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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 16:13

Les Frci sont-elles un fléau pour la Côte d’Ivoire ? On peut répondre par l’affirmative compte tenu des violences gratuites dont elles se rendent coupables régulièrement sur les populations civiles de notre pays. La semaine dernière, elles se sont mises encore en évidence à Doka, un village Gouro situé à 12 km d’Oumé et à 4 km de la nouvelle commune de Gabia.


Selon nos sources, des éléments des Frci ont attaqué le chef du village de Doka, Brou Paul et sa femme dans la nuit de jeudi à vendredi 19 août entre 24h et 1h du matin. Ils ont battu à sang le chef qui a été gravement blessé au crâne et à la nuque. Sa femme, Kroa Lou Soh, a été blessée à la nuque. Au nombre d’une quinzaine, ces éléments étaient munis de kalachs et de fusils de type calibre 12. Ces bourreaux des populations ont emporté la somme de 3 millions de FCFA, des attributs en or du chef, des cartons de liqueur et tous les bijoux de la femme.

 

Au dire de nos informateurs, ils ont également fait main basse sur la somme de 100.000FCFA qu’une dame du village avait confiée à la femme du chef. Le couple a reçu les premiers soins à l’infirmerie du village avant d’aller à l’hôpital général d’Oumé pour une radiologie.


Des témoins précisent que la clôture de la cour du chef porte des impacts de balles dont 9 étuis de kalach et 2 de calibre 12 ont été remis aux gendarmes d’Oumé, en l’occurrence Séri et Tanoh. Aussi, ajoutent nos sources, le patron des Frci d’Oumé, appelé capitaine Koffi François, a été saisi de la mauvaise sortie de ces éléments. Saisi à son tour, le contingent de l’Onuci de Divo a dépêché une équipe pour constater les dégâts de leurs alliées des Frci.

 


Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr 

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 16:08

La bataille juridico-économique qui oppose des membres d’une famille pour le contrôle des sociétés Adam Afrique menace la survie de 13 mille foyers. Hier, Ghassan Soudan, fondateur et actionnaire majoritaire des sociétés Ghassan a tenu à faire des précisions sur cette guerre fratricide. Devant la presse il a dit sa part de vérité sur cette affaire dont une mauvaise issue pourrait causer un drame social. Sûr de son fait, il a souligné que ce différend est purement juridique.

 

Il explique d’un côté il y a les actionnaires majoritaires que sont MM. Ghassan soudan et Marwan al Anis et de l’autre les minoritaires Fayez Soudan et Rafic Soudan. «Le clan Fayez et Rafic a entraîné les actionnaires majoritaires devant la justice pour malversations et a exigé la nomination d’un administrateur provisoire. En première instance, on a convenu de placer l’administrateur en question. Par la suite, conformément aux procédures en vigueur en Côte d’Ivoire en matière de justice, nous avons interjeté appel et un acte d’appel en bonne et due forme émanant de l’appareil judiciaire ivoirien est venu casser la décision précédente. Par la suite, nous avons fait un ballet incessant de va et vient à la justice pour nous retrouver devant le procureur général, mais tout cela dans le strict respect des lois en vigueur dans ce pays», a-t-il témoigné.


Sur la question de l’administrateur provisoire, il a insisté que le procureur général a démontré à chacune des deux parties que la loi ivoirienne met plus l’accent sur le côté social que l’intérêt personnel des plaignants. Or, a-t-il argumenté, « nos adversaires ont eux-mêmes avoué que l’administrateur provisoire s’installait pour la liquidation de nos sociétés. N ous représentons 13 000 emplois directs et indirects, vous comprenez pourquoi, il sera difficile, voire impossible de
nommer un administrateur provisoire puisque l’entreprise n’est pas en perte ».


Ghassan Soudan n’a pas omis le cas de Marwan qui est accusé d’assassiner, ceux du camp adverse. A quelle fin s’est- il interrogé. Surtout que Marwan est aux commandes de la société grâce à la majorité et grâce aux lois en vigueur. «A quelle fin voudrait-il les tuer ? Même s’ils meurent, n’y a-t- il pas une descendance qui pourra hériter de leurs actions au sein de l’entreprise, ou est-ce que leurs parts reviendraient de facto à Marwan? Qu’ils arrêtent. Ce n’est pas parce qu’on fait beaucoup de tapage qu’on arrive à faire passer un faux mensonge», s’est-il désolé.

