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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 12:14

Il vous dit qu’il dort bien. Il vous dit que tout va bien. Ils vous disent tous que Laurent GBAGBO n’est plus rien en Côte d’Ivoire. Ils osent même dire que le peuple l’a oublié. Ils ont pronostiqué que le départ de l’aventurier Koulibaly Mamadou, convaincu par vos soins avec comme récompense un rêve de fou, avait signé la fin du FPI (Front Populaire Ivoirien). Et comme une boutade, ils rient au nez du FPI/CNRD en criant : « y a rien en face ! », ce cri des Patriotes ivoiriens qu’ils se sont approprié.
 
Donc il n’y a plus aucun problème en Côte d’Ivoire. Il a suffi de débarrasser la Côte d’Ivoire de GBAGBO Laurent pour retrouver un " vrai processus démocratique en Côte d’Ivoire. Et la France peut être fière de ce qu’elle a fait dans ce pays. " Ça, c’est le ministre des affaires étrangères de France qui le disait il y a une dizaine de jours, devant les députés français et il a été applaudi par les députés de l’UMP, votre parti remarquablement discipliné quand il s’agit de vos projets de Printemps en Afrique.
 
Alors laissez-moi m’interroger, Monsieur le faiseur de Printemps africains avec des bombes américaines. La Licorne payée à plus de 24 milliards de francs CFA par an avec l’argent du contribuable ivoirien, ça sert donc à quoi ? A protéger les intérêts français ? Oh ! Je ne savais pas que les intérêts français coûtaient tant de cadavres de civils et d’argent !
 
La branche militaire de l’ONUCI qui barricade tout le périmètre présidentiel à Abidjan Plateau avec des gros chars d’assaut, c’est pour la frime ? Ah oui ? C’est pour l’occupation armée ! Non ? Plutôt pour éviter que la Licorne soit débordée et que cela donne l’air d’une défaite française de plus ?
 
Les mercenaires togolais, nigériens et burkinabés qui ne regagnent les camps de l’ONUCI qu’à partir de 8H du matin pour trouver quelques heures de sommeil et ensuite retourner occuper des postes avancés de combat sur les grandes voies menant à Abidjan, c’est pour prévenir quoi alors ? Une invasion de criquets ? Il n’y a jamais eu de criquets migrateurs en Côte d’Ivoire. Ce sont les frères africains de la sous région ouest africaine qui migrent vers la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi il n’y a plus de forêts classées. Ils y cultivent la terre. Demandez à vos frères de WWF, l’ONG allemande. Ils vous le diront de façon plus élaborée.
 
Et enfin, dans l’escorte du Moro Naba, le Chef indigène venu d’ailleurs et autoproclamé puis proclamé président de Côte d’Ivoire par la "Communauté" des intérêts français ; nos sources confirment que deux sur la quinzaine de véhicules militaires de type Pick-Up ont à leur bord deux tireurs de missiles à tête chercheuse sol sol ; cinq pick-up sont équipés de mitrailleurs lourds à pédale ; et les autres zozos dans sa suite, ont des lanceurs de RPG armés, des fusils mitrailleurs d’assaut avec un tireur central en position arrêtée par véhicule doté de mitrailleur semi lourd avec chaîne à balles. Tout ça, dans un environnement où tout est sous contrôle et où un processus démocratique bat son plein.
 
Pourquoi aimez-vous le gaspillage Monsieur Sarkozy !?
 
Dans l’arène politique, lorsqu’on a affaire à un homme politique fini, abandonné, esseulé, quand on est en face d’une armée de fuyards qui de surcroît a accordé son suffrage à 80% à votre ami et ensuite vous a fait allégeance, c’est qu’on ne doit rien craindre. Et quand on ne craint rien, ont s’en fout des faits et gestes de "plaisantins"  comme nous autres, qui nous réclamons d’un homme "vraiment fini" et "enterré".
 
