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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 17:10

A la proclamation des résultats de l’élection présidentielle de 2010 par le Conseil Constitutionnel, la France comprit clairement l’échec de son coup d’état électoral et qu’il ne lui restait plus que l’option militaire. Sur ce plan, le Président GBAGBO , conscient de la destruction de toute la flotte aérienne ivoirienne en Novembre 2004, par l’armée française et convaincu de la faiblesse de son armée, due au manque de moyens humains et matériels, résultant de la réduction drastique des ressources de l’Etat accaparées en partie par la rébellion, s’est trouvé dans l’incapacité de livrer une guerre militaire à la France et consorts (ONUCI, rebelles, mercenaires de la CEDEAO, etc.).


Il se présentait à GBAGBO deux options : fuir comme l’autre, « athlète olympique du saut à la perche »habitué à sauter les murs, ou bien résister devant cette attaque lâche et barbare. En tant que digne fils de ce pays, attaché fidèlement à son peuple et à l’image des résistants historiques africains, le Président GBAGBO décida de tenir jusqu’au bout.


C’est pourquoi le 11 Avril 2011, après une résistance farouche à plusieurs attaques conduites par la France et le largage de plus d’une centaine de bombes sur sa résidence et en beaucoup d’autres endroits, le Président GBAGBO accepta de se rendre aux forces spéciales françaises. Ainsi, Il fut fait prisonnier par la France qui le confia par la suite aux rebelles de Ouattara.


 Ces derniers, dans la manifestation de leur joie, humilièrent le couple présidentiel avant de brandir les époux GBAGBO comme « trophée » de guerre aux médias internationaux et particulièrement français.


Le Président imposé par la France à l’issue du coup d’état, trouvant que GBAGBO était très gênant à Abidjan, décida de le déporter, comme à l’époque coloniale, dans « son Alcatraz » ou « sa Cayenne », au Nord de la Côte d’Ivoire, fief de sa rébellion.


Quelques jours plus tard, avec l’hypocrisie et la complicité notoires de la France et de l’Onuci, plusieurs autres autorités ivoiriennes qui se sont rendus à ces forces soi-disant impartiales pour chercher protection, ont été livrées comme prisonniers  à cette dictature naissante.


On comprend aisément que GBAGBO et ses collaborateurs sont dans une prison dont la France est le régisseur et le geôlier, le Chef de l’Etat ivoirien imposé par la Communauté Internationale.


Quel sort cette France et son « Préfet » réservent à ces détenus ?


1. L a France, régisseur de la prison de GBAGBO et collaborateurs


Pour rappel, c’est la France aidée de l’Onuci, de mercenaires et des rebelles qui a livré une guerre ouverte, totale et multiforme à la Côte d’Ivoire et qui a capturé le Président GBAGBO. On peut penser que la capture ou « la… capturation » selon un des ministres du gouvernement actuel, de surcroît chargé de la formation, n’était pas l’objectif de la France mais plutôt l’élimination physique du Président. La préservation de la vie de ce valeureux combattant ne tiendrait-elle pas du développement des TIC et de la réaction imprévisible de nombreux ivoiriens ?


Toute guerre finit toujours par l’emprisonnement des vaincus par les vainqueurs militaires. C’est ainsi que GBAGBO est le prisonnier de la France et précisément des industriels et chocolatiers français, européens et américains. Il est aussi le prisonnier des multinationales du secteur pétrolier français et américain ainsi que d’autres multinationales ayant des intérêts en Côte d’Ivoire qui, tous ensemble, ont commandité cette guerre dont l’exécutant principal est l’armée française et le bénéficiaire, Ouattara.


Ces forces étrangères ont choisi d’installer Ouattara, l’homme qui a vendu, au franc symbolique de grandes entreprises ivoiriennes à des intérêts français, au contraire de GBAGBO qui a toujours refusé de brader les richesses de son pays ,optant plutôt pour un partenariat « win-win ».


C’est pourquoi les personnalités partageant cette thèse du partenariat gagnant-gagnant, de la dignité, du développement par nous-mêmes et par nos propres richesses, ont été aussi faites prisonnières. Aujourd’hui, ces femmes et ces hommes ont été officiellement inculpés pour des raisons en tout point applicables à Ouattara, à son parti le RDR et à sa rébellion. Quel paradoxe !


Par une incroyable inversion des responsabilités dans cette crise qui a débuté en Septembre 2002, la France et les rebelles, auteurs de graves violations des droits de l’Homme, de nombreux crimes de tous genres, et particulièrement des casses des agences de la BCEAO qui leur auraient permis, selon des experts, d’engranger plus de quatre cents milliards de nos francs, ont le culot de poursuivre ces innocentes hautes personnalités  politiques et intellectuelles pro-GBAGBO.


 Considérons seulement quatre des nombreux chefs d’accusation brandis par le Procureur de la République.


En effet, l’atteinte et le complot contre l’autorité de l’Etat ont toujours été du fait de Ouattara, du RDR et de sa rébellion, qui depuis 1999, n’ont fomenté que des tentatives de coup d’état pour arracher de force le pouvoir. D’ailleurs, un membre du gouvernement actuel a même déclaré «la rébellion championne des coups d’état ».


