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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 21:35

La Justice ivoirienne, à double vitesse, a inculpé le président Laurent Gbagbo et de son épouse, Simone Ehivet Gbagbo, pour crimes économiques. On croirait rêver ! Totalement abasourdi par une situation extrêmement bizarre, qu’il n’arrivait pas à comprendre, mon grand père me disait un jour: « Lorsque je lève la tête vers le ciel, j’ai l’impression qu’il me tomber dessus. Et quand je baisse la tête pour regarder la terre, j’ai l’impression qu’elle aussi va se dérober sous mes pieds. De sorte que je ne sais pas dans quel monde, je me trouve avec ce qui se passe ».

 

C’est exactement ce qui arrive aux Ivoiriens qui ont appris, jeudi 18 Aout dernier, l’inculpation du président Laurent Gbagbo et de son épouse, Simone Ehivet Gbagbo, pour crimes économiques. L’information a été livrée, le même jour, par le procureur de la République, Simplice Kouadio Koffi, au cours d’un point de presse. Il est notamment reproché au couple présidentiel, les faits de vols aggravés, détournement de deniers publics, pillages, corruption et d’atteinte à l’économie nationale. Ils sont, en effet, nombreux, les Ivoiriens qui se croiraient sur une autre planète.

 

Ils se demandent si c’est bien de Laurent Gbagbo qu’il s’agit. Parle-t-on de l’homme d’Etat et du politique chevronné, Laurent Gbagbo, qui pendant 30 ans, s’est opposé au régime Houphouët en résistant à toute forme de corruption ? Ou du même Gbagbo qui, pendant les 10 ans passés à la tête de la Côte d’ Ivoire, a fait montre de transparence dans la gestion des finances publiques malgré la guerre à lui imposée par ceux qui sont aux commandes aujourd’hui ?

Un opposant intègre

En effet, Laurent Gbagbo est le seul véritable opposant historique de Félix Houphouët-Boigny, qui a dirigé de main de fer la Côte d’Ivoire, pendant plus de 30 ans. Le président Houphouët qui abhorrait la contradiction et les critiques, avait tout tenté, en se sevrant notamment du pouvoir d’argent, pour « ramener Gbagbo dans la maison », comme il aimait à le dire. Mais rien n’y fit. Pendant 30 ans, Gbagbo a résisté à toutes les formes de corruption orchestrées par la machine du parti unique tenue par Houphouët.

 

Et pourtant, Gbagbo ne vivait pas dans l’opulence. Bien au contraire, enfant de paysan, il menait une vie modeste. Deux exemples illustrent ce constat.

 

Premièrement, alors qu’il était en exil en France, le président Houphouët a envoyé un émissaire à Gbagbo, que nous ne nommerons pas, par pudeur. Cet émissaire était porteur, entre autre, de la somme de 2 milliards fcfa. « Le président Houphouët m’envoie te remettre cette somme. Il te demande de renoncer à ton combat pour rentrer au pays. Il te nommera ministre d’Etat », lui avait dit l’émissaire qui avait reçu Laurent Gbagbo dans un café Parisien. Réponse de Gbagbo : « Allez dire au président Houphouët que je ne me bas pas pour l’argent. Je me bas pour que mon pays devienne un Etat démocratique. Pour que les ivoiriens vivent décemment des fruits de leur labeur. S’il prend les 2 milliards fcfa pour augmenter le prix du kilogramme du café et du cacao des paysans, c’est à moi qu’il aura donné cet argent ». C’était durant les années 80.

 

Deuxième exemple, alors que Gbagbo était toujours en exil, le président Houphouët avait fait virer son salaire d’Enseignant-chercheur pendant 6 ans. Quand Gbagbo est rentré d’exil en 1988 et qu’il a constaté que son salaire avait été viré, il a changé de compte et de banque sans y toucher. Les Ivoiriens le sauront plus tard quand, lors de sa toute première conférence de presse en tant que secrétaire général du FPI, il sera interpellé sur cette affaire par feu le journaliste Jean-Pierre Ayé, grand idéologue du Pdci-Rda, à l’époque. C’était à l’ex-Hôtel Sofitel, actuel Pulman. Réponse de Laurent Gbagbo : « Quand je suis rentré au pays et que j’ai constaté que mon salaire avait effectivement été viré, je n’y ai pas touché et j’ai aussitôt changé de banque. Parce que j’estime qu’il n’est pas normal qu’on soit payé pour un travail qu’on n’a pas fait. Dites à Houphouët d’aller récupérer l’argent qu’il m’a viré ». Combien sont-ils en Côte d’Ivoire, les hommes politiques à résister au pouvoir argent. En dehors de Gbagbo, ils sont rares.

Une gestion transparente des affaires de l’Etat

Quand Laurent Gbagbo a été élu en octobre 2000 à la tête de la Côte d’Ivoire, il n’a pas changé. Le pouvoir d’Etat ne lui a pas tourné la tête. Il est resté collé aux valeurs morales qui le caractérisent. Probité, intégrité, respect des lois, transparence dans la gestion des deniers publics etc. En effet, avant sa prise de fonction, le président Gbagbo, pour éviter toute suspicion, a déclaré ses biens. Il a demandé aux membres de son gouvernement d’en faire autant. Gbagbo a ensuite rendu public son salaire et son budget de souveraineté et les indemnités de ses ministres.

 

Il est d’ailleurs le seul chef d’Etat ivoirien, à l’avoir fait. Le président Gbagbo a également lancé des appels à candidature pour les postes de directeurs généraux des régies financières. En ce qui concerne la filière café-cacao, principale source de revenus de l’Etat, le président Gbagbo a supprimé tous les intermédiaires qui grugeaient les paysans et qui, sans être propriétaires de plantations de café et de cacao, s’enrichissaient sur le dos des planteurs. Il avait confié la filière aux propriétaires que sont les planteurs. Conséquence positive, on a vu dans ce pays, des paysans s’acheter des grosses cylindrés et se construire de grosses villas.