 

En conclusion, le fondateur majoritaire appelle à la compréhension et à l’union: «Nous, nous voulons la paix pour la pérennité de nos entreprises. Fayez et Rafic sont actionnaires au sein de l’entreprise, ils sont donc les bienvenus pourvu qu’ils agissent dans le strict respect des lois en vigueur en Côte d’Ivoire. Cette histoire nous a créé trop de désagréments. Il faut maintenant penser à la survie de nos entreprises et de nos employés».


Axelle Goba

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 16:04

Ne provoquons pas une tempête dans un verre d’eau. Je veux bien me faire comprendre. Ne créons pas une fausse guerre juridique. Le droit a foutu le camp depuis le 11 avril 2011 de la Côte d’Ivoire. La Justice l’a suivi en prenant de son côté, la poudre d’escampette. Ce qui se joue sous nos yeux, est une affaire de muscles. Alors arrêtons de jouer le jeu de l’ennemi !


Je suis de très près comme vous, la situation du Président Laurent GBAGBO et de ses camarades de lutte. Des détentions sans accusation ou sur la base d’accusations complètement insensées, nous en sommes aujourd’hui à une affaire d’inculpation. Soi-disant pour crimes économiques. Cette farce grotesque ne m’a point surpris. Et je lui accorde très peu d’intérêt.


Mais je reste surtout préoccupé par le réveil et la levée de bouclier des Juristes de la Majorité Présidentielle. Cela est une excellente chose. Mais croyez-moi, ce qui se joue n’est pas une affaire de droit. C’est pourquoi je vous prie de me permettre d’insister : ni le droit encore moins les avocats ne sortiront le Président GBAGBO de prison.
 
La raison
 
Vous la connaissez tous. D’abord, Dramane OUATTARA ne croit pas en l’existence du droit comme il ne croit pas non plus en l’existence de Dieu. Il croit au Pouvoir. Il croit en l’énergie de domination, de conquête, d’élévation métaphysique. D’une part parce qu’il est bouddhiste. D’autre part, et presque fondamentalement, parce qu’il est un mystique membre des sectes qui enseignent la théorie des Maîtres du Monde.


Ensuite, et cela est une démonstration de ce que j’ai déjà affirmé, Dramane OUATTARA a toujours évolué en marge du droit en Côte d’Ivoire. Alors Voltaïque, il s’est décrété Ivoirien en se faisant fabriquer un Certificat de Nationalité par le juge Zoro Bi de la Section de Tribunal de Dimbokro. Il a utilisé là une tactique qu’il va rééditer en 2010 en demandant à Youssouf Bakayoko d’aller annoncer un résultat imaginaire à l’Hôtel du Golf. Une fois que OUATTARA a trouvé quelqu’un d’apparence crédible pour lui produire du faux, il est en mesure de mettre en œuvre sa machine mafieuse internationale composée de journalistes véreux, d’hommes politiques de premier rang, de nationaux ivoiriens à l’âme corrompue.


Alors suivez-moi bien, ce qu’il faut à OUATTARA pour évoluer dans la vie, pour atteindre ses objectifs, c’est créer l’événement sur la base du faux. Une fois qu’il tient un bout de papier contenant du faux dans la main, il s’occupe du reste. Dans cette entreprise, tout se passe comme si les lois sont inexistantes. Mieux, OUATTARA ne cherche jamais à prouver ce qu’il brandit pour consolider son imposture car la preuve relève du domaine du droit et donc des lois.


Alors pour son Certificat de Nationalité grossièrement faux, son résultat électoral imaginaire, sa citoyenneté ivoirienne conçue à coup de millions et de pots de vins versés aux Politiques et aux hommes des média, OUATTARA nous a démontré qu’il est un objecteur de Loi et de Justice.


