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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 17:31


Législatives de décembre 2011/Rhdp : Bédié met le feu aux poudres ; Amadou Soumahoro désavoue le président du Pdci
« Nous allons à ces élections, le Rdr et le Pdci, en rangs dispersés, mais pas en rangs opposés, ayant les mêmes objectifs de reconstruction de la Côte d’Ivoire ». Cette phrase prononcée par Henri Konan Bédié, président de la conférence des présidents du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire ( Rhdp), le 19 septembre 2011, sur les antennes de Rfi, a littéralement mis le feu aux poudres dans les états-majors des composantes de ce groupement politique.
Car, le fait, pour des partis alliés, d’aller en rangs dispersés laisse, selon Henri Konan Bédié, clairement apparaitre, une valeur de confrontation, voire d’affrontement sur le terrain politique. Dès lors, chez les partis alliés du Pdci, notamment l’Udpci, le Mfa et le Pit, on assimile cette déclaration du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) à une étincelle qui pourrait embraser la maison Rhdp, si l’on part du principe que toute compétition implique, absolument, une opposition, une bataille entre les concurrents.
Cet état de fait, dans le contexte politique actuel, pourrait mettre à mal la cohésion au sein des Houphouetistes. La sortie de Bédié a pris tous les militants à revers, y compris dans son propre parti. Ce, d’autant qu’elle peut saper la dynamique unioniste qui prévaut depuis les accords de Paris, signés le 18 mai 2005. Pour certains cadres du Rhdp, il s’agit là d’un baiser de « Judas » que Bédié a fait à ses alliés. Pour d’autres, c’est un coup de lapin qu’il a porté dans la nuque de ses partenaires.
Depuis le mercredi 21 septembre, les états-majors électoraux des partis qui composent le Rhdp sont en émoi. Face à cette situation qui risque de jeter à l’eau tous les efforts d’unité d’action des leaders de cette coalition politique. Alphonse Djédjé Mady, le président du directoire du Rhdp, convoque aujourd’hui jeudi 22 septembre une grande réunion de « concertation ». Avant cette rencontre, il a confié hier, à un confrère proche de son parti, que « quand j’ai eu à me concerter avec le président Bédié avant de le quitter, un plan de travail a été dressé. Nous allons suivre ce plan », soulignant que « dès jeudi, le directoire du Rhdp va se retrouver pour entamer les négociations ».
Ce pavé dans la mare du Rhdp, n’a pas manqué de faire sortir de ses gongs Amadou Soumahoro, le Secrétaire par intérim du Rassemblement des républicains ( Rdr) qui l’a aussitôt désavoué. « Je comprends que chaque parti du Rhdp s’organise dans la diversité... Mais nous n’irons pas en désordre… »

