Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 08:25

A la mi-décembre 2011, sauf changement, les Ivoiriens se rendront à nouveau aux urnes pour élire les députés de Côte d'Ivoire. Trois mois avant ce scrutin capital pour les partis au pouvoir, mais également ceux de l'opposition, c'est l'effervescence dans les différentes chapelles politiques. Les candidats à cette prochaine législature, la dixième, déploient toutes leurs énergies pour se positionner. Coups bas, coups de gueule, rencontres de proximité avec les populations, mais aussi avec les décideurs, tout y passe pour s'imposer. Au sein des deux partis leaders du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), en l'occurrence le Pdci-Rda et le Rdr, ce bouillonnement d'avant élection est le plus visible, et semble faire le lit à un désordre, une cacophonie dans la présentation des candidatures.

 

Dans diverses localités du pays, le phénomène fait déjà l'actualité. A Yamoussoukro, 14 candidats s'étaient déclarés au titre du Pdci-Rda, et seulement trois ont été retenus, conformément aux trois postes de députés disponibles dans la région. Les 11 candidats recalés crient déjà au complot, dénonçant la procédure mise en place pour les choix opérés. «Si on ne fait pas attention, on risque d'avoir une implosion. Le Pdci est un parti démocratique, mais nous sommes en train de nous rendre compte que le Pdci devient un parti monocratique. Nous demandons donc au parti de faire attention », a menacé face à la presse le lundi 12 septembre dernier, Alimane Kouassi, représentant le candidat malheureux Ahui Ben N'guessan.

 

A Bouaké, le parti sexagénaire n'est pas à l'abri de cette implosion dont parle M. Alimane, car ce sont 36 candidatures qui sont déclarées pour 9 postes électifs. Soit une différence de 27 candidatures qui seront mises à la touche.

 

A Abidjan, dans la commune d'Attécoubé, où le Rhdp a décidé de présenter une liste avec un cadre du Pdci et un autre du Rdr, la bataille est déjà engagée entre l'actuel maire Danho Paulin, candidat au poste de député et Drissa Coulibaly, tous deux membres influents du Pdci. Drissa Coulibaly compte briguer le poste dans cette commune quoiqu'il arrive.

 

Le même schéma se présente à Abobo, où l'ancien maire Koné Godjé, Siaka Koné, Me Claude Ahouobo, Justin Rabé Kanon, Kouamé Benzem et Mme Djekette, la présidente des femmes, se sont déclarés candidats, et se livrent une guerre sans merci en ce moment.

 

A Grand-Lahou, le coordonnateur Rhdp, Djaha Jean et le délégué départemental du Pdci, N'Guessan Yao Alfred, se considèrent déjà comme des adversaires aux prochaines élections législatives.

 

Le Rdr n'échappe pas au même phénomène. Des voix s'élèvent de plus en plus au sein de la base pour dénoncer des pratiques visant à imposer un candidat au détriment du choix des militants.

 

Des cadres, sans être désignés officiellement, travaillent sur le terrain pour prendre une longueur d'avance. Voyant le danger se profiler à l'horizon, le secrétaire général par intérim du parti des républicains, Amadou Soumahoro, a pris les devants. « Nous allons anéantir les candidatures indépendantes ! », menace-t-il.

 

Une mise en garde qui ne freine cependant pas les diverses velléités de briguer des postes pour l'Assemblée nationale. Que ce soit au Pdci ou au Rdr, la division à l'issue du choix des candidats pour les législatives, paraît inévitable. Les deux partis pourraient se retrouver avec plusieurs candidatures, les unes parrainées, les autres en free-lance.


Quand le mur est fissuré


Ces nombreuses candidatures découlent en effet de certaines frustrations. Au Rdr, cela fait dix ans que des cadres attendent d'être positionnés. La non-participation de ce parti aux législatives de 2000 a en effet freiné les appétits. Ces cadres du Rdr brûlent d'envie de s'exprimer sur la scène politique, notamment dans leurs régions. Ils veulent prendre une sorte de revanche sur l'histoire.

 

De plus, avec l'arrivée au pouvoir de la coalition politique du Rhdp, il y a eu d'autres frustrations. Certaines personnalités sont rongées par la colère de n'avoir pas été nommées soit ministre, soit directeur dans l'administration Ouattara. Celles-ci n'ayant pas bénéficié des dividendes de leur lutte au plan administratif, veulent se rabattre sur les postes politiques, à savoir député, maire, conseils généraux.

