Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 14:32

Il nous revient de façon récurrente que le ministère de la Production animale et des Ressources halieutiques s’active avec le soutien de certains importateurs, à faire rentrer sur le territoire ivoirien, plus de 25 mille tonnes de produits de volaille. Ce contre les intérêts des producteurs locaux qui ont la capacité et les installations nécessaires pour faire face aux besoins de la consommation nationale estimée à environ 40 mille tonnes.

 

Pis, le ministre Adjoumani qui veut mettre le gouvernement devant le fait accompli et induire le Premier ministre en erreur, vient de concevoir une communication dans ce sens et qu’il pourrait présenter ce mardi en conseil de gouvernement. Cette démarche solitaire à laquelle ne sont ni associés le ministère du Commerce encore moins les Organisations professionnelles avicoles, inquiète aussi bien les consommateurs que les acteurs du secteur.

 

«Si cette décision entrait en vigueur, elle va tuer notre filière avicole qui travaille depuis quelques années avec le gouvernement ivoirien sur le Programme national d’appui à la production avicole nationale soutenu par les bailleurs de fonds ; Ce programme est en train de donner de bons résultats et nous sommes à même de ravitailler le marché national. Sans consulter les acteurs de cette structure, le ministère veut se lancer dans une politique d’importation massive de volaille et de produits de volaille qui va à coup sûr ruiner les espoirs des acteurs du secteur et supprimer des milliers d’emplois», nous a indiqué l’un des acteurs de la filière.

 

Du coté des organisations des associations de consommateurs, notamment la Faca- Ci, qui vient de boucler une enquête, on confirme la capacité des producteurs locaux à répondre aux besoins de consommations nationales. Avant de s’interroger sur le bien-fondé de ce projet d’un ministre ivoirien. «Le chef de l’Etat et le Premier ministre sont interpelés. Si cette politique du ministre est adoptée, elle pourrait laisser la porte ouverte à toutes sortes d’importations massives de produits d’origines douteuses qui pourraient présenter de véritables menaces sur la santé des consommateurs ivoiriens. Mais aussi et sur la survie de milliers d’emplois», a averti M. Maruis Komoé, Président de la Faca-ci
B. Mafoumgbé

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 14:28

La démocratie a ses règles et il est difficile de ruser avec. Elle a des exigences qui la diffèrent des autres régimes politiques en ce sens que le pouvoir qui en découle appartient au peuple qui dans une sorte de représentativité le confie à un individu. C’est pourquoi, quand les armes interviennent dans une société donnée, le peuple suspend son choix devant le langage de la force. En clair, là où les armes parlent, la démocratie se terre parce qu’en fait, elle est née pour que cesse la prise du pouvoir par les armes. Elle est une forme de sublimation de la guerre parce que les hommes se font toujours la guerre. Mais en démocratie, les hommes se la font sans armes. C’est le lieu où les hommes, par partis interposés, s’affrontent dans des joutes électorales pour conquérir l’adhésion du peuple à leur projet de société et de gouvernement.


Après ce que nous venons de vivre en Côte d Ivoire, le nouvel homme fort du pays a-t-il seulement la volonté politique d’organiser des élections transparentes ? A la vérité, ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile. Surtout pour celui qui a préféré l’usage de la force à un recomptage des voix. Après avoir crié sur tous les toits qu’on a pris les armes pour qu’advienne la démocratie, ce qui est une contorsion idéologique, l’heure est venue pour les gouvernants actuels de prouver leur bonne foi, leur penchant démocratique. L’adage dit que : « c’est au pied du mur qu’on voit le vrai maçon. ».

 

De retour de la dernière Assemblée générale des Nations-unies, Alassane Ouattara, depuis le salon d’honneur de l’aéroport, a annoncé les couleurs en conseillant au FPI de ne pas rééditer l’erreur que son parti, le RDR a commise en 2000, en boycottant les législatives. Lui a-t-on tiré les oreilles sur la question ? Tout compte fait, celui qui affichait un mépris royal face à la demande de son opposition de le rencontrer, l’a reçue en audience dans les jours qui ont suivi son retour au pays. Pour les habitués des joutes politiques civilisées, l’enjeu est vite perçu. Alassane Ouattara, après le tintamarre des bombardements de la coalition franco-onusienne, tient à légitimer son pouvoir.