Mais paradoxalement, vous vous occupez de nous de façon à vous causer des crises comme celles qui abrègent parfois vos élans de sportif. Même le FPI (Front Populaire Ivoirien) décrété mort après la déportation et l’emprisonnement de la plupart de ses cadres, l’exil forcé des autres cadres restants avec chacun un mandat d’arrêt international bien utile, la trahison orchestrée pour créer un vide administratif dans l’équipe d’intérim, ce FPI "fini" comme GBAGBO Laurent, est devenu votre cauchemar personnel et fait trembler tout un système international de domination sans partage mis en place en Côte d’Ivoire. Pourquoi vous êtes si bizarre !?
 
Même les simples meetings qui, en principe devraient regrouper une dizaine de sympathisants désoeuvrés et prêts à répondre à l’appel de n’importe qui pouvant leur promettre des emplois, à en croire Monsieur Choï, sont traités comme des insurrections armées mobilisant, pour les empêcher de se tenir, des hélicoptères de combat, des chars d’assaut, des moyens militaires inimaginables de l’ONUCI, de la Licorne et des tirailleurs FRCI. Tout ça, juste pour empêcher un meeting de jeunes constitués d’une poignée de partisans nostalgiques de se tenir. Ça devrait vous interpeller Messieurs les spécialistes, observateurs et experts de la Côte d’Ivoire ! Vous autres, messieurs !
 
C’est à votre bon sens que je m’adresse.
 
Cette poignée d’individus encore nostalgique de Laurent GBAGBO devrait être ignorée, banalisée et seule, elle moura de sa belle mort !
 
Mais que non ! On vous ment ! Comme depuis toujours !
 
Aujourd’hui, après l’injustice sans nom dont il est victime avec ses camarades de lutte et parents, Laurent GBAGBO est porté dans le cœur de plus de 70% des Ivoiriens ayant atteint l’âge du discernement qui est situé par les juges, entre 9 ans et 10 ans. Même les tout petits qui apprennent à découvrir leur environnement quotidien connaissent Laurent GBAGBO comme le Président de Côte d’Ivoire. Mais soyez rassurés, aucun d’eux ne sait qui est Dramane Ouattara. Et quand ils sont un peu plus grands et qu’ils veulent l’évoquer, savez-vous comment ils l’appellent : « le Maudit là » ou « le Méchant là » ou « le… », désolé, ce n’est bon à dire.
 
C’est donc pourquoi ils ont peur, d’une peur qui les tétanise et les oblige à mentir, encore et encore, d’Abidjan à Paris. Car ils savent que les Ivoiriens qui ne comprenaient pas GBAGBO Laurent ont enfin compris son combat. Ceux qui ne connaissaient pas Dramane Ouattara savent désormais qu’il est l’unique problème de la Côte d’Ivoire. Et le jour où ils trouveront l’occasion de se donner la main, ce jour-là, le processus démocratique, mis en place en Côte d’Ivoire avec des milliers de bombes larguées sur la tête des civils à la demande de Monsieur Nicolas Sarkozy, mon interlocuteur de ce jour, sera approprié par ces Ivoiriens qui forment l’immense majorité flouée à coup d’intoxication médiatique.
 
Au fait, pour en revenir à Monsieur Sarkozy, n’est-ce pas la Démocratie que l’on recherche en Côte d’Ivoire ? N’est-ce pas cette démocratie que les Ivoiriens veulent promouvoir à travers les petits meetings, points de presse et débats d’idée ? Alors pourquoi avez-vous peur que le peuple se l’approprie ?
 
Le plus dur a déjà été fait. Ouattara est au service et en service. Que voulez-vous d’autre ?
 
Ou bien la démocratie, pour vous, c’est laisser Ouattara tranquille ? Le laisser se prendre pour un Ivoirien ? Le laisser participer à la vie publique en Côte d’Ivoire ? Le laisser donner la mort aux Ivoiriens comme il aime à le faire ? Est-ce cela le processus démocratique en cours en Côte d’Ivoire, rêvé et célébré par les députés français ?
 