 

Certains, convaincus que leur heure a sonné, sont déterminés à affronter la direction de leur parti quitte à présenter une candidature indépendante. Une situation qui est de nature à fragiliser la coalition au pouvoir, qui a plus que jamais besoin d'une majorité confortable à l'Assemblée nationale pour mieux gouverner le pays. Sur le terrain, l'affrontement entre deux candidats du même parti divise l'électorat et favorise la victoire de l'adversaire. Cela s'est vu à Bouaké, pendant les élections municipales, où la division du Pdci a permis au candidat du Rdr d'en sortir victorieux, alors que l'addition des voix des postulants du vieux parti dépassait largement les voix du candidat du Rdr.

 

L'union fait la force, dit-on. Mais, le syndrome de la division guette à nouveau les Houphouëtistes, qui ne parlent pas encore d'une seule voix en ce qui concerne les élections législatives. Le Premier ministre Guillaume Soro, qui a annoncé officiellement le week-end dernier que son mouvement se rallie au Rhdp, a justement mis en garde contre l'implosion. «Nous sommes en alliance avec le RHDP, alors ne nous divisons pas car l’union fait la force. Restons avec nos ainés Bédié, Ouattara, Mabri, Anaky et Gnamien Konan. Soyons unis, mettons l’intérêt national en avant », a prévenu le secrétaire général des Forces nouvelles, ajoutant que le Front populaire ivoirien (Fpi) est à l'affût et entend profiter d'une éventuelle division du Rhdp pour se positionner.

 

Le Rhdp pourra-t-il éviter cette dispersion ? Difficile équation pour les tenants de cette coalition au pouvoir


Hamadou ZIAO

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 08:22

Le consensus sera difficile à obtenir pour le choix des candidats du Pdci-Rda aux législatives. Ça grogne déjà !


Charles Konan Banny aura prêché dans le désert. Quelques jours après la rencontre qu’il a eue à son domicile pour conseiller le consensus et le fair-play aux 14 candidats pour les 3 sièges de Yamoussoukro-commune et sous-préfecture à l’hémicycle, 4 candidats “recalés’’ protestent et réclament des élections primaires en bonne et due forme.

 

«Nous, candidats aux législatives 2011 souhaitons l’organisation, en toute transparence, des élections primaires pour désigner les représentants de notre parti à Yamoussoukro. Retirons notre confiance au comité électoral local dans le choix des futurs candidats aux élections législatives. Demandons la mise en place d’un nouveau comité électoral local ou son renforcement par de nouveaux membres avec la participation des représentants de chaque candidat ». Telle est la chute de la lettre de protestation signée par le collectif des candidats aux élections législatives à Yamoussoukro-commune et sous-préfecture. Composé de l’honorable Amani Molo, député sortant de Yamoussoukro-commune, Baba Sylla, Yébouet Kouamé et Ahui Ben N’Guessan représenté par Alymann Kouassi, ce collectif a animé, lundi dernier, une conférence de presse dans la soirée.

 

Pour le député sortant de Yamoussoukro qui a introduit les débats, « il faut le dire tout net. On nous a réunis, vendredi dernier, pour nous demander d’aller à la recherche du consensus. On a tout vu sauf un consensus. Nous avons assisté à une élection primaire sans en respecter les règles édictées par le Pdci-Rda et les résultats obtenus ont été imposés à tous les candidats ». Il estime qu’un consensus se négocie. Ce qui n’a pas été le cas, à l’en croire.

 

Les concernés affirment, de surcroît, que tous les candidats ont été soumis à des questionnaires dont certains avaient les réponses puisqu’étant en accointance avec des membres de la commission électorale, présidée par son vice-président M. Yaoura Konan. Ils ont aussi dénoncé que la commission ait exigé des candidats à voter pour ceux qu’ils souhaitaient être leurs colistiers.


Les candidats recalés soutiennent bénéficier du soutien de plusieurs autres candidats malheureux, notamment Mme Ekondé, Dr Philippe Kouadio et M. Augustin Boigny Dahouet. Si le collectif obtenait gain de cause, ce sera à Mme Aka Angui, en charge de la zone de superviser ces primaires.


Ousmane Diallo à Yamoussoukro

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 08:17

Depuis quelque temps, le Guichet unique automobile est secoué par une crise dans laquelle Côte d'Ivoire Logistique, la société concessionnaire est mise en cause. A la faveur de sa visite au président Bédié, nous avons rencontré, avec d'autres confrères, son PDG, M. Kouao Niamoutié. Homme d'affaires prospère, mais avare en déclarations publiques, il a accepté de se dévoiler à nous au détour de cette interview. Il parle aussi des activités de ses entreprises dont Interflex, la société chargée du permis de conduire, et sa société de ramassage d'ordures ménagères.


Vous êtes à la tête de plusieurs entreprises. Nous sortons d’une crise, pouvez-vous nous parler des dégâts subis au niveau de vos différentes entreprises?


