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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 19:08

A l’époque, Premier ministre d’Houphouët Boigny (paix à son âme !), dépêché pour redresser l’économie ivoirienne, personne ne s’intéressait vraiment à lui, du moins tant qu’il restait loin de la scène politique, comme le lui avait maintes fois répété ‘’le vieux’’.

 

Mais c’était se méprendre sur ce monsieur ! A peine le cercueil du Président Houphouët eu-t-il touché le fond du caveau, qu’il laissa tomber son costume de Premier Ministre pour lorgner celui de Président de la République. En ces temps-là, les ivoiriens, fiers et jaloux de leur boussole, la Constitution ivoirienne, ne comptaient pas se laisser distraire par un quelconque aventurier, fut-il Alassane Ouattara. Dans cet exercice qui se voudrait un devoir de mémoire, retraçons ensemble, histoire de ce sombre personnage. 

 
Les ivoiriens regretterons encore longtemps ce jour où, Alassane Dramane Ouattara, fut déclaré candidat exceptionnel à l’élection présidentielle de 2010 en Côte d’Ivoire. Cet homme dont  la nationalité, suscita durant plusieurs années, une véritable polémique au sein de la société ivoirienne. La controverse n’avait alors cessé d’enfler et de diviser: d’un côté, les intrigants qui souhaitaient brader le pays aux prédateurs occidentaux et de l’autre, ceux qui cherchaient plutôt à le préserver des ces néo-colons tapis dans l’ombre.

 

Après le rejet de sa candidature à l’élection présidentielle de 2000, l’homme, démasqué, acculé et à court d’arguments, lâchât la fameuse phrase qui ne manquât pas d’envoûter plusieurs ivoiriens, aujourd’hui au nombre de ses suiveurs: « On ne veut pas que je sois candidat, parce que je suis musulman et du nord ». Ensuite, celui qui fit irruption sur la scène politique ivoirienne, avait plus d’un tour dans son sac : ce que les ivoiriens ignoraient, c’est que cet homme était, depuis le début, le pion, des pires ennemis de l'Afrique. Il n’était pas de ces leaders-là qui courent après des idéaux tels que l’indépendance, la dignité, la liberté du peuple africain... ADO, comme l’appellent ses ‘’adorateurs’’, n’était non plus de ceux qui font de la politique un art, un métier, mais plutôt de ceux qui aiment à s’adonner aux menaces: « Je frapperai ce pouvoir moribond… », « Je rendrai ce pays ingouvernable… », « On va tout ‘’gnagami’’ (détruire, en langue malinké) dans ce pays… », avait-il lâché en direction des tenants du pouvoir d’alors, aux yeux desquels il passait pour un véritable pestiféré. 

 
Puis, depuis septembre 2002, il joignit l’acte à la parole, et mit sur pied, bien entendu avec le soutien de la France, une rébellion armée qui forma jusqu’à nos jours, un kyste dans la zone CNO (centre-nord-ouest) de la Côte d’Ivoire. Koné Zacharia, chef de guerre, récemment  nommé par le même Alassane Ouattara dans unité spéciale de l’armée ivoirienne, l’a dit, au cours d’un meeting qu’il animait, au nord, fief des forces nouvelles, rébellion armée, rebaptisée depuis peu  FRCI (forces républicaines de Côte d’Ivoire), qui l’a automatiquement rejoint dans son coup pour prendre Abidjan dans un bain de sang et chasser Gbagbo. Les paroles du chef de guerre sonnent encore aux oreilles des ivoiriens : « Si nous avons pris, les armes, ce n’est ni pour IB (Ibrahim Coulibaly ndlr), ni pour Soro Guillaume, c’est bien pour Alassane Dramane Ouattara… ». Ce Koné Zacharia est encore en vie et se tient au service de son mentor Alassane Ouattara. A ce jour, le rebelle, Koné Zacharia n’a jamais infirmé ses propos. 

 
2011: A la surprise générale, et alors que les ivoiriens s’y attendaient le moins, les médias occidentaux, notamment français, annoncent que l’homme est le vainqueur de l’élection présidentielle de 2010.