 

Comme quoi, la force ne confère pas forcément la légitimité. Les opposants qu’il reçoit, lui ont donné une liste de revendications démocratiques. Entre autres revendications, l’équipe de Miaka Oureto demande à Ouattara de libérer Laurent Gbagbo dont la détention est une fronde à la justice, et la recomposition de la commission électorale indépendante (CEI) dont l’actuel patron a suffisamment fait preuve de son militantisme pour un camp. Alassane Ouattara va-t-il accéder aux revendications de ses opposants ? Ce n’est pas sûr.

 

Au delà du fait qu’il ne porte certainement aucune considération au processus de négociation qu’il a entamé avec ses opposants – c’était en fait pour lui de la communication pour se donner les allures de démocrate - Dramane Ouattara ne doit rien à la démocratie. C’est pour lui une question d’idéologie. Il doit se dire que les hommes politiques comme lui devraient pouvoir gouverner sans opposition et sans s’embarrasser d’une quelconque transparence électorale. A l’image d’un Konan Bédié en 1995. Ne dit-on pas que « qui s’assemble se ressemble ? »



Joseph Marat

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 14:23

Plus que quatre jours pour la fin de la réception des dossiers de candidatures aux élections législatives. Et jusque-là, pas encore de signes d’une éventuelle participation du Front populaire ivoirien à ces consultations. Et aujourd’hui rien n’indique que la situation pourrait évoluer dans les prochaines heures dans le sens de l’ouverture démocratique souhaitée par tous. A moins que le régime accepte de sortir de sa morgue habituelle pour engager enfin un dialogue républicain et citoyen avec l’opposition.

 

Mais pour l’instant, c’est à un statut-quo sclérosant auquel l’on assiste entre le FPI et M. Dramane Ouattara. D’une part, il y a les partisans du président Laurent Gbagbo qui chaque jour, comme Pénélope, attendent l’invitation du palais présidentiel pour vider leurs préoccupations portées à la connaissance du maître des lieux. De l’autre, il y a Ouattara et les siens qui déroulent tranquillement dans l’organisation des législatives comme si de rien n’était. Comme si le FPI n’avait pas posé de conditions pour la tenue de consultations apaisées.

 

D’ailleurs sur le sujet, le Prof. Sylvain Miaka Ouretto, président par intérim du parti à la rose, s’époumonait encore hier matin sur les ondes de la radio de l’Onuci. Tout en dénonçant le mépris du régime à l’endroit des questions soulevées par le FPI, il a clairement réaffirmé que son parti ne s’offrira pas en pâture aux débats électoraux du 11 décembre prochain. Pour lui, si telle est la volonté des gouvernants, ils ont tout faux car jamais, le FPI ne servira de faire-valoir à qui que ce soit, fût-il chef d’Etat.

 

Une position qui ne fait pas forcément l’affaire de Ouattara bien qu’il fasse actuellement le dos rond. Car plus que tous, ce dernier a besoin de la participation, à ces consultations, du principal parti de l’opposition. Et cela, pour des raisons évidentes de légitimité. Une lecture que fait du reste, M. Daniel Baer, Sous-secrétaire d’Etat-adjoint Américain chargé de la démocratie et des droits de l’Homme, qui espère que le parti fondé par le président Laurent Gbagbo sera de la course à l’hémicycle, « faute de quoi, l’Assemblée ne sera pas représentative ». Notons que ce haut responsable de l’administration Obama a tenu ces propos, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée, vendredi dernier, à Abidjan, au terme d’un séjour d’une semaine en terre ivoirienne où l’homme a successivement rencontré le chef de l’Etat, des responsables de la commission électorale indépendante (CEI) et du Front populaire ivoirien.

