou de responsabilité au mépris des textes en vigueur, pourvu qu’ils soient issus de ces deux (02) ethnies suscitées ou du RHDP. En voici quelques exemples :

- Le G.C.S (Groupement de commandement et des services) naguère commandé par un officier supérieur est dirigé par un lieutenant alors que des chefs de services sont des Officiers Supérieurs, quel mépris !

• La 5ème Légion, nouvellement créée est dirigée par un chef d’escadron.

• L’Ecole de Gendarmerie qui est un corps pourvoyeur de l’Institution qu’est la Gendarmerie, est sous les ordres d’un Capitaine

• Le Bureau des Ressources Humaines (BRH) par un chef d’escadron (SIC). Pire, le cabinet du Commandant Supérieur n’échappe pas à la règle.

• Certaines Brigades de gendarmerie sont commandées par des Sous-officiers qui n’ont jamais servi en qualité d’Adjoints ou même dans la départementale.

• Le déguerpissement choisi est une parfaite illustration ; ceux du GSPR ne sont pas touchés.

• Les mutations sont une véritable pagaille, source de mécontentement généralisé, du fait de la frustration, du mépris qu’elles créent.

Comme on le voit, la situation d’injustice qui prévaut au sein de la Gendarmerie est extrêmement grave et préoccupante;

Les conséquences s’avèrent inquiétantes pour l’existence même de l’Institution, et même pour l’avenir de la nation.

4- LE MANQUE DE COHESION

La Gendarmerie Nationale est le lieu par excellence où doivent régner la cohésion – les valeurs républicaines telles que le Patriotisme – l’esprit de fraternelle et de corps. Toutes ces valeurs de fraternité qui constituent le fondement de la Gendarmerie Nationale et sans lesquelles elle n’existe plus, sont aujourd’hui reléguées au calendre grecque sous le commandement du Général KOUASSI KOAKOU Gervais et son adjoint. Des décisions contraires aux règlements ou lois régissant la Gendarmerie Nationale depuis sa création sont prises.


Des actes attentatoires aux valeurs fondamentales de la Gendarmerie Nationale aux conséquences graves et périlleuses sont en train d’être posés.

En effet, que vaut une Gendarmerie où règne la Politique partisane, l’injustice – la délation – la méfiance – les frustrations – l’humiliation – la dictature de la hiérarchie – les décisions contraires aux règlements. Que deviendra une Gendarmerie où l’esprit de fraternité – de solidarité et de corps n’existe pas.

Nous avons peur pour l’avenir de notre Gendarmerie Nationale, creuset de la Nation Ivoirienne depuis notre Indépendance.

Nous n’accepterons pas qu’elle serve de base à la destruction de la Côte d’Ivoire.

A la Gendarmerie Nationale il n’y a pas d’ethnie – de parti-politique – de région – de religion – mais plutôt des promotions d’officiers de sous-officiers – des escadrons – des Légions – des compagnies – des brigades – c'est-à-dire de simples regroupements d’hommes pour accomplir une ou des
missions sans autres considérations.

Depuis des décennies (50 ans), des chefs d’Etat et des Commandants Supérieurs ont travaillé à la pérennisation du caractère fédérateur de la gendarmerie. Il serait donc inconcevable et périlleux qu’un pouvoir prenne la responsabilité historique d’œuvrer à sa mort par le troc de ses valeurs existentielles contre une hiérarchie dictatoriale.

Nous, officiers refusons d’embarquer dans le train de la Division piloté par la nouvelle hiérarchie.

En tant qu’un groupe de Gendarmes imprégné de la déontologie de la Gendarmerie, nous refusons d’être exposés par cette considération extrêmement dangereuse pour la cohésion professionnelle et sociale.

C’est pourquoi nous en appelons à son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef Suprême des Armées, à Monsieur le Premier Ministre, Ministre de la Défense et à Monsieur le Ministre Délégué à la défense pour que la Gendarmerie ne demeure pas un souci pour eux – par l’existence d’un malaise aux conséquences incalculables.

D’ailleurs, le Premier Ministre BANNY, en regardant de ce côté dans le cadre de sa mission, ne ferait qu’œuvre utile.

Mieux, les organisations de Défense des Droits de l’homme devraient s’informer. Ceci ne sera pas du temps perdu, car elles découvriraient beaucoup de choses.