 

Le temps que ces ivoiriens, se remettent de cette malheureuse surprise, le voilà Président ! Et de quelle manière ? Licorne et Onuci, sur ordre de Paris quadrillent Abidjan, bombardent la capitale, le palais présidentiel, la résidence de Laurent Gbagbo, Président élu par le peuple  ivoirien, brûlent tout, kidnappent ce dernier, le remettent à Ouattara, qui à son tour, le déporte et l’enferme dans une prison dans le nord du pays. C’est alors le début d’une époque: celle de la loi de la force brutale, de la terreur, des arrestations arbitraires, des répressions sauvages, de l’injustice… en Côte d’Ivoire.

 
Ses chiens de guerre, aux yeux rouges, assoiffés de sang se jettent à l’assaut des régions de la zone gouvernementale, se livrent à une orgie de tueries, de pillage, de viols, d’enlèvements, … le tout, dans une cruauté d’un autre âge. Désiré Tagro, ministre de la république, est sauvagement mutilé: la bouche mise en lambeaux par une balle tirée à bout touchant, et finalement exécuté, malgré un foulard blanc agité en signe de reddition. Ehivet Simone, épouse Gbagbo, lynchée, sa féminité niée. Dacoury Tabley, ex gouverneur de la BCEAO, déshabillé et torturé. Affi N'guessan, secrétaire général du FPI, Michel Gbagbo et leurs compagnons, maltraités, humiliés et enfermés. 


Les militants et sympathisants de l'opposition, appelés pro-Gbagbo par leurs bourreaux, traqués, obligés de se cacher, de s’exiler, ou systématiquement éliminés. Objectif : neutraliser toute opposition au nouveau régime Ouattarariste. Bilan: des milliers d’ivoiriens morts, certains portés disparus d’autres réfugiés à l’étranger. Des centaines d’ivoiriens arrêtés et emprisonnés comme jamais auparavant ! Le père de la violence au sein de la société ivoirienne naguère pacifique, a un nom: Alassane Dramane Ouattara.


Ouattara et son parrain français, Nicolas Sarkozy avaient un objectif tout simple : punir les ivoiriens d'avoir voulu l’indépendance, la souveraineté, mais surtout briser complètement leur moral, leur ôter toute velléité d’émancipation. 


Mais les ivoiriens, dans leur douleur sans fond, savent que, peu importe le moment, d’une manière ou d’une autre, Alassane Ouattara, le protégé de Paris, ce cheveu dans la soupe ivoirienne, quittera ce fauteuil présidentiel usurpé. Car ce qui est advenu hier, ne le sera pas demain. C’est donc forts des leçons que nous enseignent les principes de la vie que nous pouvons dire à Sarkozy et à Ouattara: « Continuez vos projets, mais n’oubliez surtout pas que demain ne vous appartient pas ».


Une contribution de Marc Micael

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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 19:03

Coulibaly Hamed Souleymane, précédemment conseiller à la cour d’appel d’Abidjan est le nouveau président du tribunal de la 1ère instance d’Abidjan-Plateau. Ce magistrat hors hiérarchie, groupe B avant 3ans et fils de feu Lanzéni Poto Coulibaly, ex-président de la cour suprême, ex-ministre de la justice et ancien ponte du PDCI a été nommé le 17 Octobre dernier par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, président du conseil supérieur de la magistrature.

 

Cette nomination à la tête de la plus haute juridiction de 1er degré du pays est le signal que les tenants du nouveau régime entendent lancer aux Ivoiriens. Comme le juge Blé Antoine au Plateau, son collègue Palé Bi Boka Paul, président du tribunal d’Abidjan-Yopougon a été également débarqué. Et ce, au profit de Kouadio Koffi Bernard, précédemment Conseiller à la cour d’appel d’Abidjan.

 

Mais, si le procureur Simplice Kouadio Koffi a été maintenu à son poste au parquet du Plateau, cela n’est pas le cas en revanche pour le procureur Rouba Daleba qui cède sa place à Yopougon, à Silué Couhoua, précédemment procureur de la république adjoint près le tribunal de la 1ère instance de Yopougon. En fait, il était un des proches collaborateurs du procureur Daleba.