Un deuxième chef d’accusation porte sur la constitution d’une bande armée. Que dire alors de la rébellion avec le MPCI, le MPIGO et le MJP ? Ce ne sont sûrement pas des bandes armées mais plutôt des bataillons et des corps d’armée à la solde du Chef de l’Etat actuel. C’est pourquoi le Chef d’Etat major de la rébellion a été nommé naturellement patron des FRCI , en réalité un agrégat hétéroclite des forces rebelles de Côte d’Ivoire.


 Que penser d’un troisième chef d’accusation : tribalisme et xénophobie. Un coup d’œil furtif sur les nominations, les membres du gouvernement, les ambassadeurs, nous montre clairement que le camp Ouattara est tribaliste, xénophobe et peut-être même « ivoirophobe », car aujourd’hui, il s’agit du gouvernement du Nord et de la CEDEAO siégeant à Abidjan.


Le plus cocasse et quatrième chef d’accusation porte sur les crimes économiques : Que dire alors de la « centrale » qui fait office de ministère de l’économie et des finances au bénéfice de la rébellion et de leurs parrains, des exportations par l’intermédiaire des pays frontaliers du nord des matières agricoles et minières par les rebelles de Ouattara ,et enfin de toute cette économie parallèle entretenue au su et au vu des autorités actuelles ! C’est pourquoi l’unicité des caisses est demeurée à ce jour une vue de l’esprit pour le couple Ouattara-Soro ; pire, les crimes économiques s’étendent aujourd’hui sur l’ensemble du territoire. Cette économie clandestine est supervisée de main de maître par le régisseur.


Pour la France, il s’agit de mettre fin à « l’outrecuidance » des ivoiriens conduits par GBAGBO qui veulent d’une Côte d’Ivoire, débarrassée de la Françafrique, d’un pays autonome et libre. Il faut donc tuer dans l’œuf ces velléités d’indépendance réelle afin que l’exemple ivoirien ne fasse pas tache d’huile en Afrique. Il s’agit d’écarter définitivement du pouvoir, GBAGBO et son parti soucieux de la souveraineté de la Côte d’Ivoire.


C’est ainsi que se précise de plus en plus la menace de la CPI comme pour J. P. BEMBA en RDC. Conduire GBAGBO à la CPI ou au TPI et laisser les criminels Chirac, Sarkozy, Ouattara et ses rebelles libres est inimaginable. Oh ! Quelle justice !


Par la justice des vainqueurs, le régisseur compte mettre fin à la démocratie en Côte d’Ivoire pour nous ramener à l’ère du parti unique pur et dur, c’est-à-dire faire taire par tous les moyens et pour toujours l’opposition, plus de cinquante ans après les indépendances. C’est pourquoi la France fait utiliser le nord du pays, fief de la rébellion pour garder ces personnalités de haute carrure politique et intellectuelle par son geôlier et ces rebelles quasi analphabètes, bafouant totalement les droits humains les plus élémentaires.

 
2. La responsabilité du geôlier.


Comme dans toute prison, le régisseur est le chef hiérarchique du geôlier. Dans le cas des détenus politiques ivoiriens, le geôlier Ouattara ne fait qu’obéir aux injonctions de la France.


Le geôlier, sur ordre de la France, a fait du nord de la Côte d’Ivoire un goulag pour le Président GBAGBO et ses collaborateurs. Il copie ainsi les anciennes pratiques françaises de déportation des bandits et opposants à Cayennes en Guyane. Cette région septentrionale déshéritée de la Côte d’Ivoire, davantage appauvrie par la guerre déclenchée par certains de ses fils égarés, a été déjà à l’ère du parti unique un lieu de sanctions des opposants. Ce fut le cas pour le Président GBAGBO, transféré dans les années 70 à Séguéla. Il n’en est pas à sa première expérience et s’en sortira ragaillardi comme les fois précédentes. Toutefois, il faut s’inquiéter de la situation actuelle de ces prisonniers qui vivent dans des conditions inhumaines : matelas à même le sol, sans vêtement de rechange, locaux infestés de serpents et de moustiques, baignant dans une atmosphère humide et nauséabonde. Ces prisons de Ouattara ne répondent pas aux critères reconnus de maisons d’incarcération. Ces détenus font l’objet de sévices continus, de railleries, de tortures permanentes morales et physiques ; l’objectif étant manifestement de les tuer à petit feu et leur enlever tout désir de reprise de la bataille politique. Il est même interdit à leurs familles de leur rendre visite. Quelle cruauté !


De plus, quand on sait que les infrastructures sanitaires sont totalement délabrées dans ce nord rebelle, il faut s’inquiéter de la santé de ces détenus d’âges avancés , surtout que la grande majorité des médecins et infirmiers a été chassée par la rébellion du 19 Septembre 2002.


La santé des prisonniers est donc à la merci du geôlier Ouattara. Ce dernier, après seulement quatre mois d’exercice du pouvoir, un nombre limité de conseils des ministres , de nombreux voyages à l’étranger comme pour confirmer qu’il était le « candidat de l’étranger », est en vacances en France, pour prendre sans aucun doute des instructions auprès de son parrain afin de mieux connaître la conduite à tenir vis-à-vis de ces illustres prisonniers. C’est pourquoi, c’est maintenant que des chefs d’accusation sont notifiées au couple présidentiel et cela sans tenir compte des statuts d’ancien président et de député.