Il voulait un chef d’inculpation. Il en a un : le crime économique. Le reste est entre les mains de son réseau mafieux. Vous verrez bientôt le faux débat, complètement ahurissant, dénué de tout bon sens pour dire du faux droit destinés aux analphabètes qui le suivent. Du faux droit également, destiné à ceux qui regardent la Côte d’Ivoire de loin, parfois de très loin.
 
Les résultats
 
En marge des lois nationales et internationales, le Président GBAGBO sera jugé à guichet fermé. Pas de présence de journalistes ni de membres de sa famille. Il sera condamné sur le seul fondement de la volonté de OUATTARA de l’humilier, de lui ôter la vie, de souiller sa mémoire. Je touche du bois. Mais c’est cela le premier objectif de OUATTARA.


Le second objectif, c’est qu’il ne peut pas garder Laurent GBAGBO en Côte d’Ivoire comme prisonnier. L’homme politique est trop populaire et en passe de devenir une icône africaine de la lutte anticoloniale. Alors comme du temps de la traite des Noirs, il faut lui trouver une terre de déportation. C’est la Haye.


Pour gérer ce volet de la forfaiture hors-la-loi, il y a un certain Luis Moreno-Ocampo. Il est de la trempe du Sud Coréen Young-Jin Choi. Ils déforment la vérité. Ils déforment le droit. Ils mentent sans cligner de l’œil. Parce qu’ils ont été dressés pour faire ce genre de sales boulots. Dans leur méthode, il y a beaucoup de racisme. Ne regardez pas seulement la couleur de peau. Quiconque adhère à un projet qui vise à rabaisser une race différente de la sienne se fait raciste.


Alors Moreno-Ocampo Procureur formé pour emprisonner les Noirs d’Afrique, en marge du droit international, sur la foi de faux témoignages de témoins choisis parmi les hommes de OUATTARA pour témoigner contre GABGO ou pour enfoncer GBAGBO en jouant les repentis d’un certain régime GBAGBO, fera condamner le Président des Ivoiriens, tout juste pour créer un cadre judiciaire pour sa déportation, loin des terres ivoiriennes.
 
Ma conviction
 
Elle commence par une affirmation toute simple. Faire du juridisme par bonne éducation, par compétence technique, par réflexe d’homme civilisé, ne rendra pas la liberté au Président GBAGBO.


La raison est que l’humanité du 21ème siècle évolue en marge du Droit et de la Morale. Ceux qui prétendent être les Maîtres du Monde ont compris que les lois sont un obstacle à leurs entreprises immorales. Aucune loi internationale n’autorise la recolonisation d’un pays. Aucune Justice civilisée n’autorise l’arrestation et l’emprisonnement d’un homme tout simplement parce qu’il a gagné une élection. Aucune norme sociale n’autorise le massacre de civils en Libye pour installer des terroristes à la place du représentant légitime d’un peuple.


Alors ne soyons pas naïfs. Il faut forcer OUATTARA à libérer le Président GBAGBO. Vous n’avez peut-être pas bien compris le sens des proverbes africains que j’ai utilisés dans l’article 55ème de la Révolution Permanente. Je vous les communique de nouveau : "Si à ton époque, le coq devient une monture, eh bien utilise le comme un âne". Ainsi parle le Sage. Et pourquoi pas faire comme les autres ? "Si vous arrivez dans un village en fête et que les joueurs de tambours se servent de pioches pour battre le cuir sans l’abîmer, vous aussi en dansant, marchez dans le feu, vous n’aurez rien". Parce que dans un univers de paradoxe, seul le paradoxe est la règle. Cela s’appelle, les travers de l’histoire.


A la guerre comme à la guerre. Alors dès cet instant, il faut exiger puis obtenir dans le cadre de la Révolution Permanente, la libération sans délai du Président GBAGBO ! Cela est un appel lancé à tous les Ivoiriens, Patriotes et Combattants de la liberté de l’Afrique afin qu’ils se tiennent prêts pour le Mot d’ordre. Vive la Côte d’Ivoire libérée et restaurée !
 
A très bientôt.
                                     