Alors vous avez raison de ne rien négliger et de rester en alerte maximale. Tout le temps. Jusqu’à ce que le peuple ivoirien et ses dignes fils donnent à vos hommes et leurs supplétifs, le repos mérité, dans un gros fracas de murs en béton et de poussière, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest. Juste pour célébrer la démocratie et vos printemps africains, à la douce senteur de cadavres de civils.
 
 
A très bientôt.
                                                      
Hassane Magued

Cameroonvoice.com

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 11:09

Parents et élèves sont à présent situés. Il faut 100 points pour être affecté en 6e. Ainsi en a décidé le gouvernement ivoirien pour quelque peu soulager les parents. Au regard des difficiles conditions dans lesquelles l'année scolaire qui s'achève s'est déroulée, le Conseil des ministres a donné son autorisation pour fixer la barre d'admission en classe de 6è au titre de l'année scolaire 2010-2011 à 100 points contre 110 points l'année précédente'', souligne le communiqué du dernier conseil des ministres.

 

Si la décision du gouvernement est à saluer, il faut cependant relever qu'elle pourrait soulever quelques difficultés. Avec cette mesure de faveur, ce sont en effet 169.309 élèves qui entreront en 6e. Soit une hausse de 8% par rapport à l'année précédente où les classes de 6e dans les établissements secondaires ont accueilli 157.000 nouveaux élèves en provenance du CM2.

 

Pis, dès l'année scolaire 2012-2013, tous les enfants ayant obtenu le Cepe (85 points) pourraient directement être admis en 6e. Au-delà de faire respecter sa promesse de campagne, nombre d'observateurs du système éducatif ivoirien craignent que ces décisions du président de la République et de son gouvernement ne produisent à terme, des élèves avec une formation au rabais. Quand on sait l'état actuel des établissements scolaires notamment au niveau infrastructurel et pédagogique, il faut craindre l'effet contraire de l'objectif visé.

 

On le sait, il y a des lustres que l'Etat a construit des établissements. Les conseils généraux qui dès leur arrivée, avaient tenté de palier cette insuffisance, se sont très vite heurtés à un problème de moyens financiers pour réaliser leurs programmes respectifs pour l'éducation. Du coup, l'école a été reléguée au second plan au profit d'autres projets. A cela s'ajoute le récurrent problème d'enseignants.

 

Devant ces réalités implacables, le pouvoir d'alors a cru bon de scinder les établissements secondaires publics en deux (lycées 1 et 2). En plus du système de double vacation instauré depuis belle lurette. Cela n'a pas empêché d'avoir des effectifs pléthoriques dans les salles de classe. La révision à la baisse de la barre d'admission pour satisfaire à une exigence de campagne risque de coincer.

 

La construction de nouveaux établissements et le recrutement de nouveaux enseignants en nombre suffisant, doivent nécessairement accompagner cette volonté. Si la 2e condition peut être remplie sans trop grande difficulté, la première par contre va nécessiter un appel de fonds conséquents de l'extérieur. Les jeunes ivoiriens doivent certes bénéficier d'une formation gratuite, mais il faut que celle-ci soit de qualité. C'est-à-dire dispensée dans de bonnes conditions.


Franck SOUHONE

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 11:05

Le FPI, on peut le dire, n'est pas encore sorti de l'auberge pour ce qui est des rassemblements publics sous l’ère Ouattara. En effet, après avoir essuyé l'interdiction des nouvelles autorités de tenir le meeting dit de « la libération »le samedi 15 octobre dernier à Yopougon, le parti cher à Laurent Gbagbo se voit une fois encore confronté à des difficultés pour une réunion qu'il entendait organiser ce samedi 22 octobre 2011 à la bibliothèque nationale dans la commune du Plateau.

 

Une réunion pour laquelle selon le député FPI du Plateau, Madi Bouabré qui tenait un point presse hier jeudi à Marcory, toutes les démarches ont été suivies pour informer les autorités.

