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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 00:08

LES-ELEVEURS-PEULS

Côte d’Ivoire (Koonan Bafing) Destruction des cultures, le mal persiste

La crise foncière qu’a connu la région du Bafing en 2011 et 2012 est loin de prendre fin. Si les éleveurs peulhs ont fui certains départements et sous-préfecture, ce n’est toujours pas le cas pour ceux de Koonan.
 
Présents dans la partie ouest de cette sous-préfecture, précisément dans les zones de Santa et Saboudougou, ces nomades continuent d’y semer la désolation chez les cultivateurs et les nouveaux planteurs d’hévéa. Du 22 au 28 juillet, ils ont encore fait parler d’eux. Leurs nombreux troupeaux de bœufs ont littéralement piétiné et brouté les plants frais d’hévéa de Bakayoko Ohy, fonctionnaire à la retraite reconverti en hévéaculture dans le village de Ouènan.
 
Une première plainte de ce planteur chez le sous-préfet de Koonan le 8 juillet n’a pas eu d’effet sur les éleveurs. Face à la cupidité des intermédiaires dans ces genres de litiges, M. Bakayoko se dit déçu. Interrogé, le 1er responsable des éleveurs peulhs de la sous-préfecture explique avec un ton arrogant sa version des faits.
 
Selon Ibrahima Djan et la plupart de ses collègues, les planteurs doivent faire des clôtures autour de leurs plantations plutôt que de s’en prendre à eux. Des cultivateurs victimes de saccages des troupeaux sont formels. « Si rien n’est fait, nous serons obligés de nous défendre comme on peut ». Dans cette partie du pays connue pour son hospitalité, les autorités locales doivent prendre leur responsabilité au risque de faire face à des conflits meurtriers. Entre temps, les éleveurs et leurs complices continuent de dicter leur loi dans cette région essentiellement agricole.

DOUMBIA Balla Moise, correspondant régional

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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 00:00
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Les dirigeants actuels coincés au Golf Hotel en 2011

Matt Wells | Human Rights Watch

TRIBUNE

Les événements de ces dernières semaines en Côte d’Ivoire ont montré comment les élites politiques continuent de placer des obstacles sur la voie de la réconciliation nationale.

Les dirigeants des deux côtés de la fracture politico-ethnique qui divise le pays semblent réticents à tirer les enseignements essentiels d’une décennie marquée par deux conflits internes dans lesquels des milliers de civils ont été tués.

En fin de compte, plutôt que d’assumer la responsabilité pour le rôle qu’ils ont joué quand le pays a sombré dans la violence, les deux camps s’accrochent à la certitude qu’ils ne sont que des victimes, et même les seules victimes.

Le dernier épisode dans l’échange régulier d’invectives politiques a démarré le 8 juillet, quand le président Alassane Ouattara s’est rendu dans le nord de la Côte d’Ivoire.

Il a commencé par lancer un appel anodin au Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo, à « entrer dans le processus de paix ».

« Je demande ce geste fort »

Le refus de Laurent Gbagbo d’accepter les résultats de l’élection présidentielle de 2010, reconnus par la communauté internationale, a déclenché des violences qui ont duré six mois. Gbagbo se trouve actuellement en détention à La Haye, dans l’attente d’une décision des juges de la Cour pénale internationale qui doivent confirmer ou non son inculpation pour crimes contre l’humanité.

Dans son discours, le président Ouattara a appelé les dirigeants du FPI à « demander pardon aux victimes, aux parents de victimes » :

« Je demande ce geste fort, la repentance pour le pardon. Les Ivoiriens en ont besoin. »

Il s’agissait d’une demande raisonnable. Le FPI a refusé d’assumer la moindre responsabilité pour les violences post-électorales, exigeant sans cesse que ses partisans soient libérés de prison – quels que soient les éléments de preuve sur leur implication dans des crimes graves.

Une certaine hypocrisie

Et pourtant la déclaration du président Ouattara est en même temps le reflet d’une certaine hypocrisie de la part du gouvernement. Les responsables gouvernementaux font souvent des déclarations – ce fut encore le cas lors de ces dernières semaines – dans lesquelles ils semblent considérer que les forces pro-Gbagbo ont été responsables de la mort de la totalité des quelque 3 000 personnes tuées durant la crise.

Mais le gouvernement devrait relire le rapport présenté en août 2012 par sa propre commission nationale d’enquête, dans lequel étaient documentés 1 452 meurtres commis par les forces pro-Gbagbo et 727 perpétrés par les Forces républicaines du camp Ouattara.

Le gouvernement devrait donc lui aussi demander pardon à de nombreuses victimes et familles de victimes.

La myopie du gouvernement se reflète également dans ses démarches judiciaires.

Le 10 juillet, des magistrats ivoiriens ont confirmé les charges de 84 personnes pour des crimes commis lors de la période postélectorale, ouvrant la voie à des procès. Ces 84 personnes appartiennent toutes au camp Gbagbo.