Hassane Magued

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 15:58
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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 22:23

La petite localité de N’Zianoua, située sur l’autoroute du Nord à 90 kilomètres d’Abidjan est secouée depuis la semaine dernière par un braquage peu ordinaire. Cette affaire, qui trouble la quiétude des populations, porte sur la disparition d’une importante somme devant servir à payer les factures de la Compagnie ivoirienne d’électricité (Cie) pour le mois de juin.

 

Ce qui intrigue dans ce braquage à l’anglaise, c’est que la chefferie traditionnelle de N’Zianoua serait impliquée dans ce braquage au plus haut niveau. Les faits remontent au mercredi 10 août. Pour le paiement des factures d’électricité, la Cie a signé un gentleman agreement avec la communauté villageoise. Un accord qui leur permettait de payer leur facture avec un notable désigné par tous les villageois.

 

Ce dernier à son tour, est chargé d’acheminer la collecte aux bureaux de la Cie situés à Tiassalé. Seulement voilà. Ce mercredi, Yao Kan Désiré, qui assume les fonctions de chef de village – le titulaire étant devenu aveugle – est chargé de convoyer les fonds. Habituellement cet encaisseur du village, pour acheminer l’argent s’attache les services de la Gendarmerie pour des raisons évidentes de sécurité. Mais contre toute attente, le chef Yao Kan prend seul la route en direction de Tiassalé, au volant de son véhicule avec la somme de 13 millions de franc Cfa représentant les factures des populations.

 

Quelques minutes plus tard, le chef revient au village et indique qu’il a été braqué sur l’autoroute. Stupeur dans le village. Comment faire pour éviter d’être plongé dans l’obscurité, l’argent n’étant pas parvenu à la Cie ? Saisies, les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), positionnées à ce niveau de l’autoroute du Nord entreprennent une battue. L’enquête des fins limiers est fructueuse. Le véhicule du chef est retrouvé dans la petite bourgade de Bodou, au carrefour de N’Douci. Fait curieux, le véhicule dit braqué est en parfait état de marche avec à l’intérieur la clé de contact. C’est seulement un pneu avant qui a été dégonflé. A partir de cet instant, les villageois commencent à douter de la thèse de braquage avancée par le chef Kouadio Kan. Certains n’hésiteront même pas à évoquer l’hypothèse d’un auto-braquage.

 

Saisis les agents de la Cie de Tiassalé à qui étaient destinés les 13 millions de francs Cfa disent ne rien à avoir dans ce braquage peu ordinaire. Joint au téléphone, Traoré Adama, chef du service administratif de la Cie de Tiassalé est formel. Il estime que ceux qui ont réglé leur facture de février à Avril 2011 n’ont pas à s’inquiéter dans la mesure la période de grâce accordée par l’entreprise du fait de la crise post-électorale a pris fin en juillet. «Les 13 millions ne sont pas arrivés dans les caisses de la Cie. Nous ne sommes pas des policiers ou gendarmes pour entreprendre des enquêtes pour retrouver cet argent. Nous attendons le chef du village et ses notables qui ont choisi leur encaisseur pour venir nous dire comment ils vont rembourser notre argent. La Cie n’a aucun problème avec ses abonnés de N’Zianoua. Ceux qui sont en règle vis-à-vis de leur facture peuvent dormir tranquille, la fourniture de l’électricité ne sera pas suspendue. La Cie a signé un contrat avec un encaisseur qui a été désigné par les villageois qui nous fait parvenir l’argent des factures moyennant une commission. Si les clients qui sont nos rois ont payé à l’encaisseur, c’est à ce dernier que la Cei a affaire», a indiqué Traoré Adama.

 

Pour un souci d’équilibre, nous décidons de joindre le chef de village incriminé, mais toute la journée, Yao Kan Désiré était injoignable sur ses deux numéros qui nous ont été communiqués par des villageois. En attendant le dénouement de cette affaire, la direction régionale de la Cie attend ses 13 millions.