 

Dans ce vaste mouvement judiciaire, tous les anciens proches du procureur Tchimou Raymond (actuellement en exile) ont été mutés ailleurs. A l’instar de Diakité Mamadou, ex-porte-parole du parquet du Plateau qui est nommé simple juge au tribunal de 1ère instance de Bouaké.

 

De nouveaux juges d’instructions font leur apparition au tribunal du Plateau. Il s’agit de Dosso Kroanemoin Juliette épouse Assi (1er cabinet), Meité Massafola épouse Traoré (2ème cabinet), Kouakou N’goran (3ème cabinet), Gnamien Kouakou Affoué Eugenie (4ème cabinet), Coulibaly Ouollo Pegnitchemeny Idriss (6ème cabine), Zié Nogo Geneviève Gisèle (7ème cabinet).

 

Le tribunal du Plateau n’a pas fonctionné hier à la suite de ces nominations au sein de l’appareil judiciaire qui font déjà couler beaucoup d’encre et de salive au sein des justiciables et de certains avocats, rencontrés dans la cour du palais de justice.

 


Didier Kéi 

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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 19:00

Le retour du 1er bataillon du génie à Bouaké n’est pas pour demain. Les instructions données par le chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara, à la haute hiérarchie militaire, en vue de faire retourner le 1er bataillon du génie à Bouaké, sont pour l’instant sans succès.

 

«Quand on confie une mission à quelqu’un, on lui donne des moyens. Nos moyens, ce sont des armes. Mais nos autorités ne sont pas prêtes pour cela. Quand on a posé cette condition, elles ont refusé catégoriquement. C’est pourquoi le 1er Bataillon du génie demeure toujours à Abidjan malgré les instructions du chef de l’Etat à l’Etat major des armées », explique un soldat d’une des compagnies qui composent le 1er Bataillon du génie.

 

Depuis que Ouattara a procédé aux nominations à la tête de l’armée ivoirienne, il avait donné l’ordre à la hiérarchie militaire de mettre tout en œuvre pour que le 1er Bataillon du génie regagne Bouaké. Le génie était parti de Bouaké, on le sait, depuis 2002, à la suite du déclenchement de la rébellion armée.

 

Les militaires du génie qui ont accepté le principe de regagner leur base traditionnelle, ont formulé une demande de réarmement prévoyant 30 T80, 12 RPG7, 6 mortiers de 80 mm, 3 mortiers de 120 mm et l’équipement de chaque soldat par une arme d’assaut de type AK. Etant entendu que les armes se sont volatilisées dans les casernes après la guerre postélectorale.

 


Félix Téha Dessrait dessrait@yahoo.fr 

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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 18:57

Communiqué de Presse

Le Gouvernement a fixé, au cours du conseil des Ministres du mercredi 28 septembre 2011, la date de la tenue des élections législatives. A cette fin,  la CEI a publié les dates de dépôt des dossiers de candidature.

 

Les militants du FPI, qui sont  légitimement fondés à s’organiser pour  faire face à cette échéance électorale, s’interrogent sur la conduite à tenir.

 

C’est le lieu de rappeler que le FPI qui a choisi, depuis 1990,  la voie des urnes pour accéder au pouvoir, ne saurait y renoncer en ce moment précis.

 

C’est dans cet esprit que le comité Central, réuni en session extraordinaire le 03 septembre 2011 a arrêté que le parti prendrait part aux élections législatives, mais pas à n’importe quelle condition.

 

Mandat a été donné à la direction du parti pour engager, avec les nouvelles autorités, les négociations sur les préoccupations majeures suivantes :

- la libération du Président Gbagbo Laurent et de tous les autres détenus civils et militaires ;

- le retour de tous les exilés et les déplacés ;

- l’arrêt de toutes les procédures judiciaires ;

- le dégel des avoirs des personnalités du FPI/CNRD ;

- la sécurité des personnes et des biens et surtout la sécurité du processus électoral ;

- la composition de la CEI ;

- la révision de la liste électorale ;

- le découpage des circonscriptions électorales et la détermination des sièges...