Pour les autres détenus, c’est trois mois après leur incarcération qu’ils ont été inculpés.


De plus, c’est seulement à deux reprises que le geôlier a autorisé la visite de certains avocats à leurs clients. En revanche, d’autres se sont toujours heurtés au refus catégorique du nouveau pouvoir politique.


Devant cette parodie judiciaire, où sont passées les ONG de défense des droits de l’Homme : Lidho, Midh, Convention de la Société Civile de Patrick NGOUAN …? Quel silence coupable !


Toutefois, on ne peut se taire sur la différence entre le Président de la Communauté Internationale (PCI) imposé aux ivoiriens et le Président de la Côte d’Ivoire (PCI) élu selon la constitution ivoirienne.


Pour GBAGBO, au lieu de faire des prisonniers, il a pratiqué, au nom de la paix, l’armistice, le retour des exilés, le versement d’indemnités aux anciens dirigeants, le soutien financier aux partis politiques, le rappel de salaires des militaires FDS ayant rejoint la rébellion, l’acceptation de l’augmentation des grades des rebelles ; ceci en raison de sa bonté et de son amour pour son pays. C’est ainsi que doit se comporter le vrai patriote, le vrai homme politique.


GBAGBO fait une application des conseils bibliques «aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent». C’est pourquoi ces criminels de tout genre n’ont pas fait l’objet d’inculpation et d’emprisonnement.


Comment comprendre le comportement de l’actuel Chef d’Etat qui a bénéficié de la mansuétude du Président GBAGBO, l’autorisant à être candidat malgré sa nationalité douteuse ? Rappelons que Bédié, son allié d’aujourd’hui, avait lancé contre lui un mandat d’arrêt international, annulé par GBAGBO mettant ainsi fin à son « exil» doré.


Quelle ingratitude !


Cinquante ans après nos indépendances, devrait-on assister encore aujourd’hui à l’humiliation d’hommes politiques et d’intellectuels d’aussi grande valeur que Laurent GBAGBO et ses camarades prisonniers ? Il s’agit pour la France d’humilier toujours l’Afrique et ses dirigeants susceptibles de libérer ce continent du joug du néo-colonialisme. La solution de la France a toujours été soit d’assassiner les dirigeants africains dignes tels Um NYOMBE, OLYMPIO, SANKARA, NGOUABI… , soit d’éliminer politiquement comme ces nombreux Présidents africains, victimes de coups d’Etat planifiés par la France parmi lesquels figure le Président GBAGBO arbitrairement emprisonné pour ses idées souverainistes. C’est à Sarkozy de libérer au plus vite ces innocentes personnalités.


Pour finir, la vie du prisonnier GBAGBO ne dépend que de la France et de la France seule. C’est pourquoi le peuple de Côte d’Ivoire n’a ses yeux rivés que sur la France et tient Sarkozy responsable de tout ce qui arrivera à ces hautes personnalités ivoiriennes.


A nos illustres autorités politiques et religieuses de l’Afrique en mutation, continuerez-vous de rester si indifférentes à l’emprisonnement arbitraire d’un fils de l’Afrique qui lutte pour le développement de son pays et de tout le continent ?


Frères et sœurs ivoiriens et africains, voilà le travail macabre et diabolique de la France en Côte d’Ivoire pour tuer la démocratie en Afrique ; la vie du Président GBAGBO est donc entre les mains sanguinolentes de SARKOZY.


Une contribution de patriotes seniors

 

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 17:02

Les échéances électorales prochaines arrivent à grands pas. Cependant, elles semblent êtres menacées au regard de nombreuses dettes accumulées par la Cei. La structure traîne encore plusieurs milliards de dettes aux 11 imprimeurs d’affiches et de bulletins de vote qui grognent contre le ministre de l’Economie et des Finances pour avoir bloqué leur paiement.


Il y a environ sept mois que les imprimeurs d’affiches et de bulletins de vote attendent de rentrer dans leurs fonds. En effet, exaspérés par le laxisme et la volonté manifeste des trésoriers ivoiriens de vouloir retarder le règlement de leurs factures, la grogne monte et s’enfle. Sept longs mois de patience et de sacrifice n’ont pas suffi pour que ces opérateurs économiques soient payés.

 

Oubliées et abandonnées par M. Charles Koffi Diby, qui ne fait pas de cette question une priorité, ces entreprises locales peinent à honorer leurs engagements vis-à-vis de leurs employés.

 

Et pourtant, la société de sécurité Sagem, entreprise étrangère vient d’introduire une action vigoureuse auprès des autorités compétentes pour réclamer son du. A l’issue des discussions, a-t-on appris, environ 16 milliards seront versés sur le compte de ladite société.