Kra Bernard

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 22:15

Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko et son collègue délégué à la Défense Paul Koffi Koffi ont convoqué une réunion de crise le mercredi 17 Août 2011 au ministère de l’Intérieur en présence du général de brigade Detoh Letoh et de plusieurs officiers de la police, de la gendarmerie et des FRCI. A la fin de ce conclave qui a duré 1h30 mn, Hamed Bakayoko a fait une déclaration.


‘’Avec le ministre délégué à la Défense, nous avons souhaité cette concertation pour travailler sur un seul point : la question des braquages à Abidjan. Le taux de braquage a sérieusement progressé ces derniers temps. Ces braquages concernent les entreprises, les sociétés, les véhicules et les biens des citoyens vivant en Côte d’Ivoire.

 

Nous nous devons d’apporter une réponse intelligente pour pallier ce fléau. La question de la sécurité est devenue un enjeu majeur. Aujourd’hui, nous devons tout faire pour que tous les grands bandits qui se sont mis dans des tenues de policiers, gendarmes ou des FRCI soient traqués. Il faut qu’on apporte des solutions responsables à ce problème parce que le braquage porte un coup à l’espoir des Ivoiriens.

 

La sécurité, c’est l’affaire de tous. Il nous faut un plan spécial et énergique pour mettre hors d’état de nuire tous les bandits qui sont dans nos rangs. Avec le ministre délégué à la Défense, nous venons de tenir une réunion d’urgence avec tous les grands commandements des forces de police et de gendarmerie et des forces militaires des FRCI, pour traiter un seul point : la question de la résurgence des braquages et des vols à main armée, à Abidjan.

 

Commis généralement par des grands bandits, mais également par des éléments FRCI, ou des policiers ou des gendarmes en tenue. Donc nous avons demandé la mise en place d’un plan d’urgence. Il va permettre de sécuriser les trois grandes zones industrielles qui sont la zone de Vridi, la zone de Koumassi, et la zone de Yopougon. Nous avons également demandé un redéploiement pour sécuriser les quartiers où on a noté un grand nombre d’agressions. Je veux dire, les Deux-Plateaux, Cocody, la Riviera 3 et également le secteur des banques au Plateau. Nous avons demandé à nos hommes d’avoir une réaction urgente et énergique. Je pense que sans dévoiler les détails de ce plan, je puis dire aux Ivoiriens que dans les jours et les semaines à venir, ils verront les résultats concrets.

 

Nous estimons, au niveau du gouvernement, qu’à chaque fois qu’un problème se pose, nous devons nous asseoir autour des responsables, poser le problème et imaginer toutes les solutions qui tiennent compte du contexte et de nos moyens. Nous avons décidé avec le ministre délégué à la Défense, d’avoir un axe d’effort dans la direction de réduire les braquages. Aujourd’hui, vous avez vu depuis hier (Ndlr mardi 16 août), la réouverture de la MACA (Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan). C’est un élément important qui vient nous apporter un plus dans toute la chaîne de sécurisation du pays. Nous nous retrouverons également demain à 15 heures (Ndlr jeudi 18 août) pour peaufiner ce plan avec nos militaires, nos policiers et nos gendarmes qui sont encore en conclave. Les zones d’Abidjan Sud à savoir Koumassi et Marcory, vont rétrocéder les commissariats aux policiers. Il en est de même pour les escadrons de gendarmerie dans cette zone. Et c’est un programme que nous allons poursuivre pour renforcer la normalisation.

 

