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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 14:37

Ils étaient nombreux, les exilés d’Accra , pour assister à la messe demandée par la coordination du FPI en exil en mémoire de Désiré Tagro assassiné aux premières heures de l’arrestation de Laurent Gbagbo ce 11 Avril 2011 de triste mémoire.Ils ont également prié pour Raissa Mangli Epouse Tanoh , Fille de l’ ancien DG des Douanes ivoiriennes, décédée après un accouchement et enterrée à Abidjan le samedi 22 octobre dernier sans la présence de son père.



C’est la Paroisse The Queen of Peace d’Accra -Médina qui a servi de cadre, ce dimanche 23 octobre 2011 de 18 H à 19 H30, à cette messe pour le repos de l’âme des disparus ou une grande émotion se lisait sur tous les visages. La messe a été dite par l’Abbé Sékongo, Prête catholique ivoirien arrivé dans cette paroisse seulement le 1 er Octobre 2011 en provenance du Nigeria .Plusieurs personnalités du régime Gbagbo en exil ont tenu à compatir à la douleur des familles Tagro et Mangli. Aussi a-t-on pu dénombrer 13 anciens ministres conduits par le Dr Assoa Adou , plusieurs Directeurs Généraux ,des Elus et cadres ivoiriens , la famille Laurent Gbagbo et la petite communauté francophone de cette paroisse. Certains sont même venus de Takoradi.



L’abbé Sékongo, se basant sur les textes bibliques a indiqué que Dieu a envoyé Moise en Egypte terre des esclaves pour libérer les immigrés .Sékongo a comparé les exilés ivoiriens aux immigrés qui, s’ils croient véritablement seront libérés forcement pour un futur brillant.


 Si on aime Dieu, a dit le prêtre, on doit aimer son prochain, ouvrir son cœur pour écouter les autres parce que, humains, nous avons forcement des limites. 



Pour clore la cérémonie le Président de la communauté francophone des chrétiens catholiques de la paroisse de Madina , congolais d’ origine a formulé des vœux par un retour durable de la paix en Côte d’ ivoire. Le Ministre Lazare koffi koffi a, au nom des exilés, remercié les responsables de l’église de Madina pour l’opportunité offerte aux exilés de prier pour les défunts. Quand à l’Abbé Sékongo il a dans une adresse finale longuement prôné le pardon et formulé des prières ferventes pour les disparus, leurs familles respectives et les membres de la communauté des exilés. Il a demandé à chacun de rendre gloire à Dieu parce qu’il donne toujours la victoire à ses fidèles.



Correspondance particulière depuis Accra de :
Yves komenan

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 14:18

C’est en principe demain Mercredi 26 octobre que le dépôt des candidatures pour les élections législatives du 11 décembre 2011, s’achève. Mais ce deadline, selon nos sources, sera prorogé de deux semaines, au plus. La raison, c’est qu’à 24 heures de l’échéance, peu de candidats ont déposé leurs dossiers auprès de la Commission électorale indépendante (Cei). Cette situation s’explique essentiellement par deux faits.

 

Le premier est relatif au choix des candidats dans les formations politiques, et le second fait est lié à la question des suppléances. En ce qui concerne les partis politiques qui sont les plus grands pourvoyeurs de candidats, l’engouement manifesté par les prétendants semble compliquer le choix des différentes directions.

 

Des formations ont déjà bouclé la liste de leurs candidats mais, face à la grogne interne, ont communiqué discrètement et très tard la bonne nouvelle aux personnes retenues. Qui n’ont pas eu le temps de faire les démarches administratives en vue du dépôt de leurs dossiers. Quant à la question des suppléances qui est une nouvelle donne dans l’organisation des législatives, elle cause des difficultés aux candidats et/ou à leurs groupements politiques. Il faut en plus des dossiers du candidat titulaire, ceux de son ‘’remplaçant’’.

 

Nombreux sont les prétendants à la députation qui n’en savent rien. Face à toutes ces difficultés, certaines formations politiques et des candidats auraient demandé à la Cei de proroger le délai de dépôt des candidatures. Ce que l’Institution électorale aurait accepté de faire.

 

En accédant à cette doléance, la Cei espère rééditer l’exploit de l’élection présidentielle où le taux de participation était à plus de 80%. Le Gouvernement ivoirien serait aussi favorable à la prolongation de la date butoir de dépôt des candidatures pour les élections législatives. Dans l’espace du nouveau délai qui sera déterminé et publié officiellement par la Cei, les difficultés susmentionnées ainsi que les préoccupations posées par le Front populaire ivoirien (Fpi, ex-parti au pouvoir) pourraient trouver solution.

