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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 22:10

A l’occasion du jeûne musulman, Mme Dominique Ouattara, première dame, a décidé d’apporter son soutien aux familles des sept femmes tombées, le 03 mars dernier sous les balles des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pro-Gbagbo, au plus fort de la crise post-électorale. Ce sont donc sept (07) familles de la commune martyre d’Abobo qui ont reçu, le lundi 15 Août 2011, des vivres de la première dame Mme Dominique Ouattara.

 

Pour l’occasion, absente du pays, elle s’est fait représenter par les sœurs cadettes de son époux, Mme Rhokia Ouattara et Sita Keita. Ces dernières étaient accompagnées par une forte délégation des membres du cabinet de la première dame.

 

Autre symbole.

 

La remise de ces dons a coïncidé, comme par hasard, avec la célébration de la fête de l’Assomption symbolisant la montée de la vierge Marie au ciel, au terme de sa vie terrestre. Ce sont, au total, 49 sacs de riz, 14 sacs de sucre de 25 kg, 21 cartons de lait, 14 cartons pâtes alimentaires qui ont été offerts aux différentes familles qui ont répondu à l’appel des organisateurs. Après avoir reçu les dons, le porte-parole des parents des femmes martyres, Bamba Mamadou, a traduit sa reconnaissance à l’endroit de la première dame, Mme Dominique Ouattara. Il a soutenu que la dame au cœur d’or ne ménage aucun effort pour les populations d’Abobo. «Nous n’avons pas de mots pour remercier la première dame. Ces dons nous disent que nous ne sommes pas seuls », a-t-il fait remarquer.

 

Poursuivant, il a soutenu que le meurtre des sept femmes d’Abobo, le 03 Mars dernier, a été l’étincelle qui a déclenché le processus de libération du pays de l’emprise de l’ancien président Laurent Gbagbo et de ses hommes. «Nos filles qui sont décédées le 03 Mars dernier, ont déclenché le processus de libération de la Côte d’Ivoire », a-t-il soutenu, avant d’ajouter : « Elles ne sont pas mortes. Elles nous ont juste devancé pour veiller sur le mandat du président Alassane Ouattara ».

 

Des dons ont également été offerts aux Cheicks Fofana Bouacary, au Cheik Sonta à Abobo PK18, Adama Koné, à l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI), à l’Association des jeunes musulmans de Côte d’Ivoire (AJEMCI), à l’organisation des établissements d’enseignement confessionnel islamique et à plusieurs mosquées du District d’Abidjan ainsi qu’à des ONG musulmanes.

GT.

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 22:08

Ce mardi 16 août 2011 à l’hôtel Djékanou sis boulevard lagunaire, au Plateau, la presse a été conviée à la présentation du Quartier Général de campagne du candidat Augustin Sidy Diallo, à la présidence de Fédération ivoirienne de football.

Situés au 4ème étage de l’hôtel Djékanou, les huit pièces du somptueux cadre serviront de base pour la campagne du candidat Augustin Sidy Diallo à la présidence de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) en septembre prochain.

 

On y trouve précisément deux salles d’attentes, un bureau des colistiers, un bureau pour la communication, le secrétariat du président, une salle de réunion, un bureau pour le Directeur de campagne et un bureau des conseillers.

 

Sory Diabaté, Directeur de campagne en a profité pour annoncer le démarrage de la permanence quotidienne, de 09 h à 19 h. Il a également donné l`information selon laquelle le candidat Sidy Diallo entreprendra une tournée à l’intérieur du pays et dans le district d’Abidjan pour la présentation de son programme.

 

Parmi les membres du bureau, on a reconnu Daniel Ouattara, Malick Tohé, Arthur Alloco, Amadou Touré, Pierre Billon, Didier Aphing Kouassi, Tahar Ben Morarad et bien d’autres personnalités du monde footballistique.

FN

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 21:58

La fin de la crise post électorale et le retour à la normalité n’ont pas freiné ce trafic frauduleux du cacao ivoirien vers le Ghana. Les producteurs indélicats ayant pris goût ils ont intensifié leur activité.

