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6 août 2013 2 06 /08 /août /2013 20:38

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le jeudi 17 janvier, Charles Blé Goudé a été arrêté au Ghana et transféré par la suite en Côte d’Ivoire le vendredi 18 janvier dernier. Selon son avocat Me Hervé Gouaméné, son client est enfermé au violon de la DST dans des conditions inhumaines depuis le 17 avril dernier.

« Il dort quasiment nu à même le sol, ne voit pas la lumière du jour, ne bénéficie pas de soins médicaux et n’a droit qu’à un seul repas par jour », a dénoncé Me Hervé Gouaméné, hier lundi 5 août lors d’une conférence de presse, alors qu’il est sous mandat de dépôt.

En application des articles 4 et 9 du décret n°69-189 du 14 mai 1969 portant règlementation des établissements pénitentiaires, Blé Goudé doit être détenu à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA). Avant de condamner avec « la dernière énergie, les tortures, traitements inhumains et dégradants dont il est l’objet depuis sa déportation. Et de prendre l’opinion nationale et internationale à témoin sur une probable atteinte à la vie de Charles Blé Goudé ».

Le Conseil de Blé Goudé a rappelé également qu’après six mois de démarches, il a été autorisé à rencontrer son client. « Nous avons été autorisé à le rencontrer le vendredi 02 août, de 15 heures 27 minutes à 17 heures 30 minutes au bureau du juge d’instruction. Nous avons rencontré un homme fatigué, amaigri et portant les séquelles de la torture et des traitements cruels, inhumains et dégradants dont il est l’objet depuis son arrestation », a-t-il conclu.

PN

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6 août 2013 2 06 /08 /août /2013 10:18

En l’an de grâce 1990 Alassane Dramane Ouattara déclare au cours d’une conférence de presse dans les locaux de la BCEAO à Abidjan-Plateau, que s’il avait un parti unique en Côte d’Ivoire il ferait des miracles.
Le multipartisme venait d’être réintroduit dans le système de gouvernement de la République (Avril 1990), après des revendications et des manifestations consécutives aux décisions d’application des mesures économiques et sociales impopulaires imposées par les institutions financières internationales au gouvernement de Félix Houphouët-Boigny et après « l’échec » des plans successifs de Moïse Koumoué Koffi et Arsène Assouan Usher . Alassane Dramane Ouattara réclamait le retour au parti unique, quelques mois à peine après son historique abrogation par Félix Houphouët-Boigny lui-même et par le PDCI-RDA. Alassane Dramane Ouattara qui n’était pas encore Premier Ministre mais seulement président d’un obscur organisme inventé par lui-même pour soit disant redresser l’économie nationale malade, a tourné en ridicule les plans de Moïse Koumoué Koffi et Arsène Assouan Usher pour mieux atteindre son objectif : celui de devenir chef du gouvernement de la République.

Malgré le puissant appui occulte dont il bénéficiait auprès de Félix Houphouët Boigny, Alassane Dramane Ouattara a tenu à garder son poste de gouverneur de la BCEAO à Dakar, parce qu’il n’était pas totalement assuré du succès de son entreprise. Il faut simplement retenir que l’homme voulait un parti unique pour la simple et bonne raison que l’opposition qui avait réussi à déstabiliser le grand Félix Houphouët Boigny, lui faisait déjà peur. Tout son comportement et sa méthode de gouvernement ont démontré par la suite qu’Alassane Dramane Ouattara n’était pas et n’avait aucune chance de devenir un démocrate : arrestation de Laurent Gbagbo en 1992, introduction de la carte de séjour pour les étrangers, imposition du certificat de nationalité pour l’obtention de la carte Nationale d’identité, collecte des taxes et impôts par des agents encadrés par les forces de l’ordre, pressions extraordinaires sur les opérateurs économiques Libanais pour des paiements d’impôts anticipés, menaces permanentes sur les enseignants dont les salaires avaient été réduits de moitié, dissolution de la Fesci sous Soro Guillaume, mise sous le boisseau des partis d’opposition par une loi anticasseurs, confiscation et musèlement de la presse et de l’audiovisuel par une loi liberticide, arrestations extrajudiciaires courantes, délits d’initiés, vol et détournement du budget à grande échelle, ect…Tout cela se passait entre 1989 et 1993. Déjà !

En ce qui concerne la gouvernance actuelle de Alassane Dramane Ouattara, il est temps de mettre les barres aux « t » et les points sur les « i » devant l’inflation galopante des fautes, crimes et mensonges d’un homme qui a introduit la violence, la fraude électorale, la haine de l’autre, le vol institutionnel, le mépris de la vie humaine, une croyance narcissique hypertrophique en sa seule et unique personne, qui le rend dangereux. Si vous ne connaissez pas Ouattara, lisez la petite histoire qui va suivre et vous aurez tout compris : « Un homme se mire dans une glace. Mon Dieu ! S’écrit-il. S’il existe un homme plus beau que moi, je voudrais qu’on me le présente ». Pour Ouattara, tous les Ivoiriens sans exception sont nuls. A partir de quoi, il s’est octroyé le droit de nommer n’importe qui n’importe où pour faire n’importe quoi. Tout cela n’a aucune importance pour lui puisque tout le monde est nul. Et il croît tout seul pourvoir faire au vice l’hommage de la vertu. Imaginez une salle de classe où le professeur pose a ses élèves une question piège : « Savez-vous la différence entre Dieu et Alassane Ouattara ? » Réponse, non. Solution : « Dieu lui, ne se prend pas pour Alassane Dramane Ouattara. »

Laissons là ces aspects du caractère de ce personnage singulier, pour la simple et bonne raison que les médecins conseillent de ne pas interpréter une posture qui entre dans la pathologie psychiatrique. Cet homme là a introduit aussi dans notre pays une pratique qui elle, fera durablement beaucoup de mal à nôtre démocratie naissante et à la paix. « Si je perds les élections c’est qu’on aura organisé des fraudes massives ». Cela s’appelle une prédiction créatrice. Aujourd’hui, Alassane Dramane Ouattara a profité du fait avéré que l’opposition tout entière ressemble désormais à un théâtre d’ombres pour asséner ses vérités et tirer à son seul profit les bénéfices de ses théories fumeuses et dangereuses. Il ne faut pas s’y tromper. Pour moi le PDCI-RDA fait aussi partie de l’opposition. Mais il semble être le seul à ne pas le savoir. Tous les observateurs sérieux ont fini par se rendre compte que Alassane Dramane Ouattara n’avait aucun plan pour gouverner la Côte d’Ivoire. Quand il arrive dans ce pays en 1989, il trouve en place un Félix Houphouët-Boigny déjà diminué, un gouvernement affaibli par la crise systémique mondiale mais il s’aperçoit aussi que pour ne pas être débordé, le Président Félix Houphouët-Boigny a institué une organisation du gouvernement qui avait donné tous les pouvoirs à quatre personnalités dont les activités tournaient autour de la DCGTX.