 

Laurent Gbagbo avait clairement indiqué qu’il n’est ni planteur, ni homme d’affaires. De sorte qu’il ne pouvait faire de concurrence ni à un planteur, ni à un opérateur économique. Il n’a jamais reçu de dessous de table de la part d’un opérateur économique désirant investir en Côte d’Ivoire. Et pour tout boucler, il prenait son budget de souveraineté pour apporter de l’eau et l’électricité dans les villages. Les populations du centre du pays en sont, par exemple, des bénéficiaires.


Et c’est sur ce terrain de la transparence dans la gestion des affaires de l’Etat que les Ivoiriens attendent le nouveau chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara, et son gouvernement. Les ivoiriens attendent qu’ils déclarent leurs biens, leurs salaires et qu’ils fassent preuve de transparence dans la gestion des régies financières. Mais que non ! Le régime Ouattara a juste pondu une charte d’éthique dont le vrai objectif est de distraire le peuple. Et c’est un tel pouvoir, issu d’une rébellion armée qui a pillé les ressources des parties Centre, Ouest et Nord du pays, qui accuse le président Gbagbo de crimes économiques.

C’est le monde  à l’envers !


Les mesures prises à l’encontre de la Bceao et la nationalisation de certaines banques par le régime Gbagbo durant la crise postélectorale participaient de la résistance contre la volonté de la France de recoloniser la Côte d’Ivoire.

 

L’action néfaste de la Bceao et des banques françaises en Côte d’Ivoire visait à affamer les Ivoiriens. Aucun homme d’Etat responsable ne pouvait l’accepter et laisser son peuple mourir de faim.

 

Gbagbo se devait donc de réagir en prenant des mesures que nécessitait la situation pour permettre non seulement à l’Etat de fonctionner, mais aussi aux Ivoiriens de jouir des fruits de leur labeur. Cela n’est pas un crime économique.




Boga Sivori bogasivo@yahoo.fr

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 19:25

ABIDJAN, Amnesty International a appelé vendredi le nouveau gouvernement ivoirien à "agir fermement" pour que des milliers de victimes des déchets toxiques déversés en 2006 à Abidjan perçoivent l`indemnisation prévue, et mis en cause l`association chargée de la répartir.

"Plus de 6.000 personnes n`ont toujours pas reçu ce qui leur est dû, (...) après un accord obtenu difficilement auprès de Trafigura", l`affréteur du cargo Probo Koala, affirme l`ONG dans un communiqué.

 Dénonçant, cinq ans après le déversement des déchets, les "retards répétés et (le) manque de transparence" qui ont marqué l`opération de dédommagement, l`organisation de défense des droits de l`Homme a appelé les autorités à "agir fermement pour montrer que la corruption et le détournement de fonds ne seront pas tolérés".

Selon l`ONG, la somme totale des indemnisations versée par Trafigura "dépassait les 260 millions de dollars, mais on ignore ce qu`est devenue une bonne partie de cet argent", dont la distribution avait été confiée à la Coordination nationale des victimes des déchets toxiques (CNVDT-CI).

Après un accord signé en septembre 2009, Trafigura a versé 22,5 milliards de francs CFA (33 millions d`euros) destinés à quelque 30.000 victimes.

En février 2007, la compagnie avait conclu un accord amiable avec l`Etat ivoirien qui arrêtait toute poursuite en contrepartie du versement d`une indemnisation globale de plus de 100 milliards de FCFA (152 millions d`euros).

"Le gouvernement de Côte d`Ivoire doit veiller à ce que la CNVDT-CI verse aux plaignants les millions qu`elle leur doit", a insisté Amnesty.

Le déversement de résidus toxiques du cargo Probo Koala à Abidjan en août 2006 avait causé la mort de 17 personnes, selon la justice ivoirienne, et des milliers d`intoxications. La compagnie a toujours nié qu`il ait pu provoquer décès et maladies graves.

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 19:03

La représentation des Frci, la brigade de gendarmerie et le détachement des forces de l’Onuci de Duékoué sont toutes aux trousses du violeur de bébés qui sévit en toute impunité dans cette ville déjà traumatisée par les violences postélectorales. Toutes ces forces conjugueraient leurs efforts pour mettre le sinistre criminel hors d’état de nuire. Les enquêteurs sont confortés dans leur mission par la plainte de deux dames, mamans de deux bébés violés. Mais à la brigade de gendarmerie de Duékoué où les plaintes ont été enregistrées, les enquêteurs ont été informés, sans confirmation pour le moment, qu’un troisième bébé violé aurait succombé à cet acte criminel.
Ces informations nous ont été communiquées, hier, par le nouveau service de sécurité publique de l’état-major des armées logé au camp Galiéni, au Plateau. Confirmation a été faite que l’âge des bébés violés par le forcené varie d’un à deux ans. Deux de ces bébés violés sont hospitalisés à l’hôtel général de Duékoué. A en croire les autorités militaires en charge de ce dossier, l’auteur de ces actes, non encore appréhendé, agirait comme « un malade souffrant de troubles psychiques ou d’origine mystique ». D’après ces mêmes autorités militaires, « il est trop tôt pour affirmer ou non que le criminel est un ex-combattant des Frci ». Toujours est-il qu’il s’agit d’un individu armé, qui semble bien connaître ses victimes (femmes vivant seules avec leurs bébés, et donc vulnérables) qu’il maîtrise sous la menace de son arme pour sévir.



C’est le mardi 16 août dernier que Notre Voie, votre quotidien préféré, a donné l’information selon laquelle « des ex-combattants Frci violent deux bébés à Duékoué ». Le lendemain, à l’invitation de l’état-major des armées, le Directeur de publication, César Etou et son Rédacteur en chef intérimaire, Abdoulaye Villard Sanogo, ont été « invités pour une séance de travail » sur le sujet. Ils ont été accueillis à l’état-major par des autorités militaires scandalisés et en colère, croyant à une « invention de Notre Voie pour salir les Frci».



Au bout de 24h de recherches, avec les informations fournies sur les victimes par nos deux responsables, l’état-major a pu établir que l’information du viol de bébés est malheureusement vraie ! Pis, ce sont plutôt trois bébés qui auraient été violés. Reste à établir à présent l’identité du violeur armé qui sévit dans cette ville aux mains des Frci depuis mars 2011. Affaire à suivre.





