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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 22:22

koumassi

Koumassi terminus du la ligne 05 de la Sotra. Un incendie qui s’est déclaré dans une cour commune aux environs de 16 heures hier dimanche a fait un mort. Il s’agit d’un enfant brûlé vif. Les flammes ont également fait d’importants dégâts matériels.

L’explosion d’une bouteille de gaz est, selon des témoins, à l’origine du feu qui a ravagé plusieurs habitations en bois où vivent plusieurs familles. Avant l’arrivée des pompiers, tout a été pratiquement brûlé.

Certains habitants qui ont eu beaucoup plus de chance, ont sauvé quelques affaires. D’autres, ceux qui n’étaient pas présents au moment de l’incendie, ont, eux, tout perdu. Dans l’ensemble, on lisait la consternation et la désolation sur les visages des victimes.

Dje KM

Le Nouveau Réveil

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 21:22

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Déclaration à la presse du Procureur de la Cour pénale internationale, Madame Fatou Bensouda

Abidjan, Côte d’Ivoire, 20 juillet 2013

« Messieurs et mesdames de la presse,

En tant que Procureur de la Cour pénale internationale, c’est un grand plaisir de vous souhaiter la bienvenue à cette conférence de presse. Je ne voulais pas clore ma visite technique en Côte d’Ivoire sans faire le point avec vous sur les activités et rencontres entreprises dans le cadre de mon programme officiel depuis mon arrivée à Abidjan ce jeudi.

Tout d’abord, au nom de ma délégation et en mon nom propre, je tiens à exprimer ma reconnaissance aux Ivoiriennes et Ivoiriens pour l’accueil chaleureux qui nous a été réservé. Je tiens à souligner aussi la coopération du gouvernement ivoirien et en particulier son soutien indispensable à l’encadrement logistique et sécuritaire de cette visite.

Permettez-moi de vous donner un bref aperçu de mon programme de ces deux jours. Je me suis entretenue avec les autorités ivoiriennes, notamment le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le Ministre chargé de la Défense, et la Ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’enfant ainsi qu’avec des hauts-fonctionnaires de leurs ministères respectifs. Ces réunions de travail furent dans tous les cas des échanges fructueux et constructifs.

Je les ai remerciés pour l’excellente coopération qu’elles ont accordée à la Cour jusque-là, et j’en ai profité pour rappeler aux autorités ivoiriennes leur obligation d’exécuter dans les plus brefs délais possibles nos demandes de coopération. Cette obligation bien sûr inclut les mandats d’arrêt et demandes de remise à la Cour émis par les juges de la CPI dans le cadre de nos enquêtes et poursuites. Cela vaut donc pour le mandat existant contre Madame Simone Gbagbo ainsi que pour tout autre suspect dans l’avenir. Les autorités ivoiriennes ont réitéré leur volonté d’assurer le suivi diligent de nos demandes.

J’ai également saisi l’opportunité de rencontrer la nouvelle Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies, chef de l’ONUCI, Madame Aïchatou Mindaoudou Souleymane, et mes collaborateurs ont eu des échanges avec la communauté diplomatique, afin de faire le point sur les derniers développements et sur les activités de mon Bureau.

Ce matin, je me suis entretenue avec plusieurs associations de droits de l’homme et des associations représentant des victimes. Je regrette de ne pouvoir rencontrer toutes les victimes à travers le pays, ni écouter les histoires de tous ceux affectés par la violence. J’aimerais que ce soit possible. En ouvrant des enquêtes et en engageant des poursuites en Côte d’Ivoire, nous espérons que les responsables politiques quels qu’ils soient et tous les citoyens de la Côte d’Ivoire et d’au-delà réaliserons qu’il n’est plus possible de recourir à la violence ni de commettre des crimes pour accéder au pouvoir et pour s’y maintenir. Nul ne peut désormais échapper à la justice pour ces crimes-là. Je fais ceci pour les victimes, pour leur donner une voix, pour répondre à leur souffrance. A toutes les victimes ivoiriennes je voudrais dire ceci: je déplore les souffrances que vous avez subies et je salue la dignité et le courage avec lesquels vous y faites face. La seule raison d’être des activités de la CPI en Côte d’Ivoire, ce sont les victimes et la justice qu’elles méritent.