La crise a pris fin, il y a l’avènement d’un nouveau pouvoir auquel la Gendarmerie dans toutes ses composantes a fait allégeance comme elle l’a fait en d’autres occasions. Elle doit remplir ses missions régaliennes et elle y est prête.

Par conséquent, que les agissements de l’actuelle hiérarchie qui s’apparente à un sabotage des fondamentaux de l’Institution et à une dictature ne soient pas perdus de vue par les gouvernants grâce à leur vigilance.

Que Dieu Bénisse la Gendarmerie et la Côte d’Ivoire.


Fait à Abidjan, le 11 novembre 2011
Cri de coeur d’un groupe d’officiers de la Gendarmerie Nationale

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 00:57

Comme un pistolero, le ministre candidat Konaté Sidiki, ex-rebelle, a dégainé samedi à Man à la faveur de sa première rencontre avec les militants Rdr de la localité. Selon le candidat de la coalition Rdr-Forces nouvelles les législatives cette année à Man sont une affaire de Malinkés contre les Dan.


« Pourquoi ils ne veulent pas qu’un Dioula soit député ici à Man. Man c’est pour nous les Dioula. Lorsque Guéi Robert était au pouvoir, le maire était Yacouba ; premier adjoint, Yacouba ; deuxième, Yacouba, troisième, Yacouba ; quatrième Yacouba ; cinquième, Yacouba encore. Maintenant c’est notre tour, on va tout rafler à Man », a déclaré Konaté Sidiki devant son auditoire. Très en verve le ministre de l’artisanat et des PME qui se réclame de Man a dénoncé un complot Yacouba ourdi contre les Malinkés.


« Il faut que les gens de l’UDPCI se mettent en tête que nous les Malinké, nous sommes déjà maîtres du terroir manois. Nous allons prendre la députation et aussi la mairie. Et d’ailleurs, tous les adjoints au maire seront Dioula. On ne peut prétendre aimer Ouattara et se présenter à l’élection présidentielle contre lui. On ne peut pas dire aimer le président de la république et présenter des candidats contre ses candidats aux élections législatives. Il faut dire que tous ceux qui guettent le fauteuil du chef de l’Etat ne sont pas seulement des gens de Gbagbo. Cela voudrait dire que nos ennemis sont proches de nous. Mais nous les mettons en garde. Demandez à tous ceux qui m’ont connu, je faisais partie des groupes de palabre dans ma jeunesse. S’ils veulent du bien, nous allons faire cette élection tranquillement. Mais s’ils veulent gâter, on va se mélanger à Man ».


Selon Konaté Sidiki, Albert Mabri Toikeusse, Bleu Lainé Gilbert, Gué Pascal et Flindé Albert tous Yacouba auraient tenu des rencontres secrètes pour empêcher un Malinké d’accéder à un poste électif à Man. « Blon Blaise s’est désolidarisé de ce groupe pour nous soutenir» a-t-il révélé.


Poursuivant, Konaté Sidiki a rappelé son passé de bagarreur dans les rues de Man. « A Man on se connaît. Nous-là on avait des groupes et on se battait de quartier à quartier. Si les gens veulent une campagne mélangée on va tout mélanger. Ça-là on sait faire ». Le ton volontairement belliqueux du candidat du Rdr a semé le trouble chez certains militants qu’il entendait pourtant convaincre de la nécessité d’endosser sa candidature qui a visiblement du mal à passer à Man.


Plusieurs heures après ce meeting les conversations tournent toujours autour de cette sortie musclée de Konaté Sidiki. Beaucoup de Manois craignent que la belle cohabitation entre Dan et Malinké ne tourne à l’affrontement par la faute d’intérêts politiques. Même le jeune loup de la politique de Man, Docteur Tia, Dan et potentiel candidat du Rdr pour les prochaines municipales a bien du mal à cacher sa gêne devant la nouvelle tournure des événements marquée par le nouveau discours estampillé forces nouvelles.

De plus le staff de campagne du candidat Rdr est composé de civils armés dont certains ne se privent point de brandir fièrement leurs petits pistolets devant la foule. C’est le lieu d’attirer l’attention de tous sur le danger qui guette les paisibles populations de Man qui risquent de vivre des moments chauds en décembre prochain. Surtout si ceux qui ont la force ne gagnent pas dans les urnes.