Djè Abel

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 18:44

Dire non à un FRCI. Elle l’a fait et son audace a précipité toute une unité dans le bordel. C’était aux Deux Plateaux, à Abidjan-Cocody.



L’histoire remonte au jeudi 4 août 2011. Entre 13 et 14h, une jeune fille d’environ 21 ans au visage fin, innocente et charmante passe son chemin devant le 12ème arrondissement de commissariat de police, aux Deux Plateaux, assiégé depuis avril par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).


Accompagnée de sa mère qui porte un balluchon sur la tête, et de son frère cadet tenant le sien en main, elle a l’air d’avoir quelques soucis et n’est peut-être pas une habitante du quartier. La passante s’attend tout juste à braver de simples regards d’un attroupement quotidien de soldats qui se gonflent les muscles, comme des héros des grandes épopées, devant ce commissariat. Tout d’un coup, une voix s’élève en sa direction. La jeune fille s’imagine un tas de choses mais, avec son instinct de femme, elle ne met pas du temps à comprend que quelqu’un vient de s’enticher d’elle. « Ma petite, ma petite, ma petite… c’est mon commandant qui t’appelle ».

 

La jeune fille fait la sourde oreille. La voix insiste. La charmante passante reste insensible. La sérénité qu’elle affiche oblige celui qui l’interpelle de s’approcher de son champ magnétique. Lorsqu’elle tourne son regard vers l’émissaire du « commandant », elle découvre en face un soldat au visage qui porte des balafres et au teint noir exagérément foncé. « Je dis que je fais rien avec ça Aoucha-là !», lui crache-t-elle avec dédain, en le dévisageant. Il n’en fallait pas plus pour que ce dernier ne s’en trouve vexé et n’ameute l’armée du 12ème qui se soulève. « C’est qui même ? », demande un élément. «C’est pas la petite fille Guéré-là, mais elle a foutaise ! », répond un autre. Du coup, les soldats font mouvement vers elle en position décalée. « Où elle est, cette prostituée ?», cri le « commandant » Loss himsel, fou de rage.


Devant la furia des soldats, la mère de la fille jette par terre son baluchon, arrache en tremblant et difficilement ses chaussures en talon. Elle s’interpose. Du haut de sa petite taille elle accroche son « bec » au menton du commandant. Il n’arrête pas pour autant de s’occuper de cette curieuse présence et continue de salir sa fille. « C’est ma fille, c’est moi qui l’est mise au monde. Ma fille n’est pas pute », s’égosille-elle. « C’est une pute », insiste le chef. Il est rejoint dans ses œuvres par ses éléments qui veulent qu’on en finisse rapidement avec le dossier. « Mon fils, je te demande pardon mais tu ne m’écoutes pas. Je te répète qu’elle n’est pute, c’est ma fille.» A trop faire ses excuses sans gain de cause, la voix de la mère fausse.

 

Des minutes passent et elle fond en larmes, toujours désespérément agrippée au commandant. « Mais comment elle peut traiter mon élément d’Ahoucha, alors c’est un Ivoirien pur comme elle. Wallahi, ça, je peux pas accepter ». Loss qui tente de se défaire des serres la Mère, l’empêchant de progresser, veut coute que coute laver l’affront. Mais certains de ses éléments parmi lesquels on ne voit plus le soldat par qui tout est arrivé le bloquent. Et le chef finit par abdiquer.


Alors que l’on croyait que tout est bien qui finit bien, un soldat surgit de l’intérieur du commissariat.

IB s’avance en choco

Il vient aux nouvelles. Il veut savoir ce qui se passe. Dès qu’il est informé, il pique sa crise. « IB laisse tomber, IB, IB, IB, IB… », lui crient ses frères d’armes qui ont maintenant battu en retraite. Mais IB reste sourd et part, tout seul, à l’attaque. Le soldat détache sa cordelette nouée autour de sa hanche et s’avance vers la jeune fille qui ne panique pas. On sait maintenant qu’IB est un Adama Nato en choco, c’est-à-dire un léger infirme d’une jambe (malheureusement). Face à cette nouvelle menace de mort qu’il fait planer sur sa fille, la Mère se déchaine, pique un sprint vers elle mais un homme la retient net dans son élan par un poignet et la prie de se calmer. « Laisse-moi, il va me tuer aujourd’hui. Moi, je n’ai pas peur de la mort. Je suis prête à mourir. J’ai déjà tout perdu. » Malgré tout IB s’avance en choco. Il n’est plus loin de la belle jeune fille.


Pendant ce temps, tout en vociférant, la Mère continue de lutter contre l’homme qui la coince et qui est sur le point de s’énerver contre son refus de se tranquilliser. Mais plus IB s’approche, plus sa peur de le voir régler ses comptes à sa fille grossit. Il n’est plus qu’à cinq pas de la passante. Celle-là mesure le danger et fait deux pas en arrière. Que va faire à ce moment-là IB ? Se jeter sur elle ?, la poursuivre en cas de fuite ? Mais le soldat IB est un Adama Nato en choco qui n’est pas armé. Alors tous les témoins de la scène retiennent leur souffle. IB interroge la fille. Mais pour elle qui s’est déjà trop expliquée, cela ressemble à un revirement de la situation qui peut lui être fatale. D’une voix calme, elle se défend encore de tout esprit de défiance à l’autorité. IB feint d’accepter qu’il n’y pas le feu au commissariat car il la couvre de la même injure.


Agacée par cette situation humiliante pour la dignité de la femme, une dame jusque-là muette, se révolte : « Mais qui n’est pas une pute ? Moi-même je suis une pute. Nous les femmes, nous sommes toutes des putes. Ohhhh… Arrêtez-ça, on en a marre», se plaint-elle sans regarder en direction d’IB. Sur ce, le soldat qui réalise que l’affaire tend à prendre une dimension insurrectionnelle, met fin à son intervention solitaire et regagne sa base. Comme il est arrivé : en choco.