Justice des vainqueurs

Dans un rapport daté du 26 juin, le Secrétaire général des Nations Unies a relevé que « seuls les membres fidèles au précédent régime ont dû répondre de leurs actes devant la justice » et que « sur les 207 enquêtes ouvertes depuis [le rapport de la commission nationale d’enquête], 204 concernent des personnes fidèles à l’ancien président Laurent Gbagbo ».

Les autorités ivoiriennes devraient certes poursuivre en justice les membres du camp Gbagbo qui se sont rendus responsables de crimes graves, mais le caractère à sens unique des enquêtes et des poursuites fait craindre que la justice ne soit en fait qu’un instrument aux mains des vainqueurs pour punir leurs adversaires.

 

 

 

Le 15 juillet, le FPI a répondu à l’appel du président Ouattara d’une manière tristement prévisible, refusant tout « repentir » et affirmant que les « vrais criminels » se trouvaient au gouvernement.

Le FPI a exprimé son indignation au sujet de la décision de juger les 84 accusés, démontrant ainsi que ses dénonciations de la « justice des vainqueurs » ne reflètent guère un quelconque intérêt pour une justice impartiale.

Au contraire, le FPI semble avoir pour seul but la libération de tous les membres du camp Gbagbo – quelle que soit leur responsabilité pénale.

Les deux camps se querellent sur la question insoluble de savoir lequel des deux partis politiques a déclenché les conflits, plutôt que d’endosser la responsabilité des crimes terribles que leurs forces ont commis.

Le camp Gbagbo met l’accent sur la rébellion de 2002 qui a divisé le pays pendant toute la durée restante de la présidence Gbagbo. Il affirme que Ouattara a « introduit la violence [et] le tribalisme nauséeux » dans la vie politique ivoirienne.

Le rôle du FPI dans la violence

Toutefois, une telle position revient à ignorer le rôle joué par les dirigeants du FPI dans les violations des droits humains à la suite de leur victoire électorale de 2000, lorsque Ouattara s’est vu refuser le droit de participer aux élections présidentielle et législatives et les forces de sécurité ont violemment réprimé des manifestations de ses partisans.

Elle ne tient pas non plus compte des discriminations exercées par le gouvernement Gbagbo à l’encontre des Ivoiriens du Nord et des populations immigrées, au nom du concept de « l’ivoirité ».

Elle revient aussi à passer sous silence la relation étroite qui existait entre le FPI et plusieurs milices violentes pro-Gbagbo.

Elle omet enfin les discours de haine prononcés par des dirigeants du FPI à la télévision et dans les journaux, dont Human Rights Watch a constaté qu’ils étaient immédiatement suivis de pics de violence pendant la crise postélectorale contre des personnes considérées comme des partisans de Ouattara.

Pour sa part, le gouvernement actuel affirme que si Gbagbo n’avait pas refusé d’abandonner le pouvoir en 2010, les violences post-électorales auraient pu être évitées.

Les crimes commis par les pro-Ouattara

Mais quelle que soit l’origine de la crise post-électorale et les crimes commis par les forces pro-Gbagbo, il n’y avait aucun fondement légal ou moral pour les nombreux crimes commis par les forces pro-Ouattara à l’encontre de personnes considérées comme des partisans de Gbagbo.

Le gouvernement omet également de mentionner les graves crimes commis pendant et après la rébellion de 2002.

De nombreux dirigeants du mouvement rebelle des Forces nouvelles, qui a aidé Ouattara à prendre le contrôle du pays en 2011, occupent maintenant des postes clés au sein de l’armée et du gouvernement civil. Certains d’entre eux sont impliqués dans des crimes de guerre et peut-être des crimes contre l’humanité, mais ils demeurent intouchables, au-dessus de la loi.

Dans son discours, le président Ouattara a déclaré :

« le pardon grandit. Les Ivoiriens attendent ce geste d’humilité de la part de certains du FPI pour tourner la page ».

Il avait entièrement raison ; reconnaître son rôle dans la crise qui a secoué le pays pendant dix ans ferait beaucoup pour restaurer une part de la crédibilité perdue du FPI. Mais de nombreux Ivoiriens attendent le même geste de la part de l’actuel gouvernement.

La réconciliation ne progressera que si les membres de l’élite politique des deux côtés acceptent enfin de reconnaitre leurs responsabilités dans les conflits et les violences qui ont déchiré la Côte d’Ivoire pendant une décennie et de soutenir les efforts de toutes les victimes qui cherchent à obtenir justice.

 
Le 15 juillet, le FPI a répondu à l’appel du président Ouattara d’une manière tristement prévisible, refusant tout « repentir » et affirmant que les « vrais criminels » se trouvaient au gouvernement.