Nos entreprises ont eu beaucoup de difficultés. Mais, celle qui a vraiment subi le plus de dégâts, c’est Côte d’Ivoire Logistique, gestionnaire du Guichet unique automobile qui gère l’importation des véhicules d'occasion. On avait beaucoup de stocks de véhicules des usagers. Quand la crise à éclaté et que des gens cherchaient des véhicules, ils sont partis au Guichet, ont fracassé les portes pour récupérer les véhicules qui ne nous appartenaient pas, mais appartenaient plutôt à des privés qui les ont importés. Beaucoup de véhicules ont été volés, nos documents de travail détruits et le matériel informatique emporté. Ça nous a créé d’énormes difficultés, en terme d’exploitation, pour atteindre les objectifs qui ont été assignés. A savoir, collecter via la douane, le maximum de recettes, de droits et taxes pour alimenter le budget de l’État. Au niveau de la société de fabrication des permis de conduire style carte de crédit, nos bureaux de LANEMA ont été totalement détruits. Les toitures ont été enlevées, les documents informatiques emportés. Ce centre n’existe même plus. Le site d’Angré, qui reste d’ailleurs le seul site d’Abidjan, a aussi fait l’objet de pillage. Malheureusement, parce que c’est le site central où sont stockés toutes les bases de données des permis de conduire.


Cela fait-il qu'on met plus de temps aujourd’hui à établir le permis de conduire qu'avant?


A notre niveau, non! Nous sommes des privés. Nous avons fait les investissements pour pallier le matériel volé. Mais, n’oublions pas que dans la chaîne se trouve l’État. La Direction des Transports, qui supervise la partie administrative, a fait l’objet de pillages aussi. Il faut qu’elle aussi se reconstitue. Le ministre, aujourd’hui, veut ramener le processus à un délai court. Il nous a donné des instructions dans ce sens. Et tout le monde travaille pour ramener ce délai à 72H. Cela nous fait travailler à des heures supplémentaires, mais nous faisons tout pour respecter ces directives du ministre pour permettre à l’usager d’avoir rapidement son permis. C’est un peu difficile pour nous compte tenu de ce qu’on a subi précédemment, mais on fait avec. L’usager, lui, ne le sent pas trop puisqu'il a son permis dans un délai correct.


Après les dégâts subis par vos entreprises, y a-t-il eu licenciement, chômage technique au niveau des agents?


C’est un des volets qui est vraiment peinant. Nous avions assez de personnel, mais compte tenu du volume d’activités qui avait drastiquement baissé, on a envisagé plusieurs formules. On ne peut pas dire à un père de famille, va à la maison sans rien. En accord avec mes différents responsables, on a fait plusieurs roulements. Le même nombre de travailleurs a été conservé. Chaque groupe travaillait par quinzaine. Ils avaient la moitié du salaire, mais ils venaient au travail. Ils ne restaient pas à la maison. Malheureusement, pour certains postes, en attendant que l’activité reprenne, on a été obligé de mettre les agents en chômage technique. Pour d’autres, on a été obligé de concentrer. Avec la fin de cette crise, nous sommes en train, au niveau des entreprises où nous avions déjà eu les autorisations d’agrandir, à Abidjan et à l’intérieur du pays, de reprendre les choses. Les travailleurs qui, au niveau du permis de conduire, ont été compressés à Abidjan compte tenu de la destruction des sites comme LANEMA, vont être affectés à la délégation de Korhogo et de Man que nous allons ouvrir. Ce personnel, qui a un peu souffert, va se retrouver et va avoir de nouvelles affectations à Korhogo et à Man. Il en est de même pour Côte d’Ivoire Logistique. Pendant la crise, les gens importaient les véhicules à partir du Nord (Burkina Faso, Mali). Il se trouve qu’à Korhogo, Man et Odiénné, il y a beaucoup de motos et de voitures. On ne va pas demander à ceux-là de venir jusqu’à Abidjan pour faire leurs formalités. On a donc ouvert le Guichet unique automobile à Bouaké. Nous en faisons à Korhogo et à Man. San Pedro est en construction. Très bientôt, on va recruter de nouveaux employés, et les usagers n’auront pas à faire ces distances pour venir jusqu’à Abidjan pour remplir leurs formalités de dédouanement et d’immatriculation. C'est une idée très appuyée par la Direction générale des Douanes et qui rapproche la collecte des droits et taxes des usagers.


Le chef de l’État mise sur le secteur privé Avez-vous espoir qu’avec les orientations données par le président Ouattara, la Côte d’Ivoire va redécoller?