L’avenir en pointillé…

« Cela veut dire que nous irons en Rhdp, en alliés… Le Rhdp, c’est le Rhdp… Ensemble avec nos alliés, nous travaillons. Nous nous concertons. Nous nous organisons. Cela donne l’impression que chacun travaille de son côté, non ! Le Rhdp travaille en collectif. Cela ne peut être autrement, lorsqu’une alliance aussi forte que celle-là vous a fait gagner une élection présidentielle. Il nous revient de conforter cette alliance » a-t-il tranché net, dans les colonnes du quotidien « le Patriote ».
L’intervention de Bédié, les non-dits qu’elle recèle et la réplique, pour le moins brutale d’Amadou Soumahoro, mettent en relief l’enjeu de ces élections. Pour le Pdci et le Rdr, l’enjeu est de taille. Il s’agira, pour le Rdr de donner une majorité parlementaire, à Alassane Ouattara, une sorte de parapluie « atomique » contre des bourrasques d’une lézarde qui pourrait, demain, faire effondrer les bases du Rhdp. Avoir une mainmise totale sur le Parlement serait une ceinture de sécurité pour le Rdr et son président. D’ailleurs, Amadou Soumahoro ne cache pas cette volonté, à la limite hégémonique du Rdr. « Il ( Ado) a demandé aux Ivoiriens de lui donner cinq ans pour transformer notre pays... Mais, pour l’y aider, il a besoin d’une majorité confortable à l’Assemblée nationale. Une majorité qui lui permettra d’opérer ses reformes indispensables pour la reconstruction de notre pays… Face à ces enjeux, nous préparons ces législatives dans la sérénité, mais aussi dans la détermination » a-t-il dit.
Au-delà de sa volonté, somme toute légitime, de dominer le parlement et pourquoi pas, d’occuper le perchoir, le Pdci veut d’abord et avant tout, jauger son poids après la présidentielle où il a laissé des plumes. Dans la 9 ème législature, le Pdci avait raflé, face au Fpi et l’Udpci, l’Udcy, le Mfa et le Pit, 98 des 225 sièges, en l’absence du Rdr qui avait boycotté le scrutin. Le parti de Bédié, crédité d’un peu plus de 25 % des suffrages exprimés à la présidentielle de novembre 2010, nourrit l’ambition de reconquérir sa place de leader au Parlement. C’est donc à ce niveau que se situe le nœud de l’enjeu de ces législatives qui, finalement, pourraient tourner à un duel de leadership entre le Rdr et le Pdci.
Si ces deux grands partis du Rhdp violent les textes fondateurs de ce groupement politique qui, notamment stipulent « que les partis membres de l’alliance doivent mettre ensemble leurs efforts et concevoir une stratégie positive pour gagner les élections ensemble et gouverner ensemble », alors, ce sont les petits partis tels l’Udpci, le Mfa, qui risquent de se faire écraser par les deux poids lourds. Ces partis courent le risque d’un laminage en règle au cours de ces législatives. Flairant le danger, l’Udpci convoque pour aujourd’hui jeudi 22 septembre, une réunion d’urgence, face à cette nouvelle donne. Le Mfa et des partis alliés du Rhdp comme le Pit, sont, quant à eux, pris de vertige et voient leur avenir en pointillé…


Armand B. DEPEYLA in Soir Info
Jeudi 22 Septembre 2011
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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 17:25
Le comédien-humoriste Tao est l’un des Ivoiriens à qui la crise post-électorale aura laissé de tristes souvenirs.

Parti d’Abidjan le 25 avril 2011 pour Bamako où il devait honorer un contrat cinq jours plus tard avec son complice de scène Zongo, ce Wê de l’ouest montagneux ignorait le sort qui lui était réservé, à son retour le 6 mai dernier, par les combattants pro-Ouattara « Je suis rentré du Mali le 6 mai 2011, mais je n’étais pas directement rentré chez moi à domicile, à Yopougon. Dès que j’y ai mis les pieds le lendemain, j’ai été arrêté par des éléments des FRCI armés jusqu’aux dents puis conduit au commissariat du 19 arrondissement où j’ai été battu à sang, de 19 h à 23 h», raconte Tao, joint hier, par téléphone.

Selon le comédien-humoristes, les soldats pro-Ouattara l’accusait à tort de « nourrir et d’héberger des miliciens pro-Gbagbo et de leur fournir des arme et munitions. Je ne savais même pas de quoi ils me parlaient puisque je ne me reconnaissais dans toutes les accusations portées contre moi. Pis, mon domicile n’a jamais été perquisitionné. Alors je me demande qui pu inventer ces rumeurs qui ont failli me coûter la vie ».

Si Tao a pu sortir vivant de ce cauchemar, malgré le traumatisme qu’il traîne encore, il a dû son salut, selon lui, à la bonne compréhension du commandant Doumbia qui a tancé ses éléments d’avoir ignoré qu’il n’est pas un anonyme parmi les créateurs d’Afrique.

Aujourd’hui, le comédien naguère ouvert à tous, est obligé de se méfier de sa propre ombre. Car il est désormais convaincu que le loup est dans la bergerie, que quelqu’un lui en veut en cette période post-guerre, avec sa procession de malheur aux visages multiples.

