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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 03:13

C’est un secret de polichinelle. Depuis l’installation d’Alassane Dramane Ouattara au pouvoir suite au coup d’Etat de la France contre Laurent Gbagbo, le 11 avril dernier, la Côte d’Ivoire est dirigée par Paris. C’est depuis l’Elysée que le Président français, Nicolas Sarkozy, prend des décisions qui sont appliquées sur le terrain par le régime Ouattara via les conseillers français affectés au nouveau chef de l’Etat ivoirien par Sarkozy.

 

Tous les secteurs du pays et les Institutions subissent l’influence de la France. La présidence de la République n’y échappe pas. Fait notable, le licenciement, sans raisons valables, de 1178 agents exerçant à la présidence de la République. Tant à Abidjan qu’à Yamoussoukro. Selon des sources concordantes, la mise au chômage subit de ces 1178 pères et mères de familles aurait été décidée par Dominique Nouvian Ouattara, l’épouse d’Alassane Dramane Ouattara. Qui a bénéficié du coaching de Paris pour cela.

 

Après le licenciement de ces 1178 travailleurs ivoiriens, Mme Ouattara s’est lancée, depuis quelque temps, dans le recrutement d’un nouveau personnel de la présidence de la République. Selon la publication La Lettre du continent N° 618 du 8 septembre 2011, « le pouvoir ivoirien s’appuie tout autant sur les Français pour assurer le fonctionnement du palais. Les entretiens d’embauche sont passés par Dominique Ouattara ». Pour ce faire, elle a élargi, a-t-on appris, son cabinet privé existant déjà la bannière de l’Ong Childreen of Africa qui faisait, uniquement (?) de l’humanitaire.

 

Désormais en plus, officiellement, de l’humanitaire, le cabinet privé de Dominique Nouvian Ouattara dirigera les palais présidentiels d’Abidjan et de Yamoussoukro avec le concours actif de la France. Ce cabinet privé a aménagé dans de nouveaux locaux situés à Cocody. « Le bâtiment, serti de murs en béton armé, est situé rue Washington Booker, dans le quartier chic de Cocody, à Abidjan-loin de la résidence présidentielle située, pour sa part, dans le quartier de la Riviera Golf. Plutôt spacieux, les bureaux sont actuellement sécurisés par plusieurs hommes de Chérif Ousmane, un des commandants de l’ex-rébellion des forces nouvelles (Fn), dont la Première dame a été le témoin de mariage », écrit La Lettre du continent.

 

A noter que Chérif Ousmane, l’un des chefs de guerre de l’ex-rébellion armée, est cité par les différents rapports des organisations internationales de défense des droits de l’homme comme ayant commis des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre durant la crise postélectorale. Chérif Ousmane s’est marié en décembre 2007 à Ouagadougou (Burkina Faso) avec Binta Lamizana, l’une des petites filles du général Aboubacar Sangoulé Lamizana, 2ème chef de l’Etat du Burkina Faso. Le couple Ouattara était parrain du mariage qui s’est déroulé en présence de Chantale Terrasson Compaoré, épouse de Blaise Compaoré, Président actuel du Burkina Faso.


C’est la première fois que cela se passe dans notre pays depuis 1960. Que l’épouse d’un chef de l’Etat soit la patronne de la présidence de la république. Qu’elle recrute le personnel et y fasse la pluie et le beau temps. Ni Thérèse Houphouët-Boigny, Henriette Bomo Bédié, ni Simone Ehivet Gbagbo n’ont osé faire cela. Encore pire, agir sous les ordres de la France. Mme Dominique Nouvian Ouattara joue à fond, à l’instar de son époux, la carte de la Françafrique.