 

« Nous avons pris soin d'adresser des courriers avec des ampliations à Mme le commissaire du 1er arrondissement pour ce qui est de la sécurité, ainsi qu'à la mairie du plateau depuis le 11 octobre dernier pour les tenir informés de ce que nous organisons notre réunion dans un amphithéâtre de la Bibliothèque nationale , une salle fermée contenant à peine 100 personnes. Il s'agissait pour cette réunion qui était le fait de la section FPI du Plateau en liaison avec la JFPI, l'OFFPI, la CEIFPI et le CNRD, de prendre les dispositions pour requérir l'avis des militants quant à notre participation aux législatives à venir », a fait savoir le député.

 

Mais alors quel était le problème, pour ce qui semble une simple question de formalité administrative ?

 

A cette préoccupation Madi Bouabré a dit être surpris de voir les autorités ne rien faire pour faciliter la tâche au FPI. « On nous montre une volonté de nous empêcher de nous réunir. D'abord c'est Mme le commissaire du 1er arrondissement qui nous renvoie à ses supérieurs du ministère, pour une question de sécurité de la salle de réunion. Nous adressons alors un courrier à l'un des assistants du directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur. Cet assistant nous reproche ensuite de ne pas avoir pris les dispositions à temps vu que ses jours d'audience sont prévus les mercredis. Nous étions pourtant à son bureau le mercredi dernier pour le rencontrer, en vain. Tout cela pour une simple réunion d'information des responsables d'une section du parti. Encore que la loi en la matière ne nous fait pas obligation d'aller jusqu'au ministère. Une réunion n'est pas un meeting qui se tient sur la place publique. Un peu comme si pour une réunion du quartier, on est obligé de s'adresser au ministère », a regretté Madi Bouabré.

 

Quelle solution préconise alors la section FPI du Plateau face à cette situation de blocage ?

 

« Eh bien , nous prenons l'opinion à témoin de ce que le pouvoir ne veut pas nous laisser nous exprimer alors que nous entendons nous organiser pour les législatives. Veut-on réellement aller aux législatives avec tout le monde ? Pour le moment, nous sommes donc obligés de surseoir à notre réunion de ce samedi au Plateau en attendant certainement une réaction favorable des autorités », a terminé le député FPI du plateau.

Sébastien Kouassi

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 11:02

L'insécurité n'arrête pas de semer l'effroi au sein des populations. Depuis que les armes circulent à tous les coins de rue, à la suite de la récente crise post-électorale, de sinistres individus se croient libres d'en faire ce qu'ils veulent.

 

Libres de faire mal. Libres de tuer. C'est bien à une telle scène que l'on a assisté, dans la nuit du dimanche 16 octobre 2011, à Williamsville, dans la commune d'Adjamé. Cette nuit-là, nous indiquent nos sources, bien enfermés dans leur logis, Koné Karim et son frère Koné Kossi, qui lui est peintre, dorment peinards. Comme des loirs. Mais peu après 23h, ils sont brutalement tirés de sommeil. C'est que la porte de leur maison vient de sauter sous la poussée d'une puissante cognée. Et devant les deux frères, se dressent trois hommes, armés de kalachnikov. Karim est étonné par la présence de ces individus et l'armada de feu en leur possession. S'ils sont à la recherche de biens à voler, à son sens, ils se sont lourdement trompés de porte. Parce que lui et son cadet sont aussi « moisis » que des rats d'égout. Mais la suite va faire comprendre à Karim que ces quidams ne sont pas là pour du fric. Leur descente a son explication. Ainsi, sans autre forme de procès, ces inconnus pointent leurs armes à feu sur Koné Kossi et le canardent. Le tuant, sur le coup.