Schadé Adédé in Notre voie

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 17:21
On peut indifféremment dire «Biangouiné» ou «Biangouin» pour désigner la même ville, «Biankouma», dans la région de l’ouest de la Côte d’Ivoire, à une trentaine de km de Man. A l'image de la plupart des villes de l'ouest, Biankouma est située sur un flanc du Mont Bian.
D'où : «Bian-gouin» ou «Biangouiné» ou encore «Bian-kouma», pour dire «Village situé au sommet du Mont Bian». La situation de l’ancien village de Biankouma, en altitude, permettait autrefois aux habitants des lieux d'identifier aisément, et de voir venir de loin des éventuels envahisseurs. La ville n’aurait changé de site, selon les témoignages des anciens, que quelques années après la capture de l’Almamy Samory Touré à Guélémou (sous l'iroko en Yacouba) en 1898, l'un des 77 villages de la sous-préfecture de Biankouma.
Les Yacouba de Biankouma, malgré le modernisme, gardent encore jalousement leurs valeurs ancestrales. De passage dans la région, à l’occasion de la 8ème édition du Festival international de la route des reines et des rois (Festirois), nous avons pu observer le rôle important que joue, de nos jours, la case sacrée, l’un des éléments traditionnels les plus importants pour ce peuple. Les maisons d'habitation à Biankouma village sont des cases rondes construites à partir de terre argileuse. Elles sont couvertes de pailles. La case principale est habitée par le chef de famille. Elle est entourée par des cases «femelles» qui accueillent les femmes et les enfants. Chacune d’elles est caractérisée par deux issues : l'ouverture principale (la porte d'entrée) et l'issue de secours (moins grande et ouverte du côté des cases des épouses).
Dans cet environnement, la case sacrée est facilement identifiable. Entourées d'arbres géants aux feuilles larges et palmées, sa devanture est tapissée de larges pierres. Outre sa fonction de tribunal ou d'autel pour les sacrifices, la case sacrée est un véritable musée traditionnel où sont jalousement conservés les objets très anciens : les arcs, les lances, les boubous de guerre, les gibecières, les cuillères en bois, les fétiches, les ustensiles de cuisine….
Le «locataire» de la case sacrée est une personne adulte, sage et discrète, qui a un respect scrupuleux des valeurs traditionnelles. Entourés de personnalités parmi les plus sages du village, il a la lourde tâche de réguler la vie des habitants. Il est la courroie de transmission entre le peuple et les ancêtres. Celui qui dirige la case doit avoir plusieurs totems. Les femmes n'y ont pas accès. Ce qui est décidé dans la case est exécutoire pour tout le village. La responsabilité de la case se transmet d’oncle à neveu.
Lorsqu’une personne importante décède (une personne qui a accès à la case), par exemple, explique un fils du village, Soumahoro Louaty, on attend sept jours avant d’annoncer la nouvelle au village. C’est par une métaphore que la nouvelle est annoncée aux habitants. «On ne doit pas dire qu’il est mort, on dit, en pareille circonstance qu’il a enlevé les chaussures, et tout le monde comprend», explique Louaty.

M’Bah Aboubakar in L'Expression
Jeudi 22 Septembre 2011
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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 17:08

"Beaucoup de bruits courent actuellement sur mon éventuel engagement dans la politique . Il va même se dire que je me présenterais aux élections municipales à Marcory (????) . Ma carrière d'artiste me prend tellement de temps que jamais je n'oserai prétendre à une telle initiative . Mes compétences sont que musicales et rien de plus . Je ne maîtrise ni les tenants ni les aboutissants de la politique . Alors de grâce , je demande aux colporteurs de m'éloigner de ces rumeurs ...
Y a d'autres domaines pour apporter sa contribution au développement de son pays que la politique . A bon entendeur.....Salut !!!!"

A'salfo Traore

 

COMMENTAIRE DU BLOGUEUR FOU :

 

Maire peut être pas mais qui sait... un jour Ministre de la jeunnesse sous un gouvernement Ouattara dont il est proche !

