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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 14:11

Le ministre de la Culture et de la Francophonie était présent, le 28 juillet 2011, en compagnie du Burida pour apposer des autocollants (stickers) à la Rue princesse de Yopougon. Une semaine plus tard, la ministre de la Salubrité Urbaine Anne Ouloto est allée, muni de bulldozers, pour détruire les maquis qui avaient occupé le domaine public. Dysfonctionnement au sein de l’action gouvernementale ? Dans ce dossier réalisé, l’I.A a voulu faire la lumière sur cette affaire.


La destruction des espaces sonorisés de la Rue princesse (installés sur le domaine public) est sur toutes les lèvres. Si d’autres applaudissent l’action d’assainissement, certains sont d’avis qu’à Abidjan, s’il y a une destination à prendre pour qui met les pieds sur les bords de la lagune Ebrié, c’est d’abord la Rue princesse. A’Salfo, ne dit pas le contraire quand il est intervenu le mardi 15 août sur Jeuneafrique TV. Invité sur le plateau de la RTI 1, pour aborder les nouveaux chantiers du ministère de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman a été épinglé sur la question de la Rue princesse. Lui qui y était le 28 juillet dernier pour apposer les premiers autocollants lançant l’opération d’identification des usagers du Burida. Certifiait-il ainsi la Rue princesse appréciée entre nuisance sonore et site culturel touristique ? Sur sa présence à la Rue princesse de Yopougon, Maurice Bandaman a dit être allé non pas en qualité de géographe ou géomètre pour dire que ces espaces sont construits sur le domaine public. Il a reconnu être allé en tant que ministre de la Culture pour soutenir les artistes. « Parce que la Rue princesse est un espace où on consomme beaucoup les œuvres des artistes. Nous allons créer un espace qui réponde aux normes architecturales, aux normes acoustiques et qui ne soit pas un espace de nuisance.


Et qui ne soit pas un espace de dépravation des mœurs mais qui soit un espace de consommation culturelle. On n’a pas besoin de faire du bruit pour consommer de la musique. La Rue princesse faisait du bruit. Elle faisait de la nuisance. Nous ne sommes pas allés cautionner cela. Nous y sommes allés pour que là où la musique ivoirienne est produite, elle puisse générer de l’argent. Pour que les artistes qui produisent cette musique-là puissent en vivre», avait-t-il dit pour justifier sa présence à la Rue princesse de  Yopougon. Non sans saluer le travail amorcé par le nouveau directeur général du Burida.


«Le nouveau Dg intérimaire est en train de faire un travail remarquable. Je suis allé pour l’encourager. Parce que c’est le travail qu’il a fait sous mes conseils. J’ai demandé que le Burida fasse l’état des lieux et ait une base de données. Il se trouve que la Rue princesse est un lieu où la musique est fortement consommée. Nous sommes allés là où il y a les premiers consommateurs. C’est tout ! », a expliqué Maurice Bandaman. Des gérants, des managers et des Disc Jokeys, et d’ailleurs certains Ivoiriens, n’ont pas manqué de marquer leur indignation face à cette action ‘’incohérente’’ des membres du gouvernement Soro. Ils sont nombreux, ceux qui auraient voulu que la Rue princesse soit déchue après qu’une partie des commerçants ait renfloué leurs caisses.

 

Le ministre Maurice Bandaman a reconnu que la misère et la paupérisation se sont emparées des populations ivoiriennes. A l’en croire, de nombreux bailleurs de fonds font le pied de grue aux portes de la Côte d’Ivoire. Toutefois, la condition sine qua non de leur installation reste la sécurité, le respect des droits humains, la stabilité et l’instauration de l’Etat de droit. « Pour les caniveaux, savez-vous combien de morts cela génère quand les bâtiments sont construits sur des caniveaux, sur les canalisations et sur les conduits d’eau. Des bailleurs de fonds attendent que l’ordre soit mis pour qu’on puisse avoir l’aide. C’est une conditionnalité pour la reprise. Pour que les Ivoiriens qui souffrent aujourd’hui puissent prospérer. Aucun pays ne prospère dans le désordre et l’anarchie. L’anarchie avait pris le pas sur l’Etat, Il n’y avait plus d’Etat », a-t-il expliqué.

