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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 10:51

Malabo le 22 février 2013 - Communiqué- Alassane OUATTARA, a pris part ce vendredi 22 Février 2013, à Malabo (Guinée-Equatoriale), à l’ouverture solennelle du 3ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Forum de Coopération d’Afrique et d’Amérique du Sud (ASA) qui a pour thème : « stratégies et mécanismes pour le renforcement de la coopération sud-sud.»

Dans son allocution d’ouverture, le Chef de l’Etat équato-guinéen, hôte du Sommet, SEM. Théodoro OBIANG NGUEMA a indiqué que l’objectif de cette rencontre est de continuer à traduire dans les faits, les liens entre les peuples africains et sud-américains et à assurer une coopération approfondie entre les deux continents.


A cet égard, il a souhaité le renforcement des liens commerciaux ainsi qu’une coopération plus concrète entre l’Afrique et l’Amérique du Sud pouvant engendrer une expansion de nos économies. Ainsi, il s’agira, selon lui, de tirer profit des infrastructures existantes, de conforter nos ressources humaines et d’assurer la transformation de nos matières premières.


Pour terminer, le Président OBIANG NGUEMA a préconisé la mise en place d’un Secrétariat opérationnel et permanent de l’ASA qui puisse permettre d’assurer le suivi des recommandations du présent Sommet.

Les Présidents Dilma ROUSSEFF, de la République fédérative du Brésil, GOODLUCK Ebele Jonathan, de la République fédérale du Nigéria, le Vice-Président du Vénézuéla, le Premier Ministre d’Ethiopie, Président en exercice de l’Union Africaine (UA) et la Présidente de la Commission de l’UA, ont, pour leur part, réaffirmé la nécessité d’approfondir le partenariat entre le continent africain et l’Amérique latine, notamment dans les domaines de l’agriculture, de l’environnement, de la sécurité alimentaire, de la gestion de l’eau, de la gouvernance, de la santé, des Technologies de l’information et de la communication et des Infrastructures.

Plus spécifiquement, la Présidente du Brésil a indiqué que son pays est disposé à mobiliser ses ressources et ses experts ; à fournir des formations dans les domaines agricole et sanitaire, à aider à la professionnalisation de l’agriculture et à faire le transfert de compétence au profit des Etats africains.

A l’issue de la cérémonie d’ouverture, les Chefs d’Etat et de Gouvernement se sont retrouvés pour une session à huis clos.


En marge de ce Sommet, le Chef de l’Etat ivoirien, SEM. Alassane OUATTARA et la Présidente de la République fédérative du Brésil, Dilma ROUSSEFF, se sont entretenus au cours d’une audience.


Au sortir de cette audience, le Président de la République a indiqué être venu échanger avec son homologue du Brésil, la 6e ou la 7e économie mondiale, pour lui réitérer sa volonté de coopération mais aussi de mise en place de mesures concrètes afin que le commerce entre les deux pays puissent s’accélérer de même que les investissements.

Pour le Chef de l’Etat, le Brésil étant un pays qui a d’énormes potentialités, des investisseurs de grande qualité mais également une politique sociale très hardie ayant permis de réduire de manière considérable le taux de pauvreté et d’améliorer les conditions de vie des populations, il était indiqué pour lui de venir s’imprégner des pratiques en vigueur dans ce pays.

Cet entretien avec la Présidente Dilma ROUSSEFF qui a été fructueux selon le Chef de l’Etat, débouchera sur des échanges au niveau ministériel mais aussi du secteur privé et occasionnera des visites réciproques dans les mois à venir.

Se prononçant sur les enjeux du Sommet, le Président Alassane OUATTARA a souligné qu’il permettra à notre pays qui ambitionne de devenir un Etat émergent, de renforcer sa coopération avec les Etats d’Amérique Latine qui compte de nombreux pays émergents.

Pour lui, il faut être plus concret en mettant en place des structures pour le Secrétariat de l’ASA et en faisant en sorte qu’avec le temps, nous puissions développer plus rapidement nos pays.

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 10:29

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le mercure continue de monter à la Cour pénale internationale (CPI), à l'audience de confirmation des charges retenues contre Laurent Gbagbo.

 

Hier vendredi 22 février, c'était au tour de Me Emmanuel Altit et ses confrères d'exposer, après la présentation du Document de notification des charges (DNC). Et la stratégie de la Défense conduite par le Français Me Altit s'est bâtie justement à partir de cette présentation. En effet, à l'entame de l'exposé de la Défense, appuyé par des images, elle s'est dégagé une ligne ; celle de retourner à l'origine de la crise pour connaître « les tenants et les aboutissants » de l'affaire.