Antoine Césaréo régnait alors en Grand Maitre de l’ordre de ce « gouvernement de l’ombre », auquel Félix Houphouët-Boigny avait donné tous les pouvoirs d’une primature véritable. Il ne manquait plus qu’un décret pour donner une réalité politique à cet organe technique informel. Pour sauver les apparences du régime Présidentialiste, le Président Félix Houphouët-Boigny n’a jamais signé ce décret. Cette « équipe de surdoués » comptait donc : Antoine Césaréo DCGTX, Alain Belkiri Secrétaire Général du gouvernement, Guy Nairay Directeur du cabinet du Président de la République et Norbert Kouakou DG de la CAISTAB. Un point, un trait. Le vrai gouvernement de la République réduit à la portion congrue, ressemblait à un ectoplasme et aucun Ministre n’osait porter la contradiction à Antoine Césaréo, qui avait fini par devenir le vrai patron du pays. Il était trop exemplaire et trop puissant pour durer. Son règne prendra fin très vite, dès que Dominique Nouvian Folloroux aura pris pieds au palais Présidentiel auprès de Félix Houphouët-Boigny. Mais ceci est une autre histoire… Quand Alassane Dramane usurpe le pouvoir en avril 2011 dans les conditions qui n’ont échappé à personne, il n’a en tête qu’une seule formule de gouvernement : le modèle Antoine Césaréo. Alassane Dramane Ouattara ne nourrit alors qu’un seul projet ; faire revenir Antoine Césaréo pour reproduire le même schéma Houphouëtien de l’époque glorieuse. Mais il y a un os. Dominique Folloroux qui voyait en Césaréo un obstacle à ses projets politiques, était à la base de la rupture du contrat personnel non écrit qui liait Félix Houphouët-Boigny à l’ingénieur-général Français. Cet homme exceptionnel qui avait fini par aimer profondément Félix Houphouët-Boigny, quitte la Côte d’Ivoire les larmes aux yeux mais il avait au moins compris d’où venait le coup de boutoir de son « expulsion ». Comme Alassane Dramane Ouattara n’avait aucun autre plan pour exercer le pouvoir dans un pays qu’il ne connait pas, la réhabilitation d’Antoine Césaréo est devenue incontournable à ses yeux. Et il a dû l’imposer à son entourage et même à son épouse. A moins que ce ne soit l’inverse. Mais c’est bonnet blanc – blanc bonnet. Ou alors Amadou Gon Coulibaly et Serrey Eiffel anciens adjoints de Césaréo à la DCGTX ont pu être les fers de lance du retour de leur ancien Mentor. Toujours est-il que l’équipe se reconstitue. Pas forcément avec les mêmes. Alain Belkiri n’a pas accepté l’offre, Guy Nairay et Norbert Kouakou sont morts mais Nicolas Sarkozy de Nagy Bosca qui a installé de force Alassane Dramane Ouattara au pouvoir, trouve des solutions rapides : ainsi le « Shadow Cabinet » de Ouattara se compose comme suit :

- Antoine Césaréo : Ministre des Travaux Publics, Ministre des affaires étrangères et du commerce international de la Côte d’Ivoire.

- Phillipe Serey Eiffel : Ministre des finances de la Côte d’Ivoire.

- Général Claude Réglat : Ministre de la défense de la Côte d’Ivoire.

- Général Marc Paitier : Ministre de l’intérieur de la Côte d’Ivoire.

- Christian Delmotte : Ministre de la santé de la Côte d’Ivoire.

- Anne Meaux : Ministre de la communication de la Côte d’Ivoire.

- Cédric Lombardo : Ministre de l’environnement de la Côte d’Ivoire que Dominique Folloroux a ramassé au palais pour récompenser sa mère Liliana Lombardo d’avoir trahi Simone Gbagbo son amie inséparable.

- Jean Louis Blanc : Ministre chargé du parc automobile du palais présidentiel.

- Fréderic Bedin : Ministre chargé des grands événements de la Côte d’Ivoire.

- Olivier Payet : Ministre des cuisines du palais présidentiel – ancien chef cuisinier de l’hôtel Tiama et beau-cousin de Dominique Folloroux.

- Dominique Nouvian Folloroux Ouattara : Super-Ministre et chef auto proclamé du gouvernement de l’ombre.

Apres quoi vous aurez compris pourquoi Alassane Dramane Ouattara se fout totalement d’avoir un gouvernement compétent, efficace et national. Quelques « bougnoules » lui suffisent pour faire illusion sur le plan international alors que le vrai pouvoir est ailleurs. Une Mercedes Benz, une 4 X 4, une Résidence de fonction, une secrétaire parfois très particulière, quelques maitresses, des conférences à l’Etranger sans compte-rendus, les gros plans de la RTI pour frimer au quartier, quelques costumes de chez Francesco Smalto suffisent au bonheur de ces nègres fascinés par les apparences. La Cote d’Ivoire ? On s’en fout ! Les raisons profondes des choix qui peuvent surprendre et même choquer viennent de ces dispositions que l’on vous cache. J’ai décidé de vous faire découvrir quelque uns de ces Ministres-tocards, en essayant de ne pas trop blesser leur vanité. Evidemment la liste n’est pas exhaustive et le choix a été tiré à la courte paille.