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Multiples raisons, selon les témoignages de certains acteurs, justifient l`écoulement frauduleux de la fève brune ivoirienne au Ghana. Il y a d’abord le refoulement du cacao dans les ports d’Abidjan et San Pedro pour « mauvaise qualité ». Lorsque le produit est refoulé, il est ramené à Abengourou afin de procéder à un nouveau reconditionnement. Le hic, c’est qu’une fois à Abengourou, ce cacao change de fuite et prend la route du Ghana voisin.

 

La destination vers le port ghanéen s’explique aussi par les nombreux barrages et le racket sur les routes ivoiriennes mais aussi et surtout le bon prix pratiqué au pays d’Atta Mills par les pisteurs. Notre interlocuteur n’hésite pas à lister les canaux de fuite du cacao ivoirien. La ville de Niablé, située à environ 2 Km du Ghana, reste un canal d’écoulement par excellence. De nombreuses plantations appartenant à des paysans ivoiriens s’étendent parfois sur le territoire ghanéen du fait de la proximité. Ces derniers n’hésitent pas à convoyer leur production de l’autre côté de la frontière.

 

Le trafic se fait la nuit avec la complicité de certains agents des forces de défense et de sécurité qui empochent des pots de vin oscillant entre 3.000 et 5.000 Fcfa par barrage. Akati, une bourgade située à 18 Km de la sous-préfecture d’Ebillasokro et à 25 Km d’Abengourou, constitue une autre plaque tournante du trafic. Cette localité logée au cœur de la forêt classée de Diamalakro est convoitée par les planteurs des deux pays. Des villageois soulignent que l’essentiel des convois font escale à Akati avant de prendre la route en direction du Ghana.

 

Quand les véhicules, lourdement chargés quittent Zaranou ou Ebillasokro, ils sont escortés par des agents des forces de sécurité et de défense pour faire échec aux éventuels coupeurs de routes qui sévissent dans la zone. Le département de Béttié, précisément la localité d’Attiékro, est bien connu des trafiquants.

Des prix d’achat attractifs

 Les  pisteurs ghanéens ont trouvé l’astuce pour attirer les producteurs ivoiriens dans leur filet. Pour la campagne en cours, les prix de l’autre côté oscillent entre 900 à 950 Fcfa le kilo. « La situation économique des paysans s’est davantage dégradée. Le trafic frauduleux du cacao vers le Ghana auquel s’adonnaient certains hommes d’affaires s’est accru du fait du blocus sur les ports ivoiriens. Dans la région, des responsables de coopérative poursuivent ce commerce frauduleux qui constitue une perte énorme pour l`économie ivoirienne et surtout pour les coopératives», déplore Maurice Sawadogo, administrateur à la Fédération ivoirienne des producteurs café-cacao, délégué régional de l`Est.

 

Le troisième vice-président de l`Union des coopératives agricoles de Côte d`Ivoire, Tanoh Serge Toussaint, ne cache pas son agacement face à ce fléau. «Nous payons nos impôts. Au titre de l`exercice 2010, notre coopérative (Coopai) a payé 200 millions de Fcfa de Droit unique de sortie (Dus) à l`Etat de Côte d`Ivoire alors que le cacao qui rentre au Ghana n`apporte aucune devise dans les caisses de l`Etat », fait-il remarquer.


L’arrivée des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) n’a pas freiné la fuite du cacao ivoirien vers le Ghana. Bien au contraire, le racket sur les camions a pris des proportions plus inquiétantes. « On nous impose entre 300 à 500.000 Fcfa sur chaque chargement. Avant la chute de Gbagbo, nous payons tout au plus 50.000 Fcfa pour un chargement à destination d’Abidjan. Nous avons décrié ce racket. En vain car il est revenu en force», dénonce K. N., exploitant agricole.