Nous avons également demandé que des sanctions soient prises à l’encontre de tous nos éléments FRCI qui se mêlent des affaires judiciaires. Ce n’est pas leur responsabilité d’aller interpeller tel ou tel, et de faire des perquisitions. Le ministre délégué à la Défense a initié une circulaire que nous avons signée. Il faut laisser les forces de première catégorie, c’est-à-dire, la police et la gendarmerie, faire leur travail. En cas de débordement, nous demanderons l’assistance de ces forces de troisième catégorie. Donc c’est clair, aujourd’hui, il n’est plus question pour un commandant, pour un FRCI d’aller se mêler d’une affaire d’installation d’un administrateur provisoire, d’aller se mêler d’un problème de terrain ou de construction entre deux personnes. Ce n’est pas de leur responsabilité. Et les instructions du Président de la République sont claires dans ce domaine. Celui qui contrevient à partir de maintenant, quel que soit son rang, sera sanctionné. Ce que je peux vous dire, c’est qu’au mois de juillet, sur les agressions en général, on a eu 124 cas d’agressions contre 120 à la même période en 2010. Mais sur le cas des braquages successifs de voitures, on a à peu près, soixante cas de voitures braquées, alors qu’on était à la moitié en 2010. Ça voudrait dire que dans ce segment de l’insécurité, il y a vraiment quelque chose à faire. Il y a un problème. Il y a trop de braquages de voitures, trop de braquages de domiciles, donc c’est pour cela que nous avons demandé que très rapidement une action énergique soit menée pour réduire cela’’.


Propos recueillis par Dosso Villard

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 22:09

Le dimanche 21 août 2011, des éléments du Groupe tactique (Gt) 9 des Forces Républicaines de Côte d`Ivoire (Frci) et ceux du district de police d`Abobo ont fait une importante découverte. Ils ont retrouvé des véhicules de transport de troupes militaires, désossés, dans un garage-auto à N`dotré, dans la commune d`Abobo.

 

Il s`agit de 2 camionnettes de type Canter, 1 Mistubishi, 1 Mercedes et un car de 70 places, tous ré-immatriculés avec des plaques civiles. Ces véhicules ont tous été désossés et sont en train d`être réformés, pour, vraisemblablement, être utilisés dans le transport en commun. Comment ces véhicules se sont-ils retrouvés à cet endroit ?

 

Selon les informations recueillies sur les lieux, le garagiste, le nommé Bazoumana, aurait reçu les engins d`un certain Kanté qui serait le chargé de mission d`un chef de guerre. Ce dernier, selon nos sources, le téléphone portable collé à l`oreille, est présent au moment de la découverte des engins. Apparemment, il communique avec son gourou auquel il demande la conduite à tenir. Les soldats des services chargés de gérer les dossiers des véhicules volés pendant la crise post-électorale, arrivent sur le terrain.

 

Une fois à N`dotré, en provenance de Yopougon, à quelques 50 mètres du corridor, sur le côté gauche, le garage-auto en question est là. Des véhicules, précisément des gros porteurs, sont garés. Tous sont en train d`être relookés. En atteste les différents points de soudure, les nouvelles plaques d`immatriculation et autres mastic sur ces engins. C`est au nombre de ces véhicules que se trouvent les 4 camionnettes et le car de l`armée. Les cadres montés sur les camionnettes montrent clairement qu`elles sont en phase d`être transformées en minicars. Quant au car de 70 places, il est prêt à recevoir une nouvelle peinture. Après un constat, les soldats décident de repartir avec les engins volés, à leur base.

 

Mais Kanté, très actif, réussit à les en dissuader. Des instructions, en vue de sécuriser le périmètre, sont alors données par les soldats, responsables du Gt 9. Ils comptent aviser, avant tout enlèvement des engins, le secrétaire général de la Présidence afin de savoir la conduite à tenir. Et cela, parce qu’il s`agit de véhicules militaires qui appartiennent donc à l`Etat de Côte d`Ivoire, a-t-on appris.


FOFANA Mambé

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 21:59

Si elle ne va peut être pas être l'attaque criminelle la plus juteuse de l'année pour des malfaiteurs, il y a, en tout cas, de très fortes chances qu'elle fasse date. Cette attaque criminelle-là, c'est celle perpétrée dans les locaux de la société « Mondial Btp », située à quelques mètres de la station-service « Shell », sur la Rue Mercedes, en Zone 4C.

 

Elle a rapporté aux heureux damnés, plus de 100 millions de F Cfa. Les faits ont eu lieu dans la nuit du vendredi 19 au samedi dernier 20 août. A en croire les quelques renseignements que nous avons pu obtenir, les malfaiteurs qui, pour l'heure, sont inconnus, pour opérer, réduisent à néant l'une des fenêtres en vitre du bureau du sieur E.D, le Directeur général de la structure dont les compétences ne nous sont pas signifiées par nos sources. C'est donc par cette fenêtre défoncée, que les scélérats s'offrent le « boulevard » conduisant à l'intérieur même de l'entreprise.