 

Dans ce cadre, un mémorandum contenant toutes ces revendications a été remis au chef de l’Etat le 29 septembre 2011 au cours d’une audience accordée au FPI/CNRD.

 

Le gouvernement s’attelle à y donner une suite. La discussion ouverte, se poursuit donc.

C’est pourquoi :

1. La direction du FPI demande aux élus, aux cadres et aux candidats potentiels du parti de demeurer sereins en se gardant de poser des actes de nature à perturber les militants et les électeurs.

 

2. La direction les rassure, qu’en temps opportun, elle indiquera la conduite à tenir en relation avec les conclusions des pourparlers.

 

Dans la lutte et dans l’espérance, la direction sait pouvoir compter sur chaque militante et chaque militant.

Fait à Abidjan, le 21 octobre 2011.

Le Secrétaire  Général, Porte-parole

Laurent AKOUN

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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 18:52

La Commission électorale indépendante (Cei) et le ''National democratic instituite (Ndi)'' ont organisé la cérémonie de signature du code de bonne conduite dans le cadre des élections législatives.

 

L'évènement qui s'est déroulé, le vendredi 21 octobre 2011 au centre Crrae-Umoa du Plateau, a vu la participation du Front populaire ivoirien (Fpi), représenté par les ministres Dano Djédjé et Amani N'Guessan Michel.

 

 


Cette présence a été appréciée par les organisateurs. Mais, selon l'ex-ministre de la Défense, ils n'étaient présents que pour avoir signé ledit code en 2008, et non parce que le Fpi veut prendre part au scrutin législatif. « Il a existé et pourtant, il y a eu les troubles », a t-il ironisé au sujet de ce code . Aussi, il a avancé que des questions encore non élucidées constituent un frein à l'engagement de son parti pour les législatives.

 

Comme obstacles, Amani N'Guessan a indexé l'insécurité qui règne encore dans certaines contrées du pays. A l'en croire, cette situation ne garantit pas des élections libres et apaisées. « Nous n'irons pas aux élections dans ces conditions-là », a t-il tranché. A cela, il a ajouté que la détention de Gbagbo et de ses proches est un facteur du refus du Fpi de participer aux législatives prochaines. « Comment aller aux élections, quand le président Gbagbo et nos compagnons sont encore en prison ?», s'est interrogé l'ex-ministre de la Défense de Gbagbo.

 

La composition actuelle de la Cei est aussi un souci qu'a partagé Amani N'guessan. Selon lui, le président de cette institution doit être remplacé ». « Si Yao N'Dré a été remplacé, Youssouf Bakayoko aussi peut l'être», a t-il demandé. Le Directeur résident de Ndi, Charles Yaovi Djrekpo, quant à lui, a regretté que les partis n'aient pas respecté le code lors de la présidentielle 2011. « Si le code avait été respecté, 3 mille citoyens allaient participer aujourd'hui au développement du pays » , s'est-il désolé.

 

Pour éviter une répétition de la crise post-électorale, le vice-président de la Cei, Bamba Yacouba, et lui ont interpellé les partis politiques afin de veiller au respect et de l'application des textes. Il faut relever que le Lider de Mamadou Koulibaly et Cap-udd de Gervais Coulibaly n'ont pu signer le code. Raisons avancées, ils n'avaient pas connaissance du contenu du code. Et aussi parce que le Ndi n'avait pas la preuve de leur statut légal, a expliqué Charles Djrekpo.


César DJEDJE MEL
(Stg)

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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 18:17

Une forte patrouille de la Force Licorne a sillonné, le jeudi  20 octobre dernier, plusieurs quartiers de la commune de Yopougon. Le cortège de véhicules  militaires français a été aperçu au quartier Ananeraie, s’ébranlant vers l’immeuble Félicia près de la Copec, qui est toujours occupé par les Frci.

 

Ce mouvement jugé suspect par la population intervient quelques jours après la répression du meeting de la Jfpi à la place Cp1 de Yopougon. On sait que c’est l’armée française qui a planifié les violences orchestrées contre les militants du Fpi lors de cette rencontre, même si ce sont les hommes de Ouattara qui les ont exécutées sur le terrain.

