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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 08:53

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La journée du 13 Mai 2013 restera gravée dans la mémoire de Cissé Ibrahim Bacongo, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique comme l’une des plus noires de sa carrière de ministre. La raison: Des étudiants de l’université Félix Houphouet-Boigny de Cocody fous furieux ont voulu en découdre avec lui parce qu’ils le jugent incompétent et incapable de régler leurs problèmes. Des problèmes qui ont pour nom le manque d’amphis et de salles de TD, un personnel enseignant insuffisant et le manque criant de matériels didactiques.


Il était un peu plus de 10 heures lorsque depuis l’amphi A appelé communément amphi district où se tenait la cérémonie d’ouverture du colloque Dagri Diabaté, l’on pouvait voir un attroupement d’étudiants sur l’esplanade de la présidence de l’université que dirige Bakayoko Ly-Ramata.

Que se passe t-il ? s’interroge-t-on. Une fois sur les lieux quelques instants après, l’on comprend très tôt qu’il s’agit d’une manifestation d’étudiants visiblement remontés contre les gestionnaires de l’ex-université nationale de Côte d’Ivoire. «On est fatigué de faire cours sur gazon » ; «départ nouveau, mauvais départ » ; «Bacongo démissionne ! » pouvait-on lire sur des feuilles de papier faisant office de pancartes.


Les raisons du soulèvement


Interrogés sur la raison de cet accès de colère, des étudiants s’expliquent mal le fait qu’après avoir mené une grosse campagne publicitaire autour du concept du « départ nouveau » à l’université, le ministre Bacongo soit encore à balbutier sur des questions telles que le manque d’amphis. « On a fait que repeindre ce qui existait déjà, alors qu’on a besoin de nouveaux amphis et de nouvelles salles de TD. Aujourd’hui, nous faisons cours sur le gazon, Dans certains amphis, il n’y a pas de micro,pas de tableaux, pas de climatisation. Ce qui rend les conditions de travail difficiles et insupportables » a laissé entendre un étudaint de l’Ufr LLC (Langues, Littératures, Civilisations) tandis qu’un autre du département d’histoire se plaint quant à lui, du manque de bibliothèque. « On nous donne des travaux à effectuer alors que la bibliothèque centrale est toujours fermée, dans ces conditions comment peut-on étudier ? ». Ce n’est pas tout. Pour un autre étudiant du département de sociologie, alors que l’année universitaire est censée prendre fin en Août, de nombreux cours n’ont toujours pas démarré faute d’enseignants et de salles de TD.


Bacongo échappe à un lynchage


C’est dans cette atmosphère de protestation tendue, surchauffée et survoltée qu’on voit apparaître tout souriant aux environs de 11h sur l’esplanade de la présidence de l’université Félix Houphouet-Boigny, Cissé Bacongo. C’est alors que les clameurs vont s’amplifier et se faire plus mordantes. « Bacongo voleur ! Bacongo déhors ! » scandent les étudiants en colère tandis que d’un calme olympien, le concerné marche sereinement et fend la foule, escorté par quelques gardes de la sécurité universitaire jusque sur l’estrade de la présidence et s’engouffre dans un bureau. Quelques minutes plus tard, il en ressort avec un micro. Il veut s’adresser aux étudiants. Mais, ces derniers ne lui en donneront pas l’occasion. Pis, ils vont le huer. Certains lui jettent des pierres avant que l’infortuné ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ne trouve refuge dans un bâtiment de l’Ufr Math-Info (Mathématique-informatique). Mais, il ne s’en tirera pas aussi facilement, lancent plusieurs dizaines d’étudiants qui dans un mouvement d’ensemble prennent d’assaut le bâtiment en question. Cissé Ibrahim Bacongo est alors séquestré pendant près de 3 quarts d’heures sur l’un des ses plus grands et prestigieux territoires: L’université Félix Houphouet-Boigny.

Pour éviter que les étuduants n’aient accès à ce bâtiment, des éléments de la brigade anti- émeute garde les entrées et les sorties. Tandis que dehors des dizaines d’étudiants surexcités ne démordent pas. Ils attendent de pieds fermes leur ministre. Pour quoi faire? On le saura plus tard lorsqu’il sera exfiltré de la salle. Puisque le véhicule de type 4×4 dans lequel s’est engouffré le ministre Bacongo avant de démarrer en trombe a subi des jets de pierres. Il était un peu plus de 12 heures. Après quoi, les policiers vont faire usage de gaz lacrymogène pour disperser les étudiants dont certains dans leur fuite semblaient bien fier d’eux. « Ce n’est que le début » ont laissé entendre certains d’entre eux.