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 17:03
"Si à ton époque, le coq devient une monture, eh bien utilise le comme un âne". Ainsi parle le Sage. Et pourquoi pas faire comme les autres ? "Si vous arrivez dans un village en fête et que les joueurs de tambours se servent de pioches pour battre le cuir sans l’abîmer, vous aussi en dansant, marchez dans le feu, vous n’aurez rien".
Corriger l'erreur en Côte d'Ivoire : urgence signalée
Parce que dans un univers de paradoxe, seul le paradoxe est la règle. Cela s’appelle, les travers de l’histoire.

Mais chaque travers de l’histoire d’une Nation a toujours une cause endogène ou exogène. Pour la Côte d’Ivoire devenue le nouvel eldorado de l’imposture, le paradoxe tire son origine d’une Erreur historique qui a fait que dans ce pays, tout est désormais à l’envers.
Les contre-valeurs sont devenues la vertu.
Le vol à main armée et la destruction des commerces, sont érigés en relance économique. L’armée régulière est devenue la rébellion.
La rébellion des illettrés est devenue l’armée nationale.
Les prisonniers exercent la Justice et les juges deviennent des hors-la-loi.
L’élite militaire est sous les ordres des soldats du rang.
Les illettrés dirigent le ministère de l’éducation.
Les citoyens sont sur le point d’être contraints de prendre des titres de séjour.
Les étrangers assurent le contrôle de la régularité des titres détenus par les citoyens.
L’Ecole se fait sans Université.
Les Université accueillent les braconniers armés.
La "démocratie" se fait sans aucun respect du suffrage exprimé par le peuple.
Bref. Tout est mélangé.

Il en est ainsi parce qu’au pays de l’imposture, je veux parler de la Côte d’Ivoire en déconfiture, la démocratie a cessé d’être "Vox populi, Vox Dei". Ici, les romains voulaient dire, "La Voix du Peuple est la Voix de Dieu". Non. Les temps ont changé. Mêmes les grecques l’ont compris. Désormais, cette chose que ces pauvres grecques appelaient la Dêmos Kratein (Démocratie) est devenue "Vox populi, Vox erratum : Voix du Peuple, Voix de l’Erreur". C’est ça. Le "Droit du Peuple à l’Erreur", une erreur généralement fatale.

La Côte d’Ivoire l’apprend à ses dépens. Le droit du peuple ivoirien au suffrage universel l’a conduit à voter Laurent GABGBO le 28 novembre 2011. Mais en face, il y avait un autre droit, très nuisible celui-là, pour l’Afrique ; c’est le droit du peuple français à l’erreur. Ce droit à l’erreur a propulsé sur la scène mondiale, un certain Nicolas Sarkozy. Cette erreur française est devenue la cause principale des malheurs de la Côte d’Ivoire qui compte chaque jour, au moins une exécution sommaire perpétrée par les hommes du Criminel de Voltaïque que la France a intronisé dans ce pays le 11 avril 2011, après un lourd massacre de civils commis par les forces françaises, massacre passé sous silence par toutes les organisations internationales. Chose tout de même normal car les Ivoiriens eux-mêmes le disent si bien : « Chien mange pas chien».

Mais une erreur, elle se rattrape. Elle se corrige. Même au risque de repartir à zéro, reprendre depuis le début. Il y a donc l’alternative de la Correction. Et cette alternative fait espérer plus d’un. Parce qu’elle doit se corriger, l’Erreur de faire des victimes innocentes chaque jour. Elle doit absolument se corriger, l’Erreur de célébrer les contre-valeurs et de narguer un peuple souverain en piétinant sa souveraineté. Elle doit se corriger ici et maintenant, l’Erreur de donner des moyens à un hors-la-loi, fût-il un Voltaïque, pour massacrer des citoyens d’un pays qui n’est pas le sien. Il y a donc un devoir citoyen de la corriger, cette Erreur qui est en train de détruire tous les fondamentaux de l’Economie nationale ! Alors pour la Révolution Permanente, il y a urgence ! Qui vivra verra sous peu !

A très bientôt.