 

Le moins que l’on puisse dire, à la lecture de ce tableau, c’est que Ouattara, semble bien coincé sur ce coup-là, malgré tous les leviers du pouvoir dont il dispose. Peut-être que la visite, le week-end écoulé de Jean-François Copé, Secrétaire général de l’UMP, au chef de l’Etat, aidera ce dernier à se sortir d’affaire. Car on imagine difficilement que les deux hommes n’aient pas évoqué ce sujet majeur du moment. Surtout que depuis le 11 avril 2011, pratiquement aucune décision politique d’intérêt ne se prend en Côte d’Ivoire, sans l’aval de l’Elysée. Ce sont les nouveaux termes de la coopération renforcée entre Paris et Abidjan.



Pour rappel, les ‘’frontistes’’, invoquant l’insécurité persistante et la composition déséquilibrée de la CEI, menacent de boycotter le scrutin, six (6) moi après la fin de la crise post-électorale qui a fait officiellement 3000 morts et des dégâts matériels inestimables.



Géraldine Diomandé

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 14:19

Communiqué de Presse

Depuis quelque temps, on parle de plus en plus du transfèrement du Président Laurent GBAGBO et de certains de ses collaborateurs civils et militaires devant la Cour Pénale Internationale (CPI) à La Haye, aux Pays-Bas, afin d’y être jugés pour crimes de guerre ou crimes contre l’humanité.

L’information donnée par les nouvelles autorités du pays a été relayée par la presse, afin de préparer l’esprit du peuple de Côte d’Ivoire à cette entreprise irréalisable, pour être irréaliste. La même information a été amplifiée à l’occasion de l’arrivée du Procureur Luis MORENO-OCAMPO de la CPI, dans le cadre de l’enquête que la Chambre Préliminaire III l’a autorisée à ouvrir « sur les crimes présumés relevant de la compétence de la Cour qui auraient été commis en Côte d'Ivoire. » On a même annoncé qu’il venait chercher le Président Laurent GBAGBO. Cependant, il n’en a rien été, au cours du séjour en terre ivoirienne du Procureur OCAMPO dont les services poursuivent les enquêtes.

Malgré cela, la campagne de préparation des mentalités au transfèrement du Président Laurent GBAGBO se poursuit de plus belle. Il est, en effet, présenté comme le suspect n°1 par des mains obscures qui se servent, comme toujours, de la presse nationale et internationale, pour saper le moral des populations.

Le Front Populaire Ivoirien (FPI), en parti responsable, soutenu par ses alliés du Congrès National de la Résistance pour la Démocratie (CNRD), s’est engagé avec les nouvelles autorités depuis le 29 septembre 2011 dans un dialogue politique républicain, pour recoller les morceaux du tissu social déchiré par une décennie de crise armée. Ce dialogue se poursuivant, le FPI élève une vive protestation contre une telle campagne de déstabilisation de l’harmonie précaire qui règne dans le pays.

Par ailleurs, le FPI s’interroge sur les vrais mobiles de cette campagne qui tend à biaiser d’une part, l’action judiciaire de recherche de la vérité et, d’autre part, le processus de réconciliation prônée en Côte d’Ivoire.

En effet, veut-on rendre le Président Laurent GBAGBO seul responsable des faits criminels reprochables aux forces armées en présence, lorsqu’on sait que celles-ci obéissaient à des commandements distincts ? Peut-on raisonnablement dégager la responsabilité des chefs politiques de l’ex-rébellion armée parce qu’ils sont aux commandes du pays et retenir seulement celle des militaires qui exécutaient leurs ordres sur les fronts de guerre ?

Si Laurent GBAGBO est responsable des crimes qu’auraient commis l’armée de Côte d’Ivoire, pourquoi OUATTARA et SORO ne le seraient pas pour ceux commis par « leurs armées » pendant la rébellion et la crise postélectorale ? Pourquoi indexer le responsable d’un seul camp et couvrir ceux de l’autre, alors qu’il est fait état de ce que des militaires auraient commis, de part et d’autre, des crimes pouvant relever de la compétence de la CPI ?