 

Sur place, les bandits fouillent de fond en comble le bureau du Directeur général et découvrent l'arme à feu de ce dernier. Il s'agit d'un revolver de type « Magnum », rangé dans un tiroir. Mais apparemment, l'arme à feu n'est pas ce qui intéresse ces criminels. A preuve, ils la posent sur le bureau du patron des lieux et ne s'en préoccupent plus. Ils poursuivent leur infâme prospection qui les conduit à fracturer la totalité des bureaux de l'entreprise.

 

Des bureaux au nombre de six, qu'ils passent tous au crible. Ce qui leur permet, selon nos sources, la découverte du coffre-fort qu'ils vident de tout son contenu, évalué à la faramineuse somme de 154 millions de F Cfa. Une véritable fortune. C'est avec ce magot à faire pâlir de jalousie d'autres suppôts de Satan, habitués sans doute aux miettes, que les auteurs de ce coup fumant quittent les lieux.

 

Ils ressortent par la même fenêtre qui leur a auparavant servi de voie d'accès à l'intérieur de la société. Après la découverte plus tard de la forfaiture, le premier responsable de la société saisit la police, qui se rend sur les lieux pour le constat d'usage. Une enquête est immédiatement initiée, à l'effet de débusquer les malfaiteurs et leur faire passer de travers leur sinistre plaisir à se faire du fric sans réel mérite. En attendant, il reste toujours à déplorer cette insécurité non canalisée et qui décourage plus d'un opérateur économique et les simples populations.


KIKIE Ahou Nazaire

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 21:48

L’on dit souvent que les peuples ne méritent que les gouvernants qu’ils ont. Mais la Côte d’Ivoire d’Alassane Dramane Ouattara, devenue terre d’injustice où coulent le sang et les larmes, est-elle celle que méritent vraiment les Ivoiriens ?


Le président Laurent Gbagbo reconnu vainqueur de la dernière élection présidentielle, par le Conseil constitutionnel dans sa première décision – initialement frappée d’irrévocabilité – est officiellement inculpé.

 

Alassane Dramane Ouattara vainqueur au forceps d’une élection qui continue de dégouliner du sang d’Ivoiriens, a «collé» à l’ancien chef d’Etat déposé par les armées, une inculpation sur mesure. «Vol aggravé, atteinte à l’économie nationale, détournement de derniers publics, pillage» et donc crimes économiques.

 

Le poulain de la France, Ouattara, reproche au président panafricaniste Gbagbo d’avoir utilisé les fonds souverains de l’Etat pour répondre aux exigences de la situation de blocus économique imposé par l’Union européenne.

 

Dans la logique d’Alassane Dramane Ouattara, Laurent Gbagbo devait laisser le peuple mourir en attendant de trouver une solution à la crise née de l’élection présidentielle. Si tel est le cas, la question est de savoir qui lui Ouattara allait-il gouverner une fois la crise réglée? Pour rappel, l’Union européenne avait imposé un embargo sur le cacao, le café et des produits de rente, les produits pharmaceutiques et autres médicaux. Quant à la  Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest), son embargo a visé les fonds de l’Etat ivoirien, à travers la (Bceao) Banque centrale des  Etats de l’Afrique de l’ouest et l’Uemoa (Union monétaire ouest africaine).

 

Les objectifs étant d’asphyxier le pays et rendre vulnérable le régime Gbagbo pour le faire tomber. Il s’agissait donc d’un quitte ou double. Soit, le pays s’écroule car sans aucun moyen de sa survie et les populations sont abandonnées à elles-mêmes. Soit en attendant de solutionner la crise électorale, le régime Gbagbo prend ses responsabilités pour ne pas que le pays sombre, permettant aux populations de vivre malgré les embargos. Le président Gbagbo a choisi la deuxième option, celle de la dignité et non de l’humiliation que la communauté internationale voulait infliger au peuple ivoirien. Voici l’enjeu.