BAMBA Idrissa

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 14:16

Saluer le président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation pour le travail accompli. C’est ainsi la vice-présidente de la Banque mondiale chargée de l’Afrique a situé la visite qu’elle a rendue hier au Premier ministre Charles Konan Banny.

 

Mme Obiageli Ezekwesili a rappelé à sa sortie d’audience que la Côte d’Ivoire pour pouvoir amorcer sa reconstruction et sa relance économique a besoin que ses fils et ses filles se réconcilient après la grave crise qu’elle vient de vivre. « On ne peut pas reconstruire un pays sans la réconciliation », a-t-elle lancé.

 

Avant de se réjouir du rôle joué par les femmes dans cette commission qui a à charge d’aider les Ivoiriens à se réconcilier. Mme Ezekwesili a profité de l’occasion pour annoncer que la Banque mondiale fera sa part en apportant une assistance technique et en mettant à la disposition de la commission des meilleurs pratiques et méthodes qui ont aidé sous d’autres cieux des commissions semblables à la CDVR à réussir leur mission.

 

Elle a également réitéré la volonté de la l’Institutiton d’œuvrer au retour de tous les déplacés et réfugiés du fait la crise postélectorale. Pour terminer, elle a exhorté les Ivoiriens à construire la paix. Car selon elle, la Côte d’Ivoire qui regorge de beaucoup de potentialités et qui compte dans la sous-région, a besoin de bâtir la paix si les Ivoiriens veulent bénéficier des énormes potentialités de leur pays.

JCC

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 16:20

Bouaké, Au total 44 ex-combattants démobilisés ont reçu leurs kits de réinsertion vendredi à Bouaké, au cours d’une cérémonie organisée à cet effet par le Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (PNRRC).

Il s’agit de 44 kits pour la coiffure, la maçonnerie et la menuiserie, d’une valeur de 750.000 FCFA l’unité, qui ont été remis par le PNRRC aux bénéficiaires, en présence des nouvelles autorités militaires de la ‘capitale de la paix’.

Le conseiller spécial représentant le coordonateur national du PNRRC, Edouard Kéhi a noté que la cérémonie de remise de kits marque la relance des activités du PNRRC qui a fait sienne l’axe de service de l’Etat de Côte d’Ivoire, pour prendre en compte le désir des cibles et les transformer en projet de vie.

Le représentant de Daniel Kossominan Ouattara s’est dit fier et heureux de remettre les kits qui éloignent les ex-combattants des armes et qui met fin à l’activité des armes. Il a rassuré les soldats démobilisés en attente sur la volonté du PNRRC d’œuvrer à leur faire bénéficier, dans les jours à venir, de kits réinsertion dans les activités génératrice de revenus.

Représentant le préfet de la région de la Vallée du Bandama et du département de Bouaké, Aka Konin, le sous-préfet de Brobo, Djandé Lorng a félicité les premiers bénéficiaires de kits dans la région, après la crise postélectorale et ce, malgré le contexte économique difficile.

‘’L’Etat a tenu parole et décidé d’accorder le matériel de votre projet de vie. ( ..) La Côte d’Ivoire attend beaucoup de vous pour qu’on ne retourne pas dans le sens des armes’’, a déclaré l’administrateur. Il a conseillé les ex-combattants démobilisés de ne pas brader les kits reçus, mais d’en faire bon usage en allant au bout de leur choix et de demeurer des modèles pour donner l’envie à l’Etat et aux donateurs d’accorder la chance à leur camarades qui attendent encore, de bénéficier comme eux des kits de réinsertion.

Débutées le 17 octobre, les premières activités de remise de kits du PNRRC après la période post-crise ont concerné, avant Bouaké, 43 ex-combattants de Ferkessédougou, ainsi que la remise d’un cyber center aux populations de la localité, la remise du centre de santé communautaire de Soroko II et la visite du centre d’apiculture de Tafiré.

Depuis sa création le 25 juin 2007 dans le cadre de l’accord politique de Ouagadougou, le PNRRC a inséré à ce jour sur 60.000 personnes cibles, 8.000 ex-combattants démobilisés, des ex-membres de groupes d’auto-défense démantelés avec pour objectif de contribuer à la restauration de la sécurité et de la paix en Côte d’Ivoire.