La Défense est partie du coup d'État du 24 décembre 1999 qui a évincé du pouvoir, l'ex-président Henri Konan Bédié. Du coup, l'on s'est replongé, hier, dans la série des tentatives de déstabilisation du pays, de l'ère Bédié jusqu'à Laurent Gbagbo. Et le débat sur la paternité de la rébellion armée en Côte d'Ivoire a refait surface.

 

Il s'agit pour Me Altit de démontrer que la crise postélectorale n'est que la conséquence du coup d'État de 1999, des tentatives de déstabilisation, de la rébellion de 2002 et des crises qui ont suivi. « Pour comprendre ce dossier et la logique qui sous-tend les accusations du Procureur, il nous faut, dans un premier temps, revenir sur l'exposé des faits du Procureur. (…) Le Procureur expose les faits de manière parcellaire, omettant des faits et des événements essentiels à la compréhension de cette affaire.

 

Sans véritable rappel de l'histoire récente de la Côte d'Ivoire, on ne peut comprendre la crise postélectorale de 2010. La crise postélectorale de 2010 n'est pas, hélas, la première tentative de déstabilisation du pouvoir en place, qu'a connue la Côte d'Ivoire. Les premiers troubles datent de 1999 », a engagé la Défense.


Selon Jennifer Naouri, qui a lu le document de la Défense, tout part de 1999 et les auteurs de ce coup de force interviennent dans toutes les crises qui s'ensuivront jusqu'à la crise postélectorale. Ainsi, la Défense de Gbagbo a, au premier jour de son exposé, trouvé un lien entre les anciens rebelles et l'actuel président ivoirien, Alassane Ouattara, en les présentant individuellement.

 

Qui sont-ils ?

 

La Défense de l'ex-président ivoirien commence par Guillaume Soro, l'ex-patron du Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire (MPCI), le principal mouvement rebelle ivoirien en 2002 qui deviendra plus tard les Forces nouvelles (FN). « C'est sous son commandement -28 au 30 mars 2011- qu'il y a eu les massacres de Duékoué, où près de 800 personnes ont été tuées. Il est aujourd'hui le président de l'Assemblée nationale et jouit d'une immunité parlementaire », a affirmé Jennifer Naouri.  

 

Ensuite, vient Ibrahim Coulibaly dit ''IB''. Il était, relève Me Altit, le garde du corps d'Alassane Ouattara et l'un des principaux acteurs, avec Guillaume Soro, de l'ex-rébellion sur le terrain. La Défense ajoute que IB était le chef du ''Commando invisible'' à Abobo entre janvier, février et mars 2011. Soumaïla Bakayoko est le Chef d'État-major des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), créées pendant la crise postélectorale par Alassane Ouattara.


Mais les avocats de Gbagbo rappellent qu'il a été le chef d'État-major de l'ex-rébellion des FN à Bouaké et « contrôlait 10 zones rebelles ». Ousmane Coulibaly dit ''Ben Laden'' était au plus fort de l'ex-rébellion, le commandant du Mouvement pour la justice et la paix (MJP) basée à Man à l'ouest du pays. Il a été, poursuit la Défense, le commandant de la zone d'Odienné, avant de se voir confier, après la bataille d'Abidjan, le commandement de Yopougon, le principal bastion de Laurent Gbagbo à Abidjan.


La Défense affirme ensuite que '' Ben Laden '' avait des connexions avec Charles Taylor, l'ancien président libérien en prison à La Haye, et qu'il a été nommé en 2012 par le chef de l'État ivoirien comme préfet de la région de San-Pedro, dans le sud-ouest.

 

Chérif Ousmane alias ''Papa Guépard'' ou encore ''le Nettoyeur'', est aussi cité par l'équipe de Me Altit, qui rappelle qu'il est accusé de « graves crimes de sang ». Issiaka Ouattara dit ''Wattao'' est également indexé par la Défense, et accusé de faire du trafic de diamant dans le Nord, une zone alors sous le contrôle de l'ex-rébellion. De même que Losséni Fofana dit ''L'intrépide Loss'', à l'Ouest. Martin Fofié Kouakou, le commandant de la Compagnie territoriale (CTK) de Korhogo, la principale ville du Nord, est par ailleurs cité dans l'exposé de la Défense. Et avec lui Koné Zakaria, qui aurait déclaré dans un meeting (la Défense présente à ce propos une vidéo, NDLR), que « si vous nous supportez, ne le faites pas pour Koné Zakaria, mais pour Alassane Ouattara, celui qui a acheté nos armes (..) qui nous donne 25 millions fcfa par mois ».