On n'a plus besoin de présenter le président Alassane Ouattara. Tout le monde sait, non seulement sur le plan africain mais international, ce qu’il vaut. C’est une chance pour nous d’avoir une telle personnalité à la tête de notre pays. Nous, les hommes d’affaires privés, sommes heureux de son arrivée au pouvoir parce qu’on estime que cela va booster la création d’entreprises. Qui dit création d’entreprises, dit création d’emplois. Il y a de nombreux diplômés, mais il n’y a pas d'emploi pour eux. Donc, nous, privés, sommes très confiants qu’avec cette philosophie du président Ouattara, nous aurons à créer de nombreuses entreprises, par conséquent beaucoup d’emplois pour les Ivoiriens.


Au titre de Côte d’Ivoire Logistique, on a entendu des bruits du côté du Guichet unique automobile. Qu’est-ce qui s’est réellement passé?


Une des particularités du Guichet unique, c’est les voitures. Quand les usagers font venir leurs véhicules, ils sont pressés de les avoir. On est donc obligé d’accomplir certaines formalités. C’est ce qu’il est important que les gens sachent, parce que les gens nous en veulent. Nous sommes les empêcheurs de gens qui ne veulent pas payer les taxes qui reviennent à l’État. De quoi s’agit-il? Quelqu’un importe un véhicule qu’il a payé en Europe, et qui a une carte grise par exemple de l’an 2000. Lorsqu’il arrive, son objectif est de ne rien payer à l’État et de sortir avec la voiture. Alors qu’il sait très bien que les droits de douane en Côte d’Ivoire, c’est un pourcentage calculé sur la valeur Argus du véhicule. C’est-à-dire 44,28% pour les véhicules d’occasion. Comme c’est calculé sur la base de l’âge du véhicule, les gens falsifient la carte grise du véhicule pour la vieillir au maximum pour qu’elle ait une valeur de 600 000FCFA par exemple au lieu de 2.000.000FCFA initialement. Alors qu’ils devraient payer 44,28% de 2 millions FCFA, les fraudeurs ne veulent payer que 44,28% de 600 000 FCFA. Nous avons mis en place, avec la Direction générale des Douanes, un mécanisme de sorte que lorsque le véhicule arrive, nous ne le donnons plus pour circuler sur la voie publique avec les plaques étrangères. Ça aussi, c’est un autre problème de camouflage pour les voyous et autres dans lequel la police ne s’en sort pas. Donc, lorsque le véhicule arrive, nous allons le chercher. On l'emmène dans nos entrepôts sous douane, on fait ce qu’on appelle l’évaluation physique nous-mêmes. On interroge le constructeur pour déterminer l’âge réel du véhicule. Tout cela prend du temps. Après, on fait toutes les autres formalités de dédouanement et d’immatriculation, de pose de plaque avant de remettre le véhicule à l'usager. Ce qui fait que les gens grognent, c'est qu’on les empêche, comme ils disent eux-mêmes, de faire leur «gombo». C’est cela le vrai problème. A la création du Guichet unique automobile en 1998, l’administration des Douanes n’encaissait que 5 milliards par an. Aujourd’hui, nous sommes le 2e point de collecte après le port d'Abidjan. Nous avons encaissé, pour le compte de l’État à travers l’administration des Douanes basée au Guichet unique, 78 milliards FCFA l’an dernier. Vous convenez que l’État est content, il nous applaudit. Mais les usagers, eux, ne sont pas contents.


On parle de la création d’une nouvelle société de téléphonie mobile, vous confirmez?


Nous confirmons. La téléphonie mobile aujourd’hui en Côte d’Ivoire est en pleine expansion. Je ne suis pas contre, car le président Houphouët-Boigny a fait de ce pays, un pays ouvert. Le système économique mis en place est le capitalisme libéral. Donc, il y a beaucoup d’investissements étrangers. Nous avons des sociétés étrangères qui sont dans la téléphonie mobile. La nôtre sera la première société de téléphonie mobile à capitaux 100% ivoiriens, et qui est en cours de constitution. N’eût été la crise socio-politique, nous serions déjà loin. Ce projet est en cours de réalisation.


Avec toutes ces sociétés, c'est vers un holding financier que vous allez?


Pour le moment, nous avons confié cette perspective à des experts. C’est à l’étude. Je pense que c’est vers cela qu’on va tendre. J’attends leurs recommandations. Tout cela nous le faisons pour montrer aux jeunes Ivoiriens qu’il ne faut pas tous aborder la voie de la bureaucratie administrative. Les formations que nous avons eues, doivent nous permettre, et de travailler dans l’administration, et de créer notre propre entreprise. C’est aussi un des objectifs du président Ouattara. Nous voulons à notre modeste niveau servir d’exemple. Et la preuve, toutes ces entreprises emploient plusieurs milliers d’Ivoiriens. Nous en sommes tous heureux. Nous espérons que cela va susciter des vocations de jeunes Ivoiriens bien formés pour suivre nos traces. C’est un peu difficile, mais comme on le dit, qui ne risque rien n'a rien. Si j’ai un conseil à leur donner, s’ils approchent les banques pour avoir des crédits, il faut qu’ils sachent gérer l’argent qui leur sera donné. Il faut qu’ils soient très durs avec l’argent. On ne joue pas avec l'argent.