Hassane Magued
Samedi 13 Août 2011
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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 16:47


L’après midi du vendredi 9 septembre 2011 a été particulièrement mouvementé dans le village d’ Ebikro-N’dakro situé à 18 Km d’Ayamé dans le département d’Aboisso sur l’ axe Ayamé –Bianouan. La population de ce paisible village de 2 000 âmes s’est révoltée, les jeunes ,toutes tendances confondues en tête,contre les agissements des populations étrangères Maliennes et Burkinabés qui depuis la crise post -électorale ont revêtu les habits de soldats pro -Ouattara baptisés FRCI.

Ce jour là, le neveu devenu FRCI, du Sieur Daouda Diarra de nationalité malienne qui réside depuis plus de 50 ans dans ce village était en état d’ébriété .Il a failli faucher une dame et déraciner un bananier avec son vehicule FRCI.Les jeunes lui demandent alors de garer le véhicule pour éviter un drame dans le village.Il n’en fallait pas plus pour que le nouveau soldat pro -Ouattara et un ami tous deux, de nationalité malienne sortent prestement leurs kalach pour tirer plusieurs coup de rafales de sommation en l’air.
Les jeunes excédés par ces agissements répétitifs des Frci prennent leur courage pour maitriser les délinquants soldats de Ouattara et les conduire au domicile du chef de village. L ‘ambiance devient alors électrique quand la communauté étrangère, comme on le constate un peu partout en côte d’ivoire, est venue prêter mains fortes aux FRCI en très mauvaise posture. Le chef du village soutenue par toute la population autochtone demande alors aux fautifs de quitter définitivement le village.
Les Frci d’ Ayamé ainsi le corps Préfectoral informés se rendent au village .Les FRCI sont donc arrêtés , désarmés et conduits menottés à Ayamé.
 
Visiblement heureux de s’être libérés de l’éteinte des rebelles FRCI, la jeunesse et la population du village ont fait une parade dans les quartiers de la localité en entonnant la chanson bien connue de la campagne présidentielle de Laurent Gbagbo : « RESPECTEZ LE POUVOIR DE GBAGBO ».
 
Le lendemain Samedi en guise de représailles pour l’affront subit par leurs frères FRCI, les jeunes maliens du village dans une folie meurtrière tailladent à la machette 4 jeunes qui la veille avaient dénoncés le comportement des Frci d’ Ebikro-N’dakro. La gendarmerie d’Ayamé et les FRCI de Bianouan arrivent de nouveau au village pour calmer les esprits. Comme il fallait s’y attendre dans cette république de non droit, aucune arrestation n’est opérée.

Correspondance particulière
d’Anastasie Ehoulan
Dimanche 11 Septembre 2011
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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 00:20

Le chef de la communauté Abron de Méagui, Alphonse Kouakou, par ailleurs président des couturiers de la ville et propriétaire d’une compagnie de transport Méagui-Abidjan, a été victime d’une barbarie inouïe des Frci. Nos sources expliquent que ces derniers l’ont tabassé et mis dans le coffre de son propre véhicule avant d’être conduit à la brigade de gendarmerie toujours occupée par cette nouvelle race de soldats au service de Ouattara.

 
Les faits rapportés se sont déroulés dans la nuit du lundi 12 septembre. Cette nuit, explique-t-on, le chef Alphonse Kouakou a aperçu son guichetier qui était visiblement en difficulté aux mains des Frci. Il est alors allé s’enquérir des raisons des ennuis de son employé. Et c’est son intervention qui a vexé les Frci qui ont, dit-on, estimé qu’il se mêlait de ce qui ne le regarde pas. Il a été immédiatement pris à partie par ces éléments armés qui étaient dirigés par un certain Mamadi. Ils tabassent copieusement l’autorité traditionnelle et la mettent dans le coffre de son propre véhicule de marque BMW avant de le conduire à la brigade de gendarmerie où il sera libéré après de longues heures de détention.