ADAMA TOUNGARA :

De tous ces Ministres corrompus et incompétents, le pire n’est pas Adama Toungara qui est placé aujourd’hui sous les feux de la rampe pour avoir perdu le tiers de son ministère et la totalité de son honneur. Parce qu’en fait, comment supporter la présence de ses collègues qui le regarderont désormais avec des yeux de merlans frits tous les mercredi Matin, sans écoper d’une poussée d’hypertension artérielle ? Pourtant Adama Toungara est le seul à qui une telle mésaventure n’aurait jamais dû arriver aujourd’hui. Directeur Général de PETROCI dans les années 1970 et éminence grise du même Ministère des mines, il avait réussi à se faire « virer » par Félix Houphouët-Boigny qui pourtant lui portait une réelle affection. L’homme a été brutalement remplacé alors par Daouda Thiam Ministre des mines du Général Robert Guéi après le coup d’Etat de 1999 et actuel conseiller spécial de Alassane Dramane Ouattara pour les mines. Chaque Ivoirien sait maintenant que c’est Adama Toungara qui a conduit à la découverte du pétrole au large de Grand-Bassam ce qui a emmené Félix Houphouët-Boigny à boire le premier verre de champagne de sa vie. L’histoire ne dit pas si le champagne était du « Trouillard ». Personne ne peut m’expliquer comment Adama Toungara peut encore avoir commis les mêmes fautes au même endroit. Les détracteurs de l’ingénieur du pétrole diplômé de l’université de Californie disent de lui qu’il est atteint d’une propension congénitale et maladive au gaspillage, à la luxure et à la concussion. Ses amis eux, sont profondément choqués et déçus.

ALAIN LOBOGNON :

Un homme sorti de nulle part et qui aspirait déjà en 1995, à devenir le Président des Jeunes Républicains (RJR) alors que pour la fonction il avait été frappé par la date de péremption, parce qu’il avait au moins 40 ans. Aucun jeune de l’époque n’avait envie de se voir représenté par cet extraterrestre qui semblait avoir été lobotomisé à la suite de troubles invisibles à l’œil nu. Alain Lobognon le bien nommé sortait sans doute du laboratoire du Docteur Frankenstein (version Boris Karloff) et son allure faisait peur aux jeunes républicains qui étaient habitués à d’autres standards de représentations physiques. Pour ne pas vous torturer davantage, il faut dire tout simplement que « la tête » du candidat Lobognon ne leur convenait pas. Et Alain Lobognon qui venait de Port-Bouet comme « Godzilla » venait de la mer, fut brutalement jeté par l’électorat jeune du parti dans un fracas épouvantable. Alain Lobognon que personne ne voulait connaître ni avant ni après l’élection, est arrivé quatrième et dernier après Touré Vazoumana troisième, Amadou
Coulibaly deuxième et Odjé Tiakoré qui a eu la faveur des votants au congrès de Daloa en 1996. Dès lors, la trappe s’est ouverte sous les pieds d’Alain Lobognon qui n’est plus entré dans aucun calcul du RDR. Alors que l’on croyait que la nuit s’était étendue sur ces projets, la créature du Docteur Frankenstein refait surface au milieu de la rébellion de 2002 où il fait merveille parce qu’il a le physique de l’emploi. Il s’accroche désespérément à Soro Guillaume et sa fidélité au « maître des ténèbres » de Bouaké lui vaudra d’être nommé Ministre. Par la suite tout le monde aura compris qu’il a été maintenu au gouvernement au double motif qu’il appartenait au clan des « Soro Boys » et qu’il était Krou, argument en béton pour servir de faire-valoir à la secte tribale nordiste du RDR. Vous avez sans doute remarqué que personne n’a parlé de diplôme, de qualification ou même de compétence. Ce n’est pas nécessaire parce que le monde de Ouattara a donné un autre sens et un autre contenu au mot « technocrate ». Il suffit d’arriver dernier à une élection, avoir du sang sur les mains, n’avoir rien dans la tête pour être coopté par ceux qui vous ressemblent, « And So On ». Ce ne sont pas les exemples qui manquent, même au sommet du RDR et du gouvernement lui-même.

Alassane Dramane Ouattara ne sait pas que la Côte d’Ivoire existait avant lui et qu’elle continuera bientôt de vivre après lui et sans lui. Que ses amis lui demandent de faire un peu attention, parce que les Ivoiriens ne sont pas des « bougnoules ». Ils ne disent rien pour l’instant. Mais pour combien de temps encore ?

BRUNO NABAGNÉ KONÉ :

Les preuves de l’incompétence de Koné Bruno s’étalent sur tous les murs de Côte d’Ivoire Telecom et Orange, au point que les Français ont étés obligés de le ramener discrètement en France en attendant des jours meilleurs pour son Mentor Alassane Dramane Ouattara. Je pensais que la promotion-canapé était exclusivement réservée aux femmes. C’était mal connaitre les pratiques du clan Ouattara. Il existe là-bas ce qu’on appelle « la collaboration horizontale », délit répandu à tel point qu’il n’est pas rare de constater qu’un Ministre légalement marié se croît en droit de faire montre de sa virilité procréatrice à l’endroit d’une conseillère spéciale du Chef de l’État au demeurant nièce directe du même chef de l’État. Ce n’est pas grave puisque Monsieur le Ministre Bruno Koné, Mademoiselle la conseillère spéciale Touré Masséré et la croisière de Magellan s’amusent. Des bébés peuvent naître dans cette administration joyeuse pendant que « les blancs travaillent ».

KANDIA KAMISSOKO CAMARA :

La preuve évidente du mépris d’Alassane Dramane Ouattara pour l’État, la République et le Peuple Ivoiriens se matérialise dans la nomination de Kandia Kamissoko Camara en qualité de Ministre de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique. Rien au monde ne peut objectivement justifier un tel choix sinon la triple volonté d’Alassane Dramane Ouattara de punir les Ivoiriens pour l’avoir rejeté dès le départ de son aventure ubuesque de conquête du pouvoir d’État en Côte d’Ivoire, de ne l’avoir pas aimé, et de l’avoir renvoyé à ses origines qu’il avait honteusement reniées. Kandia Camara elle est Ivoirienne, marié à un Guinéen descendant d’une grande famille ayant servi loyalement la République de Côte d’Ivoire. Kandia Camara est même inscrite en bonne place au palmarès national du sport. Au plan politique son seul fait de guerre a consisté à créer une petite ONG sans militant et sans membre du nom de CORACEF à l’intérieur du PDCI-RDA dans les années 90. CORACEF était un organe fantôme inopérant dans la mesure où le PDCI ne reconnait jamais les courants. Sentant assez rapidement que le PDCI allait la jeter, elle s’est précipitée fort opportunément dans les bras du RDR qui venait de naître en 1994. Voici pour la « brillante carrière politique » de la non moins brillante handballeuse. En dehors de cela, elle s’était plutôt illustrée par des actes passablement impudiques au bahut de Bouaké sur ces congénères internes qui l’avaient surnommée « Wara ». Kandia Camara qui possède un culot incommensurable que j’ose qualifier de professionnel avec votre permission, a prétendue qu’elle avait fait des études pour enseigner l’Anglais alors qu’elle n’a jamais parlé un traître mot de la langue de Kate Middleton. Elle s’est solidement accrochée à la famille Ouattara pour se frayer un chemin dans la secte tribale du RDR dont elle est devenue assez rapidement un membre influent. Son manque total de « classe » et son agressivité sur les plateaux de télévisions ont fait la joie du Mentor du RDR qui s’est cru obligé de récompenser Kandia Camara en nommant de ce fait la femme la plus mal éduquée de la République au Ministère du même nom. L’affaire est tellement grave qu’elle a laissé les enseignants d’abord, la communauté internationale ensuite sans voix. Les Ivoiriens qui la connaissent bien se sont écriés « Mon Dieu qu’est ce qui nous arrive ! ». Pour insulter l’intelligence des Ivoiriens Ouattara n’aurait pas pu trouver pire. Seul point positif de la nomination de Kandia Camara au gouvernement de la République, le développement exponentiel du commerce des mèches à tissages Brésiliennes et Nigérianes et des produits cosmétiques éclaircissants du Ghana. Le pouvoir d’achat de « Wara » a changé ! Ma sœur, Ministre là c’est doux deh !