 

Selon La Lettre du continent, elle a proposé au Français Olivier Payet, le chef de la cuisine du restaurant « l’Ambassadeur » de l’hôtel Tiama d’Abidjan, de devenir le nouvel intendant de la Présidence. Le parc auto de la présidence est toujours dirigé par le Français, Jean-Louis Blanc. « En matière de Communication, Anne Méaux (de la structure française Image 7) est le nouveau gourou du couple Ouattara, après avoir évincé Patricia Balme (structure PB Com International). Quant à Frédéric Bedin, directeur de Public Système Hopscotch, il a été imposé par l’Elysée pour organiser les grands événements de la Côte d’Ivoire. L’investiture du chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara, en mai, c’est lui ! », écrit La Lettre du continent.



Didier Depry

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 03:11

Les soldats pro-Ouattara, continuent d’occuper illégalement les maisons des cadres du Fpi à Saïoua. Selon de nombreux résidents, les propriétaires desdites maisons sont devenus des sans abri dans leurs propres villages et dans la ville de Saïoua où ils sont toujours interdits de séjour parce que recherchés par les forces qu’on présente comme étant la nouvelle armée républicaine des Ivoiriens.

 

Au dire de ces mêmes sources, à Zadiéhoua, c’est dans la résidence de Gnato Zié que les Frci dorment. Et c’est devant sa maison qu’ils tiennent l’un des nombreux barrages qu’ils ont installés dans chaque village de toute la sous-préfecture. Rappelons que Gnato Zié est l’ancien directeur de cabinet du ministre de la Défense et actuel vice-président du Conseil général d’Issia.

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 03:09

Originaire de Niakia, village de Saïoua, l’ancien ministre d’Etat, Paul Antoine Bohoun Bouabré dispose d’une résidence à Saïoua, sa ville natale. Aujourd’hui, avec l’avènement des Frci, cette bâtisse est érigée en hôtel de passe où des hommes connus dans la ville se livrent à des pratiques perverses.

 

Selon des témoins, sa résidence est devenue un véritable marché du sexe. Le portail de la résidence est, selon de nombreux habitants, en permanence ouvert. Des motos y entrent et en sortent et les hommes en treillis et armes y défilent avec les filles pour faire tout ce qu’on peut imaginer.

 

Les soldats pro-Ouattara passent donc leur temps à souiller la résidence de celui qui a tenu avec succès le ministère de l’Economie et des Finances.

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 03:08

Date : 12/09/2011 | 22:15 - Notre Voie


Bâtie sur le site de l’ancien hôtel Sipo-Bar, la résidence de l’ancien ministre de l’Intérieur feu Désiré Tagro est complètement détruite par les éléments des Frci. Ils y ont mis le feu qui a tout consummé.

 

«Quand tu vois la maison de Désiré Tagro, tu ne peux t’empêcher de couler les larmes. Il ne reste plus que les murs de la clôture», rapporte un résident de la ville. Cet état de fait l’amène à dire que Désiré Tagro est mort deux fois en voyant tout son patrimoine réduit à néant.

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 03:04

On a souvent tendance à les oublier. Et pourtant, d’illustres personnalités proches de Laurent Gbagbo sont incarcérées à la prison de Katiola. Un journaliste les a rencontrés. Récit d’un moment d’intense émotion.


Katiola, 400 km au nord d’Abidjan, il est un peu plus de 16h en ce jour du mois de septembre. Nous sommes devant la maison d’arrêt et de correction de la ville. Dans un quartier aux allures anciennes. Une piste villageoise bordée de hautes herbes conduit à un bâtiment vétuste. C’est la prison civile de Katiola. Celle qui accueille depuis quelques semaines d’illustres pensionnaires. Des personnalités proches de Laurent Gbagbo, président de la République de Côte d’Ivoire renversé le 11 avril 2011. Une couche récente de peinture cache mal son état de vétusté. Son mur est surmonté de barbelés tout aussi récents. Il est haut d’environ 6 mètres. A l’entrée de la cour, un puits. Des jeunes filles y prennent de l’eau. En rigolant. La cour est envahie par des herbes récalcitrantes. Visiblement, elles n’ont pas été coupées depuis plusieurs jours.