 

Les habitants de la commune voient là une mission de surveillance des alentours du «lieu du crime». Ils n’ont pas tort, car, selon des sources bien introduites, la Licorne se ferait voir à Yopougon dans un double  but de dissuasion, à la demande de Ouattara qui a perdu sa sérénité à plus d’un titre.

 

D’une part, la vue de la Force Licorne devrait, selon les calculs du pouvoir, refroidir l’ardeur mobilisatrice du Fpi à Yopougon, histoire d’éviter qu’une vague de contestation populaire ne s’y dessine pour protester contre la dictature du mentor du Rdr.

 

D’autre part, les militaires français seraient chargés de garder un œil sur les fortes têtes trop turbulentes des Frci, à un moment où la nouvelle mouture des enquêtes sur les crimes de sang en Côte d’Ivoire se présente plutôt mal pour son régime. Dans la mesure où elles vont remonter  aux génocides commis par les rebelles depuis 2002. 

 

Sur ce sujet délicat, on n’ignore pas que Ouattara et ses chefs de guerre sont au bord de la rupture. L’homme doit faire face à une grogne qui s’intensifie au niveau des Frci à propos des enquêtes de la Cpi. Alors que l’affaire Wattao, qui serait en rupture de ban avec le pouvoir, est en suspens. Après le cas IB qui a connu une fin tragique. Les ex-rebelles n’admettent pas que les cols blancs du régime et la France veuillent les livrer, eux et leurs chefs, pour sauver les vraies têtes concernées. A savoir Ouattara et Guillaume Soro. 

 

Autant dire que le nouvel homme en place éprouve d’intenses migraines quant aux «solutions» à trouver sur le dossier des crimes de guerre de ses hommes qui remontent au coup d’Etat manqué du 19 septembre 2002 qui s’est transformé en une rébellion armée dirigée, à l’époque, par l’actuel Premier ministre.

 

Autant de soucis qui avaient amené Ouattara à demander officiellement à la France, lors de la visite du Premier ministre français à Abidjan en juillet 2011, de maintenir ses troupes en Côte d’Ivoire pour assurer la sécurité de son pouvoir. Alors que celles-ci n’ont plus rien à faire ici. Ce à quoi François Fillon avait répondu, lors du point de presse conjoint animé par les deux hommes, que : «la France n’a pas vocation à assurer la sécurité du territoire ivoirien». Mais le tuteur peut-il lâcher son poulain après le parcours qu’ils ont effectué ensemble pour leurs intérêts partagés ? Pertinente question.


K. Kouassi Maurice

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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 15:49

Catastrophiques ! Tous les observateurs sont unanimes. Les résultats du BEPC session 2011, rendus publics hier après-midi, ne sont pas du tout fameux.

 

83% des candidats n`ont pu obtenir ce diplôme, qui sanctionne le premier cycle des études secondaires. Sur 232.024 candidats ayant effectivement pris part aux examens, 39.650 ont été déclarés admis. Soit un taux de réussite de 17,09%.

 

Ce pourcentage est en baisse considérable par rapport à la session précédente qui était de 31,40%. Soit un ``gap`` de 14,31%. Cette année, c`est la Dren d`Abidjan 1 qui s`est taillée la part du lion avec 27,89% d`admis. Elle est secondée par Abidjan 2 avec un pourcentage de 25,66%.

 

La région de Séguéla est classée troisième avec 25,13%. La Dren de Danané a enregistré le plus faible taux de réussite, à savoir 6,89%. En tout cas, c`est la toute première fois que la Côte d`Ivoire enregistre un taux de réussite aussi médiocre au BEPC.

 

 

Cissé Anzoumana

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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 14:12

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La rétrocession des commissariats aux policiers et des brigades aux gendarmes, à Gagnoa et Oumé, a écourté le séjour des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) et leurs alliés dozos dans ces lieux qu'ils avaient occupés au plus fort de la crise post-électorale. L'application effective de cette décision du gouvernement a contraint les Frci et les dozos à plier bagages et à se replier dans les principales sous-préfectures et les villages, où ils imposent leur diktat par la force des armes.