HAMED BAKAYOKO :

Très peu de choses pour camper le personnage. Il n’était rien avant, il n’est rien après, sauf qu’on signale assez régulièrement à l’attention des Ivoiriens qu’il a fait de sommaires et fugaces études de Médecine en Haute Volta, qu’il est un danseur émérite de « Ndombolo » et de « Bachégué », qu’il est un loubard professionnel, et un tenancier de bars en Côte d’Ivoire et en France Rue de la Croix-Nivert à Paris, savamment introduit par ce fait dans les milieux de la pègre ; en somme notre petit Al Capone quoi ! Je vous ordonne donc d’être fiers de nôtre Grand Ministre de l’Intérieur. Mais il y a quand même une tâche au milieu de ce beau tableau. Hamed Anliou Bakayoko est quand même celui qui a conduit « le commando » qui a mis fin à la vie de l’Etudiant Thierry Zébié. Pourquoi cette accusation qui lui met du sang sur les mains revient-elle de manière si récurrente sans qu’il ne se trouve personne pour la démentir ou pour l’expliquer ! ? C’est tout cela qui fait de Hamed Bakayoko « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ». Voilà comment ça se passe maintenant qu’il est le premier flic et le premier loubard de la République .

Pour le Ministre de l’Intérieur et de la sécurité de Alassane Dramane Ouattara :

- Quand un homme parle seul c’est qu’il est habité par une grande angoisse. Il faut qu’il en trouve les raisons. N’oubliez pas qu’il y a des caméras de surveillance partout y compris dans votre salle de bain, quand vous en possédez une.

- Quand deux personnes se parlent cela s’appelle un échange. Ca peut poser problème, on se sait jamais, c’est inquiétant.

- Si trois personnes se rencontrent pour bavarder, normalement cela s’appelle une conversation. Mais cela peut être convivial ou dangereux. La prudence est recommandée aux services.

- Quand quatre personnes se rencontrent pour ce concerter c’est forcement un complot. Le CCDO est aussitôt alerté. Mais la conspiration est forcement Gbagboïste.

- Cinq personnes réunies dans une unité de lieu et de temps, Mon Dieu c’est un coup d’État de préférence ourdi par les pro-Gbagbo.

- Quand les intrigants sont au nombre de six et plus c’est automatiquement une révolution des « anciens mercenaires libériens » pro-Gbagbo. Toutes affaires cessantes il faut supplier « Licorne et ONUCI » d’intervenir.

A cela il faut ajouter l’adoubement de ses « frères de lumière » les Francs-mâcons, la promotion des homosexuels, la protection de la fratrie Ouattara, le contrôle et la gestion par le Super-Ministre des enlèvements quotidiens d’opposants pro-Gbagbo, des exécutions extrajudiciaires, des disparitions de paisibles citoyens, et des coups tordus ordonnés par Alassane Dramane Ouattara lui-même. Ainsi va la sécurité « façon HamBak-Magellan » dans notre beau pays.

GAOUSSOU TOURÉ MULTIPRODUITS :

Il est assez surprenant qu’un Banquier même autoproclamé et funambule de la finance comme Alassane Dramane Ouattara ne se soit pas aperçu avant de le nommer au gouvernement, qu’un de ses Ministres en l’occurrence Gaoussou Touré a été failli deux fois et renvoyé de la SGBCI où il avait participé à des malversations importantes qui auraient dû le conduire à la MACA pour au moins 20 ans. Ces faillites frauduleuses étaient liées à la mauvaise gestion de ses affaires personnelles qui l’ont emmenée à spolier les pauvres paysans du Nafana de plusieurs Milliards de F.CFA dûs au titre de plusieurs récoltes impayées d’anacardes (Noix de Cajou). De plus, le désormais Ministre des transports a détourné tous les fonds de la COOPEC d’Odienné montée avec l’argent des cadres, sans jamais rendre des comptes aux actionnaires. Comment un banquier central devenu Président de la République d’après lui peut-il ignorer ces faits punis par la loi et qui classent son futur Ministre au rang des pires malfrats du pays ? Sous le régime de Laurent Gbagbo, le truand Gaoussou Touré multiproduits qui aspirait à devenir Président du Conseil Général du Denguélé, a vu sa candidature annulée par une décision de justice. Les Odiennéka ont ainsi été sauvés de ses projets funestes. Comment Alassane Dramane Ouattara a pu ne pas s’apercevoir qu’il avait affaire à un escroc patenté ? Bien sûr qu’il savait ! Mais Alassane Dramane Ouattara se fiche totalement des lois Ivoiriennes établies avant lui et il avait de surcroît une dette à payer à son grand et généreux protecteur Lamine Diabaté qui est en fait l’oncle de « Massogbai », l’épouse de Gaoussou Touré. D’autre part, contre toute attente la répartition nouvelle des attributions au gouvernement a transféré à Monsieur Gaoussou Touré des décisions qui revenaient de droit au Ministère des infrastructures économiques. Les magouilles ne se sont pas faites attendre : attribution du deuxième terminal à conteneurs du Port autonome d’Abidjan, réaction bien comprise de Jean Louis Billon, cour de Justice de l’Uemoa, Martin Bouygues, Vincent Bolloré et consorts, charivari au gouvernement, corruption galopante au bord de la lagune Ébrié , silence pesant de Alassane Dramane Ouattara, qui savait pertinemment, qu’on en arriverait là avec son Ministre Gaoussou Touré. Alassane Dramane Ouattara doit apprendre à respecter les Ivoiriens.