Les consignes ici sont draconiennes. Les visites strictement contrôlées. Elles nécessitent une autorisation en haut lieu. Un concours de circonstances nous ouvre cependant les portes hermétiques de la maison d’arrêt et de correction de Katiola. A l’intérieur, assis sous le préau, les célèbres prisonniers de la crise postélectorale. Jean-Jacques Béchio, président du parti « Pour la Côte d’Ivoire » ; Mme Bro-Grébé, présidente des femmes patriotes ; l’ambassadeur Koné Boubacar, ex-directeur du protocole. Kuyo Téa Narcisse, ex-chef de cabinet de Laurent Gbagbo et ex-président de l’Africa sport d’Abidjan (club omnisports) est en conversation dans une pièce attenante.


A notre vue, Jean-Jacques Béchio, tel un gamin, laisse éclater sa joie. Il bondit dans nos bras. Sans retenue. Il faut surtout éviter d’écraser une larme. Malgré l’émotion. Jean-Jacques Béchio a les cheveux coupés ras. La tête est toute blanche. Mais il affiche un visage gai. Il est visiblement en excellente santé. A ses côtés, l’ancienne ministre des Sports, présidente des femmes Patriotes, Généviève Bro-Grébé. Un pantalon bleu court jusqu’aux genoux, un tee-shirt blanc, les cheveux fortement blanchis, coupe récente. Elle est digne dans sa posture. Elle est radieuse. Resplendissante de santé. « Comment ça va à Abidjan ? », s’informe-t-elle. « Ici, ça va. Le moral est haut. Je suis en vacances à Katiola. Pendant dix ans, j’ai organisé des marches, des meetings. Sans repos. Je me repose à Katiola », dit-elle, à la fois pour se rassurer et pour cacher sa gêne d’être là, entre les quatre murs de la prison de Katiola.

 

Juste derrière elle, installé dans un fauteuil artisanal, barbe d’une semaine sel-poivre, l’ex-directeur du protocole d’Etat, Koné Boubacar. Devant lui, une pile de publications de la presse nationale du jour. Il dévore les journaux ou presque, distrait par moments, par notre regard fuyant et larmoyant.


L’ex-chef de cabinet à la présidence de la République, Kuyo Téa Narcisse est également détenu à Katiola. Lui aussi respire la grande forme. Seul l’ancien ministre et ex-inspecteur général d’Etat, Sangaré Aboudramane, détenu également à la maison d’arrêt et de correction de Katiola, manquait à l’appel. « Il se repose », selon ses codétenus.


Chacun d’eux a vécu ce court moment de retrouvailles avec une rare intensité doublée d’une vive émotion. Comme si un faisceau de lumière illuminait leur existence dans cet univers carcéral, spécialement aménagé pour eux. « Ils sont bien gardés. Ils sont bien nourris. L’Etat assure leur restauration », tente de rassurer une source proche du gouvernement de M. Ouattara, présente dans la ville et qui semble.


Tous les détenus de Katiola sont des proches collaborateurs de l’ex-président, Laurent Gbagbo. Ils ont été arrêtés le 11 avril 2011 suite à l’épilogue douloureux de la crise postélectorale. Ils sont aujourd’hui inculpés par la justice ivoirienne de divers délits allant de la rébellion à des crimes économiques et attendent d’être jugés.


La visite est brève. Tout au plus trois quarts d’heure. Mais pour toutes les personnalités internées dans le centre-nord de la Côte d’Ivoire depuis le mois d’avril 2011, elle a brisé la glace de l’isolement.

Une correspondance particulière de Dogoni Fofana  

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 16:33

Les prochaines élections législatives en Côte d'Ivoire sont prévues "au plus tard le 15 décembre 2001", un scrutin pour lequel, le parti de l'ex-président Laurent Gbagbo, a posé ses conditions pour une participation, a appris l'AFP samedi de sources concordantes.