 

Une mesure qualifiée d’arbitraire par l’ensemble des imprimeurs, et qui par ailleurs pénalise les entreprises locales dont la seule faute est d’avoir engagé à leurs propres frais, des dépenses colossales pour permettre à la Côte d’Ivoire d’avoir un président. Et pourtant lorsque la Cei éprouvait des difficultés pour organiser les élections, ce sont les sociétés qui ont été sollicitées afin de la soulager. Les autorités avaient pris à cet effet, l’engagement d’honorer leurs factures. Mais jusque-là, rien a été fait dans le but de satisfaire les imprimeurs.

 

Le chargé de communication de la Cei M. Nicolas Baba Coulibaly, justifie ce retard par le fait que, la Commission ne dispose pas d’une caisse propre à elle, où il y a de l’argent frais pour payer les créanciers. Selon toujours lui, ces arriérés sont imputables aux lenteurs des régies financières amplifiées par la crise postélectorale.

 

M. Charles Koffi Diby, gagnerait plutôt à aider Bakayoko à organiser les futures échéances électorales par l’apurement des arriérés de la Commission électorale indépendante. Lesdites entreprises risquent de mettre la clef sous le paillasson.

 

Toute chose qui serait un autre coup dur pour la commission électorale qui a procédé tout récemment à des licenciements. Le problème est certainement du côté du ministre de l’Economie et des Finances, qui semble volontairement retarder le règlement des factures des sociétés locales au profit des entreprises étrangères.

 

Toute cette cacophonie n’est pas de nature à rassurer les Ivoiriens sur l’atmosphère et l’ambiance qui règnent autour des élections futures. La bonne gouvernance tant prônée par les nouvelles autorités, passe aussi par le règlement des dettes de l’Etat.


Jean-Baptiste Essis (jean.essis@gmail.com)

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 16:57

La France et les autres les pays membres de l’organisation du traité de l’atlantique nord (Otan) poursuivent depuis six mois leur croisade armée contre le régime du guide libyen, Mouammar Kadhafi. L’objectif étant d’installer en Libye un nouveau pouvoir contrôlé par l’Otan. Place sera alors faite au partage du pétrole libyen entre les parrains (Otan) qui soutiennent actuellement le Conseil national de transition (Cnt, les rebelles qui veulent prendre le pouvoir).

 

C’est dans ce contexte que le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, va être trahi par sa langue. Tout en parlant du rôle que joue la France dans le désastre libyen, il fera une révélation sur le coup d’Etat perpétré contre le président Laurent Gbagbo en Côte d’ivoire, le 11 Avril 2011. « Les insurgés n’auraient pas pu entrer à Tripoli (capitale libyenne) sans l’aide des militaires français. Le France a pris des risques en Libye, comme elle en avait pris en Côte d’Ivoire », a confessé le chef de la diplomatie française.

 

Par cette déclaration, Alain Juppé avoue, enfin, que c’est la France qui a renversé par un coup d’Etat militaire, le Président Laurent Gbagbo, le 11 avril dernier. On se souvient, en effet, que face à l’incapacité des forces rebelles pro-Ouattara à tenir tête aux Forces de défense et de sécurité (Fds, l’armée régulière ivoirienne), la France avait largué, à partir du 31 mars, des bombes sur la résidence officielle du président de la République de Côte d’Ivoire qui a été détruite à moitié.

 

Ensuite, les forces spéciales de l’armée française, à bord de plusieurs chars de combat, ont défoncé le portail de la résidence présidentielle, arrêté le président Laurent Gbagbo, son épouse et ses proches, avant de les remettre au forces rebelles pro-Ouattara. Qui détienne le couple présidentiel Gbagbo depuis lors en résidences surveillées dans le nord du pays (Korhogo et Odienné).

 

Les autorités françaises avaient, jusqu’à hier lundi 22 août, nié les faits et l’implication de l’armée française. Elles tentaient continuellement de faire croire que le président Laurent Gbagbo avait été arrêté par ceux qu’elles appellent « les forces pro-Ouattara ». Un peu plus de quatre mois après, le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, très proche collaborateur du chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy, vient de passer aux aveux. Confirmant ainsi, l’adage qui dit que « le mensonge se réveille tôt. Mais finit toujours par se faire coiffer au poteau par la vérité ».


Boga Sivori

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 16:54

Les soldats «justiciers» de Ouattara imaginent décidément tous les moyens pour soutirer de l’argent à la population. Au nom d’une prétendue lutte contre le pillage, ils exigent que tout déménagement se fasse avec l’autorisation du «commandant de secteur».

 

Cette mesure serait une belle initiative en cette période de pillage, si elle ne cachait pas un moyen pour racketter les citoyens. Selon plusieurs témoignages reçus de la commune d’Abobo, plusieurs personnes ont été interpellées alors qu’elles déménageaient, par des éléments des FRCI pour savoir si elles ont l’autorisation du fameux «commandant de secteur».

 

Quand la réponse est non, elles sont conduites au commissariat du 34ème arrondissement pour le secteur d’Abobo-avocatier afin d’être interrogées. A la fin de l’interrogatoire, si rien ne leur est reproché, on leur demande cependant de payer une somme qui est fixée selon la tête du client avant d’être libérées. C’est le nouveau calvaire des déménageurs.