Selon nos sources, le chef des Abron a ressenti ce traitement inhumain comme une humiliation. Par conséquent, il a porté plainte auprès de Ezoua Serge, patron des Frci, pour coups et blessures et détention arbitraire. Mais les témoins indiquent qu’ils ont été scandalisés d’entendre Ezoua Serge proposer au chef Alphonse Kouakou un règlement à l’amiable au motif qu’il est mal placé pour incriminer son élément. A qui il a d’ailleurs présenté des excuses pour, peut-être, avoir été dérangé par la plainte de sa victime. Ainsi va la République sous Ouattara.


Benjamin Koré

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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 00:16

Un braquage perpétré samedi dernier dans la commune de Yopougon a couté la vie à deux éléments des Frci. Un fait divers digne d’un scenario pour un film policier passionnant.


Un fait insolite s’est passé samedi 10 septembre dernier à Yopougon Niangon nord, précisément au carrefour Lubrafrique. Aux environs de 19 heures. Des individus armés d’armes d’assaut, en tenue militaire, certainement des éléments des Frci, ont fait irruption dans un supermarché où ils ont fait main basse sur la recette. Une fois dehors, les braqueurs dont certains arboraient des bérets rouges font obligation aux passants et automobilistes de quitter les lieux quand arrive M.K, qui regagnait son domicile à bord de son véhicule de type Mercedes.


Cinq d’entre eux intiment à l’automobiliste qui ne se doutait de rien d’immobiliser son véhicule. Croyant à un contrôle de routine des Frci, M.K, ex-membre de la compagnie Fumaco, unité d’élite des ex-forces armées nationales de Côte d’Ivoire (Fanci),  s’exécute.


Mais alors qu’il s’attendait à ce qu’on lui demande les pièces de son véhicule, une arme lui est plantée sur la tempe. Deux des agresseurs prennent place aussitôt dans la Mercedes et procèdent à une fouille corporelle du conducteur. Après quoi, ils lui  intiment de continuer de rouler. Mais contre toute attente, la randonnée qui s’annonçait très longue n’aura pas duré. Le véhicule n’ira pas bien loin que les agresseurs se laisseront surprendre par leur victime.


Bon pratiquant des arts martiaux, l’ex-agent des Fumaco garde son sang froid et réussi à neutraliser les deux Frci braqueurs. A l’aide de son pistolet qu’il a réussi à prendre en simulant une manoeuvre, l’ancien militaire dont la vie était gravement menacée met hors d’état de nuire le quidam assis à ses cotés. Le second Frci qui ne s’attendait pas à une pareille situation se fera également surprendre par l’ex agent des forces de défense et de sécurité.

 

Le tout, en une fraction de seconde, alors qu’il gardait une main sur la direction du véhicule qui continuait de rouler. Il faut le dire, si M.K est encore en vie, c’est parce qu’il a su faire preuve de dextérité et de courage. C’est tout en sang qu’il quittera les lieux, à bord de sa voiture criblée de balles.


Les corps sans vie des deux quidams sont restés longtemps sur le lieu où ils ont été abattus. Les populations, malgré les craintes de représailles, ont pu satisfaire leur curiosité. Les témoins ont ainsi pu voir de loin les cartes professionnelles « blanches » des Frci qui servent à identifier les éléments des Frci. Personne n’a donc pu découvrir l’identité des deux Frci braqueurs mis hors d’état de nuire jusqu’à ce que leurs « frères d’arme », en nombre impressionnant, débarquent sur les lieux, lourdement armés et l’air très nerveux.


La police criminelle, après les enquêtes d’usage, décide de confisquer l’arme du militaire pour nécessité d’enquête. Très vite, elle reviendra sur sa décision après avoir constaté que les témoignages confirment la déposition de l’agent des Fumaco. Il est donc rentré en possession de son arme est contraint de rentrer en clandestinité. Informée, la police de l’Onuci a tenté de le rencontrer. Mais le militaire qui craint d’être attiré dans un guet-apens n’a pas donné une suite favorable

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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 00:12

Un détachement mixte de militaires et de gendarmes a été déployé, samedi, dans la localité de Zriglo, sous-préfecture de Taï (sud-ouest, département de Tabou, région du Bas-Sassandra), après l’attaque des villageois par un commando non identifié, dans la nuit de jeudi à vendredi, qui a fait une vingtaine de morts.