Selon la Défense, Koné Zakaria, qui est un initié Dozo, a 1500 Dozo sous son commandement. « Les rebelles le faisaient pour le compte d'un homme, Alassane Ouattara », a martelé la collaboratrice de Me Altit.

 

En expliquant qui étaient les ex-chefs de guerre de la rébellion, la Défense a voulu montrer leur lien avec l'actuel président ivoirien et leur responsabilité dans l'enlisement de la crise ivoirienne. Surtout qu'ils ont tous été nommés à des postes de responsabilité dans l'armée, après la crise postélectorale. A l'en croire, « les seigneurs du nord » étaient soutenus par les puissances étrangères dont la France, qu'elle a citée nommément. « La France fournissait des armes à la rébellion. Chérif Ousmane a reçu beaucoup d'armes des Français. Les entraînements étaient dirigés par des officiers français à Bouaké », a indiqué l'équipe de Me Emmanuel Altit.


Pour elle, les FN étaient plus riches que le pouvoir d'Abidjan sous Laurent Gbagbo et pouvaient donc « recruter des hommes ». En outre, la Défense a soutenu que la presse française était impliquée dans « une campagne de diffamation » contre l'ancien président ivoirien, pour précipiter son départ du pouvoir.

 

Deuxième accrochage entre Altit et le Procureur

 

A l'heure de la deuxième pause, soit à 16h30 GMT, le Procureur de la CPI a souhaité que la Défense en arrive au sujet de l'audience et se prononce sur les charges liées à la crise postélectorale, estimant que Me Altit veut ouvrir une brèche politique. « J'ai compris le jeu politique mais les charges sont circonscrites. Que la Défense arrive à un lien avec les charges », a-t-il pressé.


En effet, dans le début de son exposé qui devrait se poursuivre la semaine prochaine, la Défense avait cité deux témoins qui seraient « bien informés » des pratiques de l'ex-rébellion et des événements liés à la crise postélectorale. Un paramètre qui, à entendre le Procureur, ne lui aurait pas été signifié auparavant. « C'est avec plaisir que nous vous renverrons les éléments que vous avez déjà. Si vous nous laissez poursuivre, vous comprendrez où on veut en venir. Alors nous pourrons apprécier les tenants et les aboutissants de cette affaire », a retorqué l'avocat de Laurent Gbagbo, estimant que l'Accusation a fait une présentation « parcellaire et biaisés » des faits. « Vous n'avez pas fait l'exposé des faits, nous le faisons à votre place (…) », a-t-il poursuivi. A noter que la retransmission de l'audience d'hier n'a pas pu se poursuivre après la pause de 30 mn que les parties s'étaient accordée.

 

Hervé KPODION

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 10:27

L’ancien ministre et ponte du Front populaire ivoirien (Fpi), Michel Amani Nguessan, estime que Laurent Gbagbo dont l’audience de confirmation des charges se déroule à La Haye, « n’a rien à se reprocher ».


Amani Nguessan était interrogé, le vendredi 22 février 2013, au téléphone, par la rédaction de Soir info et le cadre du Fpi a dit ce qu’il pensait des débats qui se tiennent, en ce moment, à la Cour pénale internationale (Cpi). « Les débats confirment ce que nous pensions depuis toujours à savoir que le président Gbagbo doit avoir la conscience en paix. Du point de vue du droit, il n’a rien à se reprocher. Nous suivons les débats. On voit bien, à travers ce que dit l’accusation, qu’il n’y a aucun élément de preuve par rapport aux charges retenues. Si le droit est dit, pour nous, si ce n’est pas politique, il (Laurent Gbagbo) sera libéré », a avancé Amani Nguessan, ancien ministre de l’Education nationale puis de la Défense.


Le cadre de l’ancien régime a évoqué le « complot » qui viserait l’ex chef d’Etat : « l’impérialisme occidental instrumentalise la Cour pénale internationale pour régler ses comptes à Laurent Gbagbo qui est un président nationaliste et souverainiste ».


L’audience de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo a débuté le mardi 19 février 2013 et prendra fin le jeudi 28 février. Accusation et défense sortent, tour à tour, leurs arguments. Hier, vendredi 22 février, le procureur a brandi de nouvelles preuves au sujet des accusations de crimes contre l’humanité qui visent l’ancien chef d’Etat. Cette étape a été suivie de l’intervention de la défense qui s’est employée à démontrer que son client ne méritait pas d’être poursuivi pour les faits qui lui sont imputés.