Le FPI a exprimé son indignation au sujet de la décision de juger les 84 accusés, démontrant ainsi que ses dénonciations de la « justice des vainqueurs » ne reflètent guère un quelconque intérêt pour une justice impartiale.

Au contraire, le FPI semble avoir pour seul but la libération de tous les membres du camp Gbagbo – quelle que soit leur responsabilité pénale.

Les deux camps se querellent sur la question insoluble de savoir lequel des deux partis politiques a déclenché les conflits, plutôt que d’endosser la responsabilité des crimes terribles que leurs forces ont commis.

Le camp Gbagbo met l’accent sur la rébellion de 2002 qui a divisé le pays pendant toute la durée restante de la présidence Gbagbo. Il affirme que Ouattara a « introduit la violence [et] le tribalisme nauséeux » dans la vie politique ivoirienne.

Le rôle du FPI dans la violence

Toutefois, une telle position revient à ignorer le rôle joué par les dirigeants du FPI dans les violations des droits humains à la suite de leur victoire électorale de 2000, lorsque Ouattara s’est vu refuser le droit de participer aux élections présidentielle et législatives et les forces de sécurité ont violemment réprimé des manifestations de ses partisans.

Elle ne tient pas non plus compte des discriminations exercées par le gouvernement Gbagbo à l’encontre des Ivoiriens du Nord et des populations immigrées, au nom du concept de « l’ivoirité ».

Elle revient aussi à passer sous silence la relation étroite qui existait entre le FPI et plusieurs milices violentes pro-Gbagbo.

Elle omet enfin les discours de haine prononcés par des dirigeants du FPI à la télévision et dans les journaux, dont Human Rights Watch a constaté qu’ils étaient immédiatement suivis de pics de violence pendant la crise postélectorale contre des personnes considérées comme des partisans de Ouattara.

Pour sa part, le gouvernement actuel affirme que si Gbagbo n’avait pas refusé d’abandonner le pouvoir en 2010, les violences post-électorales auraient pu être évitées.

Les crimes commis par les pro-Ouattara

Mais quelle que soit l’origine de la crise post-électorale et les crimes commis par les forces pro-Gbagbo, il n’y avait aucun fondement légal ou moral pour les nombreux crimes commis par les forces pro-Ouattara à l’encontre de personnes considérées comme des partisans de Gbagbo.

Le gouvernement omet également de mentionner les graves crimes commis pendant et après la rébellion de 2002.

De nombreux dirigeants du mouvement rebelle des Forces nouvelles, qui a aidé Ouattara à prendre le contrôle du pays en 2011, occupent maintenant des postes clés au sein de l’armée et du gouvernement civil. Certains d’entre eux sont impliqués dans des crimes de guerre et peut-être des crimes contre l’humanité, mais ils demeurent intouchables, au-dessus de la loi.

Dans son discours, le président Ouattara a déclaré :

« le pardon grandit. Les Ivoiriens attendent ce geste d’humilité de la part de certains du FPI pour tourner la page ».

Il avait entièrement raison ; reconnaître son rôle dans la crise qui a secoué le pays pendant dix ans ferait beaucoup pour restaurer une part de la crédibilité perdue du FPI. Mais de nombreux Ivoiriens attendent le même geste de la part de l’actuel gouvernement.

La réconciliation ne progressera que si les membres de l’élite politique des deux côtés acceptent enfin de reconnaitre leurs responsabilités dans les conflits et les violences qui ont déchiré la Côte d’Ivoire pendant une décennie et de soutenir les efforts de toutes les victimes qui cherchent à obtenir justice.

 
 

 

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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 23:45

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Par Fatima Berthe Gooré | Connectionivoirienne.net | 30.07.2013

Rentré de France après un long séjour de deux mois, ce mardi par « vol spécial », l’ex président de la Côte-d’Ivoire, le président du Parti Démocratique de Côte-d’Ivoire PDCI-RDA, Henri Konan Bédié a affirmé devant la presse « n’avoir jamais eu le sentiment que quelqu’un se dirigeait vers une scission du parti » rapporte le site alerte-info.

M. Bédié répondait à certains observateurs qui pensent que le prochain congrès du vieux parti, son 12e seulement depuis…1946 pourrait conduire à une nouvelle scission de ce parti, après celles ayant donné naissance au RDR de M. Ouattara et à l’UDPCI de feu le général Guéi Robert.

M. Bédié fait en effet face à une sérieuse fronde interne de plusieurs cadres de son parti et de nombreux militants, conduits par le président des jeunes du parti KKB, qui lui conteste sa capacité à se faire réélire à…79 ans comme chef du parti. Les détracteurs de M. Bédié brandissent les textes du parti qui limitent l’âge du président à 75 ans.

Du coté des partisans de M. Bédié, on brandit le quinquennat sans élections de 2005 à 2010, pour apporter la réplique à ceux qui souhaitent une non-candidature de l’ex chef de l’État évincé du pouvoir par un putsch en 1999.