 

Pour freiner la fuite de cette matière première vers le Ghana voisin, les paysans ont mis en place des comités de surveillance avec le concours de Kassi Amouzou, ex-président du Conseil de gestion du fonds de développement et de promotion des activités des producteurs de café cacao ( Fdpcc). Cela avait permis, disent-ils, de juguler un tant soit peu la fuite illégale. « On avait onze comités sur toute la frontière Est, à l’exception d`Aboisso. On a fait un bon travail avec l`arrestation de plusieurs véhicules en partance pour le Ghana. A Ebilassokro et Abronanmoué surtout. Les deux premières années ont été très bonnes », se félicite Adou Edoukou Léon, président des comités de surveillance et coordonnateur régional de l`Anaprocci.

 

M. Adou note avec beaucoup de regret le manque de suivi qui a occasionné la disparition des comités en 2008. Conséquences : les régions productrices assistent, impuissantes, à l’écoulement de leurs produits vers le Ghana en transitant par Abengourou. 100.000 tonnes de la production nationale transite chaque année par Abengourou, 70% de la production de l`Indenié rejoint le Ghana, selon les statistiques fournies par l`ex président des comités de surveillance. Il est temps, pour l’administration Ouattara qui fait de la bonne gouvernance son cheval de bataille, de poser le bon garrot pour arrêter cette hémorragie…économique et financière.


Bomo Ange
Correspondant régional

Légende : Les productions de café caco sont acheminées vers le Ghana voisin par des de jour comme de nuit

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 21:47

Quelque 10.000 ex-combattants doivent être démobilisés d`ici à la fin de l`année en Côte d`Ivoire après la guerre qui a conclu début avril une sanglante crise post-électorale, a annoncé mardi le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi.

 

Auparavant "on parlait de 30.000 hommes, aujourd`hui ils seraient autour de 10.000" qui n`intégreront pas l`armée, a-t-il dit lors d`une conférence de presse. "Avant la fin de l`année, il n`y en aura pas un seul qui restera sur le carreau", a-t-il assuré, comptant sur l`aide de la Banque mondiale à la réinsertion de ces jeunes.

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 21:44

Digbam, village de Saïoua et village natal de feu Désiré Tagro, a été attaqué à 5h du matin, le samedi 13 août par les Frci. Bilan : de nombreux blessés graves dont Dégou Jérôme et Gnahoré Gbodô qui sont actuellement faits prisonniers à Saïoua.

 

Selon nos sources, pour la 4ème fois, des forces pro-Ouattara (dozos et FRCI), ont fait une descente musclée dans le village de Digbam, pour réveiller les populations avec de violents tirs à l’arme.

 

La raison de leur visite guerrière dans le village de Honoré Béhiri, ex-chef de cabinet de feu Désiré Tagro, est que ces bandes armées sont allées chercher des armes qu’aurait données Béhiri à un certain Digbeu Gossé Djouk.

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 21:39

La faune ivoirienne est en danger. Selon des informations, des braconniers qui ont intégré les Frci se livrent à des pillages du parc national de la Marahoué, situé à Bouaflé, depuis quelque temps.

 

Ces hommes armés jusqu’aux dents abattent les espèces animales pourtant protégées pour faire un trafic très florissant.

 

Ainsi, des éléphants pris entre les feux de ces braconniers Frci ont trouvé refuge depuis mercredi dans des villages de Gogoguhé, Zépréguhé et Sapia, situés à quelques kilomètres de Daloa.

 

Selon des sources, le préfet de région s’est même déplacé samedi dernier pour constater la présence des pachydermes. Tout en craignant pour leur vie, les populations reconnaissent que ces éléphants en grand nombre n’ont pas encore causé des dégâts ni attaqué un individu.

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 21:30

L’affaire fait grands bruit à Duékoué. Selon un habitant joint sur place, des ex-combattants qui se sont reconvertis en surveillants des quartiers à Duékoué ont violé deux bébés d’un an et deux ans, les 5 et 10 Août derniers dans cette localité.

 

Selon les informations en notre possession, les sinistres individus vêtus de treillis et armés de kalachnikov sont allés réclamer le 3 août à 23 h, la participation financière d’une dame, résidant au quartier Antenne pour leur service de gardiennage.