 

Kisselminan COULIBALY

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 10:24

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« (…) On doit aider la Côte d’Ivoire à établir objectivement les faits, à identifier les responsabilités dans les faits, à identifier les sources profondes des faits, et à partir du droit national mais aussi international, à élaborer des recommandations pour le gouvernement ivoirien », a proposé M. Doudou Diène, expert indépendant en matière de droits de l’homme, qui invite le gouvernement ivoirien à prendre des mesures concrètes pour résoudre le problème de l’impunité et d’instauration d’une justice équitable mais aussi de résoudre toutes les questions sensibles notamment la question foncière.

 

C’était jeudi dernier, à l’occasion de la conférence internationale sur l’impunité qui se tient à Yamoussoukro avec le soutien de la Commission dialogue, vérité et réconciliation( Cdvr), la Commission africaine des droits de l’Homme et des Peuples (Cadhp) et la Commission internationale des Juristes (Cij).

 

L’on notait également la présence à la cérémonie d’ouverture du ministre ivoirien de la justice, Gnénéma Coulibaly, représentant le chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara, et Bert Koenders, représentant spécial du SG des Nations Unies en Côte d’Ivoire.

 

Ce dernier s’est dit intimement convaincu « qu’il ne peut y avoir de paix durable si l’impunité n’est pas fermement combattue et si les auteurs de violations graves des droits de l’homme ne sont pas traduits devant les juridictions nationales et internationales compétentes ».

 

Pour Charles Konan Banny, président de la Cdvr, « le droit du citoyen à la justice équitable est un droit imprescriptible, un moyen de créer et d’installer le lien de confiance dans la société entre les citoyens vis-à vis de leurs gouvernants ; un bien public, bref la traduction dans les faits du principe d’égalité des citoyens devant la loi ».


Le ministre Gnénéma Coulibaly a, quant à lui, rappelé la ferme décision du gouvernement d’engager des enquêtes, afin que la lumière soit faite sur toutes les graves violations, pour aboutir à des procès et punir les auteurs, quelle que soit leur appartenance politique et régionale.

 

Il a souhaité que les recommandations de cette conférence internationale puissent produire des actes devant créer une dynamique et une justice équitable pour une réconciliation effective en Côte d’Ivoire.


Ouattara Abdul-Mohamed
à Yamoussoukro

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 10:20

Bilé Diéméléou, directeur général de l’Autorité des télécommunications de Côte d’Ivoire (Atci), a rendu publics les conclusions de deux audits diligentés dans le secteur de la téléphonie mobile en 2012.


 Il a donné un classement des opérateurs qui exercent dans ce secteur, au cours d’une conférence de presse animée le 20 février 2013, à son siège, à Marcory-Anoumambo. On retiendra que sur l’aspect de la couverture radio, Mtn est le meilleur tant à Abidjan que dans les villes de l’intérieur.


Quand, sur les axes routiers, Orange est le premier. Sur le service voix, Comium rafle la palme du meilleur opérateur à Abidjan alors que Mtn l’est dans les autres villes du pays et Orange sur les axes routiers. Moov, Mtn et Orange se disputent la première place pour ce qui est du meilleur service Sms à Abidjan. Orange s’est imposé dans les autres villes de Côte d’Ivoire et sur les axes routiers. Quid du service Data ? L’Atci classe Orange de Mtn comme meilleurs à Abidjan quand Orange est premier dans les villes de l’intérieur. « Ces résultats sont déjà connus des opérateurs de téléphonie mobile et ils sont consentants pour qu’on les publie », a souligné le Dg de l’Atci.


Pour lui, c’est un droit pour les Ivoiriens de savoir ce que valent en réalité ces opérateurs. Il a d’ailleurs fait remarquer que dans l’ensemble, aucun opérateur n’a atteint l’objectif fixé dans le cahier des charges relativement à la disponibilité et la qualité de service. Bilé Diéméléou a également fait savoir que le taux d’identification des abonnés de téléphonie mobile est de 88,49%. « Le nombre d’abonnés actifs est de 19.826.837 et celui des abonnés identifiés est de 17.744.846, soit un taux de 88,49% », a-t-il indiqué.

 

Le patron de cette autorité de régulation a ajouté que plus 24.500 puces pré-activées ont été saisies et mises sous scellé. Il s’agit de 7733 puces Mtn ; 8783 d’orange ; de 4093 appartenant à Moov ; 2944 de marque Comium, 726 de Gren’N et 222 de Café mobile pré-activés et vendus aux abords des routes. 