En toile de fond de tout ce mic-mac politique made in Côte-d’Ivoire, la réélection « hypothéquée » de M. Ouattara, qui souhaite s’appuyer sur l’électorat PDCI, comme en 2010 face à un certain Laurent Gbagbo.

Fatima Berthe Gooré | Connectionivoirienne.net

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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 23:40

La crise au Pdci pourrait prendre des tournures dramatiques, vu les graves propos tenus ces derniers temps contre KKB dans le journal proche du vieux parti.


Les adversaires de Kouadio Konan Bertin (KKB) auraient-ils choisi de régler leurs comptes à leur vis-à-vis par des moyens autres que démocratiques ? La question mérite d’être posée au regard des propos de plus en plus corsés, excessifs voire dangereux que tiennent les contradicteurs du président de la Jpdci. A titre d’exemple, on peut citer la «Une» terrifiante du journal Le Nouveau Réveil, porte voix du Pdci, du mardi dernier.

«Agitation et attaques répétées contre le président Bédié, KKB sera refroidi avant le congrès», a osé écrire le confrère dont les colonnes sont béatement ouvertes à tout ce qui sonne anti-KKB. Pour qui connait la teneur du mot «refroidir» et sait lire entre les lignes par ces temps de batailles fratricides entre militants du vieux parti, le titre de ce journal donne froid dans le dos. Selon le dictionnaire de la langue française, refroidir signifie «rendre froid, désillusionner, tuer ou assassiner».

Le journal du Pdci annoncerait-il l’assassinat de KKB avant le congrès du parti prévu en octobre prochain ? Nous n’osons pas l’imaginer. Et pourtant, la charge du mot «refroidir» fait penser au drame. Certes, l’article auquel renvoi le titre du journal n’évoque pas un quelconque projet d’assassinat contre le président de la Jpdci, mais la manchette du journal est très incisive et suscite bien d es inquiétudes et des commentaires dans le landerneau politique national. Les inquiétudes sont d’autant plus poussées que ce titre incendiaire fait suite à des propos tout aussi curieux tenus quelques jours avant dans le même journal du Pdci par un haut responsable de ce parti. Il s’agit notamment de Michel Koffi Benoit, secrétaire général-adjoint chargé des délégations et sections.

A la question de savoir si KKB était invité au conclave prévu à Daoukro avant le congrès, voici ce qu’a répondu l’ex chef de fil des rénovateurs du Pdci. «Je demande d’abord aux militants de ne point céder aux provocations. KKB est arrivé, il a fait un certain nombre de déclarations. Il dit qu’il se rendrait à Daoukro. Mais à Daoukro, sont conviés les secrétaires généraux de section, les délégués départementaux et communaux et, probablement, les vice-présidents. S’il occupe l’une de ces trois fonctions, il y a toute sa place. Mais s’il n’est ni secrétaire général de section ni vice-président, ni délégué départemental ou communal, je crois que sa place n’y est pas. Mais ce que je voudrais dire aux militants, encore une fois, c’est de ne pas céder à la provocation. Je crois que KKB développe des arguments. Si eux ont des arguments, qu’ils les développent également sans s’en prendre physiquement à KKB. Voilà ce que je voudrais dire solennellement à tous les militants qui en auraient l’intention». 

Les propos de Michel Koffi Benoit qui fait partie actuellement du cercle des partisans de Bédié chargés de verrouiller le congrès, montrent qu’un danger imminent menace KKB. A première vue, l’on croirait que l’invité du Nouveau Réveil est un saint démocrate qui milite pour le débat d’idées au sein de son parti. Mais quand on réalise qu’il s’est déplacé spécialement pour venir dire au journal proche du parti que KKB n’est pas invité au conclave de Daoukro et demande sans transition aucune aux militants de ne pas s’en prendre au président des jeunes, l’on comprend que quelque chose de louche se prépare contre KKB. 

Pour bien d’analystes et observateurs du marigot politique ivoirien, le message de Michel Koffi Benoit, voudrait simplement dire à KKB qu’il s’expose à la vindicte des militants s’il s’invite au conclave. La vie de KKB serait-elle vraiment menacée ? Vivement que le débat au sein du Pdci revienne aux normes démocratiques.

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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 23:37

La misère sociale ne fait qu’empirer sous le régime Ouattara. Et les travailleurs ivoiriens ne sont pas au bout de leurs peines. La semaine dernière, 155 agents de la mairie de Yopougon ont été licenciés par le nouveau maire Rdr, Gilbert Koné Kafana.

Selon des sources proches de cette municipalité, ces licenciés, pour la plupart, sont des proches de l’ex-maire Yao Yao Bertin recrutés pendant son intérim de deux ans. En contrat à durée déterminé (Cdd) ou embauché.