Coulibaly Zié Oumar 

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 16:51

Nous en avons d’ailleurs conclu ici même que les ivoiriens avaient commencé par vaincre la peur pour reprendre le chemin du combat politique. Malheureusement, Ouattara et ses suiveurs ne veulent pas de ce type de combat civilisé. Il viennent donc de se manifester à Bounoua en assassinant monsieur Assofi Alexandre, probable futur candidat du FPI  aux municipales à Bonoua. Le faisant, ils entendent mettre en garde le FPI et ses alliés  LMP.

 

Mr Assofi Alexandre est fils de Bonoua. Il vient de rentrer en Côte d’ivoire en provenance des USA Californie) où il vivait jusque là. Mr. Assofi ambitionnait de se présenter aux prochaines élections municipales pour le compte du FPI, son parti. A cet effet, il a pris une part très active dans les activités de remobilisation du FPI-LMP ce week end a Bounoua. A cette occasion, il a du reste, annoncé sa candidature à ces élections et distribué des tee-shirts pour sa campagne. Toute choses qui ont provoqué la colère de Ouattara et ses hommes.


Mr. Assofi Alexandre a été assassiné à son domicle à Bonoua avec deux (2) balles dans la tête probablement dans la nuit de Dimanche á Lundi Août 2011.


Ses assassins se sont contentés de prendre l’ordinateur portable qu’il avait chez lui en laissant sur place la somme près de 2 millions de fcfa contenue dans une enveloppe lui appartenant. Ce qui à l’analyse indique qu’il ce crime crapuleux ne peut évidement pas s’apparenter à un simple bracage qui aurait mal tourné. Il s’agit purement et simplement d’un crime politique ayant pour objectif de faire une stricte mise en garde aux militants du FPI-LMP qui croiraient avoir une revanche à prendre en faisant une quelconque démonstration de force à travers une victoire éclatante lors des élections à venir.


L´enterrement du malheureux Assofi Aexandre  est prévu ce Samedi 27 Août 2011.


Ainsi donc va la république de dozos dirigée par Ouattara.  Pour ceux qui en doutaient encore, Ouattara leur sert les ingrédients de sa “SOLUTION”.

 

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 16:44

Cette année, le coût des denrées alimentaires rend plus contraignant l’observance du jeûne. Dans le Denguélé, les ménages manifestent leur mécontentement.

 

«L’année passée, avec 1.000 Fcfa, on réussissait à réunir les condiments pour le repas. Cette année, les 2.000 Fcfa que j’ai obtenus de mon mari n’arrivent même pas à nous garantir le repas du lever du jour », se plaint une dame, un sachet noir en main, et qui sortait du marché central de condiments d’Odienné. Il est 10 heures ce lundi 15 août 2011. Cette mère de famille de 10 personnes s’interroge sur la flambée des prix des  denrées alimentaires. Non loin de là, près de la nouvelle boucherie construite récemment par la mairie, une autre dame se lamente avec un enfant endormi au dos. Mine renfrognée, elle vient de se disputer avec le vendeur de viande. Elle se plaint de la quantité de viande que les bouchers lui ont servie. « Le kilo est passé de 1200 à 1600 Fcfa», fulmine-t-elle.


Odienné, ville pastorale très chère


Concernant la viande, les Odiennékas disent ne pas comprendre pourquoi le prix du kilogramme est si cher dans une zone pastorale. « Dans toutes les zones Centre, nord, ouest(Cno), c’est Odienné qui est la ville la plus chère », s’étonne cette femme qui dit être l’épouse d’un fonctionnaire récemment affecté dans la cité du Kabadougou. « A Korhogo, le kilo de viande ne dépasse pas 1.300 Fcfa», témoigne-t-elle.

 

Nous traversons la boucherie pour retourner au cœur du hangar qui abrite le marché aux condiments. Devant une multitude d’étals se bousculent clientes et vendeuses, les unes servant leurs clients, les autres assises ou debout pour proposer aux passants leurs marchandises. Tas de tomates, de gombo frais, du gombo sec, de la pâte d’arachide, du piment, des aubergines, des choux...

 

Au milieu de cette foule que domine largement la gent féminine, un jeune garçon, D. M, assis sur un banc sert une cliente tandis qu’une autre attend. Il est élève en classe de troisième au Collège Moderne. « Aujourd’hui, jour férié, j’aide ma mère, elle fait le ménage à la maison », a-t-il indiqué.

 

Il nous livre le prix des condiments. Un tas de trois gombos à 25 Fcfa, un tas de trois aubergines à 100 francs, deux pieds de salades à 200 Fcfa, trois boules de tomates à 100 Fcfa, un kilogramme d’oignon à 650. « Tous ces prix indiqués correspondent au double de ceux pratiqués l’année dernière », soutient une cliente qui venait de s’approvisionner chez le jeune D.M.   Nous prenons congé de ce grand hangar et de son brouhaha. Nous voici sur l’artère qui remonte jusqu’au thé club 1.