(AIP)

 

 

COMMENTAIRE DU BLOGUEUR FOU :

 

Il aurait été intéressant de savoir combien de kits coiffeur, combien de kits menuisier et de maçons ont été distribués ... Bientôt il y aura tant de coiffeurs a Bouaké qu'ils en viendront aux mains puis a nouveau aux armes ! 

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 16:17

Abidjan, La vice présidente de la Banque mondiale pour l’Afrique, Obiageli Ezekwesili, arrivée à Abidjan, dimanche, va échanger avec les autorités ivoiriennes sur des dossiers post-crise.


Mme Obliageli Ezekwesili aura, à dans ce cadre des rencontres avec le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, le président de la Commission Dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), Charles Konan Banny, et le premier ministre, Guillaume Soro, entouré de quelques ministres sectoriels.


Cette réunion qui va porter sur la révision du document stratégique de la réduction de la pauvreté (DSRP), le point d’achèvement de l’Initiative PPTE, la reconstruction, la réconciliation nationale, la sécurité, enregistrera à la primature, la présence notamment des ministres du Plan et du Développement, de l’Economie et des Finances, de l’Energie, des Infrastructures économiques, de l’Industrie, de l’Agriculture, de l’Éducation.

(AIP)

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 16:13

ABIDJAN - L`Eglise catholique ivoirienne a subi trente attaques de "bandits" ces deux derniers mois contre ses lieux de culte et autres bâtiments, a annoncé mardi un porte-parole de l`Eglise, qui en appelle au nouveau régime du président Alassane Ouattara face à l`insécurité.

"Depuis le 15 août, l`Eglise catholique a subi 30 attaques, de nuit comme de jour", a affirmé à l`AFP l`abbé Augustin Obrou, porte-parole de l`Eglise catholique ivoirienne. "Même hier (lundi), deux maisons de religieuses et une église ont été cambriolées à Abengourou (est)".

Lors de "ces actes de grand banditisme", "des biens matériels et de l`argent ont été emportés" et des prêtres "molestés et mis à nu", a-t-il ajouté.

Le président Ouattara a reçu lundi l`archevêque d`Abidjan, Jean-Pierre Kutwa, venu évoquer "les attaques contre les paroisses qui connaissent une certaine recrudescence", selon les propos du prélat cité dans un communiqué de la présidence.

"Nous ne savons pas quels en sont les auteurs", a souligné Mgr Kutwa, réclamant que "la sécurité soit assurée un peu partout dans les paroisses".

"Le président de la République nous a prêté une oreille attentive et nous a rassuré", a-t-il dit.

Depuis la fin de la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts, la sécurité reste l`un des principaux défis pour le nouveau pouvoir, malgré une nette amélioration au fil des mois.

La Côte d`Ivoire, dont la population est de quelque 20 millions d`habitants, compte environ 40% de musulmans, 40% de chrétiens et 20% d`animistes, selon les estimations courantes.

 

 


 

 

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 15:53

Il avait tout promis. A savoir trouver de l’argent qui manque tant aux ivoiriens pour mettre fin à la grande pauvreté ambiante. Donner surtout du travail à chaque ivoirien grâce à un ambitieux programme économique. Aux termes de cette foire aux promesses, Ouattara s’était engagés à créer un million d’emplois par an. En cinq mois, il en a détruit des milliers : 80 000 selon l’union générale des travailleurs de Côte d’ivoire (UGTCI) proche du parti démocratique de Côte d’ivoire et donc pro-ouattara et près d’un millier d’employés de la présidence ont perdu leur poste depuis l’avènement de Ouattara au pouvoir.

Le camp Ouattara se livre à une sordide chasse aux sorcières pour placer leurs propres hommes, dont des français. Notamment à la présidence où Ouattara est « sous l’influence des sorciers blancs », selon l’expression de la lettre du continent. On pourrait le dire, et sans aucune exagération, ce sont ces français qui gouvernent en réalité la Côte d’ivoire depuis le coup d’Etat contre le régime légitime et légal du président Gbagbo.

En effet, sous Ouattara, les français travaillant à la présidence se chargent de tout : stratégie, budget, infrastructures… Bref, ce sont ces conseillers français qui décident de tout au point d’agacer Soro Guillaume, le premier ministre d’Alassane Ouattara.

Recruté en mars pendant que les bombes tonnaient à Abidjan, Philippe Serey-Eiffel est perçu « comme le grand vizir de la  lagune Ebrié », selon La lettre du continent.