Raison soutenue par des proches de Gilbert Koné Kafana, le personnel est pléthorique et pèse lourd sur les charges financières de la mairie. Déjà, les premiers jours qui ont suivi son élection contesté par le candidat du Pdci, Doukouré Moustapha, Gilbert Kafana Koné avait chassé 114 agents. Du 22 avril, date de son élection à ce jour, ce sont au total, 269 travailleurs de cette mairie qui ont été mis à la rue. Ils broient du noir avec leurs familles. Et ce n’est peut-être pas encore fini !

La croissance à deux chiffres de Ouattara est bien partie pour être une croissance à chiffres multiples du chômage, car depuis le 11 avril 2011, aucun jour ne passe sans que des milliers de bras valides soient privés d’emplois. Avec comme corolaire, la baisse du pouvoir d’achat, de la consommation, la paupérisation généralisée et l’éclatement des familles.

Gilbert Kafana a choisi de «signer l’arrêt de mort» de ces agents. Mais d’autres nouveaux maires ont fait preuve de sagesse en maintenant le personnel trouvé sur place, malgré les charges salariales. La plupart des agents de la mairie de Yopougon licenciés quant à eux crient au règlement de comptes et au rattrapage ethnique.

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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 23:34

Le mouvement consommateur national est en ébullition et veut monter au front pour donner de la voix et, surtout, passer à des actes de contestation face à l’inflation qui se généralise dans le pays.

L’information en a été donnée par l’un de ses leaders, Soumahoro Manssa Ben N’Faly, président de l’Association pour la protection des consommateurs actifs de Côte d’Ivoire (Aprocaci). Qui était, hier, face à la presse nationale au siège de sa structure, à Adjamé. Et qui a appelé à la tenue des assises nationales pour réfléchir sur le problème de la cherté de la vie.

En plus d’un sit-in pacifique que son association envisage devant le ministère du Commerce, «Si le ministre Jean-Louis Billon ne rencontre pas les vrais acteurs économiques pour faire des propositions concrètes à qui de droit». Car, de l’avis du leader syndical, contrairement aux récentes affirmations du ministre concernant la hausse drastique des prix des denrées sur les marchés, «La cherté de la vie qui serait liée au racket est un faux argument tenu aux consommateurs», a-t-il fait savoir, tout formel.

Brandissant des arguments : «En marge de la récente visite d’Etat du président dans le district des Savanes, nous sommes allés sur le terrain, ville par ville, pour prendre la juste mesure des choses. Et je peux vous dire qu’il y a vraiment problème au niveau de la flambée sauvage des prix des denrées alimentaires», a dit le conférencier. Qui a indiqué que les commerçants importateurs et exportateurs ne paient plus du tout, de 2010 à 2013, les mêmes «faux frais» récriminés et qui ont été grandement rabaissés au 3/4, aux frontières nord du pays.

Selon lui, donc, «Le problème de la hausse des prix des denrées alimentaires sur les marchés se trouve forcément ailleurs». Pointant du doigt, à titre d’exemple, la situation inquiétante de certains produits manufacturés comme le lait concentré sucré et le lait non sucré. Pour lesquels, a-t-il dénoncé, «La direction générale de la douane, avec la complicité de certains industriels, a instauré, depuis le 11 février 2013, la Tci, la Taxe conjoncturelle à l’importation, qui est de 1 340F Cfa le kilo net».

S.T.

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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 23:31

Jérôme Ayékoué, directeur de l’Orientation et des bourses du ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique a de gros soucis. Il a émis vendredi dernier lors d’une conférence de presse organisée au Plateau, des réserves quant à l’orientation effective de tous les admis en 6ème au secondaire.

Il soutient que la capacité d’accueil est relativement insuffisante pour accueillir ces nouveaux élèves de 6ème. Malgré selon lui, les 12 nouveaux établissements secondaires publics construits par l’Etat cette année pour la prochaine rentrée. Selon Jérôme Ayékoué, le problème va surtout se poser dans le District d’Abidjan où la forte population scolaire de Côte d’Ivoire se trouve. « L’Etat n’a pas prévu suffisamment de réserves foncières dans le District d’Abidjan pour construire de nouveaux établissements. Il faut purger les droits coutumiers. Il y a problème.

La plupart des établissements construits sont à l’intérieur du pays » a-t-il révélé. L’autre inquiétude qu’il a exprimée, est relative au nombre de bourses à attribuer. Il reste dubitatif sur cette question en affirmant ceci : « c’est après le renouvellement des bourses des anciens élèves qu’on se penchera sur le cas des nouveaux élèves de 6ème. C’est seulement s’il y a de l’argent dans l’enveloppe financière restante de ce renouvellement, que nous attribuerons des bourses. Mais encore sur la base du mérite ! L’Etat n’a pas d’argent pour attribuer assez de bourses. Tous les affectés ne seront pas boursiers».