 

 

Une correspondance particulière de Bleu Jacqueline avec Guillaume T. Gbato 

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 00:54

Quinze minutes chrono. C’est le temps qu’a duré la rencontre entre la délégation des Ivoiriens refugiés au Togo et le président de la République, hier à la villa présidentielle de la cité de l’UA. Mais les hôtes de quelques minutes du numéro un ivoirien, sont repartis plus que satisfaits.

Le président Ouattara leur a demandé de rentrer au pays où les attendent de nombreuses opportunités d’emplois. Quant aux étudiants, il leur a annoncé l’ouverture de l’Université pour l’année prochaine: «Je sais que parmi vous, il y a des étudiants. L’Université est fermée pour des travaux de réhabilitation. Elle sera ouverte en septembre-octobre 2012. Cette fermeture n’est pas une sanction,» les a-t-il rassurés.

Bien au contraire, après les travaux de réhabilitation des universités ivoiriennes, les étudiants seront fiers de reprendre le chemin des amphithéâtres et autres salles de travaux dirigés et pratiques. C’est que le président Ouattara veut offrir à sa jeunesse estudiantine, «une université à l’Américaine». Exactement comme il en a bénéficié au pays de l’oncle Sam lorsqu’il était encore jeune étudiant. C’est-à-dire une université où chaque étudiant sur le campus a tout ce qu’il faut car «tout est en place.»

Auparavant, c’est le porte-parole des réfugiés, Mamadou Chérif qui, au nom de ses camarades a remercié le président de la République: «Avec vous, nous savons que nos problèmes ont trouvé leurs solutions» a-t-il fait savoir. Il a rappelé que les Ivoiriens réfugiés au Togo sont au nombre de 5.066 repartis comme suit: «2791 qui vivent sur le site du HCR et les autres dans des familles d’accueil ou qui louent des maisons.» C’est pour cette raison qu’il a remercié les autorités togolaises pour leur sens élevé de l’hospitalité.

 

YMA

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 00:51

«Ce régime, il faut le combattre par tous les moyens démocratiques». Justin Koua, le secrétaire national de la jeunesse du Front populaire ivoirien (JFPI) a tenu ces propos, samedi dernier, à l’assemblée générale extraordinaire qui s’est tenue au siège du Congrès national pour la résistance et la démocratie (Cnrd), sis à Cocody.

A l’occasion, il a invité les Ivoiriens à se dresser contre le «régime despotique» que Dramane Ouattara veut instaurer en Côte d’Ivoire. Justin Koua a rappelé que le 15 octobre, le pouvoir a empêché le meeting des jeunes du Front populaire ivoirien, à la Place CP1 de Yopougon, pendant qu’une manifestation en faveur du régime se tenait, dans la même commune, à la Place Ficgayo de Yopougon.

«Cette attitude fait penser à un régime despotique. C’est-à-dire un régime où un seul individu détient tous les pouvoirs. Le chef de l’Etat a toujours la main levée, près à frapper le premier qui n’obéirait pas à ses caprices», dira le patron de la JFPI. Il a relevé que dans la gestion de l’Etat, Dramane Ouattara se conduit comme un putschiste, en violant régulièrement les lois et règlements de la République.

Justin Koua, de rappeler la proposition de M. Ouattara de créer un poste de vice-président de la CEI pour le compte du FPI. «Non, le FPI n’accompagnera pas Dramane Ouattara dans cette aventure», dira-t-il, avant d’ajouter : «Nous faisons tout pour reconnaître à Dramane Ouattara son titre de chef de l’Etat, avec tout ce qui s’est passé, mais il nous démontre qu’il est un putschiste».
Le numéro un des jeunes du FPI a soutenu que le régime Ouattara a décidé d’exclure l’ex-parti au pouvoir des élections législatives. «Malgré la volonté affichée du FPI d’aller aux élections législatives, Dramane Ouattara a créé toutes les conditions pour exclure le parti de la compétition», a-t-il affirmé.

Le secrétaire national de la JFPI a expliqué que le régime Ouattara n’a fait aucun effort pour rassurer le Front populaire ivoirien. Ainsi, la Commission électorale indépendante est restée en l’état. «La CEI est contrôlée majoritairement et de très loin, par le RHDP… Si hier, avec le FPI au pouvoir, elle a organisé des élections contestées, qu’en sera-t-il aujourd’hui ?», s’est interrogé le responsable des jeunes. Qui, par ailleurs, s’est demandé si les négociations entre le FPI et le pouvoir ont encore un sens. Le successeur de Konaté Navigué a indiqué qu’il n’y aura pas de réconciliation tant que Laurent Gbagbo sera détenu.