Francis Kouamé

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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 08:04

L’ambiance était électrique, le lundi 13 mai 2013, sur le campus de l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody où le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Cissé Ibrahim Bacongo a été pris à partie par une horde d’étudiants en colère. On aurait frôlé le pire, n’eût été l’intervention des forces de l’ordre.

Lorsqu’à la fin de la cérémonie d’ouverture du colloque dédié à la Grande chancelière,  le ministre Bacongo venait à la rencontre des milliers d’étudiants rassemblés devant la présidence de l’université de Cocody avec des pancartes hostiles, il était conscient qu’il n’était pas le bienvenu. Mais il était loin de s’imaginer qu’il allait  passer un mauvais quart d’heure.

C’est donc sans escorte et en compagnie de quelques responsables de l’université que le ministre, en lunettes fumées et en complet noir, est accueilli, hué, avec des propos hostiles. Le ministre qui se fraie difficilement un passage revient avec un micro baladeur, afin de s’adresser aux milliers d’étudiants chauffés à blanc par les responsables d’associations.

A la vue du ministre, une véritable bronca est organisée. Finalement, le ministre dont les premiers mots sont inaudibles se résoud à quitter la présidence par une issue détournée. Des centaines d’étudiants, au pas de course, tentent de lui fermer le passage. En fin de compte, il se réfugie dans le bâtiment de Mathématique informatique avant que les portes ne soient fermées.

Des centaines d’étudiants accourent et encerclent le bâtiment avec les mêmes propos indécents à l’encontre du ministre de l’Enseignement supérieur. Peu après 11h 48mn, celui-ci est rejoint par un détachement de la Préfecture de police et un autre de la Compagnie républicaine de sécurité (Crs) 2. La foule devenant de plus en plus compacte et agressive, les éléments de la Police sur place se résolvent à exfiltrer  le ministre. Ils font appel à une voiture d’escorte de type 4x4.

Les policiers qui réussissent  à contenir un tant soit peu les étudiants, font sortir le ministre sous bonne escorte. Les cris fusent et les cailloux partent de tous les côtés. Précipitamment, le membre du gouvernement est installé à bord du 4x4 qui démarre en trombe. Mais le commissaire Allaly-commandant de l’ordre public et de la sécurité routière de la Préfecture de Police- qui s’est transformé en bouclier humain pour permettre au ministre Bacongo d’avoir accès à la voiture de secours a été malheureusement blessé par les jets de pierre.

Il a été évacué à l’infirmerie de l’école de Police pour subir quatre points de suture à la tempe. Les policiers qui sont ainsi pris en tenaille, dégoupillent les premières canettes de lacrymogènes. A 12h22mn, les lacrymogènes pleuvent sur le campus afin de disperser les étudiants. D’ailleurs, une course poursuite est engagée pour empêcher le rassemblement d’étudiants.

Revendications

Tôt le matin du lundi 13 mai 2013, les manifestants avaient rassemblé sur des pancartes la plupart de leurs revendications. « Il n’y a ni micro, ni amphithéâtre encore moins de chaises. Plus grave, il n’y a pas de salle de travaux dirigés. Trop, c’est trop », martèle Dosso Moussa, étudiant en Philosophie.

Quant à l’un de ses condisciples en Chimie Biologie et Géologie (Cbg), il  dénonce l’absence de microscope. En Histoire, Ekanza  déplore  l’absence de cours depuis près de deux mois. Aka J. qui dit être étudiant en Espagnol  crie  son ras-le-bol. « On nous impose des cours en Informatique sans ordinateur », s’emporte-t-il. Julienne en Anglais, affirme faire cours une seule fois dans la semaine. « Il n’y a ni bibliothèque ni de salle. On empêche les jeunes filles qui vendent de l’eau d’avoir accès au campus, alors qu’il n’y a pas de borne fontaine »  nous fait-elle savoir. En tout cas, pendant 2 heures et demie, les étudiants ont fait savoir leur difficile condition de vie sur le campus de Cocody avec des chansons populaires locales, ponctuées de l’hymne national repris plusieurs fois.