 

A court d’argent, la dame explique son incapacité à honorer cet engagement financier. Les visiteurs nocturnes entrent alors dans une colère noire et décident de se faire payer sexuellement en jetant leur dévolu sur… le bébé d’un an de la dame.

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 21:27

Invité à la célébration du Premier ministre Charles Konan Banny, président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, Konan Joachin, le fédéral du département de Yamoussoukro s’est réjoui de la nomination de son aîné.

 

« Au-delà de nos différences politiques, religieuses ou sociales, votre nomination est une fierté partagée. La responsabilité qui vous attend est grande, vu l’immensité des tâches à accomplir », a-t-il soutenu. Car, explique le fédéral, la crise post-électorale a constitué un passage très douloureux pour la plupart des Ivoiriens.

 

Pour lui, il est indispensable de créer un environnement dépouillé de toute subjectivité et garantir les mêmes droits pour tous les Ivoiriens sur toute l’étendue du territoire national. « C’est à ce prix, assure Konan Joachim, que ceux qui ont été déplacés ou exilés croiront en un pays pacifié et seront encouragés à prendre le chemin du retour ».

 

Et dans cet espoir, le fédéral Fpi de Yamoussoukro assure l’ancien Premier ministre, Charles Konan Banny, de son engagement solennel à ses côtés pour la réussite de sa mission. « Il appartient à la Commission dialogue, vérité et réconciliation de se donner les moyens nécessaires pour répondre à l’attente de tous les Ivoiriens qui n’aspirent qu’à une nation solidaire, unie, fraternelle et prospère », poursuit-il, en souhaitant qu’un accent particulier soit mis sur la sécurité des personnes et des biens.

 

Puis, constatant que la majeure partie des cadres du Fpi et de l’ex-majorité présidentielle est soit emprisonnée, soit en exil, Joachim propose : « pour réussir votre travail de réconciliation, vous devez veiller à ce que les poursuites judiciaires ne soient pas perçues comme le prolongement de la lutte armée afin d’éviter de cristalliser les positions et durcir les cœurs », ajoute-t-il non sans appeler tous les militants du Fpi et de l’ex-Lmp de Yamoussoukro et ses frères Akouè et Nanafouè à aller résolument à la réconciliation.



Ousmane Diallo à Yamoussoukro

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 21:18

Je m’interroge encore et encore. Je n’ai point de réponse. Alors je m’adresse à vous. Qui mieux que vous peut nous expliquer ce que vous entendez léguer à la Jeunesse ivoirienne, aux femmes ivoiriennes, à la Jeunesse de votre parti, je veux parler de l’ex-PDCI-RDA, confondu et dissout dans le RHDP de l’Imposteur Dramane OUATTARA. Si je porte mon questionnement devant vous, c’est parce que j’ai passé en revue tous les BEDIE que la Côte d’Ivoire a connus, aucun d’eux ne me semble avoir laissé, même une aiguille à la Côte d’Ivoire.

 

Alors je m’adresse à vous avec insistance : Quel est votre héritage pour la Côte d’Ivoire ?

J’ai entendu parler du BEDIE qui a fait rêver Houphouët Boigny

Celui-là était Ministre de l’Economie. Il semblerait qu’il fût l’un des artisans du "Miracle Ivoirien" des années 70. Avec les Chaînes Pack, Agri Pack, SODE (Société de Développement), etc., ce BEDIE-là a incarné pour un court instant, le rêve ivoirien. De lui, Houphouët ne disait-il pas, qu’il avait "une mémoire électronique" ?

C’est votre propre témoignage, "Dans les Chemins de ma Vie". Houphouët voulait rendre ainsi témoignage à votre perspicacité de l’époque, votre sens des affaires, puis "patatra" : vous avez fêté vos premiers cinq milliards de francs CFA. Cela a mis le Vieux en colère et il vous a débarqué. Mais cet homme sage savait utiliser tout un chacun. Même les plus pourris avaient leur place auprès de lui, ne serait-ce que pour faire le sale boulot. Alors, il vous a donné d’autres chances, d’autres opportunités de renouer avec la confiance.