Le FPI dénonce ces dérives et prend l’opinion nationale et internationale à témoins sur les manœuvres en cours. Il rassure ses militants et le peuple ivoirien qu’il ne se laissera pas prendre à un quelconque piège. Il usera de tous les moyens légaux, pour s’opposer à une justice à deux vitesses aussi bien dans les procédures diligentées en Côte d’Ivoire que dans celles qu’engagera la CPI.

En tout état de cause, le FPI s’oppose à tout transfèrement du Président Laurent GBAGBO devant cette Cour à La Haye.

Il en appelle, conséquemment, à la mobilisation et à la vigilance de tous et de chacun, pour poursuivre le combat de la vérité, de la justice et de la démocratie, piliers de l’action du Président Laurent GBAGBO dont la libération et celle de ses collaborateurs constituent la priorité du moment. C’est un passage obligé pour la paix en Côte d’Ivoire.



Fait à Abidjan, le 24 octobre 2011

Laurent AKOUN

Secrétaire Général & Porte-parole du FPI

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 14:14

La France est-elle belliqueuse ou sont-ce ces dirigeants qui sont guerriers ? Si le pays de la liberté ne peut se détacher de ses dirigeants parce que les deux font un, il est cependant loisible de dire que ceux qui dirigent la France ont tous un esprit guerrier et de guerroyeur. Il n’y a qu’à regarder, de loin ou de près, les actes que pose Nicolas Sarkozy pour s’en convaincre.

 

La kalach en bandoulière au devant de ses troupes, il fait le tour du monde pour démonter des pouvoirs et installer d’autres qui vont porter la voix de la civilisation occidentale. Gare donc aux souverainistes et autres défenseurs d’autres civilisations. Le chef de l’Etat français est d’autant convaincu de la suprématie de sa civilisation sur les autres que tuer ou même exterminer ceux qui défendent ces autres civilisations est un banal exercice pour lui.


Après la Côte d’Ivoire où l’armée française a fait un carnage et des dégâts matériels importants, juste pour déposer Laurent Gbagbo, Sarkozy et son armée viennent de rééditer le même exploit en Lybie. Ils ont assassiné Muhammar Kadhafi, le guide libyen, en pleine journée, alors que celui-ci quittait la zone de guerre. Il n’était donc pas au combat. Les hélicoptères de l’armée française qui sont en Libye sous le couvert de l’Otan et qui ont bombardé sans arrêt toutes les villes libyennes ont bien visé le cortège du Guide et l’ont atteint. Un témoin interrogé par une chaîne publique française a même dit avoir vu la balle assassine descendre du ciel pour atteindre Kadhafi à la hanche.


Depuis l’annonce de son assassinat jusqu’à hier, les officiels français se réjouissent d’avoir exécuté un homme qui, hier encore, était leur allié. La presse française s’est mise dans la danse dans une sorte de réjouissance populaire. Il s’agit pourtant de l’assassinat d’un homme. Un confrère français a même osé écrire : «Ben Laden à Obama et Kadhafi à Sarkozy». Un autre donne déjà le prochain calendrier de son président : «Les dictatures à renverser sont encore nombreuses». Que les Compaoré, Wade, Obiang, Biya, etc.; ouvrent bien leurs yeux pour voir.


Kadhafi est donc mort. Mais pas ses supporteurs qui sont toujours très nombreux et qui pourraient ne pas baisser les bras. La paix en Libye, ce n’est certainement pas demain la veille. Mais tous ces pays que Paris contribue à déstabiliser sans rechigner auront, nous en sommes certain, leur mot à dire un jour.