M’BRA Konan

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 23:21
 
Human Right Watch est-elle dans la voie de la raison judiciaire, et de l’impartialité quand elle accuse la CPI d’avoir légitimé une justice partiale en acceptant de juger Gbagbo sans obtenir en contre partie que des membres de forces armées ivoiriennes soient traduits devant les tribunaux ?
 

La CPI serait-elle une cour de justice internationale aux ordres de la Côte d’Ivoire ? Ou HRW serait-elle sous la pression de lobbies occultes dirigés par des puissances étatiques dont les régimes antidémocratiques auraient intérêt à ce que les révoltes contre les agressions gravissimes perpétrées par les autocrates africains contre l’intégrité physique et morale des peuples et contre la démocratie soient sanctionnées ? Qui gagne à ce que la crédibilité de la CPI soit mise en cause ? Quel larron tirerait les marrons du feu du soupçon ainsi jeté sur la justice de la Cour Pénale Internationale ? Ces interrogations obligent à remonter à la cause ultime des massacres qui eurent lieu en Côte d’Ivoire après l’élection présidentielle de décembre 2010 et à soulever le problème évident et fondamental qu’elle recèle ! Laurent Gbagbo avait-il le droit de refuser de céder le pouvoir après avoir perdu l’élection présidentielle ? Les crimes massifs que connut la Côte d’Ivoire ne résultèrent-ils pas du braquage électoral qu’il tenta de perpétrer contre le peuple ivoirien ?

Cette question évidente met en lumière le problème capital qui est celui de la faillite de l’ex- président ivoirien relativement au devoir sacré des Etats républicains qui consiste à préserver la sécurité physique et garantir les droits fondamentaux de leur peuple. Elle fait ressortir aussi l’impératif juridique que constitue le droit des peuples à se donner les dirigeants de leur choix et celui de la pérennité de la démocratie en Afrique ! Comment protéger l’intégrité physique et morale des peuples ainsi que la démocratie contre la volonté des autocrates africains de se maintenir au pouvoir à tout prix en n’hésitant pas, au besoin, à susciter des guerres civiles et des massacres à grande échelle dans leur propre population ? Comment éviter les crimes massifs que provoquent les braquages électoraux perpétrés par les dirigeants politiques africains qui aspirent à conserver le pouvoir ad vitam aeternam ? Comment, dans le souci de sauvegarder la sécurité et la vie des populations, autrement dit de préserver leurs droits fondamentaux, obliger les chefs d’Etat africains à consentir à l’alternance du pouvoir lorsqu’ils perdent les élections présidentielles ?

En tout état de cause, le braquage électoral et les massacres massifs ainsi que les violations des droits humains qui s’ensuivent nécessairement, le chaos social et économique qui en résultent peuvent être considérés comme relevant d’un terrorisme d’Etat qui engage l’entière responsabilité du gouvernement et de son chef suprême. Et de ce point de vue l’attribution par la communauté internationale de l’entière responsabilité des massacres aux terroristes lors du drame sanglant qui eut lieu sur le site gazier d’In Amenas devrait éclairer les lanternes ! Le jugement de la communauté internationale lors de la prise d’otage massive d’In Amenas en Algérie indique une solution. Sa juste réaction faisant porter aux terroristes l’entière responsabilité judiciaire de toutes les conséquences de la prise d’otage y compris celle de la réaction brutale des autorités algérienne peut-elle inspirer une jurisprudence ? Une décision judiciaire internationale établissant que les responsables politiques qui provoquent la guerre civile en refusant de céder le pouvoir perdu après une élection présidentielle jugée unanimement transparente par des Commissions électorales à l’indépendance établie et reconnue internationalement, portent l’entière responsabilité des massacres qui en dérivent, pourrait dissuader plus d’un autocrate africain de s’engager dans la dangereuse aventure qui consiste à mettre à mal l’équilibre des Etats et la vie des populations en cherchant à conserver le pouvoir.