 

C’est pourquoi dira le maire-ministre pour justifier l’action de la ministre de la Salubrité Urbaine : « Le Président Alassane Ouattara est venu pour mettre de l’ordre. Pour faire en sorte que la Côte d’Ivoire soit un Etat. Et un Etat impartial. L’Etat est rigoureux ; c’est vrai nous en souffrons. Nous avons des parents qui ont ouvert des boutiques et des petits commerces sur les trottoirs, il faut que l’Etat construise des infrastructures viables. Les maires que nous sommes ne devons pas nous décharger en mettant les populations dans les rues et nous dérober de nos fonctions. Il faut construire des espaces viabilisés et sécurisés. Pour que quand les commerçants font un investissement, ce soit sur la durée et qu’ils puissent les remettre à leurs enfants. Ce qui est fait là pour dire, on va se débrouiller, ce n’est pas responsable. Le Président de la République a fait signe au gouvernement pour qu’on mette de l’ordre. Et cela est en train d’être fait. C’est cet ordre-là qui va générer la richesse et la croissance».

 

Mais, c’était si facile à dire et à faire, le ministre de la Culture ne devait pas aller la Rue Princesse. Il devait avant que sa collègue arrive à annoncer la nouvelle du départ et préparer les acteurs à cela.


Patrick Krou

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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 14:08

Nouveau feeling pour la Rue princesse. Nouvelle architecture. Les autorités entendent lui donner l’image d’un espace qui répond aux normes architecturales et acoustiques. Le défi d’un rêve nouveau. Pour ne plus être un espace de nuisance ni de dépravation des mœurs. Mais, un espace de consommation (purement) culturelle.

 

La princesse a perdu sa couronne, vive la princesse. Avec de nouveaux attributs. Les autorités l’ont compris, la Rue princesse de Yopougon qui génère des ressources est un espace où les œuvres des artistes sont consommées. Sans modération. La nouvelle Rue princesse, c’est construire des espaces viabilisés et sécurisés avec des infrastructures viables. Cependant, la destruction des espaces sonorisés à la rue rappelle une pensée populaire: donner d’une main droite et reprendre avec la main gauche.

 

C’est ainsi que l’on peut qualifier les visites en ce lieu des ministres Maurice Bandaman (d’un air de fête) et Anne Ouloto – qui a laissé un climat de ruine. Si, pour avoir été honoré d’être le premier ministre de la culture d’un gouvernement à visiter (officiellement) la Rue princesse – qui s’est vue presque certifiée par l’apposition d’autocollants d’identification des usagers du Burida– nombreux sont ceux qui espéraient de Maurice Bandaman des critiques contre Anne Ouloto, ministre de la Salubrité Urbaine.

 

Mais, le premier ne se désolidarise pas de la seconde. Bien plus, il (Bandaman) y voit une action coordonnée du gouvernement de mettre de l’ordre partout où il y a de l’anarchie, du désordre. «Le Président de la République a fait signe au gouvernement pour qu’on mette de l’ordre», a-t-il expliqué et soutenu l’opération de salubrité urbaine.


Koné Saydoo

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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 14:06

L’un s’appelle Venance, l’autre Eugène. Une combinaison qui marche à coup sûr. Et pourquoi pas ? Ils souffrent tous les deux du même mal : la perte de mémoire. Enfin ; c’est ce qu’ils veulent plaider. Les juristes nous disent qu’en droit, la perte de mémoire ou la folie passagère sont d’excellentes excuses atténuantes voire absolutoires. Or Venance lui est juriste, Eugène ne se débrouille pas mal en journalisme. Alors l’un mis dans l’autre, l’un conseillant l’autre, cela donne une excellente cacophonie sans éthique.


Mais que voulez-vous ? Il y a plusieurs formes de journalismes. Il y a une certaine forme de journalisme qui se pratique sans éthique : c’est le journalisme griot, le journalisme d’apologie, le journalisme de la main tendue, le journalisme impérialiste, le journalisme de l’arrivisme, le journalisme du suivisme ethnique, le journalisme de l’imposture, le journalisme alimentaire. Ce genre de journalisme ne s’adosse à aucune idéologie politique, à aucune conviction, à aucune valeur ; l’éthique, la valeur morale, le choix idéologique sont le credo du journalisme citoyen, du journalisme professionnel, non celui du journalisme qui se fait chantre, sans état d’âme, pour claironner les éloges de celui qui donne à manger, fût-il un goujat et imposteur.