On ignore toujours la sanction que lui réserve le commandant dont il n’aura pas voulu respecter les ordres. Ainsi marche l’armée à l’ivoirienne.
Schadé Adédé

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 13:07

Liberté et démocratie pour la République (LIDER), le parti politique de Mamadou Koulibaly, a fait ses premières recrues officielles hier jeudi 18 août 2011dans les bureaux provisoires de Lider au Plateau. Et ce sont des jeunes du Pdci-Rda, précisément membres du Forum des jeunes du Pdci, qui ont été séduits par le projet de Mamadou Koulibaly. Conduits par Léonard Niaba, vice-président national du Forum, ces jeunes au nombre de 25, sont allés dire au président de Lider, leur volonté de faire le chemin avec lui.

« Nous jeunes de coordinations départementales, de sections et de comites du Forum de la jeunesse du Pdci-Rda, de différentes régions et réligions, avec à notre tête le camarade Léonard Niaba, décidons de nous engager pleinement et entièrement auprès de l'honorable, le professeur Mamadou Koulibaly et de marquer notre adhésion sans réserve au parti LIDER qu'il dirige, pour écrire ensemble les nouvelles pages de l'histoire de la Côte d'Ivoire », a déclaré Kouassi Jean Claude, président communal du Forum de Yopougon, lisant la motion de soutien.

 

«Dès cet instant, nous nous disposons à aller sur le terrain dans les communes, villes, villages et hameaux pour porter le flambeau de Lider. Nous sommes prêts à procéder à l'installation des structures de la jeunesse du parti Lider dès la semaine prochaine par la commune de Yopougon, si notre leader, l'honorable Professeur Mamadou Koulibaly donne son accord", a-t-il ajouté.

 

Visiblement heureux de recevoir ces jeunes dans son parti, le président de Lider, qui avait à ses côtés son proche collaborateur, Karamoko Lacina, leur a témoigné sa reconnaissance pour la confiance placée en lui. M. Koulibaly a dit avoir créé Lider pour que les jeunes puissent se prendre en charge et quitter l'assistanat. Il a souligné que ceux d'entre ces jeunes qui le souhaitent, peuvent aspirer à des postes électifs, avant de les mettre en mission pour l'implantation du parti.

Hamadou ZIAO

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 12:53

Il est consultant en défense, stratégie et sécurité militaire auprès des Institutions internationales de promotion de la paix. Jean-Paul Zunon Kipré, c'est de lui qu'il s'agit, a fait ses armes à l'École Militaire Préparatoire Technique de Bingerville (EMPT) avant de rejoindre l'armée française où il est aujourd'hui officier de réserve.


 A ce titre, il a participé à de nombreuses missions de maintien de la paix en Europe et même en Afrique. De passage à Abidjan en provenance de la Guinée où il a pris part à la sécurisation du processus électoral ayant abouti à l'élection du Président Alpha Condé, cet homme averti des questions de défense et de sécurité a bien voulu se prêter à nos questions sur la situation sécuritaire qui prévaut en Côte d'Ivoire.

Votre parcours, en tant qu'ancien pensionnaire de l'école militaire préparatoire technique (EMPT) de Bingerville, et ancien soldat de l'armée française, suscite des curiosités. Expliquez-nous comment cela a pu arriver ?

Mon parcours, quoiqu’il vous semble intéressant, n’est pas aussi élogieux que vous le croyez. D’ailleurs, je pense qu’il serait plus intéressant de débattre les questions d’intérêt général, comme la défense et la sécurité d’un pays qui sort de plusieurs années de crise comme la Côte d’Ivoire.

Vous l'avez dit, la Côte d'Ivoire sort d'une crise aiguë qui a complètement défiguré son armée. Comment appréciez-vous cette situation ?

L’armée ivoirienne est complètement défigurée mais ce visage hideux a ses sources et ses causes qui sont aussi profondes que les conséquences elles-mêmes. En plus de cela, elle a subi la crise économique qui a entrainé la rareté des moyens, ne serait-ce que logistique, dans les années 1985. Puis en 1990, les revendications corporatistes qui demandent au Président de reculer l’âge de la retraite pour les soldats à 55 ans minimum. Cela a été dramatique pour la gestion du personnel et a entrainé un vieillissement de l'effectif et des difficultés de contrôle dans le commandement.


 Il y a eu aussi l'expédition punitive dans une cité d'étudiants et le coup d’Etat de 1999 qui ont entamé la réputation de l'armée. D'autres tentatives de coup d'Etat ont suivi jusqu'en 2002 où il y a eu la rébellion. Il faut ajouter le racket des populations et les tracasseries qui ont encore plus terni l'image de l'armée. Elle est politisée et instrumentalisée, à tel point qu’elle devient elle-même une victime du régime. On retient de cette période que c'est le début de l’indiscipline dans les rangs militaires. Dans l'entendement des soldats, l'armée est et devient de fait le principal pilier pour l’accès et le maintien au pouvoir.

 

L'armée est traversée par des divisions internes, des rivalités et des disparités qui conduisent à des mutineries à répétition, qui ont failli  plus d'une fois emporter presque tous les régimes. La crise post-électorale avec des combats urbains d'une intensité jamais vue, des scènes qui rappellent les batailles de Mogadiscio ou de Freetown ou encore de Monrovia. Tout cela, du fait des militaires eux-mêmes, des mercenaires alliés aux militaires, des miliciens urbains alliés aux militaires, des miliciens ruraux alliés aux militaires, de l'armée rebelle ennemie des militaires, de l'armée rebelle alliée à des jeunes désœuvrés constitués en milices puis en armée ! Et pour couronner tout cela, toutes ces organisations précitées ont des revendications quelquefois légitimes et sont en armes sur le territoire ivoirien. Cette situation et la physionomie des forces en présence me fait penser à Beyrouth 35 ans avant. Voilà le tableau et ce tableau dépeint dans ce contexte de guérilla permanente, ne peut que défigurer et le pays, et Abidjan, et l'armée elle-même.