La sanction judiciaire de Gbagbo, sa condamnation éventuelle à perpétuité pour crime contre l’humanité dissuaderait plus d’un dictateur qui serait tenté de provoquer la guerre civile en refusant le résultat d’une élection présidentielle perdue ! On peut imaginer que de l’Angola à la Guinée équatoriale en passant par le Cameroun pour ne citer qu’eux, le procès de Laurent Gbagbo ne laisse pas indifférent pour son exemplarité quant à l’avenir judiciaire des autocrates qui voudraient suivre la même voie ! Sans soupçonner HRW de faire le jeu des autocrates africains, la mise en question de l’impartialité de la Cour Pénale Internationale à un mois du procès de l’ex-chef d’Etat, auteur indirect des 3000 morts ivoiriens causés par la crise électorale ivoirienne que son refus de céder le pouvoir donne un mauvais signal et constitue une faute. En discréditant la CPI, Human Right Watch offre un parapluie atomique aux dictateurs africains. Et l’on pourrait penser que cette attaque contre la Cour Pénale Internationale constitue une attaque contre les peuples africains que l’on pourrait protéger contre la brutalité meurtrière des autocrates en légiférant sous l’éclairage d’In Amenas qui eut la vertu salvatrice et capitale de n’offrir aucune excuse aux terroristes. En Côte d’ivoire les massacres massifs commis contre les populations après l’élection présidentielle de décembre 2010, massacres dont le chef du gouvernement d’alors fut entièrement responsable par son refus de se soumettre au verdict des urnes, sont en passe de se dissoudre dans un procès sournois intenté contre la CPI. Ce procès sournois dilue la responsabilité pénale individuelle de l’ex-chef d’Etat dans une responsabilité collective. L’accusation de l’organisation non gouvernementale américaine dont le pays n’a jamais reconnu la CPI est-elle donc responsable et impartiale ? N’aurait-il pas été plus responsable et plus raisonnable de procéder sans mettre en cause l’impartialité de la CPI ?

 

COMMENTAIRES DU BLOGUEUR FOU /

Voila un article a oublier de toue urgence tant ce Monsieur Dieth méconnait a ce point le dossier Ivoirien ! La CPI n'a t elle pas présenté des massacres ayant eu lieu au Kenya comme ayant eu lieu en Côte d'Ivoire ? M. Gbagbo n'a t il pas a maintes reprises proposé a son adversaire le recomptage des voix ? Il est facile d'être un moralisateur lorsqu'on ne s'applique pas la même morale a soi et aux pays africains. L'UMP n'a telle pas recompté les voix ? Les Etats Unis et Haïti dernièrement n'ont ils pas recomptés les voix lors d'élections présidentelles ? Pourquoi ce qui serait valable pour Haïti ne serait pas valable pour la Côte d'Ivoire ? Répondez a ceci avant d'écrire des sottises M. Dieth.

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 23:16
 
La situation se complique pour Claude Guéant, de plus en plus empêtré dans ses histoires de tableaux. Quinze jours après ses explications contestées sur le versement de 500 000€ qu’il avait reçu de l’étranger, l’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy se voit aujourd’hui accusé d’avoir "emprunté" le tableau de l’artiste James kadjo Houra offerte à l’ancien Ministre de l’Intérieur, dans le cadre de ses fonctions, par le président ivoirien, Alassane Ouattara.
 

Quinze jours après les révélations du Canard Enchaîné sur un versement de 500 000 Euros que l’ex ministre de l’Intérieur français avait expliqué de façon peu crédible par la vente de deux tableaux d’un peintre hollandais, l’ancien Ministre de l’Intérieur de Nicolas Sarkozy est de nouveau pris par la patrouille en flagrant délit, et cette fois ci encore il ne peut s’en prendre qu’à lui même. C’est en effet parce qu’il recevait les caméras des journalistes français dans son bureau pour leur servir ses explications sur cette histoire de versement de 500 000€ qu’une nouvelle affaire le touche aujourd’hui. Sur sa commode, bien visible, se trouve un beau tableau de l’artiste Ivoirien James Kadjo Houra ! et le site ivoirien Koaci.com de retrouver sa trace. Ce tableau fut offert à celui qui était alors ministre de l’Intérieur par Alassane Ouattara en novembre 2011.

Or, depuis 2007 une circulaire signée François Fillon (voir pièce ci dessous), alors Premier Ministre stipule : "Les cadeaux offerts aux membres du Gouvernement ou à leur conjoint, dans le cadre de l’exercice des fonctions gouvernementales, notamment à l’occasion des visites effectuées à l’étranger ou de réception en France sont, pour leurs auteurs, la manifestation de la volonté d’honorer la France. C’est donc à l’Etat qu’ils s’adressent au dela de personne du récipiendaire (...) Il est en conséquence normal qu’ils n’entrent pas dans le patrimoine personnel du ministre ou de sa famille.