A l’en croire, pour être affecté dans une école d’excellence comme le lycée Sainte Marie de Cocody, le lycée technique … l’admis en 6ème doit avoir au moins 12/20 en classe, 12/20 à l’examen et 12/20 dans les matières spécifiques. « En 2012, pour aller dans un établissement d’excellence, nous avions fixé la barre à 142 points. Cette année, nous sommes allés au-delà de 142 points parce que les résultats ont été relativement bons » a t-il poursuivi.

Notons que de 2000 à 2010, la barre s’admission était de 110 points. Elle a chuté de 10 points en 2011, de 20 points en 2012 et à 25 points en 2013. Cette année, tous les candidats à l’entrée en sixième qui ont obtenu 85 points, soit 10 de moyenne ont été déclarés admis par la Direction des examens et concours (Deco).

Charles Bédé

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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 23:27

Les employés de la Société générale de banque de Côte d’Ivoire (Sgbci), au Plateau, ont travaillé sans bandeaux rouges noués aux poignets, le lundi 29 juillet 2013, contrairement à vendredi dernier.

Selon des informations recueillies auprès des agents, depuis près d’un an, ils sont sans délégués (des dispositions sont en train d’être prises pour régulariser la situation parce que le mandat de ceux qui étaient là est arrivé à terme) et ils n’ont pas de syndicat.

Mais puisqu’ils avaient un mouvement à faire pour montrer qu’ils veulent une revalorisation de salaires, des sms anonymes ont été envoyés aux uns et aux autres. « Ça a été un mouvement spontané parce que les uns et les autres se sont retrouvés dans le mobile du mouvement. C’est un signal. Nous allons procéder de la même façon pour la vraie grève », nous ont appris des sources qui ont soutenu que si rien n’est fait, la prochaine étape ne sera plus une grève style asiatique comme vendredi.

Notons que le mouvement de protestation est survenu, quelques jours après la grève d’une semaine, entreprise par les agents de la Caisse nationale de crédit et d’épargne (Cnce), pour une amélioration des salaires. Sur la question, la ministre auprès du Premier ministre chargée de l’Economie et des Finances, Kaba Nialé, avait laissé entendre à ces grévistes que cette mesure ne pouvait pas être envisagée dans  les banques publiques en Côte-d’Ivoire (5), pour l’heure, en raison de la difficile sortie de la crise post- électorale de 2010.

Dominique FADEGNON

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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 23:23

Amnesty International a rendu public, hier lundi 29 juillet, un dernier rapport sur l'attaque du camp des déplacés de Nahibly, survenue en juillet 2012. Un an après, Salvatore Saguès, chercheur à Amnesty international pour l'Afrique de l'Ouest, estime que pas grand-chose n'a été fait par les autorités ivoiriennes pour faire la lumière sur cette affaire et sanctionner les auteurs de ces événements. Dans cet entretien réalisé par téléphone, il accuse au passage l'Onuci de n'avoir rien fait, non plus, pour éviter ce drame.

Amnesty international vient de rendre public un dernier rapport sur l'attaque du camp de Nahibly. Que rapportez-vous de nouveau sur l'attaque de ce camp ?

 Ce que nous constatons un an après, c'est que, même s'il y a eu quelque progrès lent de l'enquête, les victimes continuent d'être ignorées pour une grande partie d'entre elles. J'en veux pour preuve, d'abord le fait que des corps ont été sortis d'un puits en octobre 2012, certains de ces corps ont été reconnus par des parents.

Ce serait des corps des personnes qui ont été arrêtées par les Frci ( Forces républicaines de Côte d'Ivoire, armée régulière) le jour de l'attaque ; ces corps ont été envoyés à Abidjan pour autopsie et dix mois après, les familles ne sont toujours pas informées des résultats de l'autopsie. Et les corps n'ont pas non plus été remis aux familles, ce qui fait qu'elles ne peuvent pas faire des cérémonies de deuil.

 Le rapport évoque également des corps qui se trouveraient dans onze autres puits. Qu'en est-il ?

 Des informations font effectivement état de onze autres puits où il y aurait des corps.  Et depuis des mois, rien n'a été fait pour exhumer ces corps. L'Onuci surveille ces lieux pour éviter que quelqu'un vienne emporter ces corps ou maquiller ces lieux, mais les autorités ne semblent pas déterminées à savoir si des corps s'y trouvent réellement.

Ce que nous savons pertinemment, c'est que lors de l'attaque du camp de Nahibly par des dozos, des populations mais également par des Frci, un certain nombre de personnes ont été arrêtées par ces Frci et sont portées disparues. Et donc nous craignons que certains de ces corps n'aient été jetés dans ces puits et nous rappelons que les autorités doivent donner aux familles, la vérité et la justice. Mais pour le moment, cette vérité et cette justice n'ont pas eu lieu.