Venance est un vétéran de ce journalisme alimentaire. Et ses méthodes sont sans appel. Parce qu’il fait toujours un appel du pied. Il signale sa présence. Il rode encore et encore. Jusqu’à ce que l’on lui jette quelques os. Mais Venance a tout de même du potentiel à revendre. Il ne tarit pas en inspiration. Et il est doté d’une souplesse qui lui permet de faire des parades à 360 degrés. Autrefois chantre de l’Ivoirité, combattant engagé contre l’Imposture, Venance est devenu aujourd’hui le chantre de cette même Imposture. Non parce qu’il se serait trompé, mais simplement parce qu’il y a à manger de ce côté-là de nos jours. Sacré venance ! Toujours égal à lui-même.


Sans aucune honte dans son regard scintillant l’appétit du gain sans honneur, Venance tient un excellent fonds de commerce qui lui garantit une assiette toujours pleine : le journalisme alimentaire anti-GBAGBO. Mais pourquoi voulez-vous que Venance renonce à ce business qui lui permet de payer l’école des enfants, de s’offrir des vacances hors d’Afrique, de s’habiller et de se loger ? Même si on n’aime pas Venance, ne lui demandons pas de laisser tomber son gagne-pain. Tout de même !


Mais Venance ne manque pas de génie. Il a su trouver un remède à un problème qui le ronge depuis toujours et qui lui donne le sentiment d’être insuffisamment le mâle qu’il rêvait d’être. Lisez bien Venance. Il se soigne. C’est pourquoi il s’attaque sans vergogne à GABGBO, le Bagnon, le viril dit-on. Quand on a un problème insurmontable de virilité comme celui de Venance, on est toujours tenté de démontrer qu’on est un mâle, un vrai ; même là où cette démonstration n’est que pure vanité, il se sent le devoir de se mettre en spectacle. C’est ça le journalisme thérapeutique.


Quand tu pratiques ce genre de journalisme, tu te condamnes à manger sans cesse tes totems. Cela signifie renier les idéaux d’hier. Par exemple, Venance sait très bien que les Singo Maningan, Allou Konan, N’Zi Kan et bien d’autres ont juste entendu parler d’école. Ils n’y ont jamais mis les pieds. Cependant, ils ont été faits hauts cadres de l’Administration ivoiritaire qui l’alimentait hier. Aujourd’hui avec sa perte de mémoire, Venance se souvient que de Tapé Doh, qui a du s’asseoir quelques courtes années sur un banc d’école, est moins méritant que les irréductibles analphabètes évoqués ci-dessus. Venance est tellement débordant de mépris contre Laurent GBAGBO qu’il oublie même que Monsieur Tapé Doh qu’il brandit comme un symbole de mauvaise gouvernance, reste un militant du PDCI, ce jardin secret dans lequel il arrosait aux moyens d’articles parfois plein de sens, le concept de l’Ivoirité.


Mieux, Venance sait aussi que Koné Massamba est réparateur de congélateurs. Mais il a été bombardé ministre sur proposition du MPCI rebaptisé FRCI par son fondateur, Forces rebelles au sein desquelles il voit la nouvelle crème de l’intelligentsia ivoirienne. C’est vrai, dans le conglomérat de bandits à main armée ou à col blanc au service duquel Venance travaille aujourd’hui corps et âme, des ministres en activité et des soldats du rang promus officiers supérieurs, ont le niveau Analphabète plus 6 ou 7. Mais cela ne dérange pas Venance. Dès lors que son admiration manifestée à cette pratique abjecte lui vaut un juteux poste de directeur génial, non, que dis-je, directeur général.