 

Nous som­mes maintenant devant une vendeuse d’ignames. « Je vous laisse une igname à 500 au lieu de 600 Fcfa», indique -t-elle. « Ces trois ignames coûtent 1.500 Fcfa. Si ce n’est pas cette année, on n’a jamais acheté une igname à ce prix à Odienné », soutient Mme Kourouma, l’épouse du premier adjoint au maire d’Odienné. Les produits de grande consommation ne sont pas en reste de cette flambée dont les ménagères de la cité du Kabadougou se plaignent. Surtout le sucre et le riz si consommés durant ce mois de ramadan. Dans tous les foyers, la bouillie est prisée sur les tables. D’où l’importance du sucre en ce mois de jeûne.


Riz, les 10 Fcfa font mal


Aussi, en offrir à une famille est un témoignage d’affection, de solidarité et de toutes les vertus qui raffermissent les liens familiaux et fraternels. En ce qui concerne les mesures de réduction prises par le gouvernement, la population du Denguélé ne sent pas les effets. Avant ces mesures, le kg de sucre blanc se vendait à 700 Fcfa à Odienné. Le gouvernement, en annonçant une « diminution » a fixé ce prix à 800 francs. Donnant donc carte blanche aux commerçants qui vendait en-dessous du prix de se conformer à la règle en augmentant le prix du sucre blanc entre 750 et 800 Fcfa le Kg.

 

« On ne peut pas changer de prix sans s’informer sur ceux anciennement pratiqués sur le terrain. Nous avons été frustrés d’assister à cette comédie du gouvernement », soutient un père d’une famille de 12 membres. Quand à la baisse de 10 francs annoncée sur le riz à grande consommation par le ministère du commerce, les ménages considèrent ces mesures comme exclusives à Abidjan. On néglige même cette baisse. «Il faut qu’on prenne les Ivoiriens au sérieux. Ces diminutions annoncées frisent plutôt la démagogie. Sinon, pourquoi organiser une conférence de presse pour annoncer une baisse aussi insultante pour le niveau de pauvreté des Ivoiriens ; En tout cas, pour nous, 10 Fcfa de moins sur la popote, c’est une goutte d’eau retirée d’une rivière », soutient T. M. couturier à Odienné.

 

Parlant de baisse du prix du riz, les populations se disent déçues par cette mésure. « On pensait à une baisse de moitié », clame Koné D. agriculteur du village de Sanogobramafélé, à une cinquantaine de Km d’Odienné. Cet agriculteur de 40 ans révèle comment des spéculateurs étrangers leur ont fait vider leur grenier : « les commerçants maliens et guinéens nous ont trompés. Pour nous convaincre que le président Alassane a réduit le prix du riz, il faudra vendre le sac de 50 kg importé  à 8.000 Fcfa. La plupart des paysans ont sorti et livré leurs réserves de riz en vendant à 100 et 125 Fcfa le kg de riz padis. Ainsi, plus de 400 tonnes de riz ont été embarquées dans des camions de 10 tonnes et des camions de 12 roues en direction des pays frontaliers ».

 

A l’instar de Sanogbramafélé, la plupart des villages frontaliers avec la Guinée et le Mali ont bradé à vil prix des centaines de tonnes à ces spéculateurs étrangers. Loin du schéma qu’on leur a fait espérer, ils se voient, sans aucune réserve, obliger de débourser  d’avantage d’argent pour se nourrir. S’exposant ainsi aux caprices du mois de carême.


Tenin Bè Ousmane à Odienné 

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 16:40

Les 4186 enseignants volontaires de la zone sud donnent à nouveau de la voix. Ils réclament au nouveau pouvoir, leur intégration à la Fonction publique au même titre que leurs camarades des autres zones (CNO, de confiance, Moyen Cavally).


Selon Koffi N’Da, secrétaire général du Syndicat national des enseignants volontaires de Côte d’Ivoire (SYNEV-CI) qui a animé un point de presse samedi dernier à la mairie d’Abobo, les dossiers de ces 4186 enseignants volontaires de la zone sud sont encore en souffrance, dans les tiroirs du ministère de l’Education nationale et du ministère de la Fonction publique et de l’Emploi.


Pour lui, la zone sud a été non seulement oubliée par l’Etat de Côte d’Ivoire, mais il faut surtout réactualiser la liste de ces 4186 enseignants volontaires du sud déposée depuis 2008 et qui, a-t-il poursuivi, contient des informations incomplètes. Il a annoncé et justifié le lancement depuis le 1er août 2011, d’une opération d’identification des enseignants volontaires du sud. Son objectif, a-t-il précisé, c’est de redéposer les listes le plus rapidement possible et actualiser les listes déposées en 2008.


Sa première action à mener, a-t-il souligné, sera donc de négocier la prise en compte de ces collègues de la zone sud au cours de la rentrée 2011-2012 fixée au lundi 24 octobre 2011. Il a indiqué qu’il remettra dans les jours à venir, cette revendication qui sera contenue dans un livre blanc au Premier ministre Soro Guillaume et au président Alassane Ouattara. «Les enseignants volontaires de la zone sud ont été oubliés dans le processus d’intégration à la Fonction publique. Il nous appartient de leur faire part de cette injustice, par la négociation pacifique afin de trouver des voies et moyens pour la reconnaissance de la prise en compte de ces derniers», a-t-il fait remarquer.