Une opération conduite conjointement par le chef du détachement FRCI, le lieutenant Coulibaly, et le commandant de la brigade de gendarmerie de Tabou, l’adjudant Koffi Kouamé Dongo, vise à "faire l’état des lieux (après l’attaque) et renforcer la sécurité tout au long de la frontière ivoiro-libérienne", a expliqué à l’AIP une source proche de la gendarmerie.


Selon cette source, l’attaque aurait fait 17 morts,  notamment 14 civils, un militaire et deux éléments de ce commando qui a également incendié de nombreuses cases dans le village avant de battre en retraite au Libéria voisin.


Avec l’arrivée de l’actuel président, Alassane Ouattara, au pouvoir, des actions sont menées en vue de sécuriser cette zone où plusieurs milliers de miliciens pro-Gbagbo s’étaient enfuis après sa chute, le 11 avril.


Deux jours avant l'attaque, à la demande des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), une rencontre de la hiérarchie militaire a eu lieu à Monrovia, mardi, en vue d’évaluer la situation sécuritaire dans la sous-région ouest-africaine, note-t-on.

 

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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 00:00

Traduire Laurent Gbagbo devant la Cpi et devant les tribunaux nationaux est devenu le programme de gouvernement du régime Ouattara. Jeudi dernier, reçu sur le plateau de la télévision française, France 24, Henri Konan Bédié a repris en chœur la litanie de Ouattara contre Gbagbo. Pire, Bédié achève de condamner Gbagbo en oubliant qu’il n’est pas, lui-même, saint. 

 
« Au moins 46% ont voté pour Laurent Gbagbo au second tour. Aujourd’hui, il est aux arrêts. Quel doit être le sort réservé à Laurent Gbagbo dans le contexte d’une opposition qui, aujourd’hui, est aphone, se cherche ? ». A cette question de France 24 qui le recevait, jeudi dernier, l’ex-chef d’Etat ivoirien, Henri Konan Bédié sort ses griffes et charge sans sagesse ni précaution aucune. « Le sort de Laurent Gbagbo dépendra des instances de justice. Car, ses détournements économiques, les atrocités dont il est auteur, les crimes de sang sont nombreux. Et des plaintes ayant été déposées, il est inculpé pour ce qui concerne des crimes économiques. Pour le reste, la Cour pénale internationale est en train d’effectuer les investigations. Par conséquent, Laurent Gbagbo n’échappera pas à la justice. Mais pour qu’il y ait un jugement équitable, nous préférons qu’il soit jugé à la Cour pénale internationale ou au tribunal pénal international », telle est la réponse de Bédié.

 

Dans ces lignes, il joue en même temps le rôle du plaignant, du procureur et du juge en ce sens qu’il achève le procès de Laurent Gbagbo avant qu’il ne soit ouvert. Henri Konan Bédié qui a été chef de l’Etat de Côte d’Ivoire de décembre 1993 à décembre 1999 manque, chaque fois, de sagesse lors ses sorties. Et il oublie facilement ses propres impairs durant sa vie de ministre de l’Economie et de président de la République. Quand on a servi au sommet de l’Etat, on se comporte bien, on a le ventre profond et on parle peu. On ne se montre pas bavard et on s’abstient de parler avec inélégance. On ne demande pas à Bédié d’aimer Gbagbo. Gbagbo n’en a pas d’ailleurs pas besoin. Bédié est libre de le haïr comme il sait d’ailleurs bien le faire. Il peut aisément s’allier à Alassane Dramane Ouattara qu’il a longtemps traqué parce qu’il estimait que Ouattara s’est rendu coupable de faux sur la nationalité ivoirienne.