 A combien estimez-vous les corps qui ont été extraits des puits à Nahibly ?

 C'est impossible de savoir, tant que tout cela n'est pas fait de manière scientifique. On sait seulement que dans le premier puits, il y a eu six corps.

 Selon les témoignages que vous avez reçus, qui sont ces personnes dont les corps ont été jetés dans ces puits ?

 Comme je vous l'ai dit, trois des six corps extraits du puits en octobre 2012 ont été reconnus par des parents. Nous avons pu retracer le parcours de deux autres personnes. L'une d'entre elles avait été arrêtée par les Frci et a disparu, mais on sait qu'elle était aux mains des Frci.

Une autre a été blessée lors de l'attaque, est allée se faire soigner à l'hôpital de Duékoué, d'où elle a été enlevée par les Frci. Nous disons que les familles disent avoir reconnu ces personnes parmi les corps sortis des puits, alors nous demandons aux autorités ivoiriennes de pratiquer des autopsies. Ce qui est inquiétant également, c'est qu'il n'y a pas eu, selon les familles, de test ADN pour savoir si elles sont de la même parenté que des personnes trouvées dans ces puits.

 Avez-vous saisi les autorités ivoiriennes sur ces différentes préoccupations ?

 Tout à fait, nous les avons saisies. Nous mentionnons d'ailleurs dans le rapport, une réponse que nous avons reçue du ministre de la Justice au mois de juin, qui reconnaît qu'au début, il y a eu des lenteurs et que maintenant les choses s'accélèrent. Malgré quelques ouvertures dans l'enquête, le fait par exemple que certains parents aient été entendus par le juge d'instruction, rien ne bouge réellement.

Nous appelons les autorités à faire les choses de manière urgente et à rendre publics les résultats des autopsies des corps exhumés dans le mois d'octobre 2012 et à remettre ces corps aux familles pour qu'elles puissent les enterrer de manière décente. On ne peut pas comprendre que pour cela, il faut attendre huit mois.

 Pensez-vous qu'il y a une volonté du gouvernement de ne pas faire la lumière sur cette affaire ?

 C'est difficile de parler de volonté ou pas. Nous nous en tenons aux faits : nous constatons qu'un an après, très peu de choses ont bougé. Par exemple, selon certains témoins et victimes, des Frci qui auraient participé à l'attaque du camp de Nahibly étaient encore sur les lieux, il n'y a pas très longtemps, ils se promenaient en uniforme. Face à des allégations aussi graves, nous pensons que les autorités auraient pu au moins suspendre les Frci et les dozos responsables de cela, dans l'attente d'une enquête. Mais cela n'a pas été fait.

 Considérez-vous qu'il y a deux poids deux mesures, s'agissant du traitement des événements qui se sont succédé depuis la crise post-électorale?

 Pour nous, c'est évident qu'on peut parler de deux poids deux mesures. Vous savez qu'Amnesty, durant les dix années du régime Gbagbo, n'a cessé de critiquer l'ivoirité, les tueries des Dioula et des partisans présumés ou avérés du Rdr( Rassemblement des républicains, actuel parti au pouvoir, ndlr).

Nous estimons donc qu'il serait normal que les anciens responsables du régime Gbagbo répondent de leurs actes, mais aussi que les partisans de l'actuel chef de l'Etat, Alassane Ouattara, répondent aussi de leurs actes. Mais pour le moment, il est clair que la justice ne s'intéresse quasiment, exclusivement, qu'aux responsables présumés du camp Gbagbo.

 Depuis votre dernier rapport, quel est l'état de la situation des droits de l'homme en Côte d'Ivoire ?

 Ce rapport ne se prononce pas sur la situation générale des droits de l'homme. On est encore en train de travailler là-dessus ; je préfère donc ne pas en parler. Je voudrais toutefois ajouter quelque chose, s'agissant de l'attaque du camp de Nahibly auquel ce dernier rapport est consacré.

Dans ce rapport, on montre clairement que l'Onuci( Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire, ndlr) a une responsabilité trèsgravedans ce qui s'est passé à Nahibly. Parce que comme vous le savez, il y avait des militaires et des policiers de l'Onuci à la fois à l'entrée du camp et dans le camp. Les informations en notre possession indiquent que lorsque les personnes déplacées du camp de Nahibly sont allées vers ces militaires et policiers onusiens, ceux-ci les ont repoussées, refusant d'aider ces personnes.

Alors qu'il est de leur devoir de les aider. Dans le rapport, nous citons longuement une réponse de l'ancien chef de l'Onuci, M. Koenders, qui dit que la sécurité devait être assurée d'abord par les Frci et le gouvernement. Or, nous savons très bien que depuis la crise post-électorale, les Frci sont parmi les principaux violateurs des droits humains et nous ne comprenons donc pas comment l'Onuci pouvait croire que les Frci allaient protéger ces populations.