Comme vous le voyez, dans l’exercice de ce journalisme thérapeutique, cette trouvaille de Venance dont il est le seul à en avoir le secret, l’adepte n’a point besoin de croire en quoi que ce soit. Il faut juste s’attaquer à Laurent GBAGBO, pour faire bonne figure, donner l’air d’être viril. Cela permet de recueillir quelques ovations en passant. Alors laissez tomber. Venance a besoin de se soigner. Il est un homme malheureux et désespéré qui a besoin qu’on ne doute point de sa virilité et de sa loyauté à l’Imposture.


Mais comme la charogne attire les mouches, Venance a été rejoint par son copain. Celui-ci s’est rendu compte que l’éthique ne nourrit pas Madame, maîtresses et enfants. Lui a donc choisit de faire de la censure alimentaire tout court. Le journalisme thérapeutique, à son âge, ne sert plus à rien. Ça aurait été peine perdue. Il a donc choisit de donner dans la censure alimentaire à l’état brut. N’en déplaise à quiconque prétend être un journaliste. Ne dit-on pas qu’"un journaliste qui ne dérange pas n’en est pas un "? Et alors. Venance dérange du bon côté. Que voulez-vous alors ? Personne ne prépare sa retraite avec des ovations ou des félicitations. C’est ce qui tombe dans la poche, dans le compte bancaire, dans le ventre de la famille qui est la Vérité ontologique. Alors s’il vous plaît, laissez le vieux préparer ses vieux jours.


Et puis quel est le problème contre Venance et Eugène ? Ça c’est moi qui vous le demande. Ils ont perdu la mémoire. De temps à autres, ils perdent même la tête au point de traiter certains ivoiriens d’imbéciles croyant au retour de Laurent GBAGBO. Ils vont jusqu’à traiter d’idiots ceux qui demandent que les lois nationales soient respectées afin que subsiste un Etat de droit qui à l’époque, lui permettait d’injurier sans être inquiété. Ils me répondront qu’un certain Kieffer aurait été inquiété. Mais par qui ? car celui-là, dit-on colonel de l’Armée française, se faisant passer pour un journaliste Expert en café et cacao, a disparu au moment où il a fait des révélations sur des opérations de spéculation non orthodoxes réalisées par le beau fils de l’Imposteur, lequel est patron d’une société anglaise de négoce de Cacao.


Alors, occupons nous de la Révolution Permanente, du combat panafricaniste, de la lutte contre l’imposture coloniale, du combat contre la razzia de l’Afrique. C’est pourquoi je vous prie de laisser ces deux bougres se soigner et s’alimenter. On ne raisonne pas quelqu’un qui a perdu la raison d’être raisonnable. Ni Venance encore moins Eugène ne changeront en ces jours mielleux pour eux. Mais soyez en rassurés, ils sauront se taire quand le moment viendra.
 
A très bientôt.

Hassane Magued

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 22:58

Extraits d’un article qui devrait être envoyé à Nicolas Sarkozy, qui se prépare à aller faire une “méga-teuf” avec un homme dont les troupes se sont rendues coupables de crimes se rapprochant de plus en plus d’actes de génocide.

“1000, 2000 morts ? On ne sait pas. Mais la grande tuerie de Duékoué a duré toute une semaine, dans la ville, les villages, la brousse. Accusées : les Forces du Nord du président Ouattara qui ont lancé leurs supplétifs à l’assaut. Jean-Paul Mari a reconstitué sur place la mécanique d’une bataille qui a tourné à l’épuration ethnique”.

“Dans l’église incendiée du quartier Carrefour, il faut marcher entre les cadavres encore frais d’hommes abattus à bout portant, découpés à la machette ou la gorge tranchée, à même le sol, mains liées dans le dos, comme des animaux de ferme. Il y avait un quartier, une population de 10 000 personnes, il ne subsiste plus grand-chose d’humain. Sinon l’église Jésus-Christ Sauveur, carbonisée, les maisons noircies, les allées défoncées en terre ocre, le sol noir couvert de gravats et de vêtements sales, dispersés.”