Interview réalisée par JMK
(En collaboration avec Le Nouveau réveil et Le Patriote)

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 08:13

Des éléments des Forces républicaines se sont encore négativement illustrés hier, dans le département d’Agboville, en tirant à bout portant sur 18 passagers d’un minicar qui se rendaient à Agboville en provenance de Guessi-Guié, chef lieu de sous-préfecture situé à 25 kilomètres d’Agboville.

 

Le bilan de cette énième tuerie des FRCI est lourd : une passagère (une dame) tuée sur le coup, deux autres passagers succombent de leurs graves blessures au Centre hospitalier régional d’Agboville (CHR). Cette triste nouvelle qui endeuille à nouveau des familles dans cette Côte d’Ivoire qui n’a pas encore fini de pleurer ses morts, a été confirmée hier par l’état-major des armées qui n’a pas donné les raisons de ces tueries.

 

Mais, selon des sources dignes de foi, il s’agit d’une tentative de racket du conducteur du car par des éléments des FRCI. N’en pouvant plus d’être racketté tous les jours par ces soldats, il a refusé cette fois-ci de leur payer ce qu’ils ont l’habitude de lui demander. Les racketteurs ont trouvé cela inacceptable. Ils ont alors ouvert immédiatement le feu sur le car. Les faits se sont déroulés à quelques kilomètres d’Agboville.

 

Selon des sources bien informées, ces agissements déplorables et la mort inutile des trois passagers de ce minicar ont provoqué l’émoi et la consternation au sein des paisibles populations d’Agboville. Des responsables de l’administration préfectorale et sous-préfectorale, se sont rendus au chevet des blessés, admis d’urgence au CHR d’Agboville.

 

Charles Bédé

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 08:11

( Jeuneafrique.com ) L'Onuci a révélé au début de septembre que des Casques bleus étaient soupçonnés d'avoir commis des crimes sexuels en Côte d'Ivoire. Des investigations poussées doivent avoir lieu à partir du 17 septembre.


Les Casques bleus soupçonnés par l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) « d’exploitation et d’abus sexuels » sur la personne de plusieurs jeunes filles de moins de 16 ans, à Guiglo, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, seraient, selon nos informations, des soldats béninois et malawites, ainsi que des policiers pakistanais.

 

Le 17 septembre, des enquêteurs arriveront de New York afin de procéder à des investigations approfondies. En juillet 2007, des membres du contingent marocain de l’Onuci basé à Bouaké avaient déjà été soupçonnés d’abus sexuels sur mineures et aussitôt rapatriés.

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 08:08

Le vieux Kouassi Jean-Baptiste, 80 ans passés et originaire de Zatoboua à 10 Km de Zikisso est décédé le mercredi 7 septembre 2011 dans un centre de formation sanitaire d’Abidjan où il a été évacué d’urgence.

 

Le vieux Kouassi Jean-Baptiste n’est autre que le père de Prosper Kouassi, cadre du Fpi, vice-président du Conseil général de Lakota. Jean-Baptiste Kouassi avait été admis dans cet hôpital abidjanais des suites de violents coups de bottes et de crosses que lui ont administrés quelques temps auparavent chez lui à Zatoboua, de nombreux éléments des Frci venus de Lakota.

 

« Ils sont venus une première fois et ont frappé le vieux non sans lui demander de l’argent. Une autre fois, ils sont revenus plus nombreux et plus agressifs. Ils ont encore violemment bastonné le vieux. Ils ont tout abimé chez lui. Ils l’ont torturé. Ils l’ont trainé par terre dans sa cour et devant tout le village. Ils ont demandé au vieux de lui montrer là où son fils a gardé l’argent du cacao-café qu’il a volé avec les Tapé Do, Henri Amouzou et autres. Le vieux a dit ne rien savoir de tout cela, mais ils l’ont copieusement battu. Ils sont vraiment méchants. On savait qu’il n’allait pas survivre, » témoigne la gorge nouée d’émotion, des habitants de Zatoboua joints par téléphone.

 

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 07:26

Alassane Dramane Ouattara continue de se faire entendre et persiste dans la culpabilisation du président Laurent Gbagbo dans les crimes qui ont été commis en Côte d’Ivoire. Interrogé récemment sur Tf1, une chaîne française, il a déclaré comme à son habitude que Gbagbo doit répondre devant la justice ivoirienne pour des crimes économiques et devant la Cour pénale internationale (Cpi) pour des crimes contre l’humanité. « Laurent sera jugé pour les crimes économiques », a-t-il annoncé. Avant de souligner que c’est à sa demande que la Cpi jugera Laurent Gbagbo. Pour se donner une image « polie », il déclare en toute démagogie qu’avec lui, l’impunité est finie en Côte d’Ivoire.