 

Le crime commis, les tueurs se retirent tranquillement. Sans voler quoi que ce soit. Et sans toucher à un seul cheveu de l'aîné. Leur mission était tout simplement de tuer Koné Kossi et c'est tout. La police informée s'est déportée sur les lieux, pour le constat d'usage. Une enquête est aussitôt ouverte pour comprendre le mobile de l'assassinat. Un mobile que le frère éploré n'arrive jusque-là pas à cerner. Quels liens son cadet avait-il avec ces gens-là? Que leur a-t-il fait pour qu'ils lui règlent son compte de la sorte? Des questions pour l'heure sans réponses. Et c'est pourquoi, les résultats de l'enquête de la police sont attendus.

Madeleine TANOU

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 10:57

Comparativement à la ville d’Abidjan et celles de plusieurs régions du pays où les barrages anarchiques ont plus ou moins disparu, l’est du pays, notamment les localités allant des départements de Bondoukou à Doropo, en passant par celui de Bouna, continuent de souffrir des tracasseries routières.

 

De nombreux barrages non autorisés et tenus par des hommes en armes sont encore bien perceptibles. Pis, les rackets et autres extorsions de fonds sous la menace des kalachnikovs, continuent d’avoir pignon sur rue dans la zone. Une récente randonnée dans cette région du Zanzan nous a permis de réaliser qu’apparemment, les décisions gouvernementales sont loin de s’appliquer effectivement dans ce secteur.

 

« C’est comme si nous ne sommes pas en Côte d’Ivoire. Nous continuons de souffrir des caprices des hommes en armes qui nous font subir toutes formes d’exactions. Quand le gouvernement annonce une visite ici, ils disparaissent. Dès que la mission repart, ils réapparaissent à leurs corridors fictifs», nous a confié un commerçant de peau de bœuf que nous avons rencontré à Bouna.

 

Sur le terrain, notamment à la sortie de la ville de Bondoukou, les Frci (Forces républicaines de Côte d’Ivoire), c’est-à-dire les ex-Fds et ex-Fafn, travaillent apparemment en parfaite collaboration. Cependant, le premier barrage illégal se situe précisément à Flatièdougou, à environ 80 km au nord de Bondoukou. Dans ce gros bourg bouillonnant de commerçants, et où se tient un marché hebdomadaire, sont postés des hommes en armes qui, visiblement, sont des éléments des ex-Fafn.

 

En témoigne d’ailleurs leur panneau de signalisation qui indique bien « Stop Fafn ». A ce niveau, se dresse un corridor soutenu par une herse. Dans un français approximatif, ces hommes (dans une tenue toute aussi approximative), exigent à tous les usagers la somme de 500 F, au risque d'écourter leur séjour. Le second barrage où les populations subissent de sérieuses humiliations des Frci se situe au corridor dressé à la sortie de la ville de Bouna, sur l’axe menant au tout nouveau département de Doropo.

 

A ce niveau, le racket est une réalité. Commerçants, voyageurs et autres usagers sont contraints, sous la menace des armes, de payer au moins 500 F cfa, avant de continuer leur chemin. Même schéma au poste de douane de Varalé (50km au nord de Bouna) occupé actuellement par des individus non identifiés, en armes et se réclamant eux aussi des Frci.

 

A ce corridor particulièrement, ces jeunes affichant une impétuosité peu ordinaire, sont plus exigeants et n’hésitent pas à débiter des propos orduriers. L’usager sur cette route internationale qui mène jusqu’au Burkina-Faso, buttera un peu plus loin sur un autre corridor à l’entrée de la commune de Doropo. Là aussi, humiliations, intimidations et autres exactions sont à l’ordre du jour.

 

Dans la commune de Doropo même, ce sont les Forces nouvelles qui contrôlent encore les taxes du parc animalier municipal, du marché et dans les autres commerces du secteur. Pour tout dire, l’unicité des caisses de l'Etat est loin d’être une réalité dans cette zone. Comme on le voit, la rébellion a encore la peau dure, notamment dans la zone de Bouna.