La ville d'Abidjan est truffée d'hommes en armes, créant l'insécurité et la psychose généralisée. Que faut-il faire ?

Je vous ai dit tout à l'heure que cette situation et la physionomie des forces en présence me fait penser à Beyrouth il y a 35 ans. La question qui prédomine, est celle de la prévention de telles récidives. Comment faire pour que plus jamais, les citoyennes et les citoyens ivoiriens ne tombent sous les balles ou les exactions des forces de défense et de sécurité ?

 

Comment faire triompher le respect de la vie humaine, de la liberté d’opinion et d’expression dans un pays comme le nôtre ?

 

Comment permettre à la Côte d'Ivoire de se relever et de revêtir son plus beau costume d’apparat : celui de la République ?

 

Une République fondée sur des valeurs communes, retrouvées et partagées entre tous. La réponse existe. La reforme d'accord, mais avant la reforme, il y a des réponses à apporter à court terme. Ces solutions sont d'ordre organisationnels et technologique pour contrôler certains éléments qui ont la formation commune de base, à toute action armée, puis la technologie viendrait en appui aux insuffisances. Pour d'autres qui n'ont pas ce minimum, nous avons le devoir de les éduquer et donc les former pendant au moins quelques semaines. Il y a aussi l'encasernement et le contrôle des hommes en armes, et la restructuration de l'armée, la police et la justice.

En plus de la police et de la gendarmerie, la sécurisation de la ville d’Abidjan est aussi l'affaire des commandants de zone, qui sont devenus aujourd'hui des commandants de groupement tactique

Vous comprenez qu’il y a une confusion dans la définition des missions et des doctrines d'emplois de forces entre toutes ces entités, en intégrant la défense, la sécurité et la justice. La solution se trouve incontestablement dans les reformes.


 Ce projet qui permettra de régler tout cela, en valorisant et en structurant les forces elles-mêmes. Cela permettra de redéfinir les missions et les fonctions respectives de chaque composante du secteur de la sécurité. Il fixe les principes régissant les forces et leurs relations avec le pouvoir. L’idée est également de recréer le lien armée- peuple en lieu et place de la mythique armée-nation et de restaurer la confiance permettant, à terme, la réconciliation et l’amélioration des conditions de vie et de travail des personnels de la défense, de la sécurité et de la justice.

 

Ce sont d’ailleurs des choses déjà vues sous d’autres cieux. J’arrive de Conakry où c’était bien pire, avant que petit à petit, des mesures prises permettent de juguler l’insécurité.

 

Vous posez en même temps la problématique du désordre dans la ville et dans l’armée. 

 
A l’origine, ces éléments sont antagoniques, car l’armée n’a rien à faire en ville, sa place est dans les casernes. Mais aujourd’hui, face à la réalité des crises qui se sont déplacées vers les villes, force est d’admettre que l’armée doit s’adapter à la conflictualité dans les villes, et donc au maintien de l’ordre. L’armée quitte le rôle de spectateur pour être l’acteur de l’ordre en ville. Vous comprenez donc qu’avec de telles règles d’engagement, les commandants de zone doivent avoir le niveau et les compétences requises pour des chantiers aussi délicats. D’où l’intérêt d’avoir des chefs compétents ou bien formés.

Selon vous, quel est le vrai mal de l'armée ivoirienne ?

Le vrai mal de l'armée, selon moi, est l'attentisme face aux reformes qui auraient 

 
 dû être appliquées depuis des lustres. Depuis l’indépendance, l’armée ivoirienne a toujours été intimement liée au régime au pouvoir. Tantôt de gré, tantôt de force. De ce fait, elle est inféodée au parti au pouvoir. Le lien entre le pouvoir et l’armée influence le rôle et le statut implicite des forces de défense et de sécurité. L'armée n’a donc pas senti qu'elle se détournait de ses missions régaliennes. Nous avons eu des époques où en lieu et place des réformes, nous avons eu des tentatives de restructuration comme la création du Centre national de sécurité. Le cadre constitutionnel n’étant pas respecté, la séparation des pouvoirs n'existant pas, le contrôle parlementaire et judicaire étant de vains mots, les forces de défense et de sécurité évoluent dans l’opacité et les dissensions.

Que proposez-vous concrètement face à cette situation ?

Dans un tel contexte, la défense étant la chasse gardée, il n'est de secret pour personne que la réforme du secteur de la sécurité n’a pas sa place. Alors que c'est seulement au prix de la réforme que nous pourrons rétablir un semblant d'armée.


 L’idée de la restructuration de l'armée apparaît, mais elle repose sur des objectifs corporatistes, et il ne s’agit que de velléités, car le régime militaire est occupé ailleurs. Cette situation grave et préoccupante des forces armées et de sécurité pour elles-mêmes et pour leur entourage, débouche parfois sur des massacres, des violations massives des droits de l'homme, des victimes innocentes, pour la plupart des victimes civiles. Mais également l’exil au sein de l’armée en raison des purges lancées contre elle par le pouvoir en place. Or, jusqu’à présent, c’est l’impunité qui prévaut. C’est pourquoi la réforme du secteur de la sécurité est porteuse d’espoir et d’avenir. Le vrai mal serait de ne pas s'y atteler car les restructurations issues des réformes vont permettre de mettre à niveau le personnel de la défense, et non un séminaire de trois jours à Grand-Bassam.

Quelle type d'armée faut-il alors à la Côte d'Ivoire ?

Pour répondre à cette question, il faut que je vous pose à vous-mêmes Ivoiriens un certain nombre de questions dont la première serait de savoir la politique de défense que vous-mêmes voulez mettre en œuvre.

 

Quelle stratégie par rapport à cette politique de défense ?

 

Les missions ?

 

Les grandes fonctions de l’armée etc…

 

Mais je vois à travers ce que vous dites que vous voulez savoir en fait le format idéal, la qualité du personnel, le type d’armée.

 

S’agira-t-il d’une armée de conscription, une armée de métier, un service militaire adapté ou un modèle mixte?