Pas plus tard que mercredi, la presse et la classe politique françaises étaient unanimes pour condamner, avec la dernière énergie, la mort dans les mains de ses ravisseurs d’une handicapée française de 66 ans, enlevée au Kenya. Tous les épithètes tirés du champ lexical de la négativité ont été utilisés pour qualifier ce meurtre somme toute horrible et ignoble. Comment donc, ces femmes et ces hommes ont pu se réjouir, deux jours seulement après, de la mort atroce d’un autre homme, fût-il le guide libyen ? C’est qu’il y a une grande différence entre ces deux personnes. La première, morte au Kenya, est Française, donc de la grande civilisation qui est au-dessus des autres. La seconde, bien que de peau blanche, est d’origine africaine et la revendique haut et fort. Elle est donc de la petite civilisation. Elle n’a pas droit aux mêmes honneurs que la première.


Evidemment, cette situation crée des frustrés qui, ne sachant que faire et ne sachant à quel saint se vouer, posent des actes de désespoir qui emportent d’innocentes personnes comme la dame du Kenya. Et si les journalistes et les politiques français interpelaient un tant soit peu Sarko?



Par Abdoulaye Villard Sanogo

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 13:55

Daniel-Baer.jpg

 

Les élections législatives en Côte d`Ivoire, prévues le 11 décembre prochain, seront une "grande étape" vers la démocratie pour ce pays qui sort d`une sanglante crise post-électorale, a estimé vendredi à Abidjan un haut responsable américain.

"Les élections à venir seront une grande étape sur le chemin de la démocratie en Côte d`Ivoire", a affirmé Daniel Baer, sous-secrétaire d`Etat adjoint chargé de la démocratie et des droits de l`Homme, lors d`une conférence de presse.

"Il y a là une opportunité avec les élections à venir (...) de retrouver un Etat de droit, avec une Assemblée nationale qui sera un lieu de débat démocratique", a-t-il ajouté.

Cela pourrait aussi "contribuer à améliorer la situation de droits de l`Homme dans le pays", où des exactions d`hommes en armes sont régulièrement commises, a-t-il jugé au terme d`un séjour de près d`une semaine en Côte d`Ivoire.

M. Baer y a rencontré notamment le président ivoirien Alassane Ouattara, des responsables de la Commission électorale indépendante (CEI) et du Front populaire ivoirien (FPI), le parti du chef d`Etat déchu Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril après deux semaines de guerre.

Le haut responsable américain a dit "espérer" que le FPI prendra part à ces élections, faute de quoi l`Assemblée nationale ne sera pas selon lui "représentative". "Les problèmes de sécurité s`améliorent, mais les conditions ne seront pas idéales à 100%", a-t-il reconnu.

Invoquant notamment l`insécurité persistante et une CEI à la composition jugée "déséquilibrée", le camp Gbagbo menace de boycotter le scrutin, six mois après la fin de la crise qui a fait quelque 3.000 morts.

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 12:33

Abengourou, Le préfet de Bettié (94 km d’Abengourou), Kanandiétiori Touré a déclaré jeudi lors d’une réunion avec ses administrés que plusieurs paysans clandestins issus de pays de la sous-région sont installés dans des tentes de fortune dans les forêts classées de Songon et de Bettié, où ils cultivent le cacao.

L’administrateur civil a souligné que ces clandestins, pour la plupart de nouveaux venus, n’ont ni tuteur, ni pièce d’identité. Aussi, a-t-il demandé aux chefs des communautés allogènes vivant dans le département de sensibiliser leurs compatriotes à la discipline et au respect des règles de leur pays d’accueil, pour éviter des frictions entre la Côte d’Ivoire et ses voisins.

Le préfet a également exhorté ses concitoyens à la vigilance, les appelant à signaler les clandestins pour aider la Société de développement des forêts (SODEFOR) dans sa mission.

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 10:59

Les travailleurs de la société de fabrication de nattes, Sinaplast, ont observé, mercredi dernier,un arrêt de travail suivi d’un sit-in devant les locaux de l’entreprise sise à la zone industrielle de Yopougon. Pour réclamer leur embauche.

 

En lieu et place des négociations pour faire baisser la tension, la direction générale de la société a envoyé cinq éléments des frci qui ont ouvert le feu sur les employés.