 

"Le Premier ministre (Guillaume Soro, ndlr) a informé le conseil que les opérations de votes des prochaines élections législatives sont prévues au plus tard le 15 décembre 2011" selon un communiqué du conseil des ministres, tenu jeudi.

 

"Un chronogramme (calendrier) plus précis d'organisation de ces élections sera rendu public dans les prochains jours", précise le texte.

 

"Les techniciens de la Commission électorale indépendante (CEI) travaillent actuellement avec les experts de la primature (cabinet du Premier ministre) pour arrêter une date définitive" a expliqué à l'AFP, Nicolas Baba Coulibaly, responsable de la Communication à la CEI.

 

"La CEI va proposer une date au gouvernement qui l'entérinera ou pas à travers un décret présidentiel", a-t-il souligné.

 

De son côté, le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de M. Gbagbo a posé ses conditions pour participer à ses législatives, notamment la libération de l'ex-président ivoirien arrêté le 11 avril et de ses autres responsables détenus, ainsi que la recomposition de la CEI, jugée "déséquilibrée".

 

En juillet, la Banque mondiale avait insisté sur la nécessité de restaurer la sécurité et d'organiser des élections législatives en Côte d'Ivoire pour favoriser la reconstruction de la première économie d'Afrique de l'Ouest francophone, abîmée par la récente crise post-électorale.

 

La crise post-électorale de novembre 2010-avril 2011 a fait au moins 3. 000 morts et durement éprouvé l'économie ivoirienne, en raison du refus de Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle.

 

Jeuneafrique.com
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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 16:27

Certaines langues diront qu’il part encore en France, pour son check-up de santé mensuel. Pour cette fois nous n’allons pas aller sur ce terrain, mais nous limiter aux voyages réguliers du nouveau chef de l’État ivoirien hors des frontières de son pays.

 

En effet, Alassane Ouattara depuis sa prise de fonction effective le 11 avril dernier, s’est rendu en France à 2 ou 3 reprises, au Sénégal, au Burkina, au Tchad, au Nigeria…aux USA. Un petit calcul aboutit à la conclusion qu’au moins le tiers (1/3) de ses heures de gouvernement, M. Ouattara l’ a passé hors du pays dont il a été élu président le 28 novembre 2010.

 

Dans un contexte normal, pas grand-chose à signaler ici. Le charismatique et irremplaçable Félix Houphouët-Boigny dans ses derniers moments de gouvernance était le plus souvent sur les lits d’hôpitaux en France et en Suisse. La Côte-d’Ivoire se gérait donc depuis l’Europe par téléphone, fax Missi Dominici…Ouattara n’innove pas. Et, quoi de plus normal qu’aux cotés de plusieurs chefs d’États de ce monde, dont l’Argentine Cristina Kirchner, Ouattara assiste le mercredi prochain à l’Unesco à Paris à la remise du prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix à l’ONG argentine des Grands-mères de la Place de Mai. Même si rentré il y à peine 2 semaines de cela d’un long séjour de « vacances » en France.


Par contre ce qui intrigue une certaine catégorie d’Ivoiriens, c’est que le même président qui voyage des milliers de km, n’a pas encore pu trouver le temps ou l’occasion de se rendre à Yopougon, au PK18, à Dimbokro [sa ville natale], à Duékoué ou même à Kong [son village paternel]. « Il va faire les Gbagbo vont avoir encore raison et dire vous avez vu, on a dit le type-là n’a aucun lien avec ce pays. Comment malgré tous ces milliers de morts qui ont jalonné son parcours vers la présidence de la république de Côte-d’Ivoire, Ouattara ne s’arrête qu’à Yamoussoukro dès qu’il sort d’Abidjan pour l’intérieur du pays ? Mais écoutez la Côte-d’Ivoire n’est pas les Bunkers d’Abidjan et de Yakro ? ou bien le frère ? Et puis en plus sa garde rapprochée est composée de soldats Burkinabé et Français. Vraiment Ouattara gâte son nom en si peu de temps » commente un badaud rencontré devant le camp commando d’Abobo. « Peut-être qu’il se cache dans des voitures banalisées comme Gbagbo allait se promener à la Rue [princesse] ou sur le campus tard la nuit en cachette » renchérit une passante qui a suivi la conversation. « En tout cas l’argument de sécurité est un faux. Nous on vit ici sans gardes du corps et puis ya quoi ? » assène un étudiant en histoire, en vacances forcées depuis la fermeture des Universités d’Abidjan.