Zéphirin NANGO

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 10:55

1000 FCFA, le prix bord-champ du kilogramme de cacao pour la campagne 2011-2012. Tel est le prix annoncé à grand renfort médiatique et de publicité par le gouvernement il y a quelques semaines. Aujourd’hui, le monde paysan découvre qu’il s’agit plus d’un gros mensonge. Contrairement à ce que l’on croit, le cacao se négocie entre 500 F et 700 FCFA dans les plantations. Dans les ports d’Abidjan et San-Pedro, les exportateurs le récupèrent à 800 F.


C’est tout excédée par cette situation que l’Union nationale des producteurs agricoles de Côte d’Ivoire (Unapaci), par la voix de son président, Germain Banny, a dénoncé, en début de semaine, la contradiction entre les déclarations du gouvernement et la réalité du terrain. C’était lors d’une conférence de presse qu’il a animée à Yamoussoukro, pour “faire entendre le cri de cœur des paysans”.


“A l’heure où je vous parle, le kilogramme de cacao se négocie à 840 F Cfa au port d’Abidjan. Tout en sachant que le gouvernement a fixé la somme de 1000 F, comme prix d’achat au paysan. Avec cette situation, vous convenez avec moi que l’enlèvement se fera à des prix dérisoires dans les zones de production. Aujourd’hui, les planteurs que nous sommes font face à des multinationales qui ne nous laissent que la misère et l’endettement”, a-t-il déploré.


Germain Banny s’est aussi élevé contre le manque de clarté dans la distribution des produits phytosanitaires.

Ouattara Abdul-Mohamed

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 10:51

La ministre de l’Education nationale, Kandia Camara Kamissoko, a pris un arrêté, le 13 septembre dernier, pour annuler le concours d’accès à la fonction d’adjoint aux chefs d’établissement, dont son service a organisé le second tour, il y a juste trois mois. Après avoir fait jubiler les parents d’élèves, le même ministère vient d’annoncer qu’il n’a jamais été question d’orienter en Sixième (6è) avec 85 points ou plus.


Le premier tour du concours d’accès à la fonction des adjoints aux chefs d’établissement (ACE) a eu lieu, le 23 février dernier. Les résultats ont été proclamés un mois plus tard, soit le 23 mars. Les candidats admissibles sont convoqués, le 3 juin pour le second tour, puis le 8 juin pour l’entretien. Les résultats définitifs sont proclamés le 24 juin. Sur un total de 795 candidats au départ, 168 sont déclarés admis.

 

C’est la joie, la fête et les congratulations dans les familles. Mais, contre toute attente, au moment où les nouveaux censeurs attendent d’être envoyés d’abord en stage de formation puis affectés dans les lycées et collèges, la ministre de l’Education nationale, Kandia Camara Kamissoko, prend un arrêté pour annuler le concours.

 

«C’est une injustice, une humiliation à nous faite. Comment comprendre que la ministre laisse organiser le second tour en juin, après le départ de Gbagbo, qu’elle laisse proclamer les résultats et qu’elle vienne annuler tout annuler après ? Pourquoi a-t-elle fait continuer le processus malgré l’ordonnance du président de la république, pour faire volte face plus tard ? » S’interrogent les candidats réunis au sein d’une coordination.

 

Et un admis d’ajouter : « Il aurait été judicieux d’annuler immédiatement le premier tour et de relancer aussitôt le concours. Cela n’a pas été fait. » Pour la majorité des mécontents, la décision d’annulation a des relents politiques. Nos sources révèlent, en effet, que des enseignants proches du pouvoir auraient fait savoir à la ministre Kandia Camara Kamissoko que la quasi-totalité des admis sont proches de l’ex-pouvoir et qu’il y a nécessité de reprendre le concours. Vrai ou faux ?