 

Heureusement, il n’y a eu aucun blessé grave parmi les manifestants qui ont revendiqué toute la journée. « Depuis 12 ans au moins que nous travaillons ici avec des contrats à durée déterminée (11 mois renouvelables) et aucun reversement de nos cotisations sociales à la Cnps alors que nous sommes prélevés sur nos bulletins de paie. Nous demandons pacifiquement une embauche au lieu de corrompre chaque fois le chef du personnel pour retrouver sa place. Et à notre grande surprise, la direction générale envoie des frci pour tirer sur nous. Trop, c’est trop ! Nous sommes fatigués d’être maltraités », ont indiqué Boni Komenan, Deha Fidèle et Ligué Armand Serge, représentants des manifestants au nombre de 300.

 

Les employés ont soutenu être ouverts à la discussion. Joint par téléphone en fin de matinée du mercredi dernier pour avoir la version de la direction générale, M. Binaté, chef du personnel de Sinaplast, s’est montré ouvert .Avant de se rétracter. Les manifestants ont continué de protester jusque tard dans la soirée.




Didier Kéi

Partager cet article
Repost0
23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 19:21

Le 14 Octobre, le président Obama a annoncé que les Etats-Unis allaient envoyer des forces spéciales américaines en Ouganda pour prendre part à la guerre civile.

Dans les mois à venir, des troupes de combat américaines vont être envoyées au sud-Soudan, au Congo et en Centrafrique. Elles n'engageront le combat qu'en cas de "légitime défense" a dit Obama de manière satirique. Avec la Libye tombée dans l'escarcelle, une invasion américaine du continent africain prend forme.


La décision d'Obama est décrite par la presse comme étant "hautement inhabituelle" et "surprenante" et même "bizarre". Il n'en n'est rien. Ceci n'est que la logique de la politique américaine depuis 1945. Prenez le Vietnam. La priorité était d'arrêter l'influence de la Chine, un rival impérialiste et "protéger" l'Indonésie, que le président Nixon appela "le plus gros magot en ressources naturelles de la région.. La plus grande des récompenses". Le Vietnam était simplement sur le chemin et le massacre de plus de trois millions de Vietnamiens, la dévastation et l'empoisonnement de leur pays étaient le prix de la réalisation des objectifs de l'Amérique. Comme toutes les invasions américains suivantes, un sentier de sang qui s'étend de l'Amérique latine à l'Afghanistan en passant par l'Irak, le leitmotiv était toujours la "légitime défense" ou "la cause humanitaire", des mots vidés depuis longtemps de leur sens propre.


En Afrique, dit Obama, "la mission humanitiare" est d'assister le gouvernement de l'Ouganda à se défaire de l'armée de résistance de dieu (LRA) qui a "tuée, violée et kidnappée des dizaines de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants en Afrique centrale". Ceci est une description juste de la LRA, évoquant de mulitples atrocités administrées par les Etats-Unis, tel le bain de sang des années 1960 suite à l'assassinat arrangé par la CIA de Patrice Lumumba, le leader congolais indépendant et premier ministre légalement élu pour la première fois au Congo, ainsi que le coup d'état perpétré par la CIA, installant au pouvoir Mobutu Sese Seko, vu comme le plus vénal des tyrans africains.


L'autre justification d'Obama invite également la moquerie. Ceci est du ressort de  la sécurité nationale américaine". La LRA a fait son sale boulot depuis 24 ans, sans intérêt particulier des Etats-Unis. Aujourd'hui, elle se compose de quelques 400 membres armés et n'a jamais été aussi faible. Quoi qu'il en soit, la "sécurité nationale américaine" veut en général dire l'achat d'un régime corrompu et veule, qui possède quelque chose que Washington veut. Le "président à vie" ougandais Yoweri Museveni a déjà reçu la plus grande part des 45 millions de dollars d'aide militaire des Etats-Unis, incluant les drones favoris d'Obama. Ceci est son pourboire pour combattre une autre guerre par proxy contre l'ennemi islamiste fantôme de l'Amérique, le groupe Shabaab basé en Somalie.La LRA jouera son rôle imparti de diversion par relation publique, en distrayant les journalistes occidentaux avec ses histoires d'horreur habituelles.