“Tuer, tuer, tuer, la solution est toujours la même. La solution à quoi ? D’abord à un conflit politique. Entre les Forces du Nord, ex-rebelles devenus l’armée du nouveau président Ouattara, et les Forces du Sud, l’armée de l’ancien président déchu Laurent Gbagbo. Une solution aussi au conflit ethnique qui oppose les Malinkés ou Dioulas du Nord et les Guérés du Sud. Une solution, enfin et surtout, au conflit foncier, la terre pour la terre, la guerre dans la guerre, pour un village, une ferme, un champ de cacao. Tuer l’autre, le grand propriétaire, le fermier, c’est laisser la terre vide, comme un cimetière fertile, à prendre là, maintenant. Un conflit politico-militaire et la revanche des métayers, cela suffit pour justifier le massacre des innocents. Cela s’appelle une épuration ethnique”.

“Carrefour est le premier quartier sur leur chemin. Ils encerclent les maisons. Les hommes sont triés, leur carte d’identité examinée. Un nom malinké : la vie sauve. Une carte d’identité ivoirienne, un nom guéré : une balle dans la tête. Dehors les femmes sont à genoux. “Ils nous forçaient à chanter leur gloire, à répéter : “Guerriers ! Guerriers !”, dit Julie, une habitante. Les assaillants se divisent en trois groupes : “Les tueurs, les pillers et les gâteurs… Les gâteurs, c’est ceux qui arrosaient nos maisons d’essence avant de mettre le feu.” Un curé et ses enfants de choeur sont surpris devant l’église : “Quel est ton parti ? – Le parti de Jésus-Christ. – Jésus-Christ ? C’est pas un parti” Ils sont abattus. Au milieu des cris et des explosions, les assaillants insultent leurs victimes : “Vous avez voté Gbagbo ! Traîtres !” Et les anciens métayers exultent : “Vous nous avez pris pour des domestiques. Nous sommes revenus en maîtres. Nous prendrons vos femmes, vos terres, vos champs. Et vous mangerez de la boue !” Et ils tuent.”

“A Bahé-B, à quelques kilomètres de Duékoué (…) au troisième jour des massacres, les tueurs ne trient plus leurs victimes. “Ma femme, Félène, mes jumeaux de 4 ans et demi, mon fils de 2 ans… Ils ont tué neuf personnes de ma famille”, dit Denis. Couché dans les herbes hautes, paralysé, en sang, Denis entend l’appel au secours de sa nièce, sa fille adoptive, âgée de 13 ans : “Papa ! Au secours ! Ils sont en train de me violer!” Denis aperçoit plusieurs hommes autour de l’enfant, les cris durent uen éternité. Puis ils cessent. Et Denis découvrira le corps de sa nièce, abattue d’une décharge dans la poitrine.”

“Parfois, même le père Cyprien sent le courage lui manquer. Surtout dans la nuit noire, quand il entend les rôdeurs assassins continuer à hurler des menaces sous le nez des survivants : “On vous tuera jusqu’au dernier”. Oui, le père Cyprien tremble lui aussi.”

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 22:23

Le 25 juillet 2011, le Greffe de la Cour de Justice de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest a enregistré des plaintes de SEM le Président Laurent GBAGBO, de son épouse Mme Simone Ehivet GBAGBO et de l’Universitaire Michel GBAGBO, lesquelles sont dirigées contre l’Etat de Côte d’ivoire et SEM Alassane OUATTARA.

 

Les plaintes ont été officiellement portées à la connaissance de l’Etat de Côte d’ivoire par le Conseil de la famille par voie d’Huissier depuis le 03 août 2011, et par la Haute Juridiction Communautaire elle-même le 08 août 2011 conformément à son Règlement.


L’Etat de Côte d’ivoire étant obligé de produire ses moyens de défense dans le délai imparti par le règlement de procédure de la Juridiction communautaire et de venir justifier devant les juges les raisons de l’enlèvement et de la séquestration du couple GBAGBO auquel il fait subir depuis le 11 avril 2011 un traitement inhumain et dégradant, méprisant tous leurs droits y compris le droit élémentaire de visite de leurs propres enfants, n’a trouvé mieux que de se pré-fabriquer une fausse base légale de détention avec des inculpations en violation des immunités et  privilèges consacrés par le droit interne de côte d’ivoire et le droit international.