 

Conséquence, la difficile cohabitation qui suscite par moment des heurts. Comme ce fut le cas à Gnagbodougnoa, en terre Guébié, récemment secoué par des affrontements entre Frci, autochtones et allogènes. On enregistre dans cette localité distant de quelques Km de Gagnoa, des barrages à péage dressés par des soldats et chasseurs traditionnels. Les entrées et sorties du village sont contrôlées et payées, au grand désarroi des populations. « On dirait que nous sommes dans deux Républiques. On n'est plus libre de circuler. Les temps sont durs et on nous fait payer des taxes qui ne signifient rien. Il faut que ceux qui les ont envoyés les entretiennent. Ce n’est pas à nous de le faire. Et puis, on dit qu’ils sont ici pour assurer notre sécurité. Mais tout le temps, c’est nous qu’on vient voler ici. Chaque fin de mois, les instituteurs et les villageois sont visités par des bandits qu’on n’a jamais démasqués. Alors, à quoi répond donc leur présence ?», s’offusque Jean Paul D, un enseignant.

 

Une incursion à Dougroupalégnoa (à 16 Km de Gagnoa) érigée en sous-préfecture par le régime déchu, nous a permis de constater la présence des hommes en armes. Ici également, les populations ne décolèrent pas face aux agissements de ces éléments des Frci. « Nous souffrons du racket et des sévices corporels que nous subissons au quotidien. On nous menace sans qu’on puisse avoir recours à quelqu’un. Pour aller dans notre propre champ, nous déboursons de l’argent. On est fatigué. Si on dit qu’Alassane Ouattara est le président de tous les Ivoiriens, alors pourquoi d’autres Ivoiriens sont traités de la sorte ? Aussi, comme par enchantement, les problèmes fonciers ont subitement ressurgi et nos terres nous sont arrachées de force », déplore G.A.S, un habitant du village.

 

Même décor dans la sous-préfecture de Ouragahio, comme si ces anciens pensionnaires des commissariats et brigades, s’étaient passé le mot. « Ici, on ne nous exige pas tout le temps de l’argent, mais si tu reviens du champ, tu dois leur remettre quelque chose du champ, soit de l’igname, du maïs ou des fruits. Il y a un panier pour ça. Si tu ne mets rien, ils t’arrachent de force ce qu’ils peuvent prendre. », confie avec amertume Y.O. Ces mêmes constats peuvent être faits dans le département d’Oumé, où les éléments du capitaine Koffi ne sont plus visibles en ville. Renseignements pris, ces soldats ont trouvé refuge dans les campagnes et les localités environnantes.

 

De Doukouya à Guépahouo en passant par Diégonefla, la forte présence des soldats laisse croire à l’implantation d’une base arrière des Frci. « Souvent, pour un oui ou pour un non, ils procèdent à des enlèvements de soi-disant militant de Lmp. Nos semences nous sont arrachées de force. Ou alors, si tu fais la vente de tes productions agricoles, ils viennent te dire qu’ils veulent leur part. Avec eux, le chef du village n’a pas d’autorité ; il ne représente rien à leurs yeux », confesse un habitant que nous avons rencontré. Ces agissements sont condamnés par les commandants Frci des zones de Gagnoa et Oumé. « Nous sommes là pour la sécurité des populations ; ceux d’entre nous qui n’ont pas compris cela, n’ont pas leur place parmi nous. Il faut qu’on soit clair là-dessus. Quand on nous signale des faits indignes venant de nos propres gars, nous tapons très dur. Ce sont ces mesures qui ont amené le commandant Diomandé à procéder au renouvellement de l’équipe basée à Dougroupalégnoa. Notre mission est de remettre les populations en confiance, et non de les traumatiser. La guerre est finie, allons pour le développement », a martelé le caporal Djinan du groupement tactique 5 basé à Dougroupalégnoa.

 

L'Onuci, qui a étendu ses bases dans la région du Fromager, n'entend pas rester les bras croisés face au banditisme qui se développe dans la région. Cette organisation entend apporter un appui aux autorités ivoiriennes afin de mettre de l'ordre dans la zone. Ce projet d'appui, dont l’information a été donnée par le porte-parole de la mission onusienne, Hamadoun Touré lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Gagnoa, est très attendu par les populations, qui y perçoivent la fin de la psychose causée par la guerre post-électorale.