Je suis également consciente du désir du peuple ivoirien de voir justice pour les crimes – tous les crimes – commis lors des élections présidentielles de 2010 et même avant, depuis 2002. Les enquêtes menées par le Bureau du Procureur, notamment sur les personnes portant la responsabilité la plus lourde dans les crimes présumés commis par tous les camps se poursuivent en toute objectivité, impartialité, indépendance et dans le strict respect de la loi.

Compte tenu de la nature complémentaire de l’action de la CPI, le Bureau encourage et soutient les procédures nationales destinées à juger tous les auteurs des crimes commis : ces procédures devraient concerner les auteurs de crimes de tous bords, quelles que soient leurs affiliations politiques. La CPI fera sa part, et il appartient aux autorités judiciaires ivoiriennes de rendre justice pour les autres.

Je comprends la frustration de certains devant le rythme de la justice internationale, qui parait lent. C’est une réalité qu’il faut accepter – enquêter indépendamment prend du temps, la justice impartiale prend du temps. Il faut laisser la justice faire son travail et prendre le temps voulu pour le faire bien.

Dès que les juges de la CPI décideront sur la base de la loi et des preuves présentées par mon Bureau de demander l’arrestation et la remise à la Cour d’un autre suspect – peu importe son nom, son rang, son parti politique, ou n’importe quelle autre considération – le gouvernement ivoirien devra respecter ses obligations et remettre cette personne a la cour pour qu’elle réponde de ces accusations devant la justice.

Finalement, et au risque de me répéter, je voudrais réitérer un point cardinal: nous sommes une institution judiciaire, guidée uniquement par les preuves et par la loi. Nous ne cherchons pas à établir la responsabilité politique, nous cherchons seulement à établir la responsabilité criminelle d’individus pour les crimes les plus graves. Nous enquêtons et poursuivons selon les preuves que nous récoltons, de façon impartiale et indépendante. Ma visite à Abidjan faisait partie de ce travail.

Ensemble avec des Ivoiriens nous poursuivrons la justice au nom de toutes les victimes. Nous poursuivrons notre travail, conformément à la loi. Nous lutterons pour mettre fin à l’impunité et pour que la justice suive son cours.

Merci. A vous la parole. »

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 21:18
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Archives

Abidjan, 22 juil (AIP)- Le président ivoirien, Alassane Ouattara, procède, jeudi, à la pose de la première pierre d’une nouvelle gare routière ultra moderne dans la commune d’Adjamé, a appris l’AIP lundi dans la presse nationale.

Cette infrastructure qui sera bâtie sur une superficie de 35 hectares entre Adjamé et Abobo, sur le site de l’ex- casse d’Adjamé, coûtera, selon le quotidien Le Mandat, la bagatelle de 47 milliards de FCFA et aidera à sortir le secteur du transport de l’informel.

« Désormais, le secteur du transport aura un nouveau visage. (…) Enfin, nous allons sortir de l’informel pour être de véritables professionnels », s’est réjoui, le vice président du haut conseil des transporteurs de Côte d’Ivoire, Diaby Ibrahim, lors d’une rencontre tenue samedi à Treichville.

M. Diaby a par ailleurs invité tous les acteurs du transport terrestre à la mobilisation et à fédérer leurs forces pour le développement de leur secteur qui a « payé un lourd tribut aux crises ivoiriennes ».

(AIP)

kkl/tm

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 21:13

Declaration_Primature (6)

Le Service de Communication du Premier Ministre vient de ressusciter le bulletin mensuel avec un nouveau titre « Primature Infos ».