Nous appelons l'Onuci à revoir complètement sa politique de protection car ce qui s'est passé à Nahibly en juillet 2012 rappelle étrangement ce qui s'est passé à Duékoué en mars-avril 2011. Et si rien n'est fait, il se pourrait qu'un autre désastre humain comme ceux-là surviennent maintenant ou dans les mois à venir. Pour éviter cela, il faut non seulement que le gouvernement demande des comptes aux Frci et aux dozos. Mais également, que l'Onuci revoie complètement sa politique de protection.

 

Entretien réalisé par Assane NIADA

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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 23:18

 

 

 

 

 

 

 

Le Rassemblement des Républicains (Rdr), parti au pouvoir, est très remonté en ce moment contre le ministre Allah Kouadio Rémy.

En effet, le Secrétaire départemental du Rdr, Mme Tamini Adjoua N'Go Louise, et ses militants ont ouvertement dénoncé les qualités qui feraient du ministre Allah Kouadio Rémy, un présidentiable en 2015. « Nous avons lu dans la presse écrite, précisément dans les colonnes du quotidien L'inter paru le mercredi 24 juillet 2013, que pour les présidentielles de 2015, le délégué départemental du Pdci Toumodi 1, Allah Kouadio Rémy, se positionne.

Et plus loin, certaines qualités lui sont attribuées, faisant de lui un présidentiable. Nous ne pouvons laisser passer cela sous silence, pour beaucoup de raisons », a martelé Mme Tamini au cours d'un point-presse hier lundi 29 juillet, au siège de son parti le Rdr. Pour elle, le ministre Allah Kouadio Rémy est très loin d'incarner un homme d’État et ne peut être présidentiable comme il le prétend.

« L'image que le député Allah Kouadio Rémy veut se donner dans cet article est en contradiction avec la réalité sur le terrain, parce qu'elle ne reflète pas la réalité au quotidien que nous vivons ici à Toumodi et dans le département. Il n'est pas un élu rassembleur. Des chiffres des dernières législatives le confirment assez bien. Candidat à ces élections dans une commune considérée comme le bastion du Pdci, le délégué n' a pas pu obtenir 60 % des suffrages. C'est dire qu'il y a problème et cette victoire, il la doit à Niangoin Frédéric », a t-elle révélé.

Poursuivant, la responsable locale du RDR et ses militants se sont dits surpris parce que le ministre Allah Kouadio s'est toujours présenté comme un défenseur de la coalition Rhdp, mais qu'en réalité, il la combat toujours à travers ses actes. « Après le premier tour des élections présidentielles, le président Henri Konan Bédié, conformément à l'esprit de Marcoussis, a réuni tous les chefs baoulé à Yamoussoukro, chez le président Houhpouët-Boigny.

Et à eux tous, il a demandé de voter pour le président Alassane Ouattara. Et si j'ai bonne mémoire, c'est Allah Kouadio qui a lu la motion de soutien des cadres et élus du grand centre », a-t-elle rappelé. Le Rdr s'étonne alors que le délégué départemental du Pdci, par ailleurs président du Rhdp local, n'a jamais associé son image, encore moins organiser une activité du Rhdp au niveau local. « Après son implication à Yamoussoukro, j'ai pensé que sur le terrain cette collaboration allait continuer, mais à ma grande surprise, une fois les élections présidentielles terminées, il s'est retiré dans son coin.

Pendant les élections locales, c'est-à-dire les législatives, communales et régionales, Allah Kouadio Rémy, son collègue Brou Koffi René et madame le maire, ont refusé que nous partions en Rhdp ici. Pis, il a combattu cette coalition politique. Alors, vous comprenez aisément notre position », s'est elle indignée. Dosso Amara, président communal des jeunes républicains, a renchéri qu'« Allah Kouadio n'a jamais été des combats du Rhdp à Toumodi.

Chaque fois qu'il a été sollicité, il a trouvé les activités inopportunes. C'est au contraire Mme Tamini Adjoua N'go Louise et Niangoin Tanoh Frédéric qui ont toujours été à l'avant-garde de la lutte du Rhdp ici à Toumodi. Donc, nous nous inscrivons en faux contre cette image qu'il veut donner aux autres. Cela ne peut pas prospérer parce que son attitude est tout à fait contraire», a-t-il fustigé. Selon le Rdr, le délégué départemental a suscité les choses, parce que « son intention est de saper la candidature du président Alassane Ouattara en 2015 ».

« A Toumodi, nous avons un seul candidat pour les élections présidentielles de 2015, il s'agit du président Alassane Ouattara. Je précise que le président de la République est le choix de tout le département de Toumodi à cause de l'excellent travail qu'il abat pour nous tous », a-t-elle conclu.

 

Gnandé TIA Région du Bélier.

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