 

L’autre question est de savoir si nous voulons mettre en commun nos moyens dans le cadre d’une armée africaine avec une force de frappe pré-positionnée. Cela pourrait nous permettre de réorienter notre budget vers des secteurs comme la santé, l’éducation et le développement. Telles sont les questions essentielles qui devraient nourrir le débat sur la politique de défense au préalable, la nouvelle armée ensuite.

Pensez-vous que le processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) en cours peut mettre fin à cette insécurité aiguë ?

Non, je ne pense pas au DDR. Je pense beaucoup plus à la réforme du secteur qui pourrait mettre un terme à cela au lendemain de la crise post-électorale. D’ailleurs quand vous entendez DDR, comprenez confiance réciproque en cas de désarmement négocié. Dans le cas contraire, il s’agira d’un désarmement imposé. Le tout est de savoir s’il s’agit d’un désarmement post-crise ou d’un désarmement post-electoral. Pour ma part, il faut aller plus loin en mettant en œuvre un DDR multi-pays qui peut prendre plusieurs formes. Bref ceci est un autre débat.

Les Ivoiriens peuvent-ils espérer avoir une armée à la dimension de leurs attentes ?

Une réponse à cette question doit être précédée d’une démarche qui comporte en premier lieu, une enquête auprès des Ivoiriens pour savoir la perception qu’ils ont de leur armée (a-t-elle un lourd passé d’abus? est –elle bien acceptée?) sous forme de sondage échantillonnage. Puis constituer des registres pouvant servir également pour la réforme de la justice, de la police et d’autres fonctions dont je ne souhaiterais pas parler maintenant.

Entretien réalisé par Germain DJA K

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 12:48

Une vie humaine reste une vie humaine même si elle est nuisible. Mais la conscience professionnelle m’oblige à révéler ce projet d’ingratitude macabre. Oui. Ils vont tous les tuer. Les FRCI jugés inutiles et nuisibles aux intérêts français et à l’imposture de OUATTARA. C’est ce qui se serait décidé.

Pourquoi et pour qui la plupart des Commandants FRCI et leurs hommes doivent-ils être tués ?

C’est la grande interrogation. Cela revient à répondre à deux questions : le mobile des crimes programmés et ceux à qui profitent ces crimes. Souvenez-vous de ce qui a toujours été dit à travers les Articles de la Révolution Permanente : la France a fait la guerre de recolonisation de la Côte d’Ivoire, non pas pour la développer mais pour l’exploiter, en tirer le maximum, la laisser en épave comme une orange dont tout le jus a servi a étancher une grande soif.

Au début, la France a voulu se servir de bandits, de prisonniers, de braconniers de la confrérie ridicule des Dozos, de rebelles du MPCI, de mercenaires du Burkina Faso, du Mali, du Sénégal, du Nigeria et du Togo. Elle a voulu juste leur apporter un appui tactique, logistique, aérien et terrestre, pour parfaire son projet de recolonisation de la Côte d’Ivoire.

Mais devant la résistance engagée par une poignée de militaires d’élite qui a décimé plus de 80% de ces tirailleurs d’un nouvel âge, y compris 317 légionnaires français dont la mort a été classée Secret Défense, la France fit sienne l’adage qui dit qu’"on est mieux servi que par soi-même". Après des lourds bombardements avec ses propres moyens militaires complétés de ceux des Nations Unies, elle captura le 11 avril 2011 le Président Laurent GBAGBO qui refusait, on ne sait pourquoi, de donner l’ordre aux militaires restés fidèles à la République d’utiliser les moyens de défense de la Nation. Après coup, elle encadra le recrutement de milliers de miliciens au sein de la Communauté burkinabée en Côte d’Ivoire. Elle fit aussi recruter surtout la quasi-totalité de la jeunesse du Nord de la Côte d’Ivoire vivant à Abidjan pour organiser des opérations dites de ratissage qui se transformèrent en massacre à grande échelle de civils innocents décrétés pro-GBAGBO.

Mais voilà. Aujourd’hui, ces nouvelles recrues, les prisonniers libérés et armés, les rebelles en activité depuis 2002 et les burkinabés croyant avoir colonisé un pays plus puissant que le leur, ont décidé de partager les ressources de la Côte d’Ivoire comme un butin de guerre. Mieux, ils sont convaincus que c’est le droit le plus absolu pour les combattants qu’ils sont, de recevoir rétribution pour s’être engagé dans un projet à si haut risque. Résultat : OUATTARA se sent dans l’insécurité totale avec ses bandits armés. Plus grave, leur comportement économique nocif a révélé au monde entier son incompétence maquillée à coup de mensonges. Pis, ces brigands ne se reconnaissent plus en OUATTARA mais en Soro Guillaume. Du coup, tout l’idéal de la recolonisation française s’effondre comme un château de glace.

Alors la France ne veut pas se laisser faire ; surtout pas à un moment où elle croit avoir réussi l’exploit immoral de recoloniser la Côte d’Ivoire. Stratégie trouvée : il faut éliminer tous les combattants nuisibles à leurs intérêts et faisant partie des FRCI (Forces Rebelles de Côte d’Ivoire).

Les risques qui accompagnent cette entreprise criminelle

Sous le très fallacieux prétexte de remettre de l’ordre dans les Commissariats qui environnent la zone portuaire d’Abidjan, en remplaçant des FRCI indésirables par des Dozos, la traque des Commandants FRCI inutiles et nuisibles a commencé. Les premiers assassinés ont déjà fait la Une des journaux. Rien qu’à voir le dispositif militaire lors des interventions, vous comprenez qui a commandité ces assassinats. Et l’odyssée macabre ne fait que commencer.

Sauf que voilà. L’instinct de survie de ces criminels armés avec des fusils mitrailleurs neufs et des armes lourdes de guerre a pris le dessus. Donc ils se sont fondus dans la nature. Les pains secs avec sardines, ils n’en auront plus. Le rançonnage officiel des entreprises et des ménages, c’est aussi terminé. Ils ne pourront plus voler, tuer et braquer des domiciles avec un statut officiel de FRCI. Donc ils vont être obligés de se servir des moyens de guerre dont ils disposent, pour se prendre en charge.