RAYMONDE GOUDOU COFFIE :

Madame Raymonde Goudou Coffie dont personne n’a jamais remarqué le militantisme au RDR, s’est brusquement retrouvée « scotchée » dans une suite-junior de la République du Golf, où elle s’est distinguée par son agitation particulière et ses propos agressifs à l’encontre des proches de Laurent Gbagbo et du Président en exercice qu’il était au moment de son arrestation en 2011. Voici ce qu’elle déclarait alors, exactement au moment où Laurent Gbagbo était emmené dans sa première prison à l’Hôtel du Golf avec son épouse Simone. Madame Raymonde Goudou Coffie était hystérique. Aux dires des témoins oculaires, elle bavait de rage : « Je savais que Wattao allait nous trahir. Il a laissé cet imbécile vivant au lieu de le bousiller » dixit Raymonde Goudou. Laurent Gbagbo n’a pas été tué, n’en déplaise à Madame Goudou Coffie. Mais on aura remarqué sa macabre détermination. Pourtant personne ne connaissait cette pharmacienne Alassaniste zélée, dans les cercles du pouvoir Gbagbo. Par conséquent personne, à fortiori Laurent Gbagbo, n’a pu lui faire du mal. Il faut savoir que chez les Ouattara il faut toujours montrer « patte blanche » pour comprendre le comportement et les propos de cette dame au demeurant charmante. Pour mieux comprendre encore le cas Raymonde Goudou, il faut savoir que comme son patron Alassane Dramane Ouattara, elle a quelque chose à cacher dans son rapport à la Nation Ivoirienne. Raymonde Goudou épouse Coffie est Française de naissance, d’un père Antillais Goudou Charles. Cet homme, le père biologique de Raymonde était très connu en Côte d’Ivoire où il a résidé pendant de nombreuses années… Pourquoi n’en parle-t-elle jamais ni en public ni en privé ? Voici au moins une preuve qu’elle n’est pas apatride comme son patron Alassane Dramane Ouattara. Alors, qu’est ce qui la fait courir la Raymonde Goudou, au point d’en vouloir à un tel degré à Laurent Gbagbo qui ne la connait même pas ?

ANNE DÉSIRÉE OULOTTO :

La mythomanie, la cleptomanie, la capacité de dissimulation, l’opportunisme bruyant, sont les qualités indispensables pour faire partie du cercle concentrique le plus proche de ce « Président » qui est passé maître dans l’art de mentir avec l’autorité de l’Etat. A ce jeu là, Anne Désirée Oulotto s’est supérieurement surpassée au point de devenir la « bonne à tout faire » de madame Dominique Ouattara. C’est en partie ce qui explique son transfert au Ministère de la famille (Quelle famille ?), de la femme et des « Children of Riviera Golf ». En dehors de sa lourdeur intellectuelle et de sa faiblesse morale, sans compter l’incompétence qui hélas ne lui est pas exclusive dans le panier à crabes du « Dramanistan », il faut reconnaître son mérite d’avoir su s’émanciper du dictat de la mensuration… Peut être est-ce bon de s’arrêter là aujourd’hui par charité Chrétienne, pour les raisons que vous ne savez pas.

NATIONALITÉ ET RÉFORME FONCIERE.

Après nous avoir imposé un gouvernement nul, inutile, incompétent et inefficace auquel il convient de substituer le cabinet Français de l’ombre qui gouverne réellement la Cote d’Ivoire, voilà qu’Alassane Dramane Ouattara veut nous imposer une réforme foncière au bénéfice de ses frères Mossi à travers un réexamen de la loi sur la nationalité. Alassane Dramane Ouattara est logique avec lui-même. Quand il parle d’apatridie il a raison, mais ce qu’il veut cacher, c’est qu’il est le seul apatride de ce pays. Il n’est pas Ivoirien et il a en même temps renié son pays la Haute Volta, ses parents et son honneur. Il n’y a pas de meilleure définition de l’apatride. Souvenez-vous. Alassane Dramane Ouattara est le premier et le seul intervenant au forum de la réconciliation de 2001 à avoir utilisé le terme apatride pour expliquer son propre statut. Vouloir maintenant étendre son usage à un demi-million de Mossi nés sur notre sol est une forfaiture, une imposture et une méconnaissance du problème de ces Mossi qui n’en demandent pas tant. Si vous rencontrez Alassane Dramane Ouattara, dites lui d’arrêter son numéro de « Djinamory». S’il continue sa prestidigitation politique insensée, les Ivoiriens vont perdre leur sens de l’humour et ça risque d’aller mal pour lui. A force de vouloir pousser toujours plus loin la provocation, il va finir par connaître et subir la vraie nature du peuple Ivoirien.

Parmi les enfants de ce pays, il y a des personnalités qui parlent peu. Quand elles réagissent à un problème ou à une situation, il faut nécessairement en prendre la mesure et raison garder. Mais chacun de nous sait que Alassane Dramane Ouattara et la raison ne font pas bon ménage. Et comme il ne connait personne dans ce pays, je me fais un devoir de lui présenter Gaston Ouassenan Koné et le prie de m’en être reconnaissant.

Général de gendarmerie à 32 ans, Ministre , plusieurs fois Ministre de la sécurité, d’une efficacité redoutable, qui a inspiré des chansons restées célèbres dans les répertoires de supers-stars de notre show business, ambassadeur en Argentine, député depuis plus de 20 ans, Maire de Katiola ayant tenu la dragée haute au vieux et valeureux Général Ouattara Thomas Daquin dans la région du Hambol, Président du groupe parlementaire PDCI-RDA, un Président toujours posé et conciliateur, sous le nez et à la barbe duquel le RDR vient d’agiter le petit Jean Louis Billon de manière grossièrement opportuniste, en lui attribuant le poste de Président du conseil régional de Katiola. Et comme si cela ne suffisait pas, voilà que du haut de son piédestal usurpé de Président de la République, Alassane Dramane Ouattara essaie d’imposer à la représentation Nationale et au PDCI-RDA des notions jamais usitées dans notre pays : apatridie et autres termes barbares tournants autour de la Nationalité, sans compter le gravissime problème de la Réforme Foncière d’un pays qu’il ne connaît pas et qu’il veut régler avec des arrières-pensées micro-colonialistes et macro-tribales. Il n’est alors pas étonnant qu’un homme de bon sens comme Gaston Ouassenan Koné retrouve les accents martiaux de sa jeunesse pour lui dire « Halte là, ceci est la ligne rouge » dans des termes qui ne prêtent à aucune équivoque. Mais comme je sais que Alassane Dramane Ouattara ne comprend pas bien le Français je me ferai l’indicible plaisir de lui présenter Billy Billy pour qu’il lui fasse une explication du texte que voici : « La Nationalité est un élément fondamental de la souveraineté Nationale, c’est pourquoi son encadrement juridique ne saurait être aussi facilement rendu caduc par l’effet automatique des traités et autres accords même dument ratifiés. En notre sens, en insérant cette disposition, nos devanciers ont sans nul doute voulu nous inviter à faire preuve d’une vigilance particulière avant d’autoriser la ratification d’instruments légaux internationaux relatifs à la nationalité » dixit Ouassenan Koné.