 

En tout cas, le second tour a été organisé sous Kandia Camara avant qu’elle prenne l’arrêté numéro 0087 / MEN / CAB du 13 septembre 2011. On en était là, quand des services du même ministère ont fait circuler l’information selon laquelle, il faut au moins 85 points pour être orienté en Sixième. La RTI et des organes de presse écrite s’en sont fait l’écho. Au moment où parents d’élèves et écoliers jubilaient, un communiqué a été lu, mardi 18 octobre, sur les antennes de la RTI infirmant cette information.

 

Selon ledit communiqué, la commission d’orientation n’aurait encore rien décidé. Quelle cacophonie ? Que fera cette commission à la fin des travaux ? Relèvera-t-elle le niveau ou confirmera-t-elle ce qui a été avancé. Un organe proche du RDR a même écrit, le même mardi dans ses colonnes, que tous les écoliers ayant obtenu plus de cent (100) points seront boursiers. Tout porte à croire qu’au ministère de l’Education nationale certaines décisions se prennent et s’annoncent à la va vite sans précaution. C’est dommage !

Sam K.D

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 10:48

Tel est pris qui croyait prendre. Les enquêtes sur les crimes de sang en Côte d’Ivoire vont remonter jusqu’à 2002, pour prendre en compte les génocides, les massacres et assassinats collectifs perpétrés par les rebelles qui se sont mués par la suite en «forces pro Ouattara», avant de devenir les Frci.

 

Les juges de la Cpi veulent en savoir davantage. Un coup dur pour le pouvoir qui croyait que les choses seraient simples. Le régime voit maintenant venir le danger et se trouve acculé. Il lui faut donc établir un «équilibre» des crimes. Pour cela, le parti au pouvoir a sorti sa calculette et estimé qu’il lui fallait au moins mille morts pour «boucher le trou». Mais il n’a pu dresser qu’une liste de 700 macchabés imaginaires, sortis tout droit des manœuvres-fiction du Rdr.

 

Sur ce total, une centaine de morts (?) qu’on ne nous a jamais présentés ont été «ressuscités» miraculeusement et remis à leurs familles. Ces morts qui n’ont pas été identifiés et qu’on a oublié de remettre à leurs familles au moment où les choses se seraient passées, seraient des femmes qui auraient été tuées à Abobo.

 

Plus de cinq mois après, on s’est souvenu d’eux et on les a retrouvés aujourd’hui à la morgue d’Ayama ! Malheureusement pour le régime, il est établi que ces faux morts ont été mis en scène par les soins du «commando invisible» et autres rebelles de tout poil qui menaient la guérilla urbaine à Abobo.

 

Tout se passe comme si pour le parti au pouvoir, il fallait un «bonus» de morts à verser au dossier. Triste spectacle que ce sinistre ballet. Mais c’est dans la tradition des hommes en place. Les martyrs du Rdr et le charnier de Yopougon qui a été, en son temps, monté de toutes pièces par le parti actuellement au pouvoir pour accabler le président Laurent Gbagbo, nous donnent une idée de ce qu’on peut faire avec des morts, hélas encore et toujours.

 

Des macchabés additionnés, soustraits, divisés, multipliés pour une cause funeste. C’est dans la tradition…



K. Kouassi Maurice

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 10:45

Il fait l’objet de beaucoup de titres ces derniers temps dans la presse. Reviendra-t-il ou viendra plus? Telles sont les nouvelles qui courent au sujet du commandant des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, Issiaka Wattara, alias Wattao, commandant en second de la Garde Républicaine.

 

Parti depuis quelques semaines (mois serait plus juste NDB) à l’extérieur, l’absence prolongée du patron de la troupe ANACONDA des ex-Forces nouvelles est très vite assimilée à une fuite du territoire ivoirien. En effet, l’on sait les déboires qu’a eu quelques jours avant sa sortie du pays l’officier militaire qu’on disait impliqué dans des affaires nébuleuses, notamment entre des frères actionnaires de l’entreprise ADAM AFRIQUE. Et surtout l’arrestation et l’expropriation de la somme de 45 millions de F CFA, d’anciens soldats français à Abidjan.