J.B

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 21:34

 

Les juges de la Cour pénale internationale de La Haye examinent en ce moment les preuves rassemblées contre Laurent Gbagbo afin de décider s’il y a lieu de poursuivre l’ancien président ivoirien pour crime contre l’humanité.
Ne devrions-nous pas en profiter pour examiner de notre côté les preuves accumulées contre la CPI et juger si cette cour mérite, oui ou non, de poursuivre son travail?
 
• Depuis sa création, en 2002, dans le cadre du Statut de Rome, la CPI ne s’attaque qu’à des Africains. Racisme? Impuissance? Aveuglement? Chacun peut en déduire ce qu’il veut. Toujours est-il qu’au cours des dix dernières années, selon la CPI, massacres et crimes de guerre ont été, comme par hasard, l’exclusivité de la Côte d’Ivoire, de la Libye, du Darfour, de la Centrafrique, de la République démocratique du Congo et de l’Ouganda… Le reste du monde? Rien à signaler. L’Irak et l’Afghanistan? Cool! Le Tibet? La Syrie? Pas de problème…
 
• Non contente d’invoquer un soi-disant droit international qui, en réalité, ne s’applique pas de la même manière à tous les Etats puisque des pays comme la Russie, la Chine ou les Etats-Unis n’ont pas signé ou ratifié le Statut de Rome et que les pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU peuvent mettre un veto à la saisine de la CPI, celle-ci ne s’en prend jamais aux vainqueurs, seulement aux vaincus. Prenant exemple sur le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, créé en 1993, qui condamne tous les Serbes lui tombant sous la main et blanchit systématiquement leurs adversaires, qu’ils soient Croates ou Bosniaques, la CPI incrimine ce pauvre Gbagbo, mais se garde bien d’enquêter du côté des partisans d’Alassane Ouattara, soutenus par les grandes puissances. De même avait-elle attendu que Kadhafi soit sur le point de perdre la guerre contre les Français, les Anglais et les Américains pour l’accuser de crime contre l’humanité… Peut-on encore parler de justice quand on se montre à ce point faible avec les forts et fort avec les faibles?

• D’ailleurs, depuis dix ans, la CPI n’a cessé de dévoyer le concept de crime contre l’humanité. Né au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour punir et rendre imprescriptibles des crimes d’une atrocité exceptionnelle, celui-ci se retrouve aujourd’hui confondu avec n’importe quel massacre. Comme si le camp d’extermination d’Auschwitz, le bombardement de Dresde et le massacre de Sétif, c’était la même chose! Comme si une tentative de génocide et la répression d’une manifestation devant la télévision ivoirienne revenaient exactement au même!
Les preuves de forfaiture étant nombreuses et répétées, ne devient-il pas urgent de mettre un terme à cette parodie de justice internationale qui agit comme un instrument de domination supplémentaire au service des pouvoirs en place et finit par déshonorer les 121 pays ayant ratifié le Statut de Rome?
PAR  FRÉDÉRIC TADDEÏ
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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 14:32

Laurent Gbagbo un phénomène! La CPI ne semble pas encore le comprendre ou refuse d’accepter que celui qu’elle veut faire passer pour un vulgaire criminel contre l’Humanité est en fait le porte flambeau de l’Afrique Nouvelle. Sa popularité en témoigne.


On se souvient que les appels de soutien au Président Laurent Gbagbo ont fait éclater le standard téléphonique de la juridiction internationale basée dans un pays développé ou la technologie du dimensionnement ou encore élasticité en informatique, ou pour utiliser un terme à la mode le Cloud Computing, est disponible.


Des internautes du monde entier laissé pour compte


Ce mardi 19 Février 2013, a débuté l’audience de confirmation des charges. La retransmission en léger différé (30 mn de retard) a été annoncée en grande pompe. La CPI profite de Laurent Gbagbo pour ce faire une publicité, mais malheureusement elle ne mesure pas les conséquences d’une telle annonce sur ses infrastructures web de retransmission, car nous n’osons pas mettre en doute les qualifications de ses responsables Informatique et audiovisuelle. Nombreux ont été ceux qui n’ont pas pu suivre entièrement en direct sur le site la retransmission du procès, car les infrastructures sous dimensionnés par rapport à la demande n’ont pas pu tenir tout le long du procès. Il y a non seulement eu beaucoup de mise en mémoire tampon signe de manque de capacité en réseau, mais avant la fin le serveur a tout simplement arrêté de diffuser car sur sollicité.