Lui, avait tracé les sillons de la diplomatie politique, de la diplomatie économique, de la diplomatie sécuritaire. Au plan politique, il n’a rien inventé. Il a juste fait comme le Roi Salomon : tisser des alliances avec les voisins pour éviter que ceux-là servent de base arrière aux déstabilisateurs. Au plan économique, il a donné à César ce dont il avait besoin : l’exclusivité des marchés d’infrastructure à la France sans oublier les stocks de devises étrangères issues de la vente du cacao, dont César avait aussi besoin pour spéculer sur le marché financier et stabiliser son économie.

 

Au plan de la Sécurité, c’était le pacte avec Israël qui lui a mis à disposition l’Agent Dominique devenue Madame Imposteur alias OUATTARA. A celle-là, il faut ajouter les Patrons et Agents du MOSSAD, disséminés à travers des sociétés de travaux publics dont je vous prie de ne pas m’en tenir rigueur si je ne révèle pas les noms.

Il suffisait pour ce BEDIE qui faisait rêver Houphouët d’hériter de ce système, de l’alimenter au sens propre comme au sens figuré, et alors il aurait eu les coudées franches pour mettre au service de la Côte d’Ivoire, son sens déconcertant des affaires.

J’ai vu le BEDIE orgueilleux

Ce BEDIE-là n’a pas hésité à balayer du revers de la main, le système mis en place par Houphouët en croyant qu’il pouvait voler de ses propres et seules ailes. Ah ivresse quand tu nous tiens ! Ivresse du pouvoir, ivresse d’une personnalité qui perd la tête devant des milliards soustraits des caisses de l’Etat sans état d’âme, ivresse tout court d’un homme qui croyait que la fortune donnait un supplément de charisme. Mais "in vino veritas" ; le disent si bien les latins. Parce qu’en effet, "la Vérité se trouve dans le vin".


Ce BEDIE que je ne regrette pas d’avoir connu, voulait cracher du feu comme un dragon. Il voulait inspirer la crainte plus qu’Houphouët, sans pourtant s’offrir un champ de lucidité. C’est ce qu’on appelle faire le petit malin. OUATTARA l’a frappé et il ne s’est pas relevé. Il ne s’est non plus réveillé de l’ivresse.

Une  douzaine d’années plus tard, il semble finalement avoir trouvé sa "gloire" dans un certain rôle de parrain malgré lui. Le parrain du Voltaïque. Et il comprit que l’orgueil précède toujours la chute. Parce que sans cet orgueil, il aurait pris le soin d’écouter les Patrons du MOSSAD qui ont pourtant fait mains et pieds en vain pour le rencontrer, pour lui annoncer que OUATTARA voulait le renverser et qu’il y avait des dispositions à prendre. Il aurait aussi écouté un certain Bombet, alors ministre, qui lui avait pourtant révélé que feu le Général GUEI les avait réunis pour leur annoncer que OUATTARA lui avait demandé de prendre le pouvoir mais qu’il n’allait pas laisser le Voltaïque diriger la Côte d’Ivoire, parce qu’il croyait dur comme fer que l’heure était venue pour que les Six Cercles de Man, qui ont aidé Houphouët à vaincre les Progressistes, dirigent enfin la Côte d’Ivoire.

Je n’ai pas compris le BEDIE vindicatif contre Laurent GBAGBO

Ce BEDIE-ci, reprocherait à GBAGBO d’avoir soutenu OUATTARA, de lui avoir mis les bâtons dans les roues, lorsqu’il avait été de 1998 à 1999, sur le point de neutraliser ce Voltaïque à qui il avait offert en son temps, gîtes et couverts aux Etats-Unis et qui contre toute attente, veut lui contester sa légitimité d’héritier. Il reprocherait notamment à GBAGBO d’avoir qualifié le coup d’Etat qui l’a emporté, de "coup d’Etat salutaire".