Au sommaire de ce numéro spécial, la conférence de presse du Premier Ministre Daniel Kablan DUNCAN le jeudi 4 avril à Abidjan.

Dans son éditorial, le Directeur de Publication YAO Noël reprend, sous un titre évocateur « Espoirs à l’horizon » les perspectives heureuses de reconstruction économique du pays. « Ouattara et son Gouvernement au travail pour l’émergence d’une nation » peut-on lire à la « Une » de ‘’Primature Infos’’ qui est appelé à devenir un bulletin mensuel et donc l’un des canaux privilégiés de communication du Premier Ministre Daniel Kablan DUNCAN.

Le Service Communication de la Primature

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 21:07
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Photo envoyée par Bob CIV, Observateur à France 24.
Jacky CIV

 

Les populations d’Azaguié, sous préfecture du département d’Agboville, sont sur le qui vive. La situation pourrait dégénérer entre les Frci et elles, aujourd’hui. En cause, une opération de déguerpissement lancée par le ministère de la Défense qui tourne mal, se heurtant surtout à l’incompréhension des villageois.

Joint hier au téléphone, le chef du village d’Azaguié, Raphaël Abokon, a accusé les Frci de «torture morale et physique» et «maltraitances de toutes sortes» sur ses concitoyens. «Une opération de déguerpissement des forêts classées crée un malaise entre l’administration et les populations. Nous avons saisi le ministre de la Défense qui a désigné son directeur de cabinet pour régler la question.

Mais, à notre grande surprise, une vingtaine de 4X4 a parcouru, vendredi, les villages pour aller poser des bornes», raconte le chef du village. un cultivateur, selon lui, a eu «la côte cassée» suite aux violences des forces de l’ordre. «En guise de protestation, les populations apeurées ont décidé de ne pas se rendre à leurs champs demain (Ndlr : aujourd’hui). La situation pourrait exploser, parce que quatre personnes ont été convoquées par la gendarmerie», a averti l’autorité traditionnelle.

Le malentendu porte sur les limites mêmes de la forêt supposée classée. Les villageois estiment que la zone classée se situe au delà de 6 km de la ville, tandis que les agents des eaux et forêts la situent à moins d’un km. «Ils se trompent de bonne foi», juge Raphaël Abokon, qui tente de calmer le jeu, tout en appelant au gouvernement, face au risque d’une déflagration, si rien n’est fait. Azaguié zone cosmopolite à vocation agricole, est confrontée couramment à des conflits fonciers.

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Benoît Hilli
Le Nouveau Reveil

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 15:39
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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 13:29

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Kah Zion, PCA de la poste

Petits arrangements entre amis ou la mort de la bonne gouvernance sous Ouattara:

Le DG de la poste de Côte d’Ivoire, Mamadou Konaté, a attribué début juillet à son neveu et patron de N-Micro service bureautique (Nmdb), Youssouf Nabi Touré, le marché de rénovation des postes de Tafiré, Kong et Diawala, trois villes du nord du pays.

Ce contrat, attribué de gré à gré, avoisinerait 80 millions fcfa. Youssouf Nabi Touré, qui ne possède pas de société de Btp à son nom, est le fournisseur exclusif de La Poste ivoirienne.

Il préside également la Fondation Nabintou Cissé – la mère d’Alassane Ouattara. Dans la foulée, Mamadou Konaté a attribué à sa belle-sœur, Coulibaly Adjara-Sery, DG de la Société ivoirienne de travaux, d’études, de réalisation et de maintenance (Siterm), la rénovation de quatre autres bureaux de poste des villes de M’Bengué, Niellé, Dikodougou et Sinématiali (nord).

Source : La lettre du continent

Pendant ce temps, on dépense l’argent des Ivoiriens et on pollue le paysage urbain avec des campagnes anti-corruption, dont la promotion a été confiée à une agence de communication dans des conditions de totale opacité.

Lider

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 13:22
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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 12:53
Archives

Archives

En Côte d’Ivoire, 153.273 électeurs des communes d’Anyama (sud), de Bettié (est) et de la région du Tchologo (nord) retournaient hier dimanche aux urnes pour élire leurs conseillers régionaux ou municipaux, dans le cadre des élections partielles.

Il s’agit des circonscriptions dont les résultats avaient été annulés à la suite d’irrégularité constatées durant le vote d’avril dernier. Ces partielles se seraient déroulés de façon relativement calme, a part de graves troubles constatés à Doropo, où des bureaux de votes ont été saccagés et des urnes emportées, selon plusieurs témoins.

Quelle sera la réaction de la CEI ?

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 12:09

Le chef de la rebellion de 2002

Le chef de la rebellion de 2002


«Laurent Gbagbo va bien», selon Fatou Bensouda

Je pense qu’il va bien, mais mon bureau n’est pas responsable des conditions de détention de M. Gbagbo. C’est le greffe qui est chargé de voir s’il va bien, s’il reçoit la visite de ses parents… Je ne le vois que lors des audiences, mais je pense qu’il va bien (…) Selon les Statut de Rome, M. Gbagbo a la possibilité, tous les trois mois, de demander une liberté conditionnelle. Mais, si cette liberté conditionnelle peut être préjudiciable pour la suite de la procédure, les juges peuvent lui demander de rester en détention. C’est pourquoi ils ont refusé une première mise en liberté conditionnelle. Nous aussi à notre niveau, nous pouvons nous opposer et dire pourquoi nous nous opposons. Mais, la décision finale appartient aux juges. Je voudrais qu’on arrête de spéculer sur la prochaine personne qui sera transféré vers la CPI. Je l’ai dit au départ, en ce qui concerne le bureau du procureur, nous allons regarder dans tous les camps pour voir qui est responsable et cela n’a pas changé, mais il faut d’abord commencer quelque part. Nous enquêtons et nous nous vérifions si des crimes ont été commis et par qui ils ont été commis. C’est lorsque nous avons identifié les personnes ayant commis des crimes que nous allons devant les juges pour leur demander l’autorisation de délivrer des mandats d’arrêt. Nous vérifions si une personne est responsable, mais ce sont les juges qui décident d’émettre un mandat d’arrêt ou non.

La procureure de la CPI reste confiante

Je suis confiante quant aux preuves que j’ai pour la confirmation des charges contre M. Laurent Gbagbo, mais puisque ce sont les juges qui décident, nous enverront encore des preuves qui vont confirmer les charges contre M. Gbagbo. Les juges n’ont pas dit qu’ils ne sont pas satisfaits, ils m’ont demandé d’apporter des preuves complémentaires et nous allons le faire, parce que c’est la procédure normale.

D’autres mandats d’arrêt seront émis par la CPI

« Je ne pourrais pas dire exactement le nombre de personnes qui seront poursuivies, mais c’est un certain nombre. L’objectif des investigations que nous menons, c’est d’identifier les personnes qui ont commis des crimes. Nous n’avons poursuivi aucune personne pour le moment à part M. Gbagbo et Mme Simone Gbagbo. Nous continuons notre travail pour identifier les autres personnes, mais je ne dirai jamais que je vais poursuivre X ou Y. Lorsque nous avons commencé nos enquêtes, nous nous sommes limités à la période post-électorale. Mais les juges eux-mêmes nous ont demandé d’aller jusqu’en 2002. Cela signifie exactement que nous devons mener des investigations depuis 2002 jusqu’à la crise post-électorale. Mais la stratégie de mon bureau a été de nous focaliser sur les violences de la crise post-électorale. Nous voulions achever ce dossier ou alors être à un certain niveau avant de revenir à la période de 2002, mais c’est un ordre des juges et nous allons le respecter. »

Avec l’Intelligent d’Abidjan
Propos recueillis par Olivier Dion

Titre: Ljdc.info

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