 

Le voici :

Aucun dossier intéressant les finances ne peut arriver à Alassane Ouattara sans passer par lui. Dans les faits, il est le vice-président chargé des finances. Le principe de la françafrique est de coller aux bottes des gouvernants africains des conseillers techniques dont le rôle est de contrôler les entrées et sorties d’argent le montre l’excellent documentaire de O. Cetaril. Guillaume Soro a beau tenter de délimiter son pouvoir, Philippe Serey-Eiffel reste droit dans ses bottes, sûr de ses moyens. Il n’est d’ailleurs pas le seul à se croire tout puissant à la présidence ivoirienne.

Antoine Cesareo:
DG des grands travaux de 1978 à 1992,il est l'officieux ministre des affaires étrangères et gère tout le commerce international du pays.

Cédric Lombardo, chargé des affaires climatiques va lui aussi proroger son bail. Les français ont la haute main sur les finances du pays mais aussi sur les questions de défense nationale. L’armée ivoirienne que la France a désarmée dans les bombardements de la résidence du président Gbagbo n’est plus qu’une armée d’opérette.

Claude Réglat Claude-Reglat.PNG et Marc Paitier, deux officiers français à la retraite ont dorénavant du travail. Ils ont la responsabilité des écoutes dans les sous-sols du palais. Claude Réglat doit piloter la réforme de l’armée avec l’entrée des 10.000 rebelles pro-ouattara reversés dans l’armée régulière. Pendant ce temps, Jean-Yves Garnault contrôle le trésorier payeur général de l’armée et passe au crible les dépenses militaires engagées par l’Etat.


 Ouattara a aussi recruté Christian Delmotte pour les questions de santé. C’est lui, croit naïvement Alassane Ouattara, qui doit mettre en place une couverture maladie universelle en Côte d’ivoire. Projet dont le véritable initiateur est le président Gbagbo. Mais si Ouattara s’appuie sur les français pour faire fonctionner la présidence de la République, il a également recruté des français pour s’occuper de la cuisine.


C’est Dominique Ouattara en personne qui supervise vise les entretiens d’embauche. L’épouse de Ouattara a d’ailleurs rapidement jeté son dévolu sur Olivier Payet, le chef cuisinier du restaurant de l’hôtel Tiama d’Abidjan.

Même le parc-auto de la présidence ivoirienne est passé aux mains des français. C’est le français Jean-Louis Blanc qui en a la charge. Pour sa communication, Ouattara a recruté une française en la personne de Anne Méaux qui remplace Patricia Balme, elle aussi de nationalité française. Quant à Frédéric Bedin qui est le directeur de Public System Hopscotch, il a été imposé par Paris pour organiser les grands évènements du pays. Comme s’il n’y avait aucune compétence sur place.

La police nationale attend également son blanc. Pour l’instant, deux instructeurs français y font des évaluations au terme duquel un bon nombre de policiers français devraient arriver à Abidjan.

Alors que depuis les années 80, Houphouet-Boigny lui-même s’était lancé dans une politique d’ivoirisation des cadres et que Laurent Gbagbo a porté haut le combat de la souveraineté de notre pays, Alassane Ouattara nous ramène par sa politique de gouvernant complexé aux années où l’administration était sous la coupe des colons français. Cette attitude est d’autant plus incompréhensible qu’environ un millier d’ivoiriens viennent d’être licenciés comme employés à la présidence ivoirienne. Certainement pour faire de la place à une poignée de conseillers français mieux rénumérés que le millier viré.

Le président Laurent Gbagbo avait dit aux militaires : « Si je tombe, vous tombez ». les ivoiriens ne savaient pas à quel point la prophétie était aussi écrite pour eux.

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 15:50



Le Gouvernement a fixé, au cours du conseil des ministres du mercredi 28 septembre 2011, la date de la tenue des élections législatives. A cette fin, la Cei a publié les dates de dépôt des dossiers de candidature.



Les militants du Fpi, qui sont légitimement fondés à s’organiser pour faire face à cette échéance électorale, s’interrogent sur la conduite à tenir.



C’est le lieu de rappeler que le Fpi qui a choisi, depuis 1990, la voie des urnes pour accéder au pouvoir, ne saurait y renoncer en ce moment précis.



C’est dans cet esprit que le comité central, réuni en session extraordinaire le 3 septembre 2011 a arrêté que le parti prendrait part aux élections législatives, mais pas à n’importe quelle condition.