La Cote d’ivoire n’est pas née aujourd’hui. Même s’il n’a que dédain pour ses prédécesseurs, pourquoi Alassane Dramane Ouattara cherche-t-il à imposer une loi inique à marche forcée là où les problèmes ont étés réglés par les faits, par la raison et par l’histoire. Attention Ouattara, les Ivoiriens ne sont pas loin de perdre leur sens de l’humour et de la dérision. A bon entendeur…

MAMADOU BEN SOUMAHORO

Ancien Député Indépendant à l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire.

02 Aout 2013

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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 20:55

Par IVOIREBUSINESS - Les villageois d'Oliénou crient vengeance contre ceux de Kouassiblékro. Le Préfet appelle au calme.

Selon les informations en notre possession, des communautés baoulé des villages de Oliénou et de Kouassiblékro sont sur le point de s'affronter après la mort de trois jeunes d'Oliénou, ont indiqué dimanche plusieurs témoins joints par Ivoirebusiness.


Les villageois d'Oliénou accusent ceux de Kouassiblekro de les avoir assassinés.


Ainsi, lorsqu'après leurs recherches, ils découvrent trois nouvelles tombes dans ce village voisin qu’ils estiment être celles de ces derniers, ils deterrent la hache de guerre.


Surtout qu'on les empêche d'exhumer les corps pour vérification. C'est munis de fusils, de couteaux, de haches, de kalachnikovs, et de pistolets automatiques, qu'ils encerclent Kouassiblékro.


La police et la gendarmerie informées, sont déportées sur le village sur ordre du Préfet.

« Nous leur avons lancé un appel au calme et leur avons demandé de ne pas se faire justice », a déclaré le préfet Konin AKa, qui a promis l’ouverture d’une enquête pour dénicher les coupables.

Un calme précaire règne ainsi dans la zone après cette vive tension, et les autorités administratives et sécuritaires envisagent de tout mettre en oeuvre pour maintenir la quiétude dans la zone.

Des violences communautaires ont été enregistrées ces derniers mois dans plusieurs régions du pays.

A la mi-janvier, un affrontement communautaire avait fait au moins trois morts dans une forêt classée de la région de Bloléquin, à l’ouest du pays.

Début juillet, les baoulé et les burkinabé se sont tailladé à la machette et au fusil à Angovia, village de 5000 habitants situé près de Bouaflé (environ 300 km au Nord-Est d'Abidjan, et non loin de Kossou) à propos des problèmes de terre. Ces affrontements, d'une rare violence, ont selon nos sources fait au moins 5 morts et des dizaines de blessés. Plusieurs maisons ont été incendiées, et les villageois d'Angovia se sont enfuis dans la forêt. Un jeune d'Angovia joint par IvoireBusiness avait affirmé que "Les burkinabé ont égorgé quatre de nos parents à la machette".

Nous y reviendrons.

Patrice Lecomte

 

 

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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 18:12

Pour lutter contre la destruction avancée du couvert forestier de la Côte d’Ivoire, le conseil des ministres du 25 juillet 2013 a adopté un décret portant ’’interdiction de l’exploitation, de la coupe, du transport, de la commercialisation et l’exportation du Pterocarpus SPP ou encore bois de Vêne’’ dans notre pays.

Il n’en fallait pas plus pour que cette mesure déclenche le courroux de certains opérateurs chinois qui exploitent cette essence au-dessus du 8ème parallèle. Hier dimanche 04 août, ceux-ci nous l’ont fait savoir au cours d’une brève rencontre aux II-Plateaux. Pour eux, s’il est légitime pour le gouvernement de prendre une mesure d’interdiction de cette essence, il aurait été plus intéressant d’associer les professionnels de cette filière. «Nous avons obtenu des autorisations du ministère des Eaux et Forêts pour l’année 2013 ; et elles courent de janvier à décembre 2013 pour exploiter le bois de Vêne. Le gouvernement, en prenant cette mesure d’interdiction sans une concertation préalable, nous cause un lourd préjudice. Pourtant, nous avons satisfait à toutes les exigences», se sont inquiétés nos interlocuteurs, qui ont souhaité garder l’anonymat.

Pour ces interlocuteurs, ils sont loin d’être des fraudeurs en ce sens que leur activité est encadrée par les agents des Eaux et Forêts ; ce, depuis la coupe du bois jusqu’à l’exportation en passant par le transport. «Pour exploiter le bois de Vêne, les opérateurs disposent de bordereaux de circulation en plus de la copie d’autorisation. Sans oublier que nous avons payé 120 millions de fcfa pour reboiser 400 hectares de forêt aux fins de compenser les pertes consécutives à l’exploitation du bois de Vêne dans la partie septentrionale», ont-ils affirmé.

Bref, pour ces opérateurs chinois, des gens qui veulent préserver des intérêts ont convaincu le gouvernement à prendre un tel décret. Et ceux-ci ont pointé un doigt accusateur vers un opérateur (connu dans les cercles du pouvoir) exerçant dans le secteur du bois en zone industrielle de Koumassi. Vrai ou faux, ils sont très remontés et ont promis de saisir leur ambassade pour réclamer des dommages. A toutes fins utiles, il faut rappeler que ce sont 6.000 m3 de bois de Vêne qui sont exploités par mois en Côte d’Ivoire pour être exportés, principalement en Asie. Plusieurs acteurs (Scieurs, manutentionnaires, transporteurs, tractoristes, etc.) interviennent dans ce secteur qui fait un chiffre d’affaires de 150 milliards de fcfa. Plus de 2 millions de familles, dont 90 % résident dans le nord ivoirien, vivent, dit-on, de cette activité.