Une circulaire très claire dont les personnes mal intentionnées déduiront que Claude Guéant a "dérobé" la toile qui lui fut offerte au lieu de la remettre au mobilier national dès lors qu’il quittait ses fonctions ministérielles. Une interprétation que conteste Claude Guéant qui faisant référence à la phrase suivante de la circulaire "Tel est l’objet du dispositif suivant qui ne concerne que les cadeaux de valeur ou qui présentent un intérêt artistique, culturel, scientifique ou historique" explique à Europe1 que " La lecture faite sur Internet de cette circulaire n’est pas exacte. C’est oublier le critère de valeur. Or ce tableau n’a pas de valeur marchande mais il a une valeur affective bien réelle."

Voici donc un ancien Ministre de l’Intérieur, aujourd’hui avocat spécialisé sur l’Afrique, qui fait des affaires avec des œuvres d’art. Après avoir réussi, selon ses explications, à vendre 500 000€ deux toiles d’un obscur maître hollandais alors que les spécialistes semblent unanimement considérer que leurs prix ne dépassaient pas 15 000€, voici qu’aujourd’hui il prétend sans valeur le tableau de James Houra. En dehors de l’affront fait à la Côte d’Ivoire et à son président, Alassane Ouattara, puisqu’il sous-entend par là que le cadeau qui lui fut fait ne vaut rien, cela montre une nouvelle fois la mauvaise connaissance qu’a Claude Guéant du marché de l’art puisque le 9 avril dernier, l’AFP écrivait à propos d’une exposition d’art contemporain à Abidjan : "Le marché intérieur ivoirien est "caractérisé par un art de salon destiné à l’ornementation des bureaux et des intérieurs cossus", indique Franck Hermann Ekra, critique d’art. Monné Bou, James Houra et Kablan sont ici les artistes "les plus cotés" de ce marché."

Mais ces histoires de tableaux ne sont peut être pas les seuls ennuis qui attendent Claude Guéant. Koaci toujours rapporte qu’il "apprend ce vendredi (10 mai 2013 ndlr), de sources diplomatiques françaises, que la justice du pays de François Hollande s’intéresserait de près aux aller et venues de Claude Guéant en Côte d’Ivoire lors de la présidence de Nicolas Sarkozy", une enquête qui serait liée aux marchés de rééquipement de la police ivoirienne, un dossier d’un milliard de francs Cfa qui a déjà fait couler beaucoup d’encre en Côte d’Ivoire ces deux dernières années.

L’art et la Côte d’Ivoire n’ont semble-t-il pas fini de poursuivre Claude Guéant.

 
   
 
 
  • La défense de Claude Guéant mise à mal
  • Les 500 000 euros ne proviennent pas de Libye, selon Claude Guéant
  • Perquisition chez Claude Guéant: un versement de 500.000 euros découvert - 30/04
 
     

 
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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 14:16

Amani N'Guessan est pour l'organisation d'un référendum avant toute réforme de la nationalité et du foncier. Le 3ème vice-président par intérim du Front populaire ivoirien (Fpi) chargé des questions de sécurité, a donné cette position, mercredi 8 août 2013, sur les ondes de la Voix de l'Amérique.

Une sortie qui rejoint celle de son ex-camarade de parti, Mamadou Koulibaly. Le président de Liberté et démocratie pour la République (Lider) a dit, lundi 6 mai 2013, au cours d'un séminaire de son parti, au Plateau, que l'on ne doit pas toucher à ces lois sans un large débat. « Il (Alassane Ouattara) ne peut pas toucher à ces lois sans un large débat en Côte d'Ivoire. Et ce large débat ne peut avoir lieu que si nous-mêmes, nous faisons déjà le recensement de la population. Qu'on sache combien nous sommes en Côte d'Ivoire ? Combien sont les étrangers. Combien sont les Ivoiriens ? Le fond, c'est la question foncière. Il est temps maintenant qu'il rétrocède la terre aux populations ivoiriennes », s'est clairement exprimé Mamadou Koulibaly.

Ces positions interviennent suite à la sortie du président de la République, Alassane Ouattara, samedi 4 mai 2013, à Man, sur ces questions jugées sensibles. « Nous avons entrepris de reprendre ce code foncier et de le renforcer. Le gouvernement est en train de travailler sur ce dossier du foncier. Et nous sommes convenus avec l'Assemblée nationale et le Premier ministre que nous enverrons à l'Assemblée nationale au cours de la session budgétaire en octobre prochain, un projet concernant la question foncière », a informé M. Ouattara à l'issue de la visite d'Etat qu'il venait d'effectuer dans la région du Tonpki. « La question foncière elle-même est liée à la question de la nationalité. Le gouvernement enverra dans les prochaines semaines, toute une série de textes sur la nationalité...Nous allons considérer que l'année 2013, avec la fin du cycle électoral, doit être l'année pour régler cette question de nationalité et du foncier », a souligné le chef de l'Etat.