 

A l’aube de ce nouveau voyage du « Brave-Tchê » à Paris, certains Ivoiriens plus que jamais attendent donc de leur président une certaine régularité dans l’hinterland du pays qu’il gouverne. Un pays meurtri de surcroit et épuisé, dont les populations veulent se sentir reconfortées par le premier de 
leurs concitoyens. Gagnoa, Bondoukou, Bouaflé, Odienné, Man etc. toutes ces villes attendent leur PR. Et pas seulement en périodes de campagnes électorales.

 

Par Sylvie Kouamé avec Hervé d’Anvers

 

Source : connection ivoirienne

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 16:24

587 familles des quartiers de Gonzagueville, Adjouffou, Jean Foly, Anani et Dieudonné, dans la commune de Port Bouet, ont reçu, mardi dernier, non loin du corridor de Gonzagueville, la compassion du chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara, après la destruction de leurs maisons par l’avancée de la mer, le 25 Août dernier.

Les dons de M. Ouattara constitués de 10 cartons de brosses à dents et de dentifrices, 100 cartons de boites de tomates, 12 cartons de bouillons, 300 cartons de margarine, 150 cartons de savons, 25 cartons d’huile, 500 sacs de 50kg de riz, 216 sacs de 25kg de riz, 600 nattes… d’une valeur globale d’environ 20 millions de nos francs, ont été remis aux populations en détresse par Koné Drissa, son chef de cabinet adjoint, qu’accompagnaient Beugré Mambé, gouverneur du district d’Abidjan et Hortense Aka Anghui, maire de Port-Bouet.

En délivrant le message d’Alassane Dramane Ouattara aux victimes, Koné Drissa a souligné que cet acte de compassion et de réconfort est le témoignage que le chef de l’Etat est au côté du peuple. Remerciant le donateur, Mme Grobo Philomène, porte-parole des victimes, a lancé un cri de cœur : « Nous n’arrivons plus à dormir la nuit car la mer arrive. Elle ne prévient pas.».

Reconnaissant le manque de moyen de la commune pour faire face à l’avancée de la mer et soutenir de manière significative les victimes de l’avancée de la mer, Mme Hortense Aka Anghui a dégagé sa responsabilité par rapport au drame survenu. « Vous vous êtes installés là sans l’autorisation de qui que ce soit. Le moment venu, vous devrez donc partir. », a-t-elle précisé. Des propos qui ont été visiblement mal accueillis par les populations qui cohabitent désormais avec les vagues déchaînées de la mer. 


Herman Bléoué

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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 10:18

Le miracle promis par Ouattara et ses alliés aux Ivoiriens a tout simplement tourné au cauchemar. Plus de 100 jours après sa prise du pouvoir par les armes, la Côte d’Ivoire est au fond de l’abîme. Ce pourquoi la France, l’Onu,  les Usa et la coalition européenne -dont le rôle est de faire des coups d’Etat en Afrique- sont venus bombarder le pays. Ouattara a trompé les Ivoiriens, y compris ses propres partisans, pour justifier le putsch du 11 avril 2011 contre Laurent Gbagbo. Voici son triste bilan à mi-parcours, après 100 jours.