 

De quel pays parle Ouattara ? Assurément pas de la Côte d’Ivoire où les forces pro-Ouattara des Frci continuent, depuis mars dernier, de perpétrer, en toute impunité, des exactions sur les populations civiles. Ouattara est-il crédible pour parler de lutte contre l’impunité ? Lui qui n’a pas ouvert d’enquête sur les événements de septembre 2002 alors que, pendant la campagne électorale, il avait promis, qu’une fois au pouvoir, une enquête serait ouverte sur la rébellion armée pour que les Ivoiriens sachent la vérité. Le pouvait-il en réalité ? Puisque c’est lui, le patron de la rébellion armée.


Mal placé pour parler de crimes et d’impunité


Ceux qui ont pris les armes pour attaquer et tuer les Ivoiriens, ont avoué qu’ils l’ont fait pour porter Ouattara au pouvoir. Précisant qu’il en était le bailleur de fonds. La preuve, Koné Zakaria, alors com’zone, a soutenu que c’est Ouattara qui les entretenait dans leur base-arrière du Burkina Faso. Ouattara n’a jamais démenti cette grave accusation. Si la rébellion armée est l’élément déclencheur des crimes de sang et des crimes économiques, il est tout à fait normal que le véritable cerveau de la rébellion réponde desdits crimes.

 

A ce niveau de responsabilité, Ouattara doit être, lui aussi poursuivi, afin de convaincre l’opinion qu’il est contre l’impunité. Peut-on véritablement juger Gbagbo, la victime de cette rébellion armée et épargner le coupable? A cet effet, Les casses et pillages des agences de Bceao à Bouaké, Man et Korhogo doivent être mis au compte de Ouattara. Aussi, doit-il répondre de toutes les tueries massives des combattants qui ont animé la rébellion armée et qui l’ont porté au pouvoir par la force des armes. S’il ne peut pas le faire parce qu’il est fonction, au moins, il peut engager des poursuites contre ses combattants.

 

On attend donc que Ouattara engage des poursuites contre Issiaka Ouattara dit Wattao, Morou Ouattara, Koné Zakaria, Chérif Ousmane, Djagao, Vétcho… Ce n’est un secret pour personne. Alassane Dramane Ouattara a été installé au palais présidentiel en enjambant les corps des Ivoiriens.

 

A Duékoué, Bloléquin, Toulépleu, ses combattants ont fait un carnage et commis des crimes contre l’humanité. Des populations ont été exterminées sans une autre forme de procès pour leur appartenance ethnique et leur choix électoral porté sur Gbagbo. Les organisations de défense de droits de l’homme ont des éléments de preuve des crimes commis par les Frci.

 

A Tabou, des femmes et vieillards ont été assassinés par les forces pro-Ouattara.

 

A Méagui, Soubré, Sassandra, Gagnoa, Lakota, Hiré, N’Douci, Anyama, Yopougon, Abobo, les crimes de sang des Frci n’ont pas encore connu un début de poursuites judiciaires. Les parents des victimes sont là.

 

Des témoins sont vivants. Malheureusement, Ouattara feint d’ignorer ces crimes et couvre leurs auteurs parce qu’ils lui sont proches. Il crie chaque jour que l’impunité prendra fin sous son règne, mais ceux qui ont massivement tué dans son camp sont célébrés et promus. Il est grand temps que Ouattara arrête de se moquer des Ivoiriens et de la communauté internationale.


Benjamin Koré

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 07:23

Une centaine de personnes, essentiellement issues de diasporas africaines, ont manifesté mercredi à Paris "contre la corruption" de gouvernements africains et pour dénoncer la persistance des réseaux opaques de "la Françafrique", a constaté une journaliste de l`AFP.


Les manifestants, originaires de plusieurs pays d`Afrique de l`Ouest, s`étaient rassemblés non loin du siège parisien de l`Unesco, où étaient réunis les présidents ivoirien Alassane Ouattara, sénégalais Abdoulaye Wade et mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, à l`occasion de la remise d`un prix.


"J`aime la France, j`aime l`Afrique, mais je n`aime pas la France-à-fric", "A bas la Françafrique!", "Wade assassin! Ouattara assassin! Abdel Aziz assassin!", ont scandé les manifestants.


L`avocat Robert Bourgi, un conseiller de l`ombre de l`Elysée pour les affaires africaines, a brisé dimanche le silence entourant habituellement ses activités et évoqué des mallettes de billets remises par des chefs d`Etat africains à l`ancien président français Jacques Chirac.