 

L’histoire très récente de la Côte d’Ivoire nous le rappelle. Et son livre-entretien « Les Chemins de ma vie » publié en 1999 est là pour l’attester. Que Bédié et Ouattara fassent une coalition contre Gbagbo ne surprend guère les Ivoiriens. Seulement nous voulons rappeler à Bédié que les crimes économiques qu’il impute à Gbagbo de façon hasardeuse, il les a éloquemment commis au point qu’ils ont fait grand bruit et lui ont coûté son poste de ministre de l’Economie et des Finances. C’est lui Bédié que Houphouët a chassé de son gouvernement en 1977. Le motif avancé par « son père » était qu’il est reconnu coupable de détournements de plusieurs milliards de fcfa dans la construction des complexes sucriers. Pour l’évincer du ministère de l’Economie et des Finances, Houphouët avait trouvé une célèbre formule : « La Côte d’Ivoire n’a que faire de fonctionnaires malhonnêtes ». Après cette débâcle, l’accusateur de Gbagbo a connu une traversée du désert. 

 
Les 18 milliards de l’Ue détournés

 
Arrivé à la tête de l’Etat, à la mort d’Houphouët en 1993, Bédié a annoncé des pluies de milliards générées par la dévaluation du fcfa. Ces milliards n’ont jamais servi aux Ivoiriens parce qu’ils ont été engloutis dans les constructions pharaoniques à Koukouradoumi (village de son épouse) où il a crée un tunnel ainsi que de Daoukro (sa ville natale). Ces fonds jetés dans ces constructions sont des biens du contribuable ivoirien que Bédié a détournés au profit de sa famille. On se rappelle, 18 milliards fcfa de l’Union européenne ont disparu au ministère de la Santé tenu par Maurice Kacou Guikahué, ministre de Bédié et fidèle parmi les fidèles du président du Pdci-Rda. Bédié n’a pas ouvert d’enquête sur cette affaire et Kacou Guikahué n’a pas été inquiété. Alors que pour ce détournement honteux, l’Ue et les institutions de Bretton Woods avaient gelé leurs relations avec la Côte d’Ivoire. Il a fallu attendre 2001 pour que le Président Laurent Gbagbo réactive ces relations après le remboursement des 18 milliards fcfa détournés par le régime Bédié.

 
On ne peut avoir un tel passé et être prompte à faire les procès des autres. Surtout que Laurent Gbagbo dont il s’agit a, lui aussi, été chef de l’Etat. Dans une telle posture d’ancien responsable de l’Etat, Bédié a l’obligation de réserve. Il doit s’imposer un silence pour sa propre image. Bédié doit, par conséquent, éviter de jouer le saint des saints et ne doit pas s’offrir en spectacle de la plus triste façon comme s’il n’était pas celui que les Ivoiriens ont connus.


Bédié et Ouattara croient effrayer Gbagbo


Quand une affaire est déjà en justice, on ne se prononce plus sur elle comme le fait Bédié. En criant sur les antennes des médias étrangers que Gbagbo n’échappera pas à la Cpi et à la justice ivoirienne pour des crimes de sang et crimes économiques, à quoi d’autre doit-on s’attendre au terme du procès ? Ouattara dit partout que Gbagbo n’échappera pas à la prison. Comme lui, son allié Bédié entonne la même chanson. Cette façon de faire discrédite gravement la justice ivoirienne et la Cpi parce que ce sont des ordres qu’on leur donne et elles ne feraient qu’entériner les réquisitoires de Bédié et Ouattara.

 

Au-delà de ces anomalies, Ouattara et Bédié croit effrayer Gbagbo avec la Cpi. Là où se trouvent enfermés Gbagbo avec son épouse et son fils est appelé prison. Ils sont déjà incarcérés, pourquoi doivent-ils avoir peur de la Cpi ? Chacun aura son Cpi dans ce pays parce que cet antécédent créé par ces emprisonnements illégaux servira à chacun des Ivoiriens comme exemple à suivre. Ce n’est pas toujours que ceux qui sont en position de force le demeurent. L’avenir réserve bien des surprises. Alors qu’on arrête de se faire peur en brandissant la Cpi comme un chiffon.

 


Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr 

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