 Une centaine d’ivoiriens réunis à Chicago pour regarder ensemble l’audience sont restés sur leur faim et dire qu’ils étaient rassemblés dans une salle louée pour la circonstance depuis 5H matin heure locale !


INSUFFISANCE TECHNOLOGIQUE  ET NOS RECOMMENDATIONS A LA CPI


Tous ceux qui ont visité le site de transmission donné par la CPI sur son site (Anglais: http://livestream.xs4all.nl/icc1.asxou les spécialistes qui lisent les liens ci-dessus comprendront que la retransmission a été faite uniquement sur la plateforme Microsoft Windows Media Player  qui est l’un des lecteurs de fichiers vidéos de Microsoft et qui par défaut donc pour le commun des utilisateurs, ne marchera pas avec tous les autres navigateurs qui collectivement constituent l’écrasante majorité des navigateurs ( Safari, Chrome, etc..) Les utilisateur de Ipad et de mobiles autre que Windows mobile ont tous été royalement exclus. Il n’est pas exagéré d’écrire que c’est plus de 70% des internautes qui sont dans ce cas. Les équipes Informatique et audiovisuelle de la CPI n’ont pas visiblement fait ce que l’on appelle dans le jargon informatique « stress test », c’est-à-dire simuler le test de résistance à la charge. En d’autres termes l’équipe n’a pas pris le temps de voir comment leur système se comporterait s’il y avait 1000 personnes connectées simultanément ou s’il y avait 100.000 voir un million de connexions simultanées !  Français: http://livestream.xs4all.nl/icc2.asx)


Aujourd’hui il existe à la portée de structures moins nanties financièrement que la CPI des technologies qui lui permettraient de moins se ridiculiser ou d’avoir un peu plus d égard pour les visiteurs de son site.

 

La solution technologique que nous recommandons à la CPI est le CLOUD COMPUTING OU L’ELASTICITE INFORMATIQUE.

 

Comme son nom l’indique cette Technologie donne de l’élasticité à vos infrastructures. Plus il y a de la demande plus des ressources informatiques (temps de microprocesseur, capacité de bande passante réseau, etc..) sont mise à votre disposition pour le bonheur de vos utilisateurs ! Mieux comme c’est le cas avec l’électricité ou l’eau vous ne payez que ce que vous avez consommé sans avoir à construire votre propre château qui pourrait ne pas pouvoir faire face à des périodes de pointe rarissime.


Demba Traoré
Sr Web Architect, Solution Architect.
Demba@demba.info.

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 14:19
Les pays dits démocratiques occidentaux et l’ONU ont toujours claironné soutenir des régimes démocratiques. En Côte d’Ivoire (CI), après avoir vilipendé de façon grossière et mensongère le régime véritablement démocratique du Président Gbagbo, le Club de Sadiques et Voraces Impérialistes Occidentaux (CSVIO), à l’aide de bombes et missiles, a tué des milliers de patriotes pour réussir à imposer aux ivoiriens leur homme de main, censé, selon eux, installer en CI une démocratie à l’occidentale; cette démocratie que n’a pu réaliser Gbagbo, selon les mensonges véhiculés par les médias à leur solde. Comment peut-on présenter Gbagbo le vrai démocrate comme un dictateur et dans le même temps encenser le tyran sanguinaire? Quelle ignoble interversion des rôles !
 
En effet, depuis l’accidentel avènement de ce régime véritablement dictatorial, les meetings et autres manifestations de l’opposition sont soit systématiquement interdits, soit rarement autorisés pour être réprimés dans le sang par les loubards et autres dozos du RDR, le parti de Ouattara.

On se souvient, par exemple, de la répression sanglante de cette manifestation autorisée du FPI à la place Figayo de Yopougon qui s’est soldée par la mort de trois patriotes. Bien d’autres manifestations ont subi le même triste sort.

Comment comprendre qu’un régime, protégé par l’armée mondiale c’est-à-dire des soldats de l’ONUCI, de Licorne, des mercenaires , des dozos et des soldats du pays de soi disant hommes intègres, peut être aussi frileuse devant des manifestants aux mains nues que la presse française, habituée à la délation contre les patriotes africains, chiffre en dizaines de personnes, et qu’elle qualifie parfois de désœuvrés? Que cet esprit du mensonge soit condamné et anéanti par l’esprit du Dieu Vivant.