Il a notamment affirmé que pour la campagne électorale de Jacques Chirac en 2002, "cinq chefs d`Etat africains -- Abdoulaye Wade (Sénégal), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Laurent Gbagbo (Côte d`Ivoire), Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville) et, bien sûr, Omar Bongo (Gabon) -- ont versé environ 10 millions de dollars".


"Heureusement que des hommes comme Bourgi parlent. Le roi est nu aujourd`hui. Wade doit partir. Et emmener son fils (Karim Wade, qui détient 5 portefeuilles ministériels) avec lui", a déclaré à l`AFP Cheikhna Camara, représentant du Parti socialiste sénégalais en France.


"Wade a donné 5 milliads de francs CFA (environ 7,6 millions d`euros) à Chirac. Avec cet argent, il aurait pu régler les problèmes d`inondations et d`alimentation en électricité de tout Dakar", a affirmé pour sa part Zaccaria Coulibali, représentant du parti d`opposition de l`Alliance pour la République.


De leur côté, les opposants mauritaniens ont dénoncé la "politique raciste" du régime du président Ould Abdel Aziz, dénonçant les conditions de l`organisation d`un recensement de la population qui vise, selon eux, "à priver de leur citoyenneté les Mauritaniens noirs".

AFP

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 07:16

Les candidats à la présidentielle de mars 2012 en France, dont Nicolas Sarkozy, cherchent sans doute activement les fonds pour leur campagne. Et il n’est pas difficile d’imaginer qu’ils vont se tourner vers les financements occultes en provenance des pays africains, comme cela est de coutume.


L’auteur du coup d’Etat contre Laurent Gbagbo, Nicolas Sarkozy, va faire campagne pour la présidentielle de mars 2012, en France. Il lui faudra, bien sûr, des fonds. Mais où les trouver, en pleine crise ? La réponse à cette question coule de source. Et de bonne source. L’avocat Robert Bourgi, à la suite de bien d’autres, a confirmé que ce sont les pays africains qui financent les campagnes des candidats à la présidentielle en France. Il a avoué avoir transporté lui-même des valises bourrées de billets, de la part de Laurent Gbagbo à Jacques Chirac et à son Premier ministre d’alors, Dominique de Villepin. Au-delà des comptes que Sarkozy règle à ses adversaires et concurrents, entre deux putschs en Afrique (Côte d’Ivoire puis Lybie) et quelques complots à l’Elysée, un détail de l’affaire, regardée de près, prend tout son sens. En effet, dans son témoignage qui assaisonne cette affaire, le président du parlement ivoirien révèle que le porteur de valises sales lui a tenu les propos suivants, en 2002 : ‘’Quand on veut faire de la politique, on est généreux’’. Ce bout de phrase, repris allègrement par l’agence France presse (Afp) dont on connaît le rôle dans le volet médiatique des cabales parisiennes ne serait-il pas un message à l’endroit de ceux qui n’ont pas encore préparé les valises ? On sait que c’est à partir d’Abidjan que Paris gère les intérêts français en Afrique de l’Ouest. En juillet dernier, le Premier ministre français, François Fillon, est venu signer un nouveau pacte colonial avec Ouattara, qui permettra à la France de continuer à exploiter la Côte d’Ivoire.


 Le temps de la reconnaissance des services rendus


Au passage, il n’a pas manqué de révéler, à la stupéfaction de tous, que les salaires des fonctionnaires ivoiriens sont payés par le Trésor français depuis l’instauration du régime Ouattara. Y a-t-il un ‘’service’’ plus grand qu’on puise rendre à un régime, après s’être décarcassé pendant 10 ans pour l’installer au pouvoir par un coup d’Etat ? Ouattara devra se montrer plus que «généreux», en raison des énormes «services» que Sarkozy lui a rendus. Même si, agacé d’être traité de «pion de la France», le nouveau locataire du palais clame qu’il n’est «redevable à personne», on se doute qu’il ne peut pas prendre le risque de tenir un tel discours à la Sarkozy. Selon des observateurs, Ouattara ne fera pas l’exception pour ce qui est du financement occulte que Paris attend d’Abidjan pour la présidentielle de 2012. De gré où de force, il devra s’exécuter quand on le lui demandera. Comme Laurent Gbagbo a été contraint de le faire, sous la menace des canons français.

 

Il y a donc fort à parier que les valises continueront de circuler entre Abidjan et Paris, par le truchement du successeur de Robert Bourgi qui a lui-même pris le relais de Jaques Foccart. Et le poids de la reconnaissance à l’égard de l’Elysée pourrait être tel qu’il ne suffira certainement pas au régime en place d’être simplement ‘’généreux’’ comme Gbagbo l’a été vis-à vis de Chirac. Il lui faudra être ‘’très généreux, particulièrement généreux’’ avec les parrains. La largesse du pouvoir en place à Abidjan à l’égard de Sarkozy sera sans doute le premier véritable test pour Ouattara dans le giron des hommes de la Françafrique.