Il se sait fatigué par l’usure du temps. Il sait que la façon dont il a perdu le pouvoir sans même offrir des signes d’une capacité de résistance comme un vrai Chef Akan, n’a pas plu à certains de ses caciques supporters qui ont vu en lui, la stature d’un petit chef qui ne mérite pas leur confiance. Mais il voulait tenir son agenda de revanchard. Il aurait laissé la place à un autre cadre du PDCI que ce parti aurait peut-être pu revenir au pouvoir.

Mais que non. Il fallait qu’il se mesure à Laurent GBAGBO, à Dramane OUATTARA et batte à la régulière, ces deux hommes qui lui ont mené la vie dure, chacun à sa manière. GBAGBO avec les outils démocratiques. OUATTARA avec les armes. Comme toujours, il a sous-estimé la capacité de nuisance de Dramane OUATTARA. Faux en tout, il lui piqua sous la menace de ses bandits armés, toutes les voix électorales dans les régions du Nord. Puis deux jours après sa débâcle électorale, il vit OUATTARA revenir de Dakar. Avec la caution personnelle de Wade, il avait pu bénéficier d’un appui financier de la Mafia Russe à travers une banque islamique pour un montant de quarante deux milliards de francs CFA.

Cet imposteur qui prospère dans la pègre internationale lui aurait alors remboursé la somme de quatre milliards de francs CFA, que ce BEDIE manipulé et vindicatif prétend avoir dépensée durant la campagne pour les Présidentielles de 2010. En retour, sans même consulter le Bureau politique de son parti, cet autre BEDIE appela à voter le Voltaïque au second Tour du 28 novembre 2011. Ouai ! C’est ça. "Hic !" Et encore "hic !" La vérité était dans le vin.

Je m’interroge sur les agissements du BEDIE devenu le Gourou préparant le suicide collectif

L’homme sait qu’il est fini politiquement. Il sait aussi qu’il tire lentement sa révérence de cette terre qui lui aura tout donné. Donc il n’a plus rien à perdre.

Cependant, il veut s’en aller avec tout. La Côte d’Ivoire paisible qu’il a connue et qui a fait la fierté de ses compatriotes. Il veut que tout soit détruit pendant qu’il tire sa révérence. Un tas de ruine, un peuple martyrisé, des vies brisées, des jeunes sans avenir. Le Voltaïque a sa bénédiction pour faire ce qu’il veut de la Côte d’Ivoire. Parce qu’il est rentré dans ses fonds lorsque OUATTARA lui a remboursé ses impenses lui ayant permis d’entretenir de faux espoirs au PDCI.

Même le parti d’Houphouët Boigny peut aller au diable. Comme cette Côte d’Ivoire qui ne s’est pas mobilisée pour sauver son pouvoir et qui se mobilise pour GBAGBO Laurent. Qu’a-t-il apporté de plus à la Côte d’Ivoire que lui BEDIE n’aurait pas apporté en dizaines de fois. A un peuple ingrat, un héritage d’ingratitude doit être offert. De toutes les façons, l’ingratitude est la chose la mieux partagée de nos jours. Alors "Basta ! Et débrouillez-vous avec mon Voltaïque !"

Ainsi semble se résumer l’héritage que BEDIE entend laisser à la Côte d’Ivoire qui lui aura pourtant tout donné. J’espère que je me trompe. Sinon, je dirai que le Peuple ivoirien qui comprend un peu mieux chaque jour qu’il a été mis à prix, doit prendre, sans délai, son destin en main. A cette fin, la Révolution Permanente lui offre une opportunité unique et historique.

Quant à ce BEDIE en passe de finir en fils irrémédiablement indigne de la Côte d’Ivoire, je voudrais rappeler que le Voltaïque n’a aucun avenir en terre ivoirienne. Et si c’est lui qu’il a trouvé comme héritage pour la Côte d’Ivoire, permettez-moi d’insister auprès de lui : la terre ivoirienne ne fait pas pousser du Voltaïque. Elle ne fait pousser que de l’Ivoirien. Pour le reste, dites-lui de ma part que : Heureusement que tout se paie sur terre !