Pourquoi pour un rassemblement de dizaines d’individus pro-Gbagbo, ce déploiement de nombreux soldats de cette coalition hétéroclite lourdement armés ? A la vérité, c’est la même rengaine, le même mensonge médiatique contre le camp Gbagbo qui continue.

Le pouvoir en place, pour justifier ce comportement hautement antidémocratique évoque la nécessité de la réconciliation. Or, ce même gouvernement continue d’extrader manu militari les pro-Gbagbo, de les torturer et parfois de les assassiner, d’instrumentaliser la justice contre les responsables politiques du FPI pour les empêcher de mener la moindre activité politique dans un pays dirigé par un soi-disant démocrate. Entre, d’une part, les battues, la traque, les assassinats contre les pro-Gbagbo, et d’autre part les meetings, quelles sont les actions les plus susceptibles de nuire à la réconciliation? Pourquoi empêcher des militants et sympathisants du parti créé par Gbagbo de se réunir et de manifester quand on sait que le pouvoir en place et ses mandants disent détenir avec eux l’écrasante majorité de la population et que le FPI est aujourd’hui inexistant.
 
Le RDR et son appendice le PDCI-RDR (lire bien PDCI-RDR et non PDCI-RDA), qui n’existe plus depuis Marcoussis où Bédié a offert le parti d’Houphouët au RDR de Ouattara, sous injonction de la France de Chirac, ne peuvent courir le risque d’inviter leurs militants à des meetings et autres manifestations de masse craignant de montrer plutôt leur incapacité à mobiliser les ivoiriens. Il s’agit pour eux d’ameuter les coxers, les badauds et autres désœuvrés pour aller les éblouir avec des lumières franc maçonniques et les ensevelir dans le sous-sol d’un bâtiment en construction avec l’argent détourné du contribuable ivoirien.
 
Ce groupement de partis politiques et de mouvements rebelles empêche manu militari les militants de l’opposition et particulièrement du FPI d’organiser des manifestations pour éviter que l’opinion internationale soit totalement convaincue de la grande popularité de Gbagbo.
Il est à remarquer que les gouvernants, méchamment, laissent les pro-Gbagbo entreprendre toutes les démarches possibles pour l’organisation de leurs meetings, et à la nuit de la veille, interdisent lesdites manifestations, ruinant ainsi financièrement les partis d’opposition, avec à leur tête le FPI qui, depuis 2010 n’est pas financé par l’Etat, nonobstant la loi de financement des partis politiques que le Président Gbagbo a appliquée durant son mandat, notamment au bénéfice du PDCI et du RDR.
 
Il est souvent rapporté par une certaine presse dont le penchant pour la déstabilisation de l’Afrique est connu, que c’était une cinquantaine de personnes qui s’étaient rendues au lieu de la manifestation des jeunes du FPI. Mais diantre ! Est-ce pour un si petit groupuscule de partisans de Gbagbo qu’il faut ameuter ce conglomérat d’armées mondiales composées de l’Onuci, de la Licorne, de dozos et autres mercenaires fétichistes ? Ô honte !

Pour un parti aussi minoritaire, pourquoi la France et ses amis du CSVIO, solidaires dans le mal, s’échinent-t-ils à obtenir l’entrée du FPI à ce gouvernement de la Communauté Internationale ? Ce comportement contradictoire de la France dévoile donc la politique mensongère des hommes politiques et de la presse de l’Hexagone. Il montre à tout point de vue l’attachement du peuple ivoirien aux idéaux de paix et de non violence du Président Gbagbo et de son parti.

La France et ses amis savent que sans le FPI leur poulain ne peut atteindre les objectifs à lui assignés, visant à tirer toujours plus de profits de leurs intérêts en CI. Il s’agit clairement, pour le CSVIO, de mettre fin à toute opposition afin de pomper allègrement les ressources de ce pays riche mais appauvri par ces impérialistes.
 
Pour conclure, cette peur -panique des gouvernants actuels vient de la crainte de voir les manifestations du FPI prendre de plus en plus d’ampleur pour les chasser définitivement du pouvoir ; ils oublient que c’est en une nuit que les «  jeunes gens » de leur chef rebelle IB ont chassé du pouvoir l’homme de Daoukro. Le soutien massif de la population qui s’en est suivi a mis fin au refus de Bédié de discuter avec l’opposition. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, l’histoire saura se répéter pour mettre fin à la dictature de la minorité imposée par la France et ses armes dans ce pays d’Eburnie.

Comme on l’aperçoit si bien, Gbagbo demeure le préféré des ivoiriens ; son incarcération injuste à la Haye ne changera pas cette donne. N’en déplaise aux affidés du dictateur impénitent et de ses mandants qui empêchent la diffusion en direct du procès de Gbagbo afin que la vérité soit sue de tous.

Que l’Eternel, le Dieu de justice, libère le Président Gbagbo, le préféré des ivoiriens.
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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 14:17

 

Des anciens combattants démobilisés au nombre de 4226 issus de la région du Tonkpi ne sont pas contents de la hiérarchie militaire.

 

Ils l’ont signifié par deux fois lors de l’installation des sections départementales ADCI (Association des démobilisés de Côte d’Ivoire), tant à Man qu’à Biankouma.

 

Selon leur porte-parole, Zoh N. Chérif, les démobilisés de la région du Tonkpi tirent le diable par la queue parce que laissés-pour-compte par leurs chefs.

 

«Nous sommes 4226 au total, qui n’avons qu’un seul repas par jour, sans aucune prime. Nous avons du mal à joindre les deux bouts. Lors du dernier recrutement, les responsables militaires locaux ont jugé bon d’attribuer nos numéros matricules à des non combattants triés parmi leurs parents et proches. A cause de cela, nous demandons à notre hiérarchie d’ouvrir les yeux, car, les numéros matricules ne sont point conformes aux noms des vrais combattants. Nous avertissons qui de droit et disons que si notre situation n’est pas réglée dans un bref délai, nous allons débrayer», a averti le porte-parole régional des anciens combattants démobilisés du Tonkpi.

Bayo Lynx, correspondant régional

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 14:15

Emportés par une colère noire, des centaines de militants du Rassemblement des républicains (Rdr) ont vite avalé les 250 kilomètres qui séparent la ville de Divo, leur localité de base, et Abidjan où ils ont crié leur colère à la direction de leur parti.


En effet, à  bord de cars d’une soixantaine de places et de dyna (véhicules de transport en commun de 18 places), ces militants venus de la capitale du Lôh-Djiboua, ont  pris d’assaut le siège de leur parti, sis à Cocody, à la rue Lepic. Ils ont battu le pavé et réclamé une rencontre avec le secrétaire général par intérim du Rdr, le ministre Amadou Soumahoro.


En l’absence de ce dernier, ils ont été reçus par le directeur de cabinet du secrétaire général, Laciné Diabaté. « Nous contestons le choix de la direction du parti quant à la tête de liste du Rdr pour les municipales à Divo. Votre choix n’est pas celui de la base, et nous ne sommes pas d’accord et nous sommes venus l’exprimer », a déclaré Djibril Kéïta, porte parole de la délégation des militants de Divo. Puis il a ajouté que « Bamba Lacina, la tête de liste Rdr ne connait pas Divo. Il vient d’arriver des Etats unis, il n’est membre d’aucune instance du parti. Pour nous il n’a aucun parcours et il ne peut pas être notre candidat ».


Le porte parole a fait remarquer qu’à Divo, le Rdr doit affronter  des candidats de poids. Par conséquent, il a affirmé qu’il faudrait un candidat Rdr compétent et capable de faire face à l’adversité. Pour lui, si par le passé, les militants ont accepté, malgré eux, le choix du parti pour les législatives dans la seule mesure où il fallait au parti de nombreux députés pour être majoritaire à l’Assemblée nationale, aujourd’hui, a-t-il insisté, les réalités ne sont pas les mêmes. « Il s’agit d’élections de développement et non politique. Nous estimons alors que Bamba Lacina n’est pas le choix qu’il faut et que cela pourrait être préjudiciable pour le Rdr », a noté Djibril Kéïta.


Le directeur de cabinet d’Amadou Soumahoro a essayé de calmer les militants et esquissé le fait que « si la direction a fait ce choix, c’est certainement parce qu’elle maîtrise certaines réalités qui échappent par moments aux militants de base ». Néanmoins, il a promis de transmettre fidèlement au secrétaire général de leur parti, leurs préoccupations, en vue de trouver un terrain d’attente. « Prenez votre mal en patience, le secrétaire général entreprendra une tournée à Divo et c’est sûr, des réponses vous seront données», a-t-il apaisé les uns et les autres.


Dans un entretien que ces militants nous ont accordé, juste après la rencontre, ils ont sévèrement mis en garde la direction du parti. « Si notre préoccupation n’est pas prise en compte, nous allons nous abstenir de voter. Nous allons donc appliquer un vote sanction. C’est parce que la direction n’écoute pas la base que nous avons perdu les législatives partielles », ont-ils conclu.

 

A.BOUABRE

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