Mandat a été donné à la direction du parti pour engager, avec les nouvelles autorités, les négociations sur les préoccupations majeures suivantes :
- la libération du Président Gbagbo Laurent et de tous les autres détenus civils et militaires;
- le retour de tous les exilés et les déplacés ;
- l’arrêt de toutes les procédures judiciaires ;
- le dégel des avoirs des personnalités du Fpi/Cnrd ;
- la sécurité des personnes et des biens et surtout la sécurité du processus électoral ;
- la composition de la Cei ;
- la révision de la liste électorale ;
- le découpage des circonscriptions électorales et la détermination des sièges...



Dans ce cadre, un mémorandum contenant toutes ces revendications a été remis au chef de l’Etat le 29 septembre 2011 au cours d’une audience accordée au Fpi/Cnrd.


Le gouvernement s’attelle à y donner une suite. La discussion ouverte, se poursuit donc.
C’est pourquoi :
1. La direction du Fpi demande aux élus, aux cadres et aux candidats potentiels du parti de demeurer sereins en se gardant de poser des actes de nature à perturber les militants et les électeurs.
2. La direction les rassure, qu’en temps opportun, elle indiquera la conduite à tenir en relation avec les conclusions des pourparlers.
Dans la lutte et dans l’espérance, la direction sait pouvoir compter sur chaque militante et chaque militant.
Fait à Abidjan, le 21 octobre 2011.
Le Secrétaire général, Porte-parole
Laurent Akoun

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 15:35

A Abidjan, les balayeuses des rues n’ont plus la pêche. La plupart d’entre elles totalisent six à huit mois d’arriérés de salaires et celles qui n’en peuvent plus d’attendre ont dû retourner à leurs fourneaux habituels. Mais le régime n’abdique pas. Tous les arbres en bordure des axes empruntés par le Chef de l’Etat ont été systématiquement émondés de leurs branches ; ce qui donne à la ville un air de décoiffé.

 

Comme si le pouvoir avait plus de choses à lui reprocher, l’Université nationale continue d’être remuée de fond en comble. Les gros arbres qui la couvraient de ses feuillages bienfaisants ont été déracinés, comme partout dans la commune de Cocody. Le régime veut voir à partir du ciel ce qui se trame sur le sol et les hélicoptères de l’organisation des nations unies et des forces Licorne tournent à plein régime. « Chez nous à Yopougon-Gesco, il passent deux fois : les matins à partir de six heures et les soirs, entre dix sept heures et dix huit heures ». Témoin des ballets aériens d’hélicoptères dont les bruits rappellent les bombardements de la résidence de Laurent Gbagbo et plusieurs semaines de terreur à Abidjan, Solé Dramane mime les bruits quand ils volent à basse altitude.


C’est la réponse la plus spectaculaire du régime aux tensions dans l’armée, en plus des arrestations tous azimuts qui se poursuivent encore et qui ne sont pas près de se terminer. Un journal pro-Ouattara qui continue d’enrager contre ces bruits dans les casernes affichait à sa manchette de samedi « où se cache Abéhi ? », la nouvelle terreur du pouvoir après avoir réussi le rapatriement du colonel Konan, ancien commandant du théâtre des opérations durant les dernières années de la présidence de Laurent Gbagbo et les événements postélectoraux. Un autre se demandait dans la même journée « où sont passés les officiers pro-Gbagbo ? » dans un article illustré par la photo du colonel Konan pour qui le pouvoir loue, comme pour les autres qui sont revenus d’Accra, des chambres d’hôtel dans la commune de Cocody.


Le palais présidentiel au Plateau continue d’être surveillé par l’ONUCI dont les chars en bloquent les principaux accès. Quant au domicile privé des Ouattara, sa transformation se poursuit. Pendant que les murs montent, la voie qui passait juste derrière lui a été agrandie à quatre, deux en aller et deux au retour. L’ancien hôtel du golfe, lui, est devenu une caserne militaire. C’est là que sont stockés tous les chars de l’ONUCI chargés de sécuriser le couple Ouattara. Tout le périmètre jusqu’au golfe a été militarisé pour les mêmes raisons et abrite les hommes de Chérif Ousmane.


 Le pouvoir se méfie de tout et après avoir empêché la jeunesse du front populaire ivoirien de tenir son meeting dans la commune de Yopougon, le FPI a été contraint d’annuler celui du Plateau, la semaine dernière. Les discussions avec la direction du parti encouragée par Ouattara lui-même est au point mort, le pouvoir étant préoccupé par une chasse aux sorcières sans précédent dans l’armée nationale où avoir servi sous Laurent Gbagbo vous marque au fer comme élément dangereux pour la ouattarandie.