La haine et la méchanceté contre d’autres Ivoiriens


Le premier acte que Ouattara a posé dans les minutes qui ont suivi le coup d’Etat perpétré à son profit par l’Armée française, ce 11 avril noir de l’an 2011, c’est d’assouvir sa haine longtemps contenue et sa soif de vengeance contre  d’autres Ivoiriens, en commençant par Laurent Gbagbo et ses proches. En effet, ses adversaires politiques ont été arrêtés, torturés et placés dans des camps de concentration et de déportation au Nord où ils sont humiliés et maltraités chaque jour. Leurs avoirs ont été gelés pour le priver de ressources dans le but de les affamer et de fragiliser leurs familles.

 

Si les plus illustres sont encore en vie, en prison, qui dira un jour le nombre des militants Fpi, Lmp et sympathisants de Gbagbo qui ont été assassinés, sommairement exécutés et jetés aux vautours ? On n’a jamais vu en Côte d’ivoire une telle poussée de haine à la suite de l’arrivée d’un homme au pouvoir. Pour échapper à la furia de Ouattara, des milliers d’Ivoiriens ont dû fuir leur pays pour se réfugier à l’extérieur. Mais ils n’ont pas de répit car ce sont des mandats d’arrêt internationaux qui sont lancés contre eux, dès qu’ils   sont  accusés sans preuves de vouloir faire un coup d’Etat contre Ouattara de leur pays d’accueil.


Vols et pillages, sans précédent


Un autre point qu’on retient du bilan de Ouattara, ce sont les vols et les pillages orchestrés par ses ex-rebelles pendant la crise postélectorale. Bien entendu, pour préserver l’image déjà pâle de son régime illégalement parvenu à ses tristes fins, le dictateur sans pitié n’a pas trouvé mieux que d’inculper Laurent Gbagbo et ses proches de crimes économiques.

 

Tout le monde sait que les pillages, le saccage des résidences des personnes ciblées, les vols en masse accompagnés de braquage de tous ordres ont été le fait des Frci  qui ont décidé de ‘’se payer sur le terrain’’. Aussi, ses éléments n’ont t-ils pas hésité à dévaliser tous les commerçants et autres boutiquiers sur leur passage. A ce jour, la commission que Ouattara fait semblant de mettre en place pour rechercher les véhicules des particuliers et de l’Etat volés par les Frci n’a pas restitué une seule voiture à son propriétaire.

 

De nombreuses entreprises ont été prises pour cibles et dévastés par les hommes de Ouattara qui n’y ont épargné une aiguille. Laissant le tissu industriel du pays exsangue. Aujourd’hui, en dépit des déclarations qui font croire que tout va bien, les entreprises qui n’ont pas encore mis la clé sous le paillasson survivent en fait difficilement 


Racket et saga des Frci


Le bilan de Ouattara, c’est la saga des désormais ex-Forces républicaines de Côte d’Ivoire  Ivoire. Ces ex-rebelles qu’on avait entretemps baptisés « Forces armées des Forces nouvelles » et qui ont été présentées par la France comme « Forces pro-Ouattara » pendant le coup d’Etat. On ne compte plus le nombre de personnes que ces hommes en armes ont assassinées, parfois simplement parce qu’elles portaient un tee-shirt à l’effigie de Laurent Gbagbo. On a exécuté des jeunes gens pour un simple paquet de cigarettes. Dans les régions du pays classées par le régime comme étant « favorables à Gbagbo », des hommes et de femmes ont été tués par les Frci pour leur « appartenance ethnique », ainsi que le confirme un rapport d’Amnesty international sur les massacres des 28 et 29 et 30 mars 2011 à Duékoué. Leurs familles pleurent encore. Des cadres et militants Lmp ont été enlevés avant d’être retrouvés morts.

 

Quand de nombreuses personnes sont toujours portées disparues. A travers le pays, les Frci exigent des rançons allant jusqu’à 300.000 par mois  à des villages entiers en prenant des innocents en otage. Si bien que les chefs de village et leurs populations, persécutés et menacés constamment de mort,  sont obligés de fuir pour se cacher en brousse comme des animaux sauvages, pendant  des semaines et des mois. Sur les routes du Pays, les Frci se livrent à un racket sans commune mesure avec ce qu’on a pu reprocher par le passé aux ex-Fds.