Koffi N’Da a rendu cependant hommage au président Laurent Gbagbo grâce à qui l’intégration des enseignants volontaires de Côte d’Ivoire à été possible, concrétisée, dit-il, par un décret faisant des enseignants volontaires des fonctionnaires de l’Etat. A l’en croire, les deux ministres de l’Education nationale (Amani Michel N’Guessan, et Gilbert Bleu Lainé) de l’ancien régime ont tous reconnu l’existence d’enseignants volontaires de la zone sud.

 

Amani N’Guessan a été, assure-t-il, de bonne foi en décidant de prendre en compte tous ces enseignants après avoir fait ce découpage (zone CNO, zone de confiance, Moyen Cavally, Zone gouvernementale), en organisant un séminaire à Yamoussoukro du 3 au 5 janvier 2008 sur la question de cette intégration. «D’où vient l’idée de certaines autorités qui affirment haut et fort qu’il n’y a pas d’enseignants volontaires dans la partie sud de notre pays ? Si l’Etat est une continuité, l’intégration des enseignants volontaires du sud doit être effective au grand bonheur de nos parents et collègues qui attendent depuis plus de quatre ans, leur affectation après le dépôt de leurs listes à la Fonction publique et au ministre de l’Education nationale», a-t-il précisé.

 

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 16:28

Frci : les clans de Bouaké et d’Abidjan se déchirent. Bercés par une propagande mensongère qui leur promettait monts et merveilles, les «volontaires» enrôlés pour la «bataille d’Abidjan» sont désormais inutiles. Et traqués à tous les coins de rue. Certains s’organisent pour leur survie. Comment on en est arrivé là ?


Alors que les hommes d’Alassane Ouattara s’adonnent avec plaisir à leur sport préféré, le «Gbagbo-bashing» (dénigrement systématique de Gbagbo), leurs esprits sont surtout préoccupés par la guerre secrète et meurtrière qui déchire les nervis armés qui ont servi de supplétifs à l’exécutif et aux militaires français, qui leur ont «offert» le pouvoir. Il est désormais question, pour le «noyau» constitué des commandants historiques des Forces nouvelles, de se débarrasser de tous les «ralliés» devenus indésirables et qui refusent de disparaître de la circulation sans regimber.


Ainsi à Abidjan Sud, la tension est à couper au couteau.

 

Entre d’une part, « les  volontaires » à qui le camp Ouattara a distribué des armes dans le district d’Abidjan en prélude à la «mère des batailles», et les FRCI venus des zones contrôlées par l’exrébellion, emmenés par le commandant Issiaka dit «Wattao».

 

Les seconds sont impliqués dans une vaste traque sans merci dans les communes de Treichville, Marcory, Koumassi et Port-Bouët, dont l’objectif est d’éliminer les premiers. En effet, les «volontaires» trépignent et se rendent compte qu’ils ont été bercés d’illusions.


La récompense tant attendue ne viendra jamais. Invités à «se chercher», beaucoup d’entre eux ont fui avec leurs armes, et se sont transformés en braqueurs. D’autres ont bien l’intention de vendre leur kalachnikov ou de la garder pour se défendre au cas où on voudrait leur faire la peau après les avoir instrumentalisés.


Des disparitions suspectes


Leurs angoisses sont justifiées. Après la mort d’un chef de guerre de ce qu’on appellera le «clan d’Abidjan», en opposition au «clan de Bouaké», surnommé «Chef Assalé Tout contrôle», lundi dernier, on signale la disparition suspecte du «commandant Froufrou», basé à la salle des fêtes de Koumassi Sicogi. Ce dernier avait, à plusieurs reprises, refusé de répondre à des convocations du commandant Wattao...


A Abobo, les nombreux «commandants» se regardent en chiens de faïence. Chacun gère son «territoire» tout en ayant un oeil sur le «commandant» d’en face. Depuis la semaine dernière, la plupart des jeunes qui avaient pris les armes ont disparu des «radars» Frci, avec des armes pour certains.


Même le quotidien L’Expression, proche du pouvoir Ouattara, s’est alarmé dans son édition du 17 août. Evoquant une «vague de règlement de comptes», le journal s’émeut : «Dans la capitale économique, des éléments de plusieurs unités se sont déclarés la guerre et se font de petits meurtres entres amis comme dans le Far West. A Abidjan Sud où la situation est plus que préoccupante, les différends se règlent désormais avec des RPG7, des DCA et, au mieux, à la kalachnikov. Des volontaires qui ont pris les armes avant l’arrivée des Frci à Abidjan vivent désormais en cavale. Le constat que nous avons fait dans certains commissariats de Koumassi, Marcory et Zone 4 annonce des jours sombres entre frères d’armes. La situation est explosive et peut péter à tout moment dans la mesure où des ‘‘commandants’’ lourdement armés ont pris la poudre d’escampette, ils sont dans la nature».


Le mensonge, la principale cause de désordre


A qui la faute ? Comment en est-on arrivé là ?

 

Fondamentalement, c’est le mensonge, utilisé depuis de nombreuses années comme outil de ralliement par le Rassemblement des républicains (RDR) et ses cadres, qui est en cause. Persuadé que c’est la guerre qui lui apporterait le pouvoir, le camp Ouattara a, en toute irresponsabilité, armé des jeunes civils en leur faisant toutes sortes de promesses mirobolantes. En 2002 à Bouaké, on promettait à chaque combattant la somme de 5 millions de FCFA une fois le pouvoir «cueilli». Bien entendu, cet engagement n’a jamais été tenu. Et ne le sera jamais.