 

S’il veut réussir cet examen de passage, il devra faire beaucoup d’effort pour être le premier, c'est-à-dire le plus généreux de la classe. Et, en la matière, Ouattara connaît bien ses leçons. Il l’a déjà démontré en 1990, en bradant, pour un franc symbolique, les secteurs vitaux de l’économie ivoirienne à la France. Il lui faudra tout simplement réviser un peu. Ouattara, Premier ministre du bélier de Yamoussoukro, ne ressemblera certes jamais à d’Houphouët- Boigny, l’apôtre de la paix. Car il est arrivé au pouvoir à la suite d’un coup d’Etat qui a fait couler le sang des innocents sur la terre ivoirienne. Mais il devra maîtriser parfaitement la table des matières de la Françafrique, à commencer par le financement de la campagne de ses tuteurs. Sinon, gare à lui ! Bien de chefs d’Etat africains, même après une parfaite lune de miel avec la France, ont payé cher leur brusque écart, quand ils ont tenté de prendre leur distance aves Paris. L’Elysée attend donc actuellement ses «valises» en provenance d’Abidjan.


K. Kouassi Maurice

Partager cet article
Repost0
15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 08:41

Il y a quelque chose de pourri dans les rapports Ouattara-Soro. Une sorte d’effondrement du mur-béton qui caractérisait cette relation gagnant-gagnant. En effet, vu les effets dominos du tourbillon juridico-politique de la crise postélectorale dans lequel sont formellement coincés le chef de l’Etat et son Premier ministre, le premier a décidé, de se débarrasser de son poulain. Et de la plus mauvaise façon qu’il soit.

 

De fait, depuis le samedi 10 septembre 2011 à Bouaké, s’est refermé le rideau du conclave des ex-rebelles. Avec des décisions, telle que la dissolution de la centrale et de la branche armée des ex-rebelles. L’acte, on le comprend, s’inscrit dans une logique du processus de l’unification du pays et donc de l’armée. On peut tout aussi l’interpréter comme un acte politique de plein droit qui donnera donc droit aux ex-rebelles de prendre une part active au débat politique (électoral). Toutefois, bien des choses cachent cette décision historique.

 

Et c’est un des plus proches collaborateurs de Soro qui a bien voulu, sous le sceau de l’anonymat, dissiper les nuages qui cachaient le bien mobile de la décision. « …Qu’on ne se voile pas la face. Ce que prépare Ouattara va se retourner contre lui. Il fait pression sur Soro pour dissoudre son armée et la caisse noire de notre mouvement et lui propose de faire office de candidature pour les législatives au compte du Rhdp. Ce qui, selon Ouattara, lui permettra de postuler à la présidence de l’Assemblée nationale pour le compte de ce Rhdp. Mais nous, on voit le piège. Soro ne se laissera pas faire. Si Ouattara veut le sacrifier sous la pression de la communauté internationale, et ce, sous prétexte que pour assurer l’équilibre de la justice, il faut que l’un de ses proches, en la personne du Premier ministre, soit jugé, ce n’est pas notre approche. Soro le sait, ses plus proches collaborateurs le savent. Mais on verra bien qui perdra dans cette affaire. »

 

En clair, ce qui s’est passé de façon précipitée à Bouaké a été un forcing de Ouattara et ses parrains. L’objectif: liquider Guillaume Soro, devenu trop encombrant pour ce dossier ivoirien, lui aussi, très épidémique en termes de dégradation des rapports entre puissances occidentales. Le coup partira de la période de la démission de Soro de la Primature, ou de son débarquement, à la tenue effective des législatives. Le «petit gros» n’étant plus aux affaires, la machine judiciaire internationale se mettra donc en branle pour l’inculper pour crime de guerre et, surtout pour le génocide des Wê à Duékoué.

 

Toute chose qui assouplira la position des pro-Gbagbo dans le processus de réconciliation nationale, mais surtout, des pays africains, voire européens et asiatiques qui continuent de soutenir l’ex-chef de l’Etat incarcéré à Korhogo. Cette parade, on le sait, dispersera les soldats pro-Soro, disséminés partout dans le pays. Ce qui facilitera, aussi le désarmement des volontaires qui ont pris les armes à son nom et qui refusent de les déposer. Ouattara réussira-t-il son coup ? Attendons de voir.



Révérend Goudaley, une correspondance particulière.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de yakocotedivoire.over-blog.com
  • : Blog créé à la suite de la crise post électorale en côte d'ivoire afin de me servir d'outil de compilation d'informations de toutes provenances.
  • Contact

Recherche

Archives

Liens