 

Les automobilistes et les passagers sont obligés de payer systématiquement aux nombreux barrages « sauvages » et anarchiques. Les transporteurs et les commerçants font l’objet d’une extorsion de fonds éhontée de la part des hommes de Ouattara. Confus, le pouvoir, interpellé par les syndicats, a reconnu les méfaits des ses  ex-rebelles et promis de « sanctionner » les fautifs. Mais rien n’a été fait. Les dérives continuent. Et les Ivoiriens souffrent, sous la menace des fusils des nouveaux maîtres qui ont choisi de régner par la terreur en réduisant tout un peuple au silence.


K. Kouassi Maurice

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 23:17

Dans quelques mois, l'on aura de nouvelles élections en Côte d'Ivoire. Le collège des électeurs ivoiriens sera à nouveau sollicité pour renouveler le parlement. Un autre scrutin qui se profile à l'horizon avec beaucoup de passion quand on sait ce que représentent les députés, baromètres pour jauger du poids des formations politiques dans un pays.

 

A l'approche de ce scrutin prévu avant la fin de l'année, les forces politiques présentes sur l'échiquier national se préparent activement déjà sans omettre de poser certaines préoccupations de transparence de départ. Outre les questions sécuritaires à l'étude et la composition de la commission électorale indépendante (CEI) vraisemblablement bouclée, il demeure une autre question non moins pertinente qui n'a pas encore trouvé de réponse. Doit-on aller aux prochaines élections avec le président de cette commission? Youssouf Bakayoko peut-il garantir la transparence et la sécurité de ces scrutins?

 

En effet, l'on sait les conséquences de la crise post-électorale sur la réputation du président de la CEI, considéré à tort ou à raison comme l'un des acteurs majeurs de cette crise. Les partisans du président déchu, Laurent Gbagbo, ont perdu toute confiance en l'ancien ministre des Affaires étrangères, qui a succédé à Beugré Mambé à la tête de l'organe en charge des élections, après que ce dernier ait été soupçonné, lui aussi, de rouler pour un camp. Qu'il se soit ''entêté'' pour donner les résultats des élections après 72h, et qui plus est dans le fief de l'adversaire, constitue, pour les dirigeants de ''La Majorité présidentielle'' (LMP), un délit grave marquant une ''collusion'' du président de la CEI avec la communauté internationale pour positionner un poulain, en l’occurrence le président Ouattara, leur adversaire.

 

Du coup, Youssouf Bakayoko ne jouit plus de sa crédibilité aux yeux des barons et militants de LMP, qui douteraient de son impartialité dans les challenges à venir. Jamais deux sans trois, les partisans de Laurent Gbagbo n'auraient pas tort d'avoir des réserves sur la personne du président de la CEI. Aussi, pour bien faire les choses, il aurait été convenable, en envisageant la recomposition de la CEI, de penser à la tête de l'organe pour remettre en confiance tous les prétendants aux prochains postes électoraux non moins importants que celui de l'Exécutif. Changer la tête de la CEI, ce n'est point faire du tort ni à M. Bakayako ni à un camp politique donné.

 

Mais, c'est tirer des leçons de la crise post-électorale et manifester la volonté de prévenir de tels événements en mettant tout le monde sur le même piédestal pour ne pas donner du grain à moudre à ceux qui guettent les moindres failles pour lever le pouce. Cela dit, si les parties en compétition ne disent toujours rien, c'est qu'elles conviennent que la personne du président de la CEI ne pose pas problème pour les scrutins à venir. Alors, il ne devrait pas se poser d'inconvénient à continuer avec le député de Séguéla, qui tient encore la barre et semble disposer, s'il n'y a aucune objection, à conduire sa mission jusqu'à son terme. Pourvu que cette fois, il n'y ait plus de voix pour le taxer de partial.


F.D.BONY

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