Justin Koua a estimé que la libération provisoire de 20 détenus politiques n’est ni une décision politique, ni une décision judiciaire. C’est plutôt une comédie. «Dramane Ouattara joue la comédie. Il veut nous y inviter, nous disons non », a-t-il déclaré. Le secrétaire national de la jeunesse du Front populaire ivoirien a soutenu que si la libération des prisonniers politiques était une décision judiciaire comme certains le prétendent, tous les détenus auraient été libérés, dans la mesure où ils ont tous frappés par les mêmes chefs d’accusation. De même, si c’était une décision politique, on n’aurait pas libéré que 20 personnes, qui, a-t-il souligné, sont en liberté provisoire. «Sous Houphouët Boigny, une décision politique a été prise pour la libération des leaders de l’opposition d’alors. Tous ont été libérés et le ciel n’est pas tombé sur la Côte d’Ivoire», a-t-il relevé.


Après le rendez-vous manqué du 15 octobre, le premier responsable des jeunes du Front populaire ivoirien a annoncé un nouveau meeting des jeunes pour la libération de la Côte d’Ivoire, dans les semaines à venir.

 

 

César Ebrokié ebrokie2@yahoo.fr

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 00:48

Les éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire ont encore frappé dans l’ouest du pays où ils sévissent au vu et au su des autorités, en toute tranquillité, sans qu’ils ne soient inquiétés. Et cette fois-ci, c’est le village de Yoya, situé à 4 km de Blolequin dans la région du Moyen-Cavally qui a fait les frais des humeurs des hommes du général Soumaila Bakayoko, chef d’état major général des Frci. En effet, dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 novembre 2011, entre 2 heures et 4 heures du matin, alors que se déroulaient dans le village de Yoya les funérailles de Dame Ouli Marguerite, une descente musclée des hommes en armes en poste à Blolequin va s’abattre sur les populations endeuillées ; perturbant la veillée funéraire.


Les populations seront sévèrement et copieusement bastonnées par les Frci. Et comme si cela ne suffisait pas, après leur forfait dans le village, et pour faire boire le calice jusqu’à la lie aux habitants du village du député Pdci et encore candidate Oulaï Madeleine, les soldats vont dresser un «corridor express» entre le village et la ville. Tous ceux qui ont eu la malchance de s’aventurer sur cette voie ont été arrêtés, déshabillés et dépouillés de tous leurs biens. Bilan : 4 personnes grièvement blessés (l’un d’entre eux a été poignardé) et 11 personnes arrêtées.


Les blessés ont été transportés à l’hôpital de Blolequin pour y recevoir des soins. Finalement, trois des blessés ont regagné leur domicile samedi, quand le quatrième, dans un état critique et ne pouvant se tenir sur ses jambes, est toujours hospitalisé. Concernant les personnes arrêtées, elles ont également été relâchées après que les populations Guéré ont manifesté bruyamment pour réclamer leur libération. A l’origine de cette énième attaque, une affaire de femme qui aurait mal tourné.


En tout état de cause, les éléments Frci de la ville peuvent continuer de brimer les populations sans être inquiétés et avec assurance même. Leur chef, le lieutenant «Zoulou» affirme devant qui veut l’entendre que ses éléments et lui ne risquent rien car il est le frère (le cousin en réalité) du chef d’état-major particulier d’Alassane Ouattara, le général Michel Gueu. Sur les quelque 400 soldats Frci présents à Blolequin, 398 sont des Yacouba.

 

Et selon toute vraisemblance, ils ont décidé de faire payer aux populations Guéré leur soutien indéfectible à l’ex-camp présidentiel. C’est comme ça en tout cas ces populations en détresse perçoivent le calvaire qu’elles vivent au quotidien depuis la chute du président Laurent Gbagbo. Comble de ridicule, Dominique Ouattara séjournait dans la ville hier dimanche parce que la guerre serait finie et qu’il est question de réconciliation nationale. Alors qu’en réalité, les populations autochtones continuent de souffrir le martyr des hommes en armes qui ont pris en otage l’ouest du pays.


Benjamin Silué

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