Alors qu’il avait donné trois à quatre mois pour se débarrasser de ses Forces républicaines de Côte d’Ivoire, le régime vient de les déployer en grand nombre dans tout le district d’Abidjan où elles sont à nouveau visibles même dans les venelles des communes. Les commissariats ont aussi fini par s’accommoder des FRCI qui, elles, sont armées tandis que les policiers se contentent de l’administratif.


Le pays continue de tourner mais par habitude. L’argent manque et le régime a perdu le crédit qu’il s’était donné en affirmant que sa venue apporterait de l’oseille au pays. La lune de miel a été de courte durée et le gouvernement est désormais ouvertement accusé de s’approprier les chantiers de Laurent Gbagbo en souffrance en raison des divers blocages dont ceux liés à la fermeture des banques et à la désorganisation du système financier. Guillaume Soro a répondu la semaine dernière que la plupart des chantiers dont ils ont terminé les travaux avaient été négociés durant leur séjour mouvementé à l’hôtel du golfe, ce qui est bien surprenant puisque ces travaux avaient déjà leurs financements en place.


Pas très friand des contacts avec les populations, le chef de l’Etat, lui, limite au maximum ses sorties internes. Ce qui rend a priori l’ensemble de ces mesures presque dérisoires.



JOSEPH TITI

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 15:29

La belle investiture, le 27 septembre 2011.Toujours à Yamoussoukro. Celle de Charles Konan Banny, président de la Commission Dialogue-vérité-réconciliation (Crdv). Elle a succédé aux bruits d’autocélébration, un boucan ennuyeux du même genre qu’on nous a servi pour l’installation du nouvel arrivant au pouvoir.

 

Dans la même capitale en plein transfert, grâce au président Laurent Gbagbo, déporté avec les siens dans les camps de concentration au Nord du pays, au terme de la journée noire du 11 avril 2010, après qu’on lui ait volé sa victoire à l’élection présidentielle de novembre 2010. L’esquisse du décor en valait la peine, pour aborder la question de la «réconciliation nationale», ou plutôt ce qu’on se limite jusque-là à ne désigner comme telle que dans des cérémonies folkloriques, sous des bâches délavés.

 

Le président de la Crdv n’en est que trop conscient. Lui qui a juré de «remettre les Ivoiriens ensemble» doit faire en sorte qu’on ne se serve pas de lui pour amuser la galerie au son des grelots. C’est dire qu’on attend des actes concrets de réconciliation de sa part, près d’un mois après son «investiture». Ce mot qui plait tant. Banny sait que ceux qui sont en prison et ceux qui sont en liberté ne sont pas «ensemble». Il doit donc avoir le courage, au risque d’être limogé, mais dans la dignité, de demander la libération de tous les prisonniers politiques du pouvoir. Et de dire que la première condition de la mise en œuvre réelle de la «réconciliation nationale», c’est la libération de Laurent Gbagbo et des siens puis l’arrêt des persécutions et des poursuites contre son camp.

 

Tant qu’il n’en sera pas capable, de peur des représailles de la dictature en place, de peur que le pouvoir n’utilise la chicotte pour lui montrer le chemin de la prison, le train de la réconciliation restera cloué sur place, vide, à la gare. Car, qui voudra accompagner dans son aventure incertaine un réconciliateur qui risque lui-même la prison s’il a la malchance de réussir sa mission qui est de dire la «vérité» ?

 

Hélas, les choses semblent être bien parties pour se résumer à la fanfare de la cérémonie d’investiture. A priori, on ne remet pas en cause la volonté de Banny de réussir sa mission. Lorsqu’on se retrouve devant la foi d’un charbonnier, il faut oser prendre ses responsabilités devant l’histoire pour dire la vérité à ceux qui ne veulent pas l’entendre. Ou alors savoir démissionner lorsqu’on est entraîné, à dessein, dans une impasse d’où on ressortira avec un petit profil.

 

On sait que les tenants actuels du pouvoir sont des spécialistes de la dérobade. Ils se cachent toujours derrière des boucs émissaires, pour éviter d’assumer leurs actes et leurs crimes. Banny doit oser. Dans ce jeu de cartes vraisemblablement truqué, il doit refuser d’être «le valet du roi». On attend plutôt de lui qu’il soit le «joker» qui sauvera la Côte d’Ivoire, en disant la vérité qui l’affranchira.



K. Kouassi Maurice

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