Plus sérieusement, leur nombre croit chaque jour. Parce que de bouche à oreille, ils se passent l’information que s’ils ne réagissent pas, ils seront tous tués. Donc les uns après les autres, ils quittent les Commissariats dont les nouveaux occupants sont, dans certains endroits jugés trop dangereux, l’armée française. Mais jusqu’ici, personne ne sait où ils vont et leur lieu de ralliement. Ce qui reste une certitude, c’est qu’ils sont dans la broussaille qui environne Abidjan. Il y a donc danger à l’horizon !

La pièce de rechange de ces FRCI inutiles : l’ECOMOG

OUATTARA a déjà fait le tour de toutes les capitales ouest africaines avec un focus sur le Nigeria. Il aurait déjà signé un accord dit de coopération militaire avec ce pays. Il a besoin des soldats nigérians pour "sécuriser" son pouvoir en plus des soldats français, mercenaires burkinabés et de l’ONUCI qui rodent avec des armes lourdes pointées sur des Gendarmes et Policiers de l’armée régulière ivoirienne, désarmés et entassés dans des Cargos militaires en guise de boucliers humains avec lesquels ils paradent dans la ville d’Abidjan tous les jours.


En effet, les FRCI pro-SORO constituent une réelle menace pour OUATTARA et les intérêts français. Le petit SORO est certes un violent criminel ; mais il reste tout de même un Ivoirien. Donc ça lui pose quelques problèmes de savoir que la Côte d’Ivoire est recolonisée.

Mais OUATTARA, lui, est un aventurier en Côte d’Ivoire. Il est comme le Guinéen ou le Malien venu tenter sa chance en Côte d’Ivoire en s’adonnant à des petits métiers. A la seule différence qu’au lieu d’un petit métier, OUATTARA a visé la Présidence de la République. Et avec l’aide d’autres étrangers prédateurs et de certains fils insouciants de la Côte d’Ivoire, il a réussi à évincer momentanément les fils du pays, de cette fonction qui leur revient de droit. Donc il s’en fout. Peu importent les moyens. Il doit aider la France qui a orchestré la razzia de la Côte d’Ivoire, à obtenir un retour sur investissement rapide. Alors, il est prêt à tout !

OUATTARA et le France oublient une chose essentielle

Cette chose essentielle, ce sont les fils et les filles dignes de la Côte d’Ivoire. Ils se sont donnés un défi à relever : le retour à la dignité républicaine de leur Pays. Ce défi n’est point un défi d’orgueil. Mais un défi vital pour eux et leurs descendances.

Ils ont donc décidé de se battre pour vaincre l’imposture coloniale et l’imposture voltaïque. Cela s’appelle faire de la résistance. Comme le Général De Gaulle en a fait sous l’Allemagne hitlérienne.

Notre cible, ce ne sont point les frères ivoiriens du Nord. Bien entendu, dans le feu de l’action, l’un quelconque d’entre eux qui lève le glaive contre notre avancée révolutionnaire sera traité comme une cible militaire. Mais nous connaissons les ennemis de la Côte d’Ivoire. Ils sont les mêmes pour le reste de l’Afrique.

Dès cet instant, nous pouvons passer à une autre étape de la Révolution Permanente. Soyez forts. Soyez patients. Et silence ! Les FRCI jugés inutiles et nocifs aux intérêts français vont subir un triste sort préparé par leurs recruteurs d’hier.

A très bientôt.

Hassane Magued

Cameroonvoice

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 12:44

Les FRCI ont encore fait parler d’eux. Cette fois-ci, ce sont les habitants de Badasso dans la sous/préfecture qui ont fait les frais de ces exactions qui n’en fissent pas. Les soldats de Ouattara sur rapport des populations burkinabés ont fait voir à leurs hôtes des vertes et des pas mûres.

 

Les faits .

 

Le vendredi 13 Aout aux environs de 23h les populations ont reçu la visite des FRCI qui ont attaqué le village Badasso S/P de Sikensi blessant par balle 2 villageois l'un au bras et l'autre à la cuisse. Ils ont ensuite enlevé un jeune nommé K A après avoir mâté plusieurs autres qui étaient sur les lieux .Comme si ça ne suffisait pas, cette même nuit ils sont revenus afin d'en finir avec tout le village ; mais ils ont été dissuadés par le Maire qui était sur les lieux . Celui-ci est reparti avec les deux blessés par balle.


Les raisons avancées par ceux-ci étaient qu'ils sont à la recherche d'éventuels braqueurs qui seraient des jeunes du village et aussi répondre à l'appel des Burkinabés et autres étrangers qui seraient victimes de massacre de la part des villageois avec son Chef en tête. Or il ne s’agissait de rien d’autre qu'un Burkinabé, blessé par machette par inattention au cours d’activités du village par un jeune Abidji. Les soins ont mêmes été pris en charge par les villageois. Les burkinabés n’étant pas satisfaits ont appelé les éléments des FRCI pour régler le compte des villageois.


 Contre tout attente, le samedi 13 Aout à 17h, à bord de 4 véhicule de type 4*4 et une Patrole au moins une vingtaine de soldat lourdement armés ont envahi tout le village arrêtant de cour en cour les jeunes qui n'ont pas eu le temps de fuir et même le chef du village. 30 personnes au total.

 

Elles ont été conduites dans leur base à Sikensi où ils ont été passés à tabac y compris le chef du village qui a eu le front fracassé. Le chef a été libéré avec trois autres en présence du Maire aux environs de 21h.

 

Les autres ont été libérés le dimanche 14 Aout aux environs de 21h ; certains ont payé des rançons et ont été dépouillés de leurs argent et téléphones portables par les FRCI. La libération des autres a eu lieu après le passage du maire et du commandant des FRCI. Le maire a qualifié les deux attaques d'incidents mineurs et de malentendu, puis a accusé les jeunes qu’il taxe de partisans du président Gbagbo d'être la cause de ces incidents. Toute la région vit encore dans la peur d’un éventuel retour des soldats. 