A très bientôt.

Hassane Magued

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 21:13

( Xinhuanet ) Deux syndicats d'enseignants dénoncent le manque de communication et de concertation du ministre de l'Education nationale dans les prises de décisions sur la vie de l'école ivoirienne.

Le Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits ( MIDD) et la Coordination des enseignants du secondaire de Côte d'Ivoire (CESCI), en conclave entre samedi et lundi à Yamoussoukro (centre, 230 km d'Abidjan), ont déploré leur mise à l'écart par la ministre de l'Education nationale, Kandia Camara.

"Au MIDD, nous regrettons les prises de certaines décisions importantes relatives à la vie de l'école ivoirienne sans consultation des syndicats existant dans le système éducatif", a fustigé le secrétaire général, Mesmin Komoé, citant notamment les choix pédagogiques, les nouvelles dates d'examens, le calendrier scolaire, les réformes engagées, la restructuration des Comités de gestion des établissements scolaires.

Le MIDD souhaite que la gestion participative et démocratique de l'école s'observe dans les actes.

Mesmin Komoé a rappelé les conditions à remplir notamment la sécurité des instituteurs sur les lieux de travail et d'habitation, voire dans leurs zones respectives d'activité, et l'apport de réponses claires aux promesses non encore tenues relativement au paiement du reliquat de l'indemnité de logement, la bonification indiciaire, pour que l'organisation des examens de fin d'année et les préparatifs de la rentrée prochaine se déroulent bien.

Le MIDD a insisté sur l'ouverture des discussions relatives au déblocage des avancements, à la définition des grilles indiciaires et indemnitaires définitives et à la question du relèvement du niveau de recrutement au niveau baccalauréat au moins au lieu du Brevet d'études du premier cycle (BEPC).

"Dans la plupart des pays dits avancés, notamment en France l'enseignant du primaire est recruté au niveau BAC+5", a-t-il dit.

Sur la suppression de la mesure de libéralisation du port de l'uniforme à l'école, il relève que cette décision aurait dû faire l'objet de réflexion de la part de tous les acteurs de l'école.

Le MIDD propose "une souplesse dans l'application de ladite décision et demande au gouvernement une subvention spéciale sur les tissus entrant dans la confection des uniformes scolaires, au besoin d'assurer la gratuité de la tenue scolaire".

Le coordonnateur général par intérim de la Coordination des enseignants du secondaire de Côte d'Ivoire (CESCI), Paul Koné, tire également la même sonnette d'alarme à l'endroit de la ministre Kandia Camara.

"Nous déplorons un manque de communication avec la tutelle. Toutes les démarches pour une rencontre avec la ministre Kandia Camara demeurent vaines, aucune promesse d'audience n'est faite malgré notre demande introduite depuis le 20 juin et qui est suivie de relances régulièrement", a-t-il fustigé.

Il a en outre dénoncé la fixation des dates des examens, de la rentrée et autres décisions par la ministre sans en informer sa structure syndicale.

"Avec les dates des examens telles que déterminées sans nous, les enseignants n'auront visiblement pas de vacances scolaires cette année", a estimé Paul Koné qui relève la revalorisation salariale de 50% en 2009 pour certains enseignants.

"Les 50% promis pour juin 2011 ne sont pas encore effectifs", souligne Paul Koré.

"Nous attendons la détermination d'une nouvelle date qui engagera l'Etat vis-à-vis de nous car 12 000 actes de reclassement ont été signés quand 13 000 sont encore en souffrance", rappelle-t- il, dénonçant "une lenteur" au niveau du ministère de la Fonction publique dans le traitement des dossiers de revalorisation.

Malgré tout, le coordonnateur général par intérim de la CESCI ne prévoit pas de grève à la rentrée prochaine.

"Pas de grève en vue, ce ne serait pas opportun car le pays vient d'être durement éprouvé, le système scolaire ne s'en est pas encore remis. Mais nous reparlerons de la question de profil de carrière et de nos acquis non encore valorisés quand les choses iront mieux", a-t-il promis.

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