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 13:52

 Source : Le Mandat

Il y a eu une brouille à l’arrivée des éléments précurseurs du Bataillon logistique (BATLOG) à la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA), le samedi 4 mai dernier à Zégoua.


Tout était bien calculé pour une bonne projection des militaires ivoiriens sur le théâtre extérieur malien. Après la mise en route des éléments précurseurs du BATLOG à la MISMA, par le général de Corps d’Armée, Soumaïla Bakayoko, chef d’état major général des FRCI, le jeudi 2 mai, au camp Gallieni du Plateau, les choses ne sont pas allées comme sur des roulettes. Fort de 10 officiers, 60 sous-officiers et 33 militaires du rang, les 103 soldats ivoiriens ont été escortés par une quarantaine d’éléments des Forces spéciales de Côte d’Ivoire. Histoire de les protéger et sécuriser le moyen matériel dont-ils disposaient, tout au long du voyage, sur une distance de plus de 1000 Km.

Ainsi, le 1er contingent du Bataillon logistique, réparti en trois (03) pelotons ; dont 01 de commandement ; 01 de transport et 01 de ravitaillement, devrait être accueilli par des éléments de l’Armée malienne, appuyés par des militaires français de l’Opération Serval. Qui devaient, à leur tour, relayer les Forces spéciales ivoiriennes avant de convoyer le BATLOG à Bamako et à Sevaré sur une distance de plus de 600 Km.

Malheureusement, ces derniers ont brillé par leur absence à l’arrivée du contingent ivoirien le samedi 4 mai, dans la première ville frontalière de Zégoua. C’est plutôt un Détachement malien de sécurité opérationnelle (DMSO), chapeauté par le Sous-lieutenant Seydou Berthé de la 814ème batterie d’artillerie de Sikasso, qui s’est pointé.

Pourquoi ce ratage ?

Selon les informations recueillies auprès de certains Officiers de l’Armée ivoirienne, le déplacement du 1er contingent ivoirien formant le BATLOG aurait pris plus de temps que prévu. « Des militaires de l’Opération Serval sont venus le vendredi 3 mai à Zégoua pour attendre les soldats ivoiriens. Alors que ces derniers ayant marqué deux escales, à Yamoussoukro et à Niellé, sont finalement arrivés le samedi 4 mai », a-t-il confié sous le couvert de l’anonymat. A l’en croire, l’Opération serval ne se déplace pas les samedis. C’est cette raison qui expliquerait pourquoi l’Armée française a lâché le contingent ivoirien pour une affaire d’heure. Puisque le convoi a pris près de 72 heures pour arriver à Zégoua, au lieu de 48 heures comme prévu.

C’est à croire que l’heure africaine a encore eu raison du Bataillon logistique en route pour Bamako. Rappelons que la MISMA compte quelque 4300 soldats des pays issus de la CEDEAO, auxquels s’ajoutent 2000 soldats tchadiens. Elle doit être incorporée dans la force de maintien de la paix de 12.600 Casques bleus, créée fin avril par une résolution de l’ONU. La Côte d’Ivoire, engagée dans une sensible et complexe réforme de son armée après la crise post-électorale meurtrière de 2010-2011, n’envisageait pas au départ d’envoyer des troupes au Mali.

Mais, le président Alassane Ouattara, qui dirige actuellement la CEDEAO, a finalement accepté de le faire devant l’insistance de ses partenaires extérieurs, en particulier de la France, ex-puissance coloniale, selon des sources diplomatiques et militaires. L’Opération Serval lancée en janvier par la France, en soutien à l’armée malienne, a permis la reprise des principales villes du nord du Mali, occupées depuis l’an dernier par des groupes islamistes liés à Al-Qaïda. Alors que les Jihadistes continuent de mener des actions meurtrières de harcèlement sur le terrain.

Selon les chiffres officiels de la guerre livrés par Bamako, de janvier à mars 2013, les combats au Mali ont tué 600 Jihadistes, 63 soldats maliens et 6 soldats de l’Armée française.
FBI

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 13:50

L'Afrique de l'Ouest est la région la plus instable de l'Afrique. Elle a enregistré le grand nombre de perturbations de l'ordre constitutionnel et de tentatives de coups d'Etat, depuis la ratification de la Charte de l’Union Africaine de la démocratie, des élections et la gouvernance en 2007.

Face à cette instabilité récurrente, le Réseau Ouest Africain pour la Surveillance des Elections (ROASE) a réuni ses membres du 5 au 8 mai 2013 à Abuja, au Nigeria, pour discuter des résultats préliminaires d’une étude sur l’état de la ratification et la mise en œuvre de la Charte de l’Union Africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance dans la sous-région.

Invité par le ROASE, le Coordonnateur national de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), le Dr Christophe Kouamé, a participé à cette rencontre. Le réseau a lancé un appel à tous les gouvernements en Afrique de l’Ouest à faire preuve de plus d'engagement vers la consolidation de la démocratie dans leur pays en appliquant pleinement les principes de la Charte africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance.

Le ROASE a aussi encouragé les pays africains qui n'ont pas encore signé et ratifié ladite Charte, notamment la Côte d’Ivoire, à en faire une priorité. La société civile et les députés ont été invités à relever le défi de la vulgarisation de cette Charte et celui du plaidoyer pour sa signature, sa ratification et sa mise en œuvre ultérieure.

Cet appel a été élargi aux institutions internationales comme l'ONU, l'UA et la CEDEAO, en vue de contribuer au renforcement et à la consolidation de la démocratie sur le continent. Le ROASE est une coalition de groupes citoyens non partisans d'observation de 11 pays Ouest-Africains (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Liberia, Mali, Nigeria, Niger, Sénégal, Sierra Leone, Togo).

H.O

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 13:47

La grogne de la population ivoirienne s’accentue. En effet, les prix des denrées alimentaires connaissent encore une fois de plus des hausses ça et là. « Le prix du carton de poissons que j’ai pour habitude de prendre à 12 500 F vient de passer à 15 000 F. Or il y a quinze poissons dans le carton, qui sont d’ailleurs très petits qu’on ne peut revendre au- delà de 1000 F, sans oublier que les intrants que j’utilise pour mon commerce. C’est vraiment une vente à perte ».

Tel est le ras-le-bol de dame N’Goran Juliette, braiseuse de poisson à Cocody les Deux Plateaux. Un peu plus loin à Yopougon, la situation est pareille. Interrogé, Mr Jean-Luc Koua ne nous dira pas le contraire. « La petite boîte de nescafé que je prenais à 700 F est passée depuis deux semaines à 1000 F. Et quand on sait que malgré ces hausses de prix, l’on ne songe aucunement à un éventuel déblocage des salaires, je me demande ce que sera le citadin dans deux ans », s’est indigné l’ingénieur en environnement.

Notre tentative de savoir l’origine de cette hausse des prix des denrées a accouché d’une souris. En effet, les vendeuses que nous avons rencontrées au marché d’Attécoubé 3 et d’Adjamé, ont toutes avoué qu’elles ignorent la vraie origine de cette situation. Pour elles, c’est depuis les grossistes que cette hausse est constatée. Quoi de plus normal qu’elles, à leur tour ajustent les prix pour ne pas sortir perdantes.

Cependant, les prix du riz, du sucre, du savon et certaines autres denrées restent encore inchangés. C’est le lieu d’interpeller les autorités sur cette situation qui prévaut minitieusement, car si rien n’est fait, d’ici une à deux semaines, c’est pratiquement toutes les communes d’Abidjan qui seront sous ce coup. Et là, les prix des autres denrées ne seront peut-être pas en marge.

Lazare Kouadio

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 13:45

Le samedi 11 mai 2013, les deux examens d’Adjudants et adjudants-chefs qui se déroulaient à l’école nationale de Police, n’ont pas enregistré la présence de tous les candidats.

En effet, plusieurs d'entre eux dont les résultats de 2010 ont été invalidés en septembre 2011, ont refusé de se présenter dans les salles d’examens. De sources policières, ces centaines de policiers considèrent comme acquis les résultats de 2010. « Nous attendons que nous soyons confirmés. Il ne s’agit pas pour nous de revenir composer, car administrativement, nous nous considérons comme admis, il y a deux ans », nous a expliqué l’un des candidats par téléphone, le dimanche 12 mai 2013.

Par ailleurs, selon lui, les autorités policières ont semblé accepter les résultats de 2010 avant qu’elles ne reviennent sur leur décision. Du coup, les candidats de 2010 n’ont pas eu assez de temps de préparation. Il faut signaler que l’Organisation politique, administrative et judiciaire (Opaj), la dissertation française et le maintien d’ordre (Mo) sont les matières sur lesquelles les candidats ont planché pour Bap 1 et Bap 2 respectivement pour les adjudants et adjudants-chefs.

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 13:44

Le secrétaire national par intérim de la Jeunesse du Front populaire ivoirien (Jfpi), Justin Koua, a déclaré, samedi dernier, au cours d’une conférence de presse à l’ex-Qg du candidat Laurent Gbagbo à Cocody-Attoban, que «nous ne tolérons plus longtemps la détention des prisonniers politiques». Cette réaction fait suite à l’épisode du transfèrement forcé de Simone Gbagbo à Odienné, mercredi dernier, alors qu’elle était encore sous anesthésie, à la Pisam. Justin Koua y voit une manœuvre d’assassinat de l’ex-Première Dame, et, au-delà, de tous les leaders de l’opposition, étant donné que, pour lui, ceux-ci sont des otages et non des prisonniers, contrairement à ce que tente de faire croire le pouvoir. Aussi le patron de la Jfpi a-t-il averti que les militants du Front populaire ivoirien se verront dans l’obligation de réagir pour empêcher la réalisation de ce projet funeste.


Pour le secrétaire national de la Jfpi, le traitement inhumain infligé à Simone Gbagbo montre encore une fois que la Côte d’Ivoire est devenue un Etat voyou, qui n’a que peu d’égards pour les droits humains. «La dictature sous le pouvoir Ouattara est une dictature inqualifiable», dira-t-il. A cet égard, il a souligné que ce qui se passe en Côte d’Ivoire aujourd’hui est quelque chose de spéciale comparativement à ce qui se passe dans les autres pays africains. «Ouattara et son pouvoir ont surclassé tous les régimes dictatoriaux qu’on a connus jusque-là en Afrique», précise-t-il.


Sur les élections locales, M. Koua a soutenu que, le 21 avril, c’est plutôt à une vraie mascarade électorale que les Ivoiriens ont eu droit. Il a relevé que le scrutin a été marqué par une fraude à grande échelle qui ne reflète en rien la réalité du vote. Il en déduit que c’est un cinglant désaveu que les Ivoiriens ont une fois de plus apporté à ce pouvoir installé à coup de bombes par la France et les Nations unies. «Nous voudrions ici féliciter le peuple de Côte d’Ivoire pour n’avoir pas cautionné ce coup contre la démocratie», a-t-il affirmé. A contrario, il a souligné que cette consultation a permis, au travers du faible taux de participation, de comprendre que les Ivoiriens restent encore attachés à Laurent Gbagbo. «Laurent Gbagbo reste et demeure le maître incontesté de la situation en Côte d’Ivoire», a-t-il avancé, avant d’ajouter que le Rdr a démontré qu’ «il est un parti violent, tribal et extrémiste».


Pour le patron de la Jeunesse du Front populaire ivoirien, ces élections ont davantage écorné le tissu social déjà délétère, en creusant un peu plus le fossé entre le pouvoir et l’opposition. En conséquence, Justin Koua a invité les Ivoiriens à prendre leurs responsabilités pour éviter le chaos à leur pays. «Nous invitons tous les démocrates de tous les bords à rejoindre le Front populaire ivoirien pour mener la lutte pour sauver la Côte d’Ivoire», a-t-il déclaré. Dans ce sens, il a annoncé qu’il irait à la rencontre des leaders de tous les mouvements de jeunesse, notamment les responsables des jeunesses du Pdci, du Rdr et des autres partis significatifs pour leur faire comprendre la nécessité de se mettre ensemble pour sauver la Côte d’Ivoire.


Le secrétaire national intérimaire de la Jeunesse du Front populaire ivoirien a révélé qu’il entreprendra bientôt une tournée dans le pays attié pour redynamiser les structures et remobiliser les militants pour les prochaines batailles. «Nous lançons l’opération éveil de consciences pour occuper le terrain politique et préparer les Ivoiriens à ce qui va arriver», a-t-il estimé. Justin Koua a exigé une fois de plus la mise sur pied d’un gouvernement de transition pour sortir le pays de l’ornière.

César Ebrokié

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