 

Cette dernière affaire va faire grand bruit jusqu’en France au point où les autorités ivoiriennes - selon le ministre de l’Intérieur interrogé sur une télévision étrangère - vont interpeller le commandant adjoint de la Garde Républicaine. Ceci explique-t-il son départ du pays? En tout cas, ce n’est pas le même son de cloche du côté de la rue Lumière à Marcory Zone 4, où les proches de Wattao attendent sereinement le retour de leur chef.

 

Des informations que nous avons recueillies, après la longue crise post-électorale, l’ex-chef de guerre a demandé une autorisation de voyager à sa hiérarchie, pour se rendre aux Etats-Unis où se trouve sa famille. «Il est allé aux Etats-Unis voir sa femme et ses enfants, qui y vivent. Il n’a pas fui le pays. Laissez les gens jaser. Le commandant sera là très bientôt, il seront tous surpris», nous dira un proche collaborateur du locataire de la rue Lumière.

 

Une autre voix plus autorisée à en dire davantage et vers qui nous sommes conduit, va donner des nouvelles plus fraiches du proche collaborateur au colonel Koua Amichia, patron de la Garde républicaine. ...

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 10:41

Le régime d’Alassane Ouattara veut-il réellement de la réconciliation ? En tout cas, les faits et gestes des nouveaux tenants du pouvoir prouvent le contraire.

 

Après avoir interdit le meeting de la jeunesse du Front populaire ivoirien à Yopougon, samedi dernier, ils remettent le couvert. Ainsi la section Fpi de la commune du Plateau qui devait organiser une réunion demain à la bibliothèque nationale ne pourra plus la tenir. Et cela par la volonté du pouvoir. Le député, Mady Bouabré, premier responsable de cette formation politique dans ladite, est très amer. Il l’a fait savoir, hier, au cours d’une conférence de presse. Il trouve inconcevable qu’on veuille embrigader la liberté d’expression.

 

Selon le député, pour une telle réunion, il n’avait obligation d’informer le ministère de l’Intérieur. Puisque ce n’est pas une grande manifestation telle : meeting et marche. Mais avec la situation actuelle, la section Fpi du Plateau a pris le soin d’adresser des courriers d’information au commissariat du 1er arrondissement, à la préfecture d’Abidjan. Ainsi qu’à la mairie de ladite commune. «Une manière d’éviter qu’on dise que nous préparons un coup contre le régime. Comme nous n’avons rien à cacher, nous avons décidé d’informer tout le monde. A notre grande surprise, la commissaire du 1er arrondissement, nous joint au téléphone. Et de nous inviter à nous remettre à sa hiérarchie. C’est-à-dire le ministère de l’Intérieur. Ce que nous faisons. Une assistante du Directeur de cabinet nous invite à prendre rendez-vous pour le mercredi prochain. Date à laquelle nous allons discuter avec eux. Avant d’avoir l’autorisation de tenir une telle réunion Alors que nous avons payé la location de la salle pour ce samedi» fait-il remarquer.

 

Et de poursuivre : «Pour éviter des problèmes, nous avons décidé de remettre notre réunion». Il faut dire que cette réunion était une occasion de retrouvaille entre les militants. Et de faire le point de la situation. Puisque depuis l’arrestation du Président Laurent Gbagbo le 11 avril dernier, la section n’a jamais tenu de réunion. «Nous ne pouvons pas comprendre que ceux qui se disent chantre de l’Etat de droit violent les lois. Si nous ne pouvons plus réunir comment allons faire pour s’engager dans le processus de réconciliation» déplore-t-il.

 

A la vérité, le pouvoir est hanté par ses propres ombres. Le monde entier sait dans quelles conditions Ouattara est arrivé au palais. On sait qu’il a passé toute sa carrière politique à déstabilisera les institutions ivoiriennes avec par les armes. Ouattara croit donc que le Fpi fera comme lui.



Y.Gbané

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