G. DE GNAMIEN

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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 18:10

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A moins que le ministre des Transports, Touré Gaoussou, arrive à désamorcer la bombe. La circulation sera à nouveau perturbée dans la capitale économique ivoirienne. Les propriétaires des taxis-compteurs menacent, en effet, de débrayer après le Ramadan.

L’information vient des principaux dirigeants de plusieurs structures de ce secteur. Selon eux, la récurrente question des taxis banalisés n’a toujours pas trouvée de solution. Et cette catégorie de transport urbain, qui n’a pas tous les documents administratifs afférents au transport, continue de leur livrer la concurrence déloyale et à la Société de transport abidjanais (Sotra). « (...) Si les wôrô-wôrô banalisés veulent faire le transport urbain, qu’ils quittent le ring de l’informel, pour venir dans le formel. On ne peut pas comprendre que les taxis-compteurs qui sont contraints à d’énormes charges, notamment 150 000 FCfa pour l’Agetu, 120 400 FCfa pour la patente, 40 000FCfa pour l’assurance Matca, au moins 800 000FCfa pour la 1ère visite technique et plus d’1 million pour la seconde, soient menacés de concurrence déloyale, au point de ne pouvoir réaliser leurs recettes », fait remarquer Drissa Diaby, l’un des principaux animateurs d’une structure des taxis-compteurs. Qui soutient mordicus que le protocole d’accord signé le 2 novembre 2012, entre plusieurs structures en charge des taxis-compteurs et le ministère des Transports, a nettement tranché le problème.

Selon Drissa Diaby, ce protocole stipule que les véhicules de transport intercommunal, dits ‘’banalisés’’, devront désormais avoir tous les documents administratifs que les taxis-compteurs, notamment la carte grise, l’autorisation de transport délivrée par l’Agetu, la patente, la vignette, la visite technique tous les six mois, l’assurance transport public voyageur, l’inscription au registre des transports urbains, le paiement de la taxe des transports urbains. Tout ce qui est demandé aux taxis-compteurs sauf, la pose du compteur horokilométrique. Mais, à en croire notre interlocuteur, les acteurs des taxis banalisés foulent aux pieds ce protocole d’accord depuis sa signature jusqu’ à ce jour.

Début juillet 2013, ils sont montés au créneau pour une application stricte dudit protocole. Et toujours selon Drissa Diaby, le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, a fait appliquer l’accord, tandis qu’il n’a pas été suivi par son homologue des Transports Touré Gaoussou. Toute chose qui crée le désordre à ce jour. Et pour mieux se faire entendre, dans le cadre d’un règlement définitif du problème, le débrayage se présente à eux comme la voie idoine. La lutte pourrait s’élargir à la corporation des ‘’gbakas’’, selon Yacou Diakité du Collectif des syndicats chauffeurs qui s’érige contre ce fait qu’il qualifie du reste, de désordre. Selon le président du Collectif, si les wôrô-wôrô banalisés veulent faire du transport intercommunal, qu’ils aient tous les documents y afférents. Auquel cas, la supercherie ne passera pas.

Lassina Fofana

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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 17:57

La rentrée scolaire 2013-2014 est fixée au 16 septembre 2013. Pour ce faire, tous les résultats des examens sont connus.

Mais les élèves de 6ème  (tous les élèves admis au Cepe avec 85 points passent en 6ème)  ne peuvent pas  savoir d'avance s’ils auront la bourse, contrairement à ce qui se passait, il y a quelques années. Même chose pour les élèves qui passeront en seconde et dont la barre d’admission n’a pas encore été déterminée.

De fait, à en croire le directeur de l’orientation et des bourses (Dob), Ayekoe Jérôme,  lors d’une récente conférence de presse tenue à l’immeuble Alpha 2000, au Plateau, ce n’est qu’après les renouvellements que les nouveaux boursiers seront connus.

Les renouvellements concernent ceux qui, en 6ème ont pu avoir la bourse et qui, les années suivantes, la maintiennent, en ayant au moins 12 de moyenne pour passer en classe supérieure. Ils concernent également les élèves du second cycle (de la 2nde à la Terminale). C’est donc après avoir fait le tri de ceux qui conservent leur bourse, élagué ceux qui l’ont perdue et évalué le montant qui leur est alloué que le reste de l’enveloppe est dispatché aux nouveaux.

En fonction du montant disponible, la division par 36 mille francs Cfa annuels (soit 12 mille francs Cfa par trimestre) par élève  est faite. Ce qui donne le nombre d’élèves et automatiquement la moyenne.

Dominique FADEGNON

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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 17:28

 

 

 

 

 

 

 

 

 

K.K.B vient de pécher, un gros poisson, dans les eaux de son adversaire, Henri Konan Bédié. Un membre du bureau politique, par ailleurs Délégué départemental, s’est officiellement déclaré en sa faveur et promis, publiquement lui apporter tout son soutien, jusqu’à la victoire au prochain congrès du Pdci en octobre 2013.

Il s’agit, notamment, de Babi Kouka Clovis. Dans sa lutte pour la conquête de la présidence du Pdci-Rda, on peut dire aujourd’hui que  le président national de la jeunesse du Pdci  n'est vraiment pas seul. En effet, outre le soutien que lui ont apporté 25 députés la fois dernière l'honorable Kouadio Konan Bertin vient de bénéficier d'un soutien  de taille dans le département de Lakota. Il s'agit du soutien de Babi Kouka Clovis, membre du bureau politique du parti cinquantenaire, par ailleurs délégué départemental de Lakota 2.

C'était le jeudi 01 Août 2013 à la faveur du meeting du député-candidat à l'esplanade du siège du Pdci à Lakota sis au quartier Dida.  "Je suis ici cet après-midi  à cette rencontre pour recevoir notre fils, le fils de Lakota, KKB. Il est venu sur la tombe de sa mère et il a profité pour s'adresser aux secrétaires de sections.KKB est venu nous annoncer sa candidature au poste de président du Pdci.

La délégation de Lakota 2 prendra ses responsabilités. Nous sommes avec lui et nous estimons qu'il mène aujourd'hui le bon combat, celui de l'application intégrale des textes du parti. Car dans toute société, toute association  a toujours des textes. Et ce sont ces textes-là qui permettent de désigner les responsables.

Alors si le Pdci qui a dirigé la Côte d'Ivoire pendant 40 ans ne peut  pas respecter ses propres textes c'est que cette formation politique n'existe plus. Le combat du président KKB mérite d'être soutenu par tous. "a déclaré le délégué départemental de Lakota 2. 