 

Venance KOKORA à Gagnoa

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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 14:07

Dans l'après-midi du lundi 17 octobre 2011, la société de maintenance électronique industrielle, sise au quartier « Wassakara », dans la commune de Yopougon a été attaquée. Les infortunés employés en ont vu de toutes les couleurs, quand les criminels s'en tiraient, eux, avec poches pleines.

 

En effet, si l'on s'en réfère à nos sources, il est environ 14h, lorsque les bandits, au nombre de quatre, pénètrent dans l'enceinte de l'entreprise. Munis de pistolets et de kalachnikov, ils s'imposent par la violence. Ils éjectent les employés des bureaux et les séquestrent sans commune mesure. Le Directeur des affaires administratives et financières, qu'ils estiment traîner les pas dans leur volonté de le voir s'exécuter, ils le blessent sérieusement à la tête. Cela, à l'aide de la crosse de l'une de leurs armes à feu.

 

Convaincus à présent d'avoir mis tout le monde à leurs pieds, les bandits dépouillent tous les employés de sommes d'argent, de bijoux et de téléphones-portables. La caisse, bien évidemment, premier objet de convoitise, ils ne l'épargnent pas. Ils raclent son contenu dont la valeur est estimée à 4 500 000 F Cfa. Une bonne cagnotte pour quatre vilains garçons sans mérite. Après l'assaut au couronnement bien heureux, les gangsters se retirent des lieux et décampent sans la moindre inqiétude.

 

Quand la police est informée, ils sont déjà bien loin. Marchant sans doute tranquillement, dans la ville, avec les mains dans la poche et sifflotant des airs musicaux à la mode. Dans le genre bon chic bon genre. Pendant ce temps, le responsable d'entreprise, qu'ils ont blessé, est conduit dans un centre hospitalier pour des soins. Les forces de l'ordre les recherchent dans le but de leur faire passer de travers leurs impairs.


Madeleine TANOU

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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 14:05

Les directeurs des Chu de Treichville, de Cocody et de Yopougon ont été débarqués, jeudi, par le Pr N’Dri-Yoman, ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida. Ils attendent donc la nomination de leurs successeurs pour plier bagages.

De sources sûres, le remplaçant du Pr Ezani Niamkey, directeur sortant du Chu de Treichville, est un homme qui a longtemps côtoyé les Chu. Eminent professeur, il occupe actuellement la tête d’une des directions du ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida.

A Cocody, toujours selon nos sources, c’est le Pr Jean-Claude Kouassi, maître de conférences agrégé et directeur de l’Institut Raoul Follereau d’Adzopé qui remplace le Pr Beugré Kouassi. Anciennement directeur médical et chef du service de chirurgie digestive au CHU de Cocody (Abidjan), le professeur Jean Claude Kouassi est depuis avril 2008, le directeur de l’Institut Raoul Follereau de Côte d’Ivoire (Irf) basé à Adzopé. Un centre spécialisé dans le traitement de la lèpre et de l’ulcère de Buruli.

 

Le Pr Yves Lambin passe aux commandes du Chu de Yopougon. Il est chef de service en chirurgie orthopédique et traumatologique du Chu de Yopougon. Et, la Société ivoirienne chirurgie orthopédique et traumatologi -que (Sivcot), dont il est un membre influent, a été fondée en 2008 pour la promotion et le développement de la connaissance de la chirurgie orthopédique et de la traumatologie. Cette spécialité chirurgicale a pour but de soulager et d’améliorer l’état fonctionnel des patients à la suite d’un traumatisme ou d’une affection du système musculo-squelettique à tous les âges de la vie. La Sivcot regroupe plus de 100 chirurgiens spécialisés. 

Nos sources nous ont fait savoir que la ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida prendra, dans les prochains jours, un arrêté pour entériner cette décision. Et, c’est à partir de cet instant que la passation de charges se fera. 


Adelaïde Konin

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