 

Autre rappel d’importance capitale. En 2000, l’opposant Alassane Dramane Ouattara annonce au cours d’un meeting à Korhogo qu’il «n’attendra pas cinq ans pour venir au pouvoir». Comment serait-ce possible lorsqu’ on sait que la durée du mandat présidentiel est de cinq ans renouvelable une fois, selon la constitution ivoirienne ? Deux années plus tard, en septembre 2002, une rébellion attaque les institutions ivoiriennes, ses acteurs l’attribuent au président du Rdr (Rassemblement des républicains), Alassane Dramane Ouattara.

 

De 2000 à 2010, le pays est rythmé par des tentatives de coups d’Etat, des appels à l’insurrection, de tueries qui ont pour auteurs les éléments de la rébellion des Forces nouvelles (Fn) qui les revendiquent et affirment agir pour le compte du président du Rdr, Alassane Dramane Ouattara. Qui lui-même ne s’en cache pas, fort de ce contre pouvoir armée et non démocratique dont il bénéficie à travers sa branche armée (Fn). Le pays est divisé en deux parties, une au sud avec 40% gérée par le gouvernement légal de Laurent Gbagbo, et l’autre au nord avec 60% régentée par la rébellion des Forces nouvelles qui alimentente  les caisses d’Alassane Dramane Ouattara pour sa conquête du pouvoir central qui reste son objectif.

 

C’est cet Alassane Dramane Ouattara, qui disait qu’il «n’attendra pas cinq ans pour arriver au pouvoir», qui ose inculper Laurent Gbagbo de «vol aggravé, atteinte à l’économie nationale, détournement de derniers publics, pillage». C’est le monde à l’envers. Pis, c’est la honte. La honte pour l’ensemble des Ivoiriens : pro-Ouattara, pro-Gbagbo et Ivoiriens sans coloration politique.

 

En voulant coûte que coûte se débarrasser d’un adversaire politique, Alassane Dramane Ouattara jette l’opprobre sur l’ensemble des populations ivoiriennes. Sa haine recuite pour Laurent Gbagbo va sûrement et certainement entrainer la Côte d’Ivoire dans les profondeurs du sous développement. Avec un surendettement exponentiel en l’espace de cinq mois de l’ordre de plusieurs centaines de milliards d’euros. Dette record ! Dire que ce bilan à mi-parcours est celui d’un économiste qui plus est de renommée internationale. Pitoyable !

 

Et comme dans un souci de voiler une carence notoire en bonne gouvernance, le régime justifie l’inculpation du président Laurent Gbagbo par le fait que celui-ci n’était plus «président de la République» et ne peut par conséquent bénéficier du  statut d’ancien chef d’Etat, quand il prenait ses décisions de nationalisation des banques. Soit, mais pourquoi alors, avant son investiture du 21 mai 2011, Alassane Dramane Ouattara a-t-il prêté serment le 6 mai devant Pr Paul Yao N’Dré, le président du Conseil constitutionnel ?

 

Au demeurant, l’élection présidentielle n’était-elle pas terminée quand l’armée française procédait à l’arrestation du Président Laurent Gbagbo ? Il faut qu’Alassane Dramane Ouattara et son procureur prennent au sérieux les Ivoiriens et les amis de la  Côte d’Ivoire. Il faut que ce régime arrête son enfantillage qui ne «grandit» pas notre pays. 

                     
Bertina Soro

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 21:44

Plus de 300 femmes, ressortissantes de la région du Fromager d’où est originaire Laurent Gbagbo, venues rencontrer dimanche à Yamoussoukro le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), Charles Konan Banny, ont émis le souhait que leur ‘’frère’’ soit jugé conformément aux lois ivoiriennes et aux conventions qu’a ratifiées la Côte d’Ivoire.

 

« Nous souhaitons que tous ceux qui sont inculpés soient jugés dans l’équité et la transparence (…), dans le respect de nos lois et des conventions que nous avons ratifiées », a indiqué la porte-parole des femmes du Fromager, Mme Zady Clémentine.

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