Le même type de chimères a été vendu aux ex-prisonniers et aux travailleurs de rue hâtivement enrôlés à Abidjan avant la bataille d’Abidjan. A celui-ci, on promettait  qu’il serait désormais propriétaire de son garage. A celui-là, on faisait miroiter un taxi en son propre nom.


Dans son ingratitude toute politicienne, le nouveau pouvoir n’a pourtant même pas procédé à un recensement digne de ce nom, et à un traitement «sérieux» de la question de la démobilisation. Les «volontaires» ont été «jetés» comme des vieilles chaussettes. Et ils sont désormais traqués, comme ceux de septembre 2002, qui sont morts par centaines après l’opération de nettoyage décrétée par un MPCI qui avait atteint son objectif et se débarrassait de ses éléments soit trop revendicateurs soit trop criminalisés.


Des “non-combattants” insérés dans les FRCI


En plus du caractère expéditif de la vraie fausse démobilisation des «volontaires», chassés des commissariats avec la même irresponsabilité qui les avait poussés à s’y installer, ce qui choque beaucoup est toute l’atmosphère de corruption qui a entouré l’intégration de 2 300 «volontaires» récemment «enrôlés» au sein de la «nouvelle armée». Déjà, on reste perplexe sur la décision. Pourquoi prendre le risque d’en recruter une minorité alimentant rancoeurs et ressentiments.


Pour ne rien arranger, cette opération de recrutement au sein de l’armée «officielle» ne s’est fondée sur aucun critère objectif. Laissant donc les réseaux de corruption en roue libre. Ainsi de nombreux recrutés n’ont jamais tenu la moindre kalachnikov, surtout pas durant la bataille d’Abidjan.

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 16:24

Victimes d'arrestations arbitraires, de rackets exagérés, de sévices corporels et autres maux, les chauffeurs de Bouaké, ville du centre de la Côte d'Ivoire, ont décidé d'y mettre fin. Réunis en assemblée générale la semaine dernière, au siège du Syndicat national des transporteurs de Bouaké sis au quartier Djabro, ils ont choisi Bakayoko Hamed comme nouveau Secrétaire général du SYNACTT-CI (Syndicat national des chauffeurs de transport terrestre de Côte d'Ivoire).

 

Désormais porte-parole de l'ensemble des syndicats des chauffeurs de Bouaké, Bakayoko Hamed a promis de transmettre régulièrement les préoccupations de ses camarades aux autorités compétentes ''et de veiller à ce qu'elles soient prises en compte afin d'accorder aux chauffeurs de la Vallée du Bandama, de meilleures conditions de travail''.

 

Ainsi, désormais comme un seul homme, les chauffeurs de Bouaké ont décidé de faire barrage aux abus des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). Ils envisagent dans ce sens d'initier des rencontres avec lesdites forces pour sensibiliser sur la volonté et les orientations du chef de l'Etat relativement à la libre circulation des personnes et des biens sur le territoire national.

 

L'élection du Secrétaire général du SYNACTT-CI a eu lieu en présence des représentants de Shérif Ousmane, de Tuo Fozié et Koné Yacouba, chargé de mission du ministre de l'Artisanat et de la promotion des PME (Petites et moyennes entreprises) ainsi que de Doumbia Hamed, président de la Confédération des syndicats des conducteurs routiers de l'Afrique de l'ouest (CSCRAO), section Côte d'Ivoire.


Irène BATH


Infos: Cercom CSCRAO section Côte d'Ivoire

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 16:20

Mlle Kéi Désiré Rachelle étudiante en Géographie, sa sœur jumelle Kéi Léa Angèle en classe de terminale au Lycée William Ponty de Yopougon et leurs deux cousines Larissa Guy et Christiana reviennent de loin.

 

Enlevées le 11 août dernier à 1 heure du matin au quartier Sicogi-Yopougon par les FRCI alors qu’elles étaient à la veillée funèbre de leur oncle sous-préfet Guy Lemerre (place Cp2), ces 4 jeunes filles ont échappé de justesse au viol durant 2 heures de séquestration au quartier Koweit (route Abobodoumé) dans une bâtisse sombre, inachevée sentant, selon les victimes, du «géobéton».

 

Kidnappées dans le périmètre de la station essence Petroci (William Ponty), à proximité du lieu de la veillée funèbre, les 4 sœurs avouent avoir eu des discussions «chaudes» parfois avec leurs ravisseurs qui, en fin de compte, ont perçu une somme de 8500 Fcfa de l’émissaire du père Kéi Dami Richard qui, très tourmenté et affecté, s’est gardé de se rendre lui-même sur le lieu de détention des otages.

 

Les FRCI qui, selon nos sources, ont enlevé bien d’autres jeunes cette même nuit-là à bord de leur Pick-up double cabines, avouent que la rançon demandée devra servir à faire face aux frais de carburant de leur patrouille nocturne.


Prince B. Solaire 

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