 

Le Préfet et le Sous-Préfet , après le passage des soldats onusiens sont allés sur le terrain pour s'imprégner de la réalité après un rapport fait par le commandant OUATTARA des FRCI et le maire.

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 12:39

Un affrontement sanglant entre des jeunes de Blanoufla a causé la mort d’une fille et un élément des Frci, plusieurs blessées par balles. Un homme a été enlevé et plusieurs villageois arrêtés.

Blanoufla, mercredi 10 août, jour du marché, il est environ 9 h. Une fille d’environ 15 ans est atteinte au cœur par une balle d’un élément des Frci qui tentait d’abattre un porc. Les villageois pensant que la fille est morte sur le coup, prennent d’assaut les barrages des Frci. Les éléments en faction prennent la poudre d’escampette. L’un se sentant plus ténéraire, selon des sources concordantes, a menacé les villageois avec son arme. Le « pistolero », est copieusement tabassé par la foule enragée avant de tomber dans les pommes.

Lui et la fille sont transférés d’urgence par le commandant de Frci de la sous-préfecture de Zaguiéta, leur base. En colère, les villageois de Blanoufla mettent à sac plusieurs barrages des Frci à Dianoufla, Biégon, Kankreta. Quatre de leurs motos partent en feu, obligeant les éléments à battre en retraite à Zaguieta. Là-bas, leur chef est hué par les jeunes lorsqu’il fait une chute de sa moto. Cela a suffi pour provoquer l’ire des Frci qui demandent du renfort à Bonon. Un véhicule plein de soldats puissamment armés fait irruption à la sous-préfecture.

C’est la débandade devant les tirs des « frères Cissé » surexcités qui se lancent dans une chasse à l’homme. Cette descente transforme Zaguieta en ville-fantôme. Le chef du village Kalou Bi Wézan et son neveu sont pris à partie. Un élément tire sur Kalou Bi Maya Richard et broie sa main gauche par les balles. Il l’abandonne dans une mare de sang.

Pire, les 14 villages du canton Gonan sont menacés de mort si celui qui a été blessé à Blanoufla rend l’âme.

Malheureusement le soldat passe de vie à trépas. Pour venger leur frère d’armes, les Frci assiègent le village « rebelle » pour séquestrer toute âme qui a le malheur de se trouver dans les parages. Alertés, les autorités de Bonon, l’Onuci, Zoro bi dja, directeur de campagne du Pdci, interviennent et réussissent à calmer la colère des militaires.

 

Lorsque ces personnalités donnent dos, les Frci retournent à Blanoufla pour saisir un jeune désigné comme l’assassin présumé de leur collègue. Le lendemain, la fille aussi est décédée. Les captifs sont relâchés sauf le jeune. Plus tard des rumeurs annoncent que, les parents ont été avertis que leur fils se serait évadé. Personne ne sait où il se trouve. Suite à ces évènements, un couvre feu a été instauré dans la sous préfecture. Gonan s’inquiète des représailles des Frci qui ont envahi les 14 villages du canton.

Hortense Kouamé Lou

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 12:35

Le secrétaire général par intérim du Rassemblement des républicains (Rdr), Amadou Soumahoro, a certainement eu le nez creux en envoyant des cadres du parti à la rencontre des militants. Car, visiblement, la base continue d’en avoir encore gros sur le cœur contre la direction du parti.

 

La joie risque de ne pas être au rendez-vous, partout. Et pour cause, certaines délégations du Rassemblement des républicains (Rdr), envoyées vers les militants pour les remercier pour la part prise dans l’arrivée au pouvoir d’Alassane Ouattara, pourraient avoir à s’expliquer longuement.

 

C’est que, la colère qui avait gagné bon nombre de militants, relativement aux nominations opérées par le chef de l’Etat, est loin de s’estomper. Selon toute vraisemblance, la promotion des cadres du parti, telle que réalisée jusque-là, ne satisfait toujours pas les militants. « Nous continuons d’être marginalisés dans les nominations. A notre grande surprise, ce sont les militants de dernière heure qui continuent de récolter les lauriers de la lutte que nous avons engagée depuis 1994 », fustigent plusieurs responsables de base à Abidjan et à l’intérieur du pays que nous avons joints.

 

De l’avis de ces leaders locaux du Rdr, il serait plus judicieux que la direction du parti établisse et rende publics, les critères qui permettraient de promouvoir tel ou tel ‘’républicain’’. « Il est vrai que tout le monde ne peut pas être ministre, surtout que le gouvernement a déjà été formé. Mais, pour les autres postes de responsabilité dans l’administration, il faut faire en sorte que ceux qui ont donné leur poitrine pour Alassane Ouattara ne sortent pas totalement perdants de la lutte. Aux postes où on nomme des gens actuellement, il y a de nombreux militants de premières heures qui ont les compétences et les capacités intellectuelles et qui peuvent valablement servir le pays si on leur faisait confiance », argumente un cadre du Rdr de Treichville, sous le couvert de l’anonymat.

 

En plus de partager entièrement ces récriminations, K.L., responsable de base du Rdr dans la région des Savanes, pense que la direction du parti devrait également prendre la question des législatives à bras-le-corps pour éviter de provoquer, là encore, d’autres frustrations inutiles.

 

Au-delà des velléités de candidatures des jeunes, des femmes ou des anciens, notre interlocuteur a tenu à s’appesantir sur le cas des candidats déclarés du parti aux législatives de 2000. « En 2000, plusieurs cadres du parti étaient fin prêts pour se lancer dans la course aux législatives quand, ils ont été freinés dans leur ardeur par le rejet de la candidature du président du parti, Alassane Ouattara. Les bulletins de vote étaient prêts, ils avaient déjà engagé les dépenses pour la campagne et, en fin de compte, tout est tombé à l’eau », raconte K.L. La solution que propose ce cadre ‘’républicain’’, c’est une dérogation pour ces ‘’sacrifiés’’ de 2000. Faute de quoi, avertit-il, « il ne faut pas s’étonner de voir les candidatures indépendantes proliférer à l’approche des législatives. Or, cette situation pourrait causer des préjudices au parti ».

Marc Dossa

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