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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 11:28

 

Abidjan, le 14 juin 2013

A Monsieur le Président du GEPCI
Objet : Protestation et suspension de participation
aux activités du bureau du Gepci

Monsieur le président

Suite à la décision du Conseil National de la Presse (CNP) faisant état de :

1. l’existence de 9 entreprises de presse en règle,
2. d’une vingtaine d’entreprises pas en règle mais bénéficiant d’une mise en demeure de deux semaines,
3. et de la décision annonçant sans aucune possibilité de recours immédiate, la suspension de 34 entreprises de presse.

- Vu que le représentant du Gepci n’a pas participé aux débats ayant conduit à la prise de la décision,
- Vu que la réaction du Gepci n’a pas été à la hauteur des attentes du 2ème vice-président du bureau que je suis,
- Vu qu’il nous revient de façon persistante que des entreprises déclarées en règle ont fait du faux,
- Vu que de nombreux éditeurs m’ont interpellé sur la pertinence des critères objectifs et indiscutables permettant de donner une nouvelle mise en demeure de deux semaines(en plus des mises en demeure passées restées sans suite et déjà adressées à toutes les entreprises de presse), à des entreprises pas en règle,
- Vu qu’en moins de 72 heures la plupart des quotidiens suspendus ont réuni toutes les pièces exigées par le CNP pour être à jour,
- Vu que malgré le fait d’avoir réuni sans délai et avant les 15 jours accordés aux autres entreprises de presse, ces entreprises suspendues n’ont toujours pas la possibilité d’être autorisées à être sur le marché le plus rapidement possible,

- Vu que la forme électronique de vente des journaux suspendus a été contrariée par la signification des décisions du CNP à Abidjan.net, alors que jusqu’à présent les ventes de journaux en ligne et en version Pdf n’ont jamais fait l’objet des centres d’intérêt de l’organe de régulation, malgré les suspensions prononcées par le passé,

- Vu que la situation n’aurait pas été gérée avec le sentiment d’insouciance que nous ressentons, si la loi avait été appliquée dans toute sa rigueur à l’égard de toutes les entreprises de presse ; que si les journaux mis en demeure avaient été simplement et purement suspendus, sans qu’on leur trouve aucune circonstance atténuante, (alors que d’autres sont plutôt victimes de circonstances aggravantes), la réaction aurait été bien différente,

Je vous prie, Monsieur le président du Gepci de recevoir par la présente ma protestation contre la faiblesse de la réaction du Gepci d’une part, et pour cette raison de prendre acte de la suspension de ma participation aux activités du bureau exécutif du Gepci, jusqu’à nouvel ordre.

Si je reconnais au CNP le droit de faire son travail selon sa lecture de la loi, j’estime qu’il est de mon devoir d’exiger que le Gepci fasse le sien, et qu’il prenne ses responsabilités pour aider à assainir le milieu de la presse, sans autoriser aucun abus, aucun arbitraire, et surtout sans permettre qu’un discrédit injustifié soit jeté sur l’intégrité, l’honneur et la dignité des dirigeants de certaines entreprises de presse, eu égard à la tolérance et à la bienveillance dont bénéficient, d’autres entreprises, malgré tout hors-la-loi. Car même si l’on tente de justifier que le fondement de leur illégalité est acceptable, il ne demeure pas moins, que ces entreprises en sursis, sont bel et bien hors-la loi. Quand au surplus, les hors-la-loi, présentent tous les documents exigés en 72 heures, et sont désormais en situation de respect total de la loi sans pouvoir paraitre ; tandis que les hors-la loi en sursis, peuvent encore se la couler douce, il est difficile de se taire et de cautionner que le Gepci ne fasse pas mieux entendre sa voix.

Le rôle du Gepci ne consiste pas seulement à négocier des subventions au profit des entreprises, mais plutôt à cultiver l’excellence et la promotion de managers d’entreprises de presse, dans le respect des valeurs de déontologie et des règles de bonnes gouvernance applicables à toutes les entreprises qu’elles soient de presse, ou non.

Vous assurant de ma disponibilité à poursuivre mes activités au sein du bureau, lorsque des réponses seront trouvées à mes préoccupations, je vous prie Monsieur le président et cher frère de croire en mes sentiments respectueux.

· Alafé Wakili

Journaliste professionnel, Editeur de presse, écrivain-2ème vice président du Gepci.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 11:24

garde

Le colonel Jules Akpo Koua, commandant de la 5è légion de gendarmerie, est accusé par des gendarmes et des éléments des Frci de garder par devers lui, leurs primes pour l’opération de déguerpissement de la Forêt classée de NiégréBaléko.

Selon nos sources, ces primes s’élèveraient à 25.000F CFA par jour pour chacun des 600 éléments mobilisés pour le déguerpissement des occupants de cette réserve naturelle. Il est aussi reproché à cet officier supérieur, de ne pas approvisionner les troupes en vivres et non vivres.

Approché pour en savoir davantage sur cette affaire, le colonel a réagi en ces termes: «Veuillez vous référer à ma hiérarchie. Là-bas, vous aurez plus de précisions». Selon nos sources, le poste de commandement (PC) de cette opération est géré par trois officiers issus de chacun des corps intervenant dans la zone.

Il s’agit du Commandant Adrien N’guessan des Frci (Chef du PC), du Lieutenant colonel Bamba Bakary, Chef d’escadron de la gendarmerie et du Lieutenant-Siagoué de la Sodefor. «C’est à la Sodefor que tous les moyens ont été remis pour s’occuper du ravitaillement et des primes des éléments à Niégré. Le PC qui est à Sassandra ne fait que coordonner.», a révélé un Agent des Eaux et Forêts.

Joint par téléphone, le Colonel Kouadio, directeur régional des Eaux et Forêts, a lui aussi évité d’aborder le sujet. «Ce n’est pas moi qui organise cette opération. Adressez-vous à la direction générale de la Sodefor. Je ne peux pas communiquer sur les questions de primes et autres», a-t-il indiqué.

A. Dadge Debolle

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 11:20
avion-airFrance

Photo DR tarmac Abidjan

Par Hervé Coulibaly | Connectionivoirienne.net | 14.06.2013

Un vaste réseau de trafic de clandestins vient d’être mis à nu à Abidjan en Côte-d’Ivoire par les autorités françaises. Cette information est donnée en exclusivité ce vendredi par Radio France Internationale (RFI). La radio française évoque la responsabilité dans ce trafic d’une «société chargée de la sûreté des vols Air France à l’aéroport d’Abidjan» sans indiquer le nom de cette société.

Selon nos sources, il s’agit de la compagnie EAS-CI [Experts Associés Sûreté], une société de droit ivoirien officiellement dirigée par un ressortissant sénégalais du nom de Seck Ousmane Thiane. Mais selon plusieurs indiscrétions, ce Sénégalais ne serait que le prête-nom d’un très haut dignitaire du régime du président Ouattara. Un des ministres clé de son gouvernement, en poste depuis son arrivée au pouvoir et dans des gouvernements antérieurs de Laurent Gbagbo.

Toujours selon nos sources, EAS qui fait depuis peu cavalier seul a l’aéroport d’Abidjan Houphouët Boigny, était par le passé associée à ICTS, un des leaders de la sûreté en Europe. ICTS récemment rachetée par le fonds d’investissement français IPE, a dans la foulée cessé toute collaboration avec EAS, qui évolue désormais seule sur la plate-forme aéroportuaire d’Abidjan.

« Il faut savoir que pour pouvoir embarquer sur un vol Air France-KLM pour Paris depuis Abidjan, les passagers doivent passer pas moins de 5 contrôles de documents de voyage. A l’entrée de l’aéroport AviSecure se charge des contrôles, ensuite EAS pour la compagnie aérienne, ensuite la police des Frontières chargée de l’immigration, encore AviSecure pour la fouille des bagages à main, puis finalement EAS pour l’embarquement des passagers dans l’avion. Si autant de passagers clandestins ont pu embarquer pour la France, il faut chercher du coté de EAS. D’ailleurs pourquoi les français de RFI ne citent pas la société ? Est-ce pour nécessité d’enquêtes ou est-ce pour couvrir un ministre ripoux ?» nous indique une source jointe à l’aéroport d’Abidjan ce vendredi.

Les services du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité [dirigé par le ministre Hamed Bakayoko], que nous avons joints, refusent de nous communiquer toute autre information, arguant attendre la suite des enquêtes en cours.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 11:18

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Par Fatima B.

Présent ce vendredi à l’université d’Abidjan-cocody pour l’inauguration d’une salle multimédia offerte par l’ambassade de France en Côte-d’Ivoire, le ministre Cissé Bacongo a affirmé selon plusieurs confrères présents sur les lieux que «Dans un an, chaque étudiant va avoir une tablette»

Patience

Avant de faire cette promesse dont beaucoup en Côte-d’Ivoire rit déjà, le ministre accusé par les étudiants et les enseignants d’avoir bâclé les travaux de rénovations des université pays, conseillera la patience.

«Les événements survenus récemment dans les universités nous imposent plus d’explications pour que chacun comprenne ce qui a été fait. On ne pouvait pas s’attendre à faire tout ce qu’il y avait à faire en 10 mois. Je demande de la patience aux uns et aux autres” a notamment affirmé le ministre Cissé Ibrahim Bacongo.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 11:14

soro

Par Norbert Navarro RFI

Guillaume Soro ne sera pas candidat à la prochaine présidentielle. Le président de l’Assemblée nationale l’a dit avant-hier à Dakar. Celui qui fut successivement chef de l’ex-rébellion des Forces Nouvelles, puis ministre, puis Premier ministre avant d’accéder au perchoir, a ainsi affirmé son soutien à la candidature déjà annoncée de l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara à la présidentielle de 2015.

« Soro roule pour Ouattara », lance sobrement le quotidien qui lui est proche Le Patriote, dont la Une s’orne d’une photo des deux hommes, souriants, assis à une table, dossiers en main à côté de cette citation de Guillaume Soro : « Mon candidat, c’est Ouattara ».

Mais à Abidjan, L’Eléphant Déchaîné ironise. L’irrévérencieux pachyderme « ne remerciera jamais assez Soro Guillaume d’avoir mis fin au suspense quant à sa participation à l’élection présidentielle en tant que candidat ou pas ». Il faut dire, barrit L’Eléphant Déchaîné, que « même les élèves de CM2 qui viennent d’échouer à l’examen du (certificat d’études primaires) CEPE, savent (que Guillaume Soro) ne peut jamais se présenter contre Alassane Ouattara ».

« Ça n’étonnera pas grand monde », confirme Le Démocrate, qui se hasarde à prédire que le président de l’Assemblée nationale « se préparerait pour la succession de Ouattara en 2020 » et qu’il « manœuvrerait pour s’emparer du RDR, le parti de l’actuel président, en vue de cette échéance ».

Toutefois, objecte le journal en ligne Abidjan.net « reste désormais la question de savoir si Guillaume Soro ne sera pas inquiété, entre temps, par la justice, notamment internationale, quant à ses responsabilités dans les meurtres survenus lors de la période de la rébellion et la crise post électorale ».

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 11:11

KONE Mar

Par Abdel Pitroipa Source: Jeune-Afrique

Mariatou Koné: « L’Ivoirien doit penser Côte d’Ivoire avant tout »

L’anthropologue Mariatou Koné est directrice du Programme national de cohésion sociale de Côte d’Ivoire (PNCS). Créée en février 2012, celui-ci a pour vocation de remplacer la Commission dialogue vérité et réconciliation (CDVR), arrivée en fin de mandat.

Jeune Afrique : Pourquoi avoir créé le Programme national de cohésion sociale (PNCS) ?

Il est né en février 2012 à l’issue d’une succession de crises sociopolitiques en Côte d’Ivoire, la dernière étant la crise postélectorale de 2010. Celles-ci ont engendré une profonde fracture sociale faisant que les Ivoiriens ne se parlaient plus. Il fallait donc ramener une certaine harmonie et la paix entre eux.

Est-il vrai que le PNCS a pour vocation à remplacer la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) ? Elle devrait bientôt cesser ses activités…

Mariatou Koné (ci-contre) : La CDVR a été créée pour réconcilier les Ivoiriens à l’issue de la crise. Le PNCS, lui, vient en renfort, son rôle étant de faire en sorte que le retour de cette paix soit durable. Nous ne venons pas avec l’intention de nous substituer à la CDVR mais plutôt pour compléter son travail au travers des actions de développement et de solidarité. On ne peut pas présager de la disparition de la CDVR car on ne sait pas si son mandat de deux ans est reconductible. Si elle n’existe plus, il n’y a pas de raisons que nous ne puissions pas assumer le rôle qui lui était dévolu.

Les moyens financiers dont vous disposez sont-ils suffisants ?

Le gouvernement nous a accordé un budget de 7 milliards de F CFA (10,6 millions d’euros) pour le mandat de quatre ans accordé au PNCS de 2012 à 2015. Mais cela n’exclut pas qu’il y ait des actions, des activités et des projets qui coûtent plus. Ce montant est indicatif : 7 milliards finalement, ce n’est rien finalement par rapport aux attentes.

Combien faudrait-il pour que le PNCS puisse donner sa pleine mesure ?

Dur à dire. Avant le lancement du programme, par exemple, nous avions estimé un projet de réhabilitation de logements à 600 millions. Nous pensions rénovation, mais il y avait aussi des besoins de construction de logements sociaux, d’un coût total de 9 milliards. À lui seul ce simple projet dépassait finalement le budget de l’ensemble du programme. Il n’est donc pas possible de dire qu’avec 10 ou 15 milliards nous allons y arriver. Depuis le lancement, nous recadrons nos activités pour sortir un plan d’action réaliste.

Concrètement, comment renforce-t-on la cohésion sociale ?

Au quotidien, nous aidons les personnes qui ont perdu tous leurs biens à retrouver leur dignité au travers d’activités génératrices de revenus, de perfectionnement ou de premier emploi pour les jeunes. Le PNCS s’investit également aux côtés des personnes déplacées. Il y a aussi des projets d’assistance humanitaire.

Les familles sinistrées sont visitées, bénéficient d’une prise en charge financière, reçoivent des vivres et des non-vivres. Une commission d’apparentement familial sera mise en place pour les enfants abandonnés du fait de la crise. L’un de nos grands projets concerne l’éducation à la citoyenneté. L’Ivoirien doit penser Côte d’Ivoire avant tout, avant de penser ethnie, religion, politique…

Quelles sont les difficultés rencontrées sur le terrain ?

En Côte d’Ivoire, on parle en termes de camps, d’où la difficulté de rassembler tout le monde autour du programme. Nous nous efforçons de faire en sorte qu’il ne soit pas perçu comme le programme au bénéfice d’un « camp A » ou même contre un « camp B ».

Comment parvenir à une vraie réconciliation en Côte d’Ivoire ?

Pour apaiser les cœurs en Côte d’Ivoire, Il faut que les Ivoiriens qui ont perdu des choses se retrouvent, se parlent et s’écoutent. Il faut tuer les rumeurs et la presse doit s’impliquer. Au moment où elle délivre une information, elle doit être sûre qu’elle ne va pas provoquer la division. Elle doit avoir le souci de rassembler. Il y a encore beaucoup d’intolérance et de refus de l’acceptation de l’autre.

________

Propos recueillis par Abdel Pitroipa◊

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 15:53

Soroalphonse_t

Le lundi 17 mai 2013, plusieurs victimes et collectifs et associations de victimes de la crise postélectorale vont organiser une manifestation dans les rues du Plateau. C’est l’information principale qu’a porté Alphonse Soro, député à l’Assemblée nationale et par ailleurs président de l’Alliance pour le changement (Apc) aux victimes.

C’était le mardi 11 juin 2013 lors de deux rencontres qu’il a eues avec elles. Au « quartier Apollo » de Treichville, Alphonse Soro a donné les raisons de l’organisation de cette manifestation. « (…) Nous sommes restés silencieux dans nos maisons, nous avons oublié ce qui s’est passé il y a 2 ans. Pendant ce temps, ceux qui ont commis ces atrocités ont commencé partout une mobilisation. Ils ont fait un lobbying intense et finissent par convaincre les autres qu’ils sont les victimes (…) Nous avons donc décidé de faire en sorte que le lundi 17 juin soit chômé et payé en Côte d’Ivoire parce que les victimes de Gbagbo se feront entendre. Nous allons faire en sorte que, du chef de l’Etat jusqu’à la dernière secrétaire du Plateau, il n’y ait pas de travail. Il faut que ce jour-là, la Côte d’Ivoire entière se rappelle qu’il y a seulement 2 ans, il y a eu un drame. Il faut que la Cpi se rappelle », a-t-il déclaré avant de prévenir : « Il faut qu’on s’apprête pour attendre Bensouda. Désormais, on ne se laissera plus faire. Nous allons nous battre pour demander au gouvernement de nous donner les moyens pour permettre aux victimes de s’organiser ».

Le président de l’Apc a également fortement critiqué l’attitude de la Cpi qui a décidé d’ajourner le verdict de l’audience de confirmation des charges contre l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. Alphonse Soro a mis en garde l’instance juridique internationale contre le danger que ses décisions font planer sur la Côte d’Ivoire.

« Quelles preuves supplémentaires pour un massacre de 3000 personnes ? La Cpi veut-elle qu’on mette les corps des victimes dans des avions pour les envoyer à La Haye ? La Cpi a lancé elle-même un appel à témoins et vous, victimes, avez rassemblé les preuves. C’est à la suite de ces preuves que la Cpi a lancé un mandat d’arrêt contre Gbagbo. A la suite de cela, Gbagbo a été envoyé à la Cpi et il y a eu une audience préliminaire. A l’audience préliminaire, ils ont dit qu’il y a suffisamment de preuves qui attestent de ce qu’il y a eu crime contre l’humanité. A partir de ce moment, qu’est ce qui s’est passé pour qu’on nous renvoie à nos copies et qu’on nous demande des preuves supplémentaires ? 3000 personnes ne suffisent pas qu’il y ait un procès ?», s’est-il interrogé non sans ajouter: « La politique s’est invitée dans le dossier de la Cpi. On n’est plus sur le terrain de la justice mais, sur le terrain de la pression politique. Si nous ne comprenons pas ça, le danger guette la Côte d’Ivoire. Si on reste chacun dans sa maison, chacun préoccupé par son petit pain, il ne faut pas qu’on soit étonné dans les mois qui suivent, qu’on nous annonce l’atterrissage d’un avion dans lequel il y a un monsieur qu’on appelle Laurent Gbagbo.

Nous avons la responsabilité historique de faire en sorte que justice soit rendue ». Puis de conclure : « Nous aussi, savons manifester. On était silencieux parce qu’on pensait que c’était une affaire juridique ». Tant à Treichville qu’à Williasmville, les victimes ont appelé avec insistance les autorités, notamment le gouvernement, à mettre à leur disposition plus de moyens pour leur prise en charge ou leur réinsertion sociale. Elles se sont dites aussi prêtes à apporter toutes les preuves nécessaires à la Cpi. « On a mal au cœur quand on nous parle de preuves supplémentaires. Mais, nous en avons, il y a même des preuves vivantes qui sont là. Qu’on cherche à nous soigner », a plaidé Diarra mamadou au nom du Collectif des victimes de Treichville (Cvt). Notons qu’à ces rencontres, Alphonse Soro a échangé avec 20 associations de victimes à Williamsville et une dizaine d’autres à Treichville. Plusieurs réunions de ce type sont prévues dans d’autres communes du District d’Abidjan par le leader de l’Apc.

Service communication de l’Apc

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 15:47

sor-ouattara-alassane

 

Le chef du parlement ivoirien, Guillaume Soro, actuellement en séjour de travail à Dakar au Sénégal, a réitéré qu’il ne sera pas candidat aux prochaines élections présidentielles de son pays. Cependant, il compte aller sur tous les fronts pour la réélection de Alassane Dramane Ouattara. Une manière pour lui de «consolider les acquis».

« Je serai pas candidat en 2015. Je me mets à la disposition du président Alassane Ouattara pour faire en sorte qu’il ait un second mandat. Parce que le premier mandat d’Alassane Ouattara a été exclusivement consacré à renouer les fils qui s’étaient distendus, cassés, entre les fils et filles » d’un même pays, la Côte d’Ivoire.

Pour l’hôte de Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale sénégalaise, «c’est encourageant avec le taux de croissance du PIB de la Côte d’Ivoire. Il s’attèle à donner un outil de défense et de sécurité avec les reformes. Sur le plan diplomatique, la Côte d’Ivoire est revenue sur le plan international. A mon avis, il faut lui donner un second mandat pour consolider les acquis». Le président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire a tenu ses propos au cours d’un entretien avec l’APS, Le Soleil et l’hebdomadaire Les Afriques.

Source: ladepechediplomatique.com

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 15:34

Source: L’Inter

Le Groupement de la sécurité présidentielle (GSPR) est actuellement secoué par une affaire, qui a coûté la tête à un officier, un capitaine, et pourrait emporter d’autres haut gradés de l’armée. Ce tumulte serait parti de l’accident fait par des éléments de cette unité chargée de la sécurité du président de la République, Alassane Ouattara, lors de sa récente visite d’Etat dans la région du Tonkpi.

L’on se souvient que la veille de l’arrivée du chef de l’État dans cette région, des éléments du GSPR avaient fait un grave accident, le mardi 30 avril 2013, à Zélé au niveau de la scierie Smci, aux environs de 23h. Le bilan officiel faisait état de cinq (5) éléments grièvement blessés évacués d’urgence à Abidjan, neuf (9) admis à l’hôpital général de Man pour des soins, et 11 autres blessés légers. Informé du drame, le président Alassane Ouattara ordonne une enquête pour savoir les motifs de cet accident.

Et c’est son chef d’état-major particulier, le Général Michel Gueu, qui est chargé de lui faire un rapport. Celui-ci, selon de bonnes sources, demande à son tour un rapport aux différents médecins qui ont reçu les blessés. Lequel rapport médical, pour le moins surprenant, relève un état de fatigue des éléments victimes de l’accident. Des militaires blessés, interrogés, indiquent qu’ils avaient effectué des patrouilles la veille de leur accident, et qu’on leur a demandé, le lendemain, d’être à Man, alors que selon les dispositions en vigueur dans la sécurité présidentielle, les éléments doivent précéder le président de la République quatre jours avant son arrivée dans une zone donnée, dans le cadre d’une visite.

De fil en aiguille, l’on apprendra plus tard, qu’en réalité, l’officier chargé d’envoyer les soldats en mission les a retardés pour le déplacement du Tonkpi, dans le but de faire des ponctions sur les frais de mission des militaires. En termes clairs, si pour quatre jours, chaque soldat doit percevoir par exemple 70.000 FCFA, l’officier les retarde et les envoie deux jours avant. Ce qui lui permet de remettre la moitié des frais de mission aux soldats, l’autre moitié allant directement dans sa poche. Selon notre informateur, l’officier en question, un capitaine dont nous taisons le nom, qui s’adonnait à cette activité, en avait fait une habitude jusqu’au 30 avril, jour de l’accident.

Par ailleurs, indiquent nos sources, il avait trempé dans d’autres activités peu recommandables. Il aurait fait battre à mort un homme qui lui aurait vendu une plantation d’hévéa, parce que celui-ci ne cessait de lui réclamer son argent après la transaction. Il lui est également reproché d’avoir acheté, des mains d’une personne, qui n’en était pas le propriétaire, un terrain à 10 millions fcfa dans le village Ebrié d’Abatta. Le comble, c’est qu’il aurait pris de l’argent à des personnes contre la promesse de les faire entrer à la Douane. Ayant échoué à le faire et sous la pression de ses victimes, le capitaine décide de sortir des chars endommagés de la base navale de Locodjro, dans un camion, pour les vendre à la ferraille, afin de rembourser l’argent de ses victimes.

Manque de pot pour lui, le jour où le camion contenant les carcasses de chars sortait du camp, il est tombé nez à nez sur un cortège de haut gradés qui y entrait. Le camion est stoppé et le contenu est découvert. Séance tenante, la hiérarchie militaire donne l’ordre de bloquer le camion, en vue d’en savoir davantage sur l’affaire. Ce sont tous ces méfaits qui ont valu à l’indélicat officier, qui était en poste à Akouédo et qui s’est rallié au président Ouattara pendant la crise post-électorale, d’être dégommé de son poste à la GSPR et sommé de quitter sa résidence de la base de Locodjro. «Aujourd’hui, tout le monde jubile à la sécurité du président. Il faisait trop de choses. Or, il n’était pas seul. Il est actuellement aux portes de la prison. Et il n’ira pas seul, puisqu’il agissait avec la bénédiction de certains officiers», a indiqué notre informateur. Les jours à venir nous situeront sur cette affaire que le président Ouattara voudrait voir élucider. Et les têtes de certains haut gradés pourraient tomber suite à cette affaire.

Y.DOUMBIA

 

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 10:31

Koua Justin, le secrétaire général par intérim de la jeunesse du Front Populaire Ivoirien (JFPI) vient d’être inculpé ce lundi à Abidjan par le juge Coulibaly de la 8e chambre du tribunal d’Abidjan plateau en Côte-d’Ivoire, pour trouble à l’ordre public, offense au Chef de l’État, atteinte à la sûreté de l’État et organisation de bande armée.

Le SG par intérim des jeunes du parti de Gbagbo a dans la foulée de son inculpation, été mis sous mandat de dépôt et écroué à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan. Koua Justin avait été arrêté le vendredi 7 juin dernier.

@Connectionivoirienne.net

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