Quoi qu'il en soit, la raison principale pour laquelle les Etats-Unis envahissent l'Afrique n'est pas différente de celle qui enflamma la guerre du Vietnam. C'est la Chine. Dans le monde de la paranoïa institutionalisée auto-infligée, qui justifie ce que le général David Petraeus, l'ancien chef d'état major maintenant à la tête de la CIA, suppose être un état de guerre permanent, la Chine est en train de remplacer Al Qaïda comme la "menace" officielle contre l'Amérique. Quand j'ai interviewé Bryan Whitman, un secrétaire d'état adjoint du ministère de la défense, l'an dernier, je lui ai demandé de décrire le danger courant auquel l'Amérique fait face en ce moment. Il répéta visiblement embarassé, "les menaces asymétriques, les menaces asymétriques". Ces menaces justifient le blanchiment d'argent sale que l'état effectue avec les conglomérats d'armes et le plus gros budget militaire de l'histoire. Avec Oussama Ben Laden hors service, la Chine reprend le flambeau.


L'Afrique est l'histoire à succès de la Chine. Là où les Américains amènent leurs drones et la destabilisation, les Chinois amènent des réseaux routiers, des ponts, des barrages. Ce qu'ils veulent ce sont les ressources, spécifiquement les hydrocarbures.  Avec les plus grosses réserves de pétrole du continent africain, la Libye de Mouammar Kadhafi était une des sources les plus importantes de la Chine. Lorsque la guerre civile éclata et que les "rebelles" furent soutenus par l'OTAN sous couvert d'une histoire fabriquée de toute pièce à propos de Kadhafi planifiant un "génocide" à Benghazi, la Chine évacua ses 30 000 ouvriers de Libye. La résolution du conseil de sécurité de l'ONU qui autorisa une "intervention humanitaire" de l'occident fut expliquée succintement par le conseil transitoire au gouvernement français, ce qui fut publié le mois dernier par le journal Libération et dans lequel le conseil national de transition libyen offrait 35% de la production nationale de pétrole à la France "en échange" (le terme utilisé) d'un soutien "total et permanent" de la France au conseil de transition. Portant la bannière étoilée dans un Tripoli "libéré" le mois dernier, l'ambassadeur américain Gene Cretz laissa échapper: "Nous savons que le pétrole est le joyau de la couronne des ressources naturelles libyennes !"


La conquête de facto de la Libye par les Etats-Unis et ses partenaires impérialistes annonce la version moderne de la "ruée sur l'Afrique" de la fin du XIXème siècle. Tout comme la "victoire" en Irak, les journalisres ont joué un rôle essentiel et critique en divisant les Libyens entre de bonnes victimes et de mauvaises victimes. Une une récente du journal Guardian illustra une photo d'un combattant "pro-Kadhafi" effrayé aux mains de ses geôliers aux yeux élargis avec la mention "célébrez". D'après le général Petraeus, il y a maintenant une guerre de la "perception… qui est continuellement conduite à travers les médias".


Depuis plus de dix ans, les Etats-Unis ont essayé d'établir un commandement militaire sur le continent africain, AFRICOM, mais ont été repoussés par les gouvernements, appréhensifs des tensions régionales que cela impliquerait. La Libye et maintenant l'Ouganda, le sud-Soudan et le Congo leur donnent une autre bonne chance. Comme le révèlent les câbles fuités par Wikileaks du bureau national stratégique pour le contre-terrorisme, les plans américains pour l'Afrique font partie d'un schéma global qui verra 60 000 forces spéciales, incluant des escadrons de la mort, opérant dans 75 pays, de bientôt opérer dans 120 pays. Dick Cheney le dît dans son plan de "stratégie de défense) des années 1990, l'Amérique désire simplement dominer le monde.


Que ceci soit maintenant le cadeau de Barack Obama, le "fils de l'Afrique", est d'une ironie suprême. Où cela l'est-il vraiment ? Comme Frantz Fanon l'a expliqué dans "Black Skin, White Masks", ce qui importe en fait n'est pas tant la couleur de votre peau, mais le pouvoir que vous servez et les millions que vous trahissez.


John Pilger
Mondialisation
Partager cet article
Repost0
23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 19:17

Beaucoup d'Africains ont le sentiment de ne pas avoir de raison de vivre en voyant comment les Africains sont traités, mais surtout ce qui arrive aux leaders africains qui tiennent tête aux blancs. On l'a vu avec Patrice Lumumba, on l'a vu avec Nelson Mandela, on l'a vu avec Kwuame N'kruma, on l'a vu avec Thomas Sankara, on l'a vu avec Patrice Lissouba, on l'a vu avec Laurent Gbagbo, et on vient de le voir avec Kadhafi...

 

Le seul point commun que tous ces hommes ont, c'est d'avoir tenu tête à des degrés divers aux occidentaux... Et c'est le "crime" officiel qui les emporte ou qui les maintient longtemps en prison. Mais de là à les placer sur le même podium, je ne le ferai pas car certains d'entre eux ont eu la possibilité de gouverner... Et pour la croyante que je suis, je sais que Dieu ne les juge pas sur la base de leur «entêtement» vis-à-vis des Occidentaux. Chacun d'eux est jugé selon le traitement qu'il a affligé à son peuple et je pense qu'on ne doit pas faire d'amalgame entre "dire non" aux blancs et "bien traiter" son peuple. 


Est-ce que les blancs doivent parler et agir pour autant à la place des peuples africains? Non ! 
Est-ce que les peuples Africains savent faire la différence entre bon et mauvais gouvernant? Pas vraiment, à mon avis! 


Nos écrits et nos cris de cœur par contre pour moi, s’avèrent plus un soulagement de LIBRES-INDIGNÉS plutôt qu'une solution magique à réveiller la conscience des nombreux Africains non scolarisés, des nombreux Africains intellectuels mais alimentaires, des nombreux intellectuels dont l'intellectualisme ne voit le bien que dans leurs tribus respectives, des nombreux politiciens instrumentalisés à souhait pour ne jurer qu’au non d’un individu fut-il leader de parti...

 

NB 1: Je confesse que SEUL DIEU EST FORT ou alors, c’est Dieu qui est fort... Que les petits dieux de la terre, toutes races confondues le sachent…  ONLY GOD IS POWERFULL... ONLY GOD KNOWS WHAT IS TRUTH AND WHAT IS LIES... ONLY GOD KNOWS WHAT IS WRONG AND WHAT IS RIGHT...


NB 2 : Satan dans son règne sur terre, maltraite, pille, tue et amasse au détriment des plus faibles. Que chacun fasse l’effort pour avoir le soutien de Dieu dans toute épreuve… Car la différence se situe entre le soutien et l’abandon de Dieu, face aux forces sataniques terrestres… 
Je m'incline devant lui pour dire: "que sa volonté soit faite sur la terre comme au ciel…" 
Dieu bénisse et restaure la Côte d'Ivoire!
Dieu bénisse et restaure l'Afrique!

 

Une contribution de Rosalie Kouamé «Roska»
Ingénieur en Management, Leadership & Strategy Development
Activiste de la Paix, des Droits de l'Homme, de l'Education, de la Culture, de Jésus et des lois Divines
Présidente Fondatrice - Fondation Roska
roska_net@hotmail.com roska_net@yahoo.com
Blog: http://roskanews.africaview.net

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de yakocotedivoire.over-blog.com
  • : Blog créé à la suite de la crise post électorale en côte d'ivoire afin de me servir d'outil de compilation d'informations de toutes provenances.
  • Contact

Recherche

Archives

Liens