Les autorités de Côte d’ivoire se savaient coincées par les plaintes car il n’y a jamais eu un quelconque  décret d’assignation à résidence, pour la simple raison que c’était juridiquement impossible SEM Laurent GBAGBO étant le 12 avril 2011 seul investi Président de la République de Côte d’ivoire par le Conseil Constitutionnel, organe ayant compétence exclusive pour la proclamation définitive des résultats.


Acculé par la défense et les échéances procédurales devant la Cour de Justice de la CEDEAO, l’Etat de Côte d’ivoire a finalement jeté le masque.
 
Les inculpations  viennent ainsi prouver que SEM le Président Laurent GBAGBO, sa famille et ses collaborateurs étaient bien détenus sans titre administratif ou judiciaire, et que la mesure d’assignation à résidence que la défense dénonçait comme une grave  mesure de séquestration, était un leurre illégal et sans support matériel.


Les nations unies, l’Union Européenne, l’Union Africaine, les Organisations des droits de l’homme le savaient pertinemment. Elles savaient que des personnes étaient maintenues sous la torture parce que arrêtées et détenues sans titre administratif ou judicaire, et en violation manifeste de tous leurs droits de l’homme, du principe élémentaire de la présomption d’innocence et du droit à l’exercice d’un recours effectif consacrés par les Conventions, Traités, Accords et normes internationales ratifiés par l’Etat de Côte d’ivoire.


Sans les plaintes déposées devant la Juridiction communautaire, cette situation d’une extrême illégalité et de pure barbarie aurait pu encore durer une éternité, sans choquer, et sans dénonciation par ceux-là mêmes qui font croire à l’humanité être investis de la mission divine d’assurer la promotion et la protection des droits de l’homme sur terre.


Dénoncée par toutes les formes de communications (Transmissions de courriels, communiqués, interviews, lettres ouvertes….), les organisations ou institutions de Droits de l’Homme se sont bouchées  les orifices auditifs, même lorsque ce n’était que les enfants qui sollicitaient leur appui pour exercer un tout petit droit de visite à leurs parents.


Les inculpations ne semblent  choquer ni les juristes de ces organisations ou institutions, encore moins les champions de la défense des droits de l’homme prompts à diaboliser les Chefs d’Etats Africains indexés par l’occident, à savoir qu’un Chef d’Etat soit inculpé par absurdité et arrogance pour vol à mains armées, parce que c’est un Africain.


Que les médecins du couple présidentiel requis pour simple assistance finissent par être inculpés parce qu’ils avaient au début du mois d’août 2011dénoncé auprès du Ministère chargé des Droits de l’homme de Côte d’ivoire les violations des droits élémentaires de l’Homme dont ils étaient victimes, notamment le droit de téléphoner à leurs familles et à leur ordre professionnel, ne choquerait aussi personne.
 
Ce qui est inimaginable en Europe est entrain de se passer en Afrique. 

 
La victime du jour, c’est la famille du Président Laurent GBAGBO.  Quelle famille de Chef d’Etat Africain sera la prochaine victime ?

 
Dakar, le 20 août 2011
Maître Ciré Clédor LY
Avocat du Président Laurent GBAGBO, de L’Honorable
Députée Simone EHIVET GBAGBO et de Michel GBAGBO

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 20:40

 

Le troisième ancien militaire français arrêté arbitrairement par les Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) samedi 20 août à Abidjan en Côte d'Ivoire a été libéré dimanche 21 août dans la journée. Les deux autres anciens officiers violemment arrêtés samedi avaient été libérés dans la nuit. L'un d'eux, ancien colonel de la gendarmerie, aurait porté plainte pour "arrestation arbitraire", "mauvais traitement" et "vol de numéraire".

Le troisième ancien militaire français arrêté arbitrairement par les Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) samedi 20 août à Abidjan en Côte d'Ivoire a été libéré dimanche 21 août dans la journée, selon une information obtenue par FranceSoir.fr. Les deux autres anciens officiers violemment arrêtés samedi avaient été libéré dans la nuit. L'un d'eux, ancien colonel de la gendarmerie, aurait porté plainte dimanche pour "arrestation arbitraire", "mauvais traitement" et "vol de numéraire".

Contacté à 13H30 (heure française), l'adjoint à l'attaché de la Défense de l'ambassade de France à Abidjan avait confirmé la libération des deux premiers officiers en refusant d'apporter plus de précision quant aux conditions d'arrestation, de détention et de libération.