Signalons au passage que les 34 secrétaires de section que comptent les deux délégations départementales du Pdci à Lakota ont tous répondu à l'appel de KKB et il dit qu'il est vraiment temps que le parti politique de feu Félix Houphouët Boigny connaisse la renaissance avec l'arrivée des jeunes à sa tête.

              

 GUY NEZO, correspondant régional

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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 17:25

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est le jeudi 15 août 2013, dans exactement 10 jours, sauf changement, que le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, entamera une tournée dans le fief de Laurent Gbagbo, dont il a été l'ennemi avec la rébellion armée de 2002, puis son proche collaborateur, Premier ministre, à la faveur de l’accord politique de Ouagadougou, avant la grave rupture suite à la crise post-électorale.

Par la suite, Laurent Gbagbo a été déchu du pouvoir, son régime totalement défait. Ces différents faits, pour lesquels Guillaume Soro a une grande part de responsabilité, restent encore bloqués en travers de la gorge aux parents de l'ancien président, qui ne semblent pas encore prêts à pardonner, en tout cas pas si tôt.

Un tour le week-end dernier dans les localités considérées comme les bastions imprenables de l'ancien parti au pouvoir (Fpi), nous a permis de nous en rendre compte. Les points de vue divergent quant à la visite de Guillaume Soro dans cette zone, mais la grande majorité des populations est hostile à cette venue du chef de l'ex-rébellion dans leur zone. Le patron des ex-Forces nouvelles y est pour ainsi dire « persona non gratta ».

De Gagnoa, en passant par les villages de Mama et Gnaliépa, terre de Gbagbo, les avis sont catégoriques, même si pour des raisons sécuritaires, nul n’ose contester à visage découvert. Lors de notre déplacement de ce samedi 03 août 2013 dans ces deux villages, les populations nous ont exprimé leur colère concernant ce qu’elles considèrent comme un « forcing » de la part de Guillaume Soro. « Nous ne voulons pas de lui chez nous. Ils ont ruiné nos espoirs. Tous nos parents sont en exil. La vie est devenue monotone à Mama. Nous exigeons la libération de Laurent Gbagbo et des autres. C’est inhumain. Ils n’ont même pas eu pitié de sa mère, qui est elle aussi en exil », a martelé un habitant, sur un ton de colère.

D’autres critiques plus virulentes à l’endroit du président de l’Assemblée nationale, ne nous ont pas échappé. « Si on doit juger des gens dans ce pays, Soro et ses rebelles sont concernés, parce qu’en 2002, ils ont tué des gendarmes, violé des femmes. Donc Gbagbo ne doit pas être seul devant les juges. Les tenants actuels du pouvoir ne sont pas blancs comme neige comme on veut nous le faire croire. La justice internationale, qui se veut crédible, a intérêt à tirer au clair la crise ivoirienn, en interpellant tous les acteurs de ces crises. Pourquoi c’est à Gbagbo seul qu’on veut imputer les crimes des autres ? Son régime a été attaqué en 2002, ils lui ont créé toutes les misères pour qu’il ne réussisse pas sa mission. Mais il a résisté. Nous ne voulons pas de la pitié de Soro. Sa présence va réveiller de vieux souvenirs », a fait remarquer cet autre habitant.

Réactions identiques à Kpogrobrouo (Guibéroua), dans l’antre de Charles Blé Goudé, où ses parents prennent à témoin la communauté internationale. « Nous saisissons la communauté internationale face à la provocation de Guillaume Soro à travers sa visite chez nous. Nous ne voulons pas de cette visite ici. D’ailleurs, nous n’attendons rien de lui. Notre fils est maltraité et en détention dans un lieu tenu secret, nous ne savons pas s’il vit ou pas. Regardez, tout le village est dans la tristesse. Réconciliation d’accord, mais la libération de nos enfants d’abord », a dit notre interlocuteur, un sexagénaire fils du village.

Par contre, plus loin à Lakota, le président régional de la galaxie patriotique, Kragba Djidji Daniel, ne voit pas d’un mauvais œil la visite du patron du parlement ivoirien dans la région. Bien au contraire, il salue cette arrivée comme une opportunité pour désamorcer la bombe des positions radicales entre les deux camps. « À travers cette visite, nous souhaitons le retour de nos cadres en exil. Cette nouvelle nous convient dans le sens où elle vient sûrement pour annoncer de grandes nouvelles. Aussi, le patron du parlement arrive pour nous expliquer des choses qui se murmurent tout bas. C’est à lui seul de nous dire les vérités sur la crise. Nous recherchons tous l’harmonie, pour la paix entre les Ivoiriens. Les parents doivent comprendre qu’il ne sert à rien de rester dans la belligérance », a-t-il exhorté.

 Venance KOKORA à Gagnoa

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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 17:17

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici la liste des prisonniers politiques de Ouattara bénéficiant d'une liberté provisoire telle que annoncée par le procureur de la république sur les antennes de la RTI tout à l'heure au JT de 13 heures.

1-Affi N’Guessan, 

2-Michel Gbagbo,

3-Aboudramane Sangaré,

4-Bro Grégbé, 

5-Lida Kouassi Moise, 

6-koua Justin, 

7-Colonnel Konandi, 

8-Dacoury Tabley,

9-Alcide Djedjé,

10-Soukoury Bohoui,

11-Kuo tea narcisse, 

12-Alphonse douaty, 

13-Seka desiré, 

14-Nomel jonas

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4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 21:36

La direction générale du Trésor et de la comptabilité publique a remporté le prix de la meilleure administration numérique. La cérémonie de remise du prix a eu lieu, hier, au centre des conférences du ministère d’Etat, ministère des Affaires étrangères. 


En effet, dans le cadre de la modernisation et de l’informatisation de l’administration publique ivoirienne, le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative a engagé des réformes tendant à la simplification et à l’automatisation des procédures de traitement et de production des actes administratifs. Ces réformes visent la recherche de l’efficacité de l’administration en vue de la satisfaction des usagers du service public. L’utilisation des Technologies de l’information et de la communication (Tic) se positionne dès lors comme un moyen incontournable dans cette quête de modernisation et d’efficacité.


Lancé le 27 juillet 2012, le prix de la meilleure administration numérique encourage les efforts et les initiatives réussies des administrations publiques, des Établissements publics nationaux (Epn), des collectivités locales et des structures sous tutelles des ministères dans le domaine de l’utilisation des Tics.

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