FranceSoir.fr a pu prendre contact avec l'un d'eux vers 14 heures (heure française). Celui-ci a confirmé sa libération  tout en refusant de confier les circonstances de sa détention. "Ce n'est rien, il ne s'est rien passé de grave", a-t-il tenu à préciser.

Pourtant, selon nos informations, l'arrestation dans la journée de samedi des deux Français dans le quartier de Biétry à Abidjan par les Forces Républicaines de Côte d'Ivoire, dirigées par Issiaka Ouattara, dit Wattao, se serait déroulée violemment. Refusant de se laisser interpeller par les forces de sécurité l'un des deux hommes aurait été  "brutalisé" alors qu'il tentait de se défendre, selon un témoignage.

Confirmant cette version des faits, l'officier concerné par l'agression des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire se serait rendu auprès des services de police pour faire enregistrer dimanche 21 août une plainte pour "arrestation arbitraire", "mauvais traitement" et "vol de numéraire".

"Atteinte à la sûreté de l'Etat" ou arrestation arbitraire ?

Les motifs de l'arrestation par les FRCI sont troubles. Les deux anciens officiers auraient été arrêtés pour "atteinte à la sûreté de l'Etat" par l'armée ivoirienne au domicile d'un Français alors qu'ils étaient en train de faire visiter ce domicile. Emmenés de force à la Garde Républicaine ils n'en sont sortis libres que plusieurs heures plus tard après d'intenses tractations entre l'ambassade de France et le gouvernement d'Alassane Ouattara. Aucun motif d'inculpation n'a été retenu contre eux. Il s'agirait selon un journaliste sur place d'une "détention arbitraire comme les FRCI ont coutume de les multiplier ces temps-ci".

Le troisième, un ancien adjudant de la Légion, aurait été interpellé pour les mêmes motifs par les forces de sécurité tenues par le commandant Wattao au sortir de l'aéroport international Houphouët-Boigny à Abidjan en fin d'après-midi. Il est sorti libre dimanche 21 août sans qu'aucune charge n'ait été retenue contre lui, à l'instar des deux autres.

Les trois hommes experts en sécurité et responsables de sociétés travaillaient pour un Français installé sur place. Les deux  officiers libérés auraient été porteurs d'une importante somme d'argent qui n'aurait pas été restituée à leur libération comme le confirmerait le troisième motif de la plainte.

Depuis plusieurs semaines, l'ONU et différentes ONG comme Human Rights Watch, Amnesty International et International Crisis Group ne cessent d'alarmer la communauté internationale et le pouvoir ivoirien au sujet de la poursuite d'exactions en Côte d'Ivoire.

Source : francesoir.fr

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 20:36

Abidjan, Des appels au pardon et à la paix ont été lancés à l'endroit des populations de Yacolidabouo, dans le département de Soubré, et de Grand-Bassam, à la faveur de cultes religieux qui se déroulés en fin de semaine dernière par des personbnalités politiques et religieuses.

A Yacolidabouo, lors de la pose de la première pierre du temple de cette localité, le Président du Conseil économique et social, Marcel Zadi Kessi, a exhorté ses parents à la non-violence, à la paix et à l'amour du prochain.

Il a également encouragé les hommes de Dieu à se consacrer exclusivement aux actions de Dieu et à prendre leur distance vis-à-vis des chapelles politiques.

A Grand-Bassam, c’est le Révérend-pasteur Ediémou Blin Jacob, qui a engagé les fidèles de l’église du Christianisme céleste au partage, à l'amour, à l'humilité face à la haine, l'orgueil et la méchanceté des hommes.

(AIP)

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 19:51

ABIDJAN – Le ministre ivoirien de l’Intérieur Hamed Bakayoko a menacé jeudi à Abidjan de radier tout policier qui s’adonnera au racket.

Le ministre qui intervenait au cours d’une cérémonie de rétrocession des commissariats et brigades de gendarmeries aux policiers et gendarmes professionnels a exhorté les agents de police à reprendre le travail dans leurs locaux réhabilités et à l’exercer dans la probité et la responsabilité.

« Notre combat est que vous créer un environnement propice travailliez dans de bonnes conditions. Le gouvernement va dégager les moyens pour que les militaires, les gendarmes et les policiers travaillent dans de bonnes conditions », a déclaré M. Bakayoko.

Pour sa part, le ministre délégué à la Défense Paul Koffi Koffi a demandé aux forces de sécurité de rassurer les populations et de permettre à celles-ci de vaquer à leurs occupations en toute sérénité.

Le chef d’état-major général des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) le général Soumaïla Bakayoko a demandé aux soldats des FRCI qui occupaient les locaux des gendarmes et des policiers dans les brigades et commissariats qu’ils deviendront désormais une force d’intervention basée dans une caserne.

« Chaque fois que cela sera nécessaire, nous allons intervenir pour appuyer la police et la gendarmerie », a expliqué le général.

Au plus fort de la crise post-électorale, les ex-combattants des FRCI avaient occupé les brigades et commissariats de police, obligeant les gendarmes et policiers à déserter les lieux.

Après des travaux de réhabilitation, le gouvernement ivoirien a décidé de rétrocéder les locaux à leurs anciens occupants afin de la reprise des procédures administratives et judiciaires.

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 19:41

Abidjan - Le gouverneur du district d’Abidjan, Robert Beugré Mambé a lancé vendredi en présence du ministre de la Production animale et des Ressources halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, les travaux de rénovation de l’abattoir de Port-Bouët devant aboutir, dans quatre mois, à un abattoir moderne conforme aux règles d’hygiène requises.

Financés à hauteur de 3,3 milliards FCFA par le district d’Abidjan sur apport d’un opérateur économique que l’institution remboursera, les travaux concernent notamment le parc à bétail, la salle d’abattage et l’espace boucherie. Il sera construit, entre autres, une clôture de deux mètres de haut pour éviter la divagation des animaux et des équipements de pointe adaptés seront installés.

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 19:09

Décidément, pour le chef de l'Etat Alassane Ouattara, la bonne gouvernance n'est pas un vain mot ! Après les ministres dont on sait qu'ils sont corsetés dans une charte d'éthique serrée, et qu'ils seront évalués d'ici la fin de l'année, c'est maintenant le tour de leurs collaborateurs.

 

Les nominations de ceux-ci passeront désormais à la trappe. De sources dignes de foi, un texte est en cours d'élaboration qui va visser les conditions d'arrivée des hauts commis dans les cabinets ministériels. Des directeurs de cabinet, aux conseillers techniques, en passant par les chefs de cabinet, les secrétaires particuliers, les conseillers techniques, tous, y compris leurs adjoints, seront choisis selon des critères de compétence.

Comptera désormais le parcours et l'aptitude professionnelle. Ce sera une question de curriculum vitae et de mérite. Qui est qui et qui a déjà fait quoi ? Qui a le potentiel pour faire quoi ? De bonnes sources, ces mesures de rigueur entreront en vigueur dès le retour des vacances gouvernementales, dans deux semaines.

On le voit, elles étendront les obligations de résultats imposés aux ministres, qui ne seront plus seuls à se mouiller. On le voit aussi, elles sonneront le glas dans les ministères, de l'ère des serveurs de thé, des copains et coquins, la fin des faveurs aux beaux-parents, aux neveux, nièces, cousins, aux amis de longue date ou aux vieux camarades d'école. Des habitudes qui, trop souvent, ont parasité la Fonction publique par la tête.

En un mot, c'en sera bientôt fini pour la bonne vieille époque des ministères fourre-tout. Selon des indiscrétions, Alassane Ouattara aurait confié, en privé, qu'il ne se gênerait pas à l'occasion, d'attribuer à ses ministres des collaborateurs, surtout des directeurs de cabinet, s'ils ne trouvent pas le profil approprié au poste. C'est une habitude connue en France par exemple. On le savait pour les DAAF. On sait désormais que la rigueur sera de mise pour tous les autres membres du cabinet. On savait qu'il y'avait une charte pour les ministres. On sait désormais qu'elle s'appliquera à tous les membres de leurs cabinets. Postulants